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Président Directeur Général Adjoi nt
Le Président Directeur Général Adjoint est nomméarp les membres du Conseil d’ Administration. Il est investi du pouvoir de décision nécessaire à la bonne marche de la société.
Direction Marketing
La Direction Marketing s’occupe de la planification, de l’élaboration, de la tarification et de la distribution des produits et services des Brasseries STAR Madagascar. Elle est donc responsable du lancement des nouveaux produits et fixe la politique marketing de la société.
Direction Commerciale
Cette direction prend en charge la commercialisation et la distribution des produits sur le marché et supervise les 16 Agences commercialesréparties dans toute l’île.
Direction Administrative et Financière
Elle se charge de la gestion financière et comptable ainsi que l’administration générale et juridique des Brasseries STAR Madagascar. Le Directeur Administratif et Financière a donc sous sa tutelle cinq services à savoir le Serv ice Budget-Contrôle de Gestion ; le Service Comptabilité ; le Service Approvisionnement ; le Service Administration générale et Juridique et le Service Fiscalité.
Direction des Ressources Humaines
La Direction des Ressources Humaines assure la gestion de tous les personnels des Brasseries STAR Madagascar ainsi que celle de leurs filiales. Elle se divise en deux services : le Service Administration du personnel et le Service Formation et recrutement.
Direction Industrielle
C’est le premier responsable de la production de toutes les gammes de produits STAR.
Elle définit la politique industrielle et superviseles activités de production des 4 Usines :
– Andraharo pour la production des boissons gazeuses ;
– Antsirabe pour la production de bière ;
– Antsiranana pour la production de bière et de boissons gazeuses destinées à la zone Nord ;
– Andranovelona pour la production des eaux minérales.
Direction Logistique
Elle se charge de la maintenance des véhicules et de la gestion du parc matériel roulant des Brasseries STAR Madagascar. Elle s’occupe aussi de l’approvisionnement des Agences en produits pleins et des réacheminements des embalages et des matières premières vers les usines de production.
Direction du Système Informatique
Cette Direction assure le bon fonctionnement du système d’information des Brasseries STAR Madagascar.
Nous avons abordé dans ce premier chapitre la présentation générale des Brasseries STAR Madagascar. Pour mieux orienter notre recherche, nous allons entamer le second chapitre consacré à la théorie générale sur « la gestion financière de l’entreprise » qui serviront de référence à la deuxième partie de notre étude.
RAPPEL THEORIQUE SUR LA GESTION FINANCIERE
« La gestion financière de l’entreprise consiste en un certain nombre de décisions financières qui vont des décisions très stratégiquede politique financière et de choix d’investissement jusqu’à celles, purement technique s, de gestion de trésorerie ». Ce chapitre comporte une étude en trois points : l’introduction à la comptabilité dans une optique financière, les techniques de l’analyse financière et le choix des investissements et des financements.
Introduction à la comptabilité : approche financière
Pour analyser la situation financière de l’entreprise, il est nécessaire d’effectuer un bref rappel comptable avec pour objectif une interprétation financière des états comptables de l’entreprise.
Les cycles de base de l’entreprise
On sépare l’activité de l’entreprise en trois cycles principaux : le cycle d’investissement, le cycle d’exploitation et le cyc le financier.
Les investissements sont nécessaires à l’entreprise pour réaliser la production de ses biens. Il s’agit de l’ensemble des actifs immobilis és pour cette production qu’ils soient corporels (terrains, constructions, matériel,…) ou incorporels (brevets, savoir-faire,…). La sélection de ces investissements, leur utilisation et leur dépréciation éventuelle constituent le cycle d’investissement.
Le cycle d’exploitation correspond à l’activité productrice de l’entreprise, c’est-à-dire à la transformation des matières achetées en produits finis vendus aux clients. Cette exploitation nécessite la mise en œuvre des outils de production de l’entreprise (investissements immobilisés) et de ses ressourceshumaines.
« Le cycle d’exploitation est le fondement de la richesse de l’entreprise. Il se traduit à la fois :
– par des créations de richesse (produits ou services vendus, c’est-à-dire produits ou services dont la valeur a été acceptée par le marché) ;
– par des destructions de richesse (consommation de matières, utilisation de main d’œuvre, utilisation de services externes : transpo rt,…) » 2.
Le cycle financier correspond à l’ensemble des opérations financières de l’entreprise liées aux opérations de règlement, d’encaissement,de financement et de répartition des bénéfices.
Les outils du diagnostic financier
Afin d’assurer la gestion de l’entreprise, il faut avoir une bonne connaissance du patrimoine de l’entreprise, c’est-à-dire des actifs qu’elle possède et des dettes qu’elle a contractées ainsi que des flux générés par son activité. Les principaux outils du diagnostic financier sont donc le bilan, qui est le répertoirede tous les stocks de l’entreprise, et le compte de résultat, qui transcrit les flux qui ont contribué à l’enrichissement de l’entreprise.
Le bilan
« Le bilan est un document comptable qui exprime à une date donnée (au moins une fois par an) la situation patrimoniale de l’entreprise »3. Il se présente sous forme d’un tableau équilibré divisé en deux parties :
– à gauche, l’ actif qui recense les éléments du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entreprise, à savoir les investisse ments (actif immobilisé), les stocks, les créances et la trésorerie (actif circulant). Ces biens ont été acquis grâce à des ressources que l’on retrouve au passif du bilan.
– à droite, le passif qui représente l’ensemble des dettes contractées par l’entreprise (dettes fournisseurs, dettes bancaires, dettes financières, dettes fiscales,…). La différence entre l’actif et le passif est constituée par les capitaux propres qui s’inscrivent au passif bien qu’il ne s’agisse de de ttes.
Dans une optique d’analyse financière, nous allons faire une rapide présentation du bilan fonctionnel et du bilan financier.
Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel a pour objet de mettre en évidence l’équilibre financier de l’entreprise. Les postes d’actif et de passif sont regroupés en fonction de leur nature ou de leur destination. Le PCG a introduit cette conception fonctionnelle du bilan dans une hypothèse de continuité de l’activité qui suppose le renouvellement normal des éléments du bilan.
Techniques de l’analyse financière
L’analyse financière a pour objectif de retrouver, au-delà des chiffres, la réalité économique et financière de l’entreprise. Elle permet ainsi de porter un jugement global sur la situation actuelle et future de l’entreprise analysée. Cette analyse dite aussi diagnostic financier fait appel à plusieurs méthodes d’analyse. Nous distinguerons les analyses établies à partir d’une image financière statique de l’entreprise des analyses dynamiques établies grâce à l’observation de l’évolution de l’activité.
La méthode des écarts
Analyse du bilan
Sur la base des classements et des retraitements du bilan énoncés dans la partie étude des bilans à grandes masses (bilan fonctionnel et b ilan financier), quatre soldes remarquables sont mis en évidence : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement d’exploitation, le besoin en fonds de roulement hors exploitation et la trésorerie.
Le fonds de roulement
Selon l’approche fonctionnelle, « le fonds de roulement net peut se définir comme l’excédent des ressources à long terme destiné à couvrir les emplois à court terme. Cet excédent constitue la marge de sécurité permettantde financer le cycle d’exploitation avec des ressources qui ne sont pas exigibles pendant la durée de l’exercice comptable » . Le fonds de roulement est sans doute l’indicateur des conditions d’équilibre financier le plus utilisé dans la mesure où la stabilité de celle-ci assure, non seulement l’équilibre à un moment donné, mais aussi l’équilibre futur.
L’approche financière permet, quant à elle, d’évaluer le fonds de roulement financier (FRF), indicateur de solvabilité. Le fonds de roulement financier indique le mode de financement des actifs à plus d’un an et le degré de couverture des dettes à moins d’un an par les actifs à moins d’un an.
Le fonds de roulement net (FRNG) et le fonds de roulement financier (FRF) peuvent être calculés de deux manières :
– Par le haut du bilan : FRNG = RD – ES FRF = passif à plus d’un an – actif à plus d’un an
– Par le bas du bilan : FRNG = (ACE + ACHE + TA) – (DHE + DE + TP) FRF = actif à moins d’un an – passif à moins d’un a n
Le besoin en fonds de roulement (BFR)
La notion de BFR demeure le fondement de l’analyse financière par la méthode des écarts. Le besoin en fonds de roulement constitue le besoin de financement du cycle d’exploitation (BFRE) et le besoin en fonds de roulements hors exploitation (BFRHE). BFR = BFRE + BFRHE
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)
Le BFRE est la partie des besoins de financement du cycle d’exploitation qui n’est pas financée par les dettes liées au cycle d’exploitation. Il évolue en fonction de l’activité dans les entreprises dont l’activité est régulière et constuei un besoin structurel à financer par des ressources durables. BFRE = ACE – DE
Un BFRE positif constitue un emploi tandis qu’un BFRE négatif est une ressource.
Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
Le BFRHE est la partie des besoins de financement courants non liés directement au chiffre d’affaires qui n’est pas financée par les dettes courantes hors exploitation. Il est issu des opérations de répartition, d’investissement, de financement et exceptionnelles. Le BFRHE a donc un caractère peu prévisible et peut être financé par des ressources à court terme (concours bancaires). BFRHE = ACHE – DHE
La trésorerie (T)
La trésorerie nette s’obtient par différence entrela trésorerie active (disponibilités) et la trésorerie passive (concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque). C’est une conséquence du financement du BFR.
Le bilan fonctionnel permet d’aboutir à la relation suivante :
FRNG = BFRE + BFRHE + T
FRNG – (BFRE +BFRHE) = T
FRNG – BFR = T
– Si FRNG>BFR, la trésorerie est positive et constitue un excédent de ressources.
– Si FRNG<BFR, la trésorerie est négative et le recours aux crédits de trésorerie permettra de financer les BFR excédentaires.
Analyse du compte de résultat
L’analyse du compte de résultat se fait à partir des huit soldes intermédiaires de gestion et de la capacité d’autofinancement.
La marge commerciale
La marge commerciale est un indicateur du résultat des entreprises commerciales. Elle peut être obtenue par la différence entre les ventes demarchandises (compte 707) et les achats (compte 607) et les variations de stocks de marchandises (compte 6037).
La production de l’exercice
Contrairement à la marge commerciale, la production de l’exercice est un solde significatif pour les entreprises industrielles. Elle s’obtient par la somme des comptes suivants : production vendue (compte 70), production stockée (compte 71) et production immobilisée (compte 72).
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée mesure le poids économique de l’entreprise et la richesse qu’elle créée. La somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprise dans un pays correspond au PIB.
Valeur ajoutée = Production de l’exercice – Consommation de l’exercice
L’excédent brut d’exploitation (EBE)
L’EBE mesure la performance économique de l’entreprise avant la prise en compte des résultats financiers et exceptionnels, des amortissements, des dépréciations et des provisions, enfin des impôts. Le calcul des soldes s’obtenant e n cascades, on rajoute à la valeur ajoutée les subventions d’exploitation (compte 74) et on retranche les impôts et les taxes (compte 63) et les charges de personnel (compte 64).
Le résultat opérationnel
Le résultat opérationnel traduit la performance réelle de l’entreprise car il représente la ressource nette dégagée par son activité normale. nO le calcule par différence entre les produits des activités opérationnelles et les charges des activités opérationnelles.
Le résultat courant avant impôt
Le résultat courant avant impôt est un indicateur de la politique financière de l’entreprise. A partir du résultat opérationnel, on rajoute les produits financiers (compte 76) et on retranche les charges financières (compte 66).
Le résultat extraordinaire ou résultat exceptionnel
C’est la différence entre les produits extraordinaires (compte 77) et les charges extraordinaires (compte 67) ne correspondant pas à l’activité courante de l’entreprise en raison de leur caractère inhabituel, irrégulier et anormal.
Le résultat de l’exercice
Le résultat de l’exercice correspond au résultat présenté dans les comptes. Il permet d’apprécier la rentabilité pour les actionnaires. On l’obtient en rajoutant le résultat extraordinaire au résultat courant avant impôt et en retranchant la participation des salariés et les impôts sur les bénéfices (compte 69).
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
Section 1 : Historique et identification
1.1 Histoire : naissance et croissance
1.2 Identification du Siège social
Section 2 : Objectifs, activités et atouts
2.1 Objectifs
2.2 Activités
2.3 Atouts
Section 3 : Structure organisationnelle
3.1 Organigramme du Siège social
3.2 Fonctions de chaque Direction
3.2.1 Conseil d’Administration
3.2.2 Président Directeur Général Adjoint
3.2.3 Direction Marketing
3.2.4 Direction Commerciale
3.2.5 Direction Administrative et Financière
3.2.6 Direction des Ressources Humaines
3.2.7 Direction Industrielle
3.2.8 Direction Logistique
3.2.9 Direction du Système Informatique
CHAPITRE II : RAPPEL THEORIQUE SUR LA GESTION FINANCIERE
Section 1 : Introduction à la comptabilité : approche financière
1.1 Les cycles de base de l’entreprise
1.2 Les outils du diagnostic financier
1.2.1 Le bilan
a) Le bilan fonctionnel
b) Le bilan financier
1.2.2 Le compte de résultat
Section 2 : Techniques de l’analyse financière
2.1 La méthode des écarts
2.1.1 Analyse du bilan
a) Le fonds de roulement
b) Le besoin en fonds de roulement (BFR)
c) Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)
d) Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
e) La trésorerie (T)
2.1.2 Analyse du compte de résultat
a) La marge commerciale
b) La production de l’exercice
c) La valeur ajoutée
d) L’excédent brut d’exploitation (EBE)
e) Le résultat opérationnel
f) Le résultat courant avant impôt
g) Le résultat extraordinaire ou résultat exceptionnel
h) Le résultat de l’exercice
i) La capacité d’autofinancement (CAF)
2.2 La méthode des ratios
2.2.1 Les ratios de mesure de l’activité
2.2.2 Les ratios de mesure de la rentabilité
a) Le taux de marge commerciale
b) Le taux de marge nette
c) Le taux de marge brute
d) Le taux de rentabilité économique
e) Le taux de rentabilité financière
2.2.3 Les ratios de mesure de la liquidité
2.2.4 Les ratios de structure
Section 3 : Choix des investissements et des financements
3.1 Les critères de choix des investissements
3.1.1 La valeur nette
3.1.2 La valeur actuelle nette (VAN)
3.1.3 L’indice de profitabilité
3.1.4 Le délai de récupération
3.1.5 Le taux interne de rentabilité (TIR)
3.2 Les choix des sources de financement
3.2.1 Les moyens de financement
a) L’autofinancement
b) L’augmentation de capital
c) L’endettement
d) Le crédit-bail
3.2.2 Les coûts de financement
PARTIE II : ANALYSE DE LA SITUATION EXISTANTE
CHAPITRE I : ANALYSE DU PATRIMOINE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE
Section 1 : Etude de fiabilité de l’information comptable et financière
1.1 Qualification du personnel
1.2 Utilisation de logiciel adéquat
1.3 Respect des principes comptables et des techniques de consolidation
1.4 Existence de contrôle interne
1.5 Audit des comptes de l’exercice
Section 2 : Analyse des investissements
2.1 Etat de l’outil de travail
2.2 Analyse de la politique d’investissement
Section 3 : Analyse de la structure financière
3.1 Réalisation de l’équilibre financier
3.1.1 Présentation de la structure du bilan
3.1.2 Constat
a) Au niveau du haut du bilan
b) Au niveau du bas du bilan
3.2 Existence d’autonomie financière
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA LIQUIDITE ET DE LA RENTABILITE
Section 1 : Analyse de la liquidité
1.1 Liquidité générale satisfaisante
1.2 Solvabilité immédiate
Section 2 : Analyse de la rentabilité
2.1 Activité jugée rentable
2.2 Efficacité de la politique financière
2.2.1 Utilisation efficace du capital économique
2.2.2 Effet de levier obtenu
Section 3 : Analyse de l’activité
3.1 Forte réalisation en chiffre d’affaires
3.2 Performance et rendements moyens
3.2.1 Productivité globale satisfaisante
3.2.2 Rendement moyen des ressources humaines et matérielles
3.3 Répartition des revenus
3.3.1 Au niveau des charges du personnel
3.3.2 Au niveau du renouvellement du capital investi
CHAPITRE III : ANALYSE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Analyse de l’organisation
1.1 Exécution du travail à la routine
1.2 Insuffisance de motivation individuelle
Section 2 : Jugement de la gestion des ressources humaines
2.1 Diminution de l’effectif du personnel
2.2 Inexistence de réunions avec le personnel
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE I : SOLUTIONS PROPOSEES
Section 1 : Au niveau du patrimoine et de la structure financière
1.1 Continuer l’effort d’investissement
1.2 Maintenir l’équilibre financier
1.3 Réduire la trésorerie à zéro
Section 2 : Au niveau de la rentabilité et de l’activité
2.1 Accroissement du chiffre d’affaires
2.2 Amélioration de la politique de distribution
2.2.1 Distribution commerciale
2.2.2 Distribution physique
Section 3 : Développement des ressources humaines
3.1 Amélioration de la motivation du personnel
3.1.1 Incitations non monétaires
3.1.2 Formation du personnel
3.2 Recrutement de personnel
3.3 Renforcement de la communication des ressources humaines
CHAPITRE II : RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Résultat d’ordre social
Section 2 : Résultat d’ordre économique
Section 3 : Résultat d’ordre financier
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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