Analyse economique et financiere d’un projet de collecte et commercialisation du riz

La politique du Gouvernement dans le secteur agricole vise à augmenter la production rizicole ainsi que les conditions de vie et l’allégement de la pauvreté en milieu rural. Pour cela, le gouvernement continuera à libéraliser le secteur du commerce et les activités productives pour mieux se concentrer sur ses missions importantes comme le service public, surtout celles relatives à la définition des politiques et stratégies pour la réduction de la pauvreté du pays, à la réglementation, au suivi, à la coordination et à l’évaluation des programmes mis en œuvre ainsi qu’à la fourniture de services de base aux populations rurales notamment en matière de l’agriculture. Pour réaliser ces politiques et stratégies, le gouvernement s’est désengagé également des rizeries, des fermes d’élevages et minoteries qui appartenaient à l’Etat. A ce sujet, les droits d’importation sur le riz et les autres produits d’importation essentiels ne feront plus l’objet d’exonération, et le riz et les engrais importés dans le cadre d’accords bilatéraux seront vendus par appel d’offres.

Pour les années 2003 jusqu’à 2008, la stratégie agricole et rurale était appuyée par un Plan d’Action pour le Développement Rural (PADR). Ce plan vise les acteurs impliqués dans l’exécution de la politique agricole, à identifier les infrastructures clés et autres investissements, à redéfinir la responsabilité de tous les acteurs intervenant dans le développement du milieu rural du pays.

En début de l’année 2008, la politique du Gouvernement malgache a été de développer d’une façon rapide le secteur agricole à l’aide de la mise en place d’une politique et technique agricole fiable comme la culture du riz dans tous les milieux ruraux de notre pays. Donc, pour réaliser cette politique, il est nécessaire de mettre en place des responsabilités entre les associations d’usagers et les agences gouvernementales, pour ce qui a trait à la gestion et à la maintenance des infrastructures rurales, telles que les systèmes d’irrigation et les réseaux de pistes rurales.

PRESENTATION DU PROJET 

Historique

Généralités sur la situation géographique 

La région de Menabe est limitée au Nord par la région de Melaky ; à l’Est par celles de Bongolava et de Vakinankaratra, au Sud-Est par la région d’Amoron’i Mania et au Sud par la Région d’Atsimo Andrefana. Elle fait partie intégrante de l’ex province de Toliara .

Typologie régionale
Elle s’étend sur une superficie de 48 860 km², elle est constituée par cinq districts à savoir : Morondava, Mahabo, Belo sur Tsiribihina, Miandrivazo et Manja. Ces districts se subdivisent en 51 communes. Morondava étant la capitale administrative et économique de la région.

Cette région est drainée par un réseau hydrographique particulièrement dense qui met à sa disposition un capital en eau inestimable, susceptible de dynamiser les activités liées au transport fluvial et maritime, à l’alimentation en eau et à l’énergie hydroélectrique. Les principaux fleuves sont : le Tsiribihina, le Manambolo, et Mangoky. Par ailleurs, le réseau est complété par la présence des lacs, et des cascades D’Angodongondona ou du Nosinampela de Begidro. En matière de pédologie, la région est caractérisée par trois grands types de sol d’origine ferrugineuse et tropicale à savoir :
➤ Les sols de tanety latérites rouges qui donnent en petite partie Tsiribihina, Miandrivazo.
➤ Les sols hydro morphes des bas fonds ou plaines occupant en général, parties en amont où commencent les mangroves c’est-à-dire quelque Kilomètres d’embouchures des grands fleuves : Tsiribihina, Manambolo et Mangoky.
➤ Les Baiboho qui se trouvent sur les bourrelets de chaque berge des fleuves .

Climat

Dans la région de Menabe, le climat est de type tropical subhumide à faciès continental. Ce climat est caractérisé par trois saisons à savoir une saison chaude (avec une température Moyenne de 27,7°C) et pluvieuse, une saison fraîche (21,5°C) et sèche, et enfin une période intermédiaire. Pour ce qui est de la pluviométrie annuelle, elle est très faible (750 mm). Elle est irrégulière et assez mal répartie dans l’espace. Cette faiblesse limite les activités agricoles. Comme il s’agit d’une région côtière, elle court un risque cyclonique permanent. De plus, cette zone est exposée à des perturbations tropicales fréquentes.

Problème politique socio-économique

En matière d’Agriculture, la région de Menabe a des potentialités pour la filière riziculture .Mais les problèmes, ce sont les infrastructures physiques notamment sur l’aménagement hydrauliques et routes dont le rôle de l’Etat et des prestataires en appui, assurant le suivi et la gestion comme le crédit, la déconcentration, et la politique macroéconomique qui sont insuffisantes.

Il y a aussi certains problèmes notamment :

• Au niveau du contenu du message technique : insuffisante participation et implication des cultivateurs dans le dialogue entre recherche et vulgarisation.
• Au niveau de l’approche : Le producteur reste encore souvent considéré comme une cible et non comme un partenaire, l’approche reste souvent trop sectorielle et orientée vers une spéculation, sans prise en compte de l’exploitation dans sa globalité, le producteur a trop d’interlocuteur.
• Au niveau de l’image du vulgarisateur : niveau très faible, manque de dynamisme et d’initiative, au niveau de l’attitude du paysans comme passive, se contentant de recevoir des thèmes « trop down », indifférent ne cherchant pas à « exploiter » au mieux le personnel chargé de lui apporter appui et conseil.
• Au niveau de l’environnement socio-économique : difficulté de l’accessibilité de certaines régions rurales, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de vulgarisateur, l’insécurité n’incite pas à l’intensification (vol sur pieds).

Les principales activités

Pour notre projet, l’établissement a effectué deux activités dans la région de Menabe, à savoir de :
– La campagne du riz,
– Et la commercialisation du riz.

Donc, nous allons voir successivement ci-après la caractéristique des activités réalisées dans la région d’exploitation. Voyons tout d’abord la campagne du riz dans la région de Menabe.

Campagne du riz (collecte) 

La collecte du riz s’effectue une fois chaque année, c’est à dire qu’à partir du mois de Mai jusqu’au mois d’Août. Pour cela, le prix du riz varie selon la période de collecte.

Commercialisation du riz

La commercialisation du riz se fait après trois mois de fin de la collecte, c’est-à-dire qu’au mois de novembre ou décembre. Pour cela, le kilo de paddy s’élève à Ar 1000 et le daba est d’Ar 15.000. En cas de surplus de stock, le responsable vend du riz aux autres régions que Menabe, de même dans la ville d’Antananarivo.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET :
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE :
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Politique et Stratégie marketing
CHAPITRE III: CONDUITE DU PROJET
Section 1 : Technique de réalisation
Section 2 : La capacité de collecte
Section 3 : Etude organisationnelle
DEUXIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : compte de résultat prévisionnel et rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière selon les outils
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIGRAPHIE

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