Soutenance mémoire
Le Port de Toamasina, le premier port à Madagascar, revêt une extrême importance sur les plans de transaction Internationale. De ce fait, la S.M.M.C permet à tous les clients intervenant dans l’export et import, situés dans notre pays de rentabiliser leur activité. Nous avons effectué un stage auprès de la S.M.M.C du port de Toamasina. Cette société tient une place très importante dans la croissance économique du pays. Chaque société doit avoir tous les systèmes de gestion nécessaires au contrôle de son activité, lui permettant d’optimiser l’efficacité de gestion, d’éviter les défaillances ou les fraudes et afin de garantir un maximum de transparence de fonctionnement des travaux dans chaque service, surtout le contrôle de la comptabilité.
LE FONCTIONNEMENT DE LA SOCIÉTÉ
APERÇU GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ
IDENTIFICATION DE LA SOCIÉTÉ
A- Définition du port
Du point de vue géographique, c’est un bassin formant un abri naturel sur les rives d’un Océan ; permettant l’ancrage, le mouillage et le stationnement à des bateaux à couvert de la houle et des grands vents. Dans son sens strict, le terme « Port » désigne le plan d’eau, mais dans son utilisation courante, il inclut les digues, les jetées, les quais et les docks qui bordent le plan d’eau proprement dit. Au sens large du terme, c’est un abri naturel ou artificiel pour les navires, muni des installations nécessaires à l’embarquement et au débarquement de leur chargement que ce soit du fret ou des passagers. C’est aussi le lieu d’interface entre transport maritime et terrestre, c’est-à-dire « comme un point de contact entre deux mondes, maritime et terrestre » , autrement dit, c’est le maillon de la chaîne du commerce et du transport.
Dominique Macélot définit le port comme : « les frontières, des points de rupture de charge et de transfert de responsabilité ». En effet, il ne peut se contenter d’assurer l’accolement physique des flux de marchandises. Il doit également disposer d’infrastructures et de moyens de transport adaptés aux formalités et aux documents sans lesquels il n’y a ni transaction ni marchandises. En outre, le port est un lieu d’échanges dans les zones portuaires par son réseau de voies ferrées sur tous les quais, entre les différents bassins. On constate alors que le port est un cordon ombilical sans lequel les marchandises ne peuvent pas faire l’objet des échanges.
B- Historique
Plusieurs projets étaient alors présentés par les éminents techniciens des travaux publics. L’un d’entre eux préconise la construction d’un port creusé dans la terre ferme à l’endroit de l’actuel Lycée RABEMANANJARA. Un autre propose de construire un grand mur de protection sur le récif hastie, mur qui se prolonge sur une digue de protection en direction du grand récif.
L’ensemble est protégé des vagues. C’est aussi un espace qui peut constituer des terre pleins et offrir des plates-formes pour la construction des magasins et des installations de quais moins profondes (2 à 4m), au quai –plage situé derrière l’actuel bâtiment des colis postaux 8 à10m au môle A, juste en face des installations du club nautique 8 à 8,50m au môle B 10 à 14,50m au môle C.
15 Juillet 2003 : Le port de Toamasina est en pleine mutation. C’était le début de la mise en œuvre de la politique de reforme portuaire Malgache. Les faits marquants de cette période étaient :
– La création de la société du port à gestion autonome de Toamasina (SPAT),
– La mise en concession de l’exploitation de terminale à conteneur dont le concessionnaire adjugé est une société philippine dénommée International container Terminal Service LTD (MICTSL).
05 Septembre 2003 : Le gouvernement Malgache entérina la politique de désengagement de l’État du secteur portuaire et initia une réforme institutionnelle globale du secteur par la promulgation de la loi n°2003-025 portant statut des ports.
13 Juillet 2004 : Le décret n°2004-699 portant application de la l oi n°2003-025 du 05 Septembre 2003 pourtant statut des ports fut promulgué en citant en outre :
– La définition générale du domaine public portuaire,
– Les types de société de port à gestion autonome.
14 Juillet 2004 : C’est la création de la société du port autonome de Toamasina (SPAT) par l’autorisation de l’État, conformément à l’article 3 au n°2003-024 du 14 Juillet 2004, le décret n°2004-702 relatif à la pér iode conférant au port de Toamasina le statut du port d’intérêt national à gestion autonome et délimitant sa circonscription.
En Février 2008 : Un second concessionnaire a été mis en place nommé Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles (SMMC).
Les statuts de la société du port à gestion autonome de Toamasina dénommé SPAT, ont été approuvé par l’arrêt n°166/2005 du 30 Janvier. En application de l’article 51 de la même loi, le décret n°2004 du 14 Janvier 2004 relatif à la période de transition prévue pour le nouveau statut d’autonome au port de Toamasina fixe une durée maximum de 4 ans pour compter de sa publication. Ce décret a pour objet l’arrêt des conditions juridiques et la mise en conformité de la gestion de l’exploitation de ce port par la loi n°2003-025.
a) Identité juridique de la S.M.M.C
La S.M.M.C est une société d’État sous tutelle du Ministère du transport, et du Ministère de l’économie et du budget. Cette grande société a un capital de 3.311.400.000 Ariary de mode privée et sous le numéro d’identification fiscal de 10 500 1682, de numéro statistique 63221 31 19740 00007 et de registre de commerce 2003B00058.
b) Caractéristique de la S.M.M.C
Elle s’étend sur une superficie de 60 ha avec une capacité d’environ 1.500.000 tonnes. Depuis sa création jusqu’à maintenant, la S.M.M.C ne cesse d’évoluer malgré les problèmes auxquels elle faisait face. Actuellement, les travaux d’extension de cette société s’effectuent jusqu’à 64 ha de terre plein. On trouve beaucoup d’innovations comme les matériels sophistiqués et performants «scanner», les réseaux de communication du personnel « Trade net » .
La S.M.M.C est une société anonyme à gestion privatisée, c’est pourquoi sa gestion s’exerce sur un large domaine. En tant que société anonyme, son capital est détenu majoritairement par l’État, c’est la raison pour laquelle les dirigeants de ce port et l’État avaient pris toutes les mesures nécessaires pour la fiabilité et la performance de cette entreprise. Actuellement, dans le cadre de la mise en place de la reforme institutionnelle et de la privatisation des activités portuaires, la SEPT se divise en trois (3) sociétés interdépendantes :
– La SPAT (Société du Port à gestion Autonome de Tamatave), depuis 2004 assure l’administration du port;
– Le MICTSL (Madagascar International Conteneur Terminal Service LTD), TAC auparavant, assure le trafic des conteneurs ;
– La S.M.M.C (Société de Manutention des Marchandises Conventionnelles), comme son nom l’indique, assure les trafics des marchandises conventionnelles.
C- Infrastructure de la S.M.M.C
La définition s’avère ainsi nécessaire car certains mots peuvent avoir une large signification.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ANALYSE ET DIAGNOSTIC DE LA MANUTENTION AU SEIN DE LA S.M.M.C
Chapitre I: Le fonctionnement de la société
Section I : La cadre d’étude de la société
Section II : L’aperçu général du département marchandise
Chapitre II: Les problèmes rencontrés au département de marchandises
Section I : La difficulté au niveau d’exploitation
Section II : La difficulté budgétaire
PARTIE II : LES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION AU PROFIT DE LA S.M.M.C
Chapitre III : Le diagnostic et amélioration de la manutention des marchandises
Section I : Le moyen d’exploitation de manutention dans ce département
Section II : L’étude de l’exploitation des marchandises
Chapitre IV : L’amélioration de la gestion du personnel et du budget
Section I : L’amélioration de la gestion du personnel
Section II: L’amélioration du budget
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
