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METHODES
La méthode est un ensemble rationnellement coordonné des techniques en vue d’atteindre un objectif et sa fonction sert à assurer l’adéquation des techniques avec les objectifs fixés. Les techniques employées ont eu recours à l’entretien et à l’enquête. Il s’agira, d’indiquer la démarche suivie pour collecter les données nécessaires pour réaliser l’étude ainsi que les outils d’analyse utilisés.
Cadre théorique
Gérer la trésorerie consiste à assurer à moindre coût l’équilibre financier à court terme de l’entreprise. Cela veut dire que son trésorier doit gérer ses liquidités, de façon à éviter les situations d’insolvabilité (ou de cessation de paiement). L’entreprise doit être à tout moment en mesure de faire face à ses échéanciers (règlement d’un fournisseur, remboursement d’un emprunt, paiement du personnel…). Ce trésorier doit rechercher des financements à court terme les moins onéreux et placer les excédents dans les meilleures conditions possibles.
Définition
La gestion de trésorerie a été définie par plusieurauteurs parmi lesquels MEUNIER, retenu pour sa définition ci-après : « La trésorerie nette de l’entreprise à une date déterminée étant la différence entre les ressources mises en œuvre pour financer son activit é et les besoins entrainés par cette activité ». De ce fait, le terme de trésorerie se éfère à l’ensemble des moyens disponibles de l’entreprise, lui permettant d’être solvable en tenant compte de l’exigibilité des dettes.
Donc, le terme trésorerie se réfère à l’ensemble des moyens disponibles de l’entreprise, lui permettant d’être solvable en tenant compte de l’exigibilité des dettes pour pouvoir satisfaire aux trois(03) exigences suivantes : la liquidité, ’exigibilité et la solvabilité.
-La liquidité
La liquidité de l’entreprise est son aptitude à faire face à ses échéances. Dans le cadre de son activité, l’entreprise doit trouver de nouvelles sources de financements et assurer ainsi à tout moment l’équilibre entre ses recettes et ses dépenses.2
-L’exigibilité
Elle exprime la capacité de l’entreprise à respecter les dates d’échéances pour régler ses créances.
-La solvabilité
La solvabilité traduit l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses engagements en cas de liquidation, c’est -à-dire d’arrêt de l’exploitation et de mise en vente des actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable, dès slorque ses capitaux propres sont négatifs : elle doit en effet plus qu’elle ne possède.
Concept
Sur le plan conceptuel, la trésorerie d’une entreprise représente « la différence entre les actifs et les dettes, c’est-à-dire le passif exigible dont la liquidité et l’exigibilité sont immédiates ». Ainsi, une entreprise qui n’arrive plus à honorer ses engagements (insolvable) finira par un arrêt de son activité.
Détermination de la trésorerie
La Trésorerie nette de l’entreprise est donc égaleà la différence entre, d’une part, les ressources financières de l’entreprise et, d’autre part, l’ensemble de ses emplois. La trésorerie nette permet d’ajuster le fonds de roulement au besoin en fonds de roulement. En ce sens, elle a une fonction d’équilibrage des emplois et des ressources. Elle peut donc être positive et négative Elle se détermine par la formule suivante: T.N = Fonds de roulement- Besoin en Fonds de Roulement
Cadre pratique
Pour montrer que la nature de l’activité économiquedétermine les structures financières de l’entreprise, il faut s’interroger sur l’importance des capitaux requis, et sur l’équilibre fonctionnel par rapport aux capitaux requis.
Importance des capitaux requis
L’importance des capitaux requis par la nature de l’activité économique de l’entreprise apparait tant dans les BFR qu’au niveau des investissements en immobilisations.
Rôle des BFR
Chaque activité de production de biens et de services est caractérisée, principalement, par la longueur de son cycle de production.
D’une manière générale :
-plus le cycle de production est long, plus les BFR nécessaires à l’activité sont importants ;
-en revanche, dans les activités caractérisées parun cycle court, les BFR sont d’un montant moins élevé ;
-Au cas où les stocks et les créances d’exploitation seraient à peu près égaux aux dettes d’exploitation, les BFR tendront vers 0, ou même parfois, deviendront négatifs.
Rôle des immobilisations
Les immobilisations sont nécessaires pour se lancerdans une activité, mais le montant des équipements varient selon la nature de l’activité.
Equilibre fonctionnel par rapport au montant des capitaux requis
Le montant des capitaux requis par une entreprise influence son niveau de trésorerie. Il détermine sa structure financière, à savoir :
Importance des ressources stables
Les emplois stables doivent être couverts par desressources stables : il s’agit de l’équilibre permanent de l’entreprise. La couverture doit atteindre, en principe, 100% ; un ratio inférieur à ce taux correspond à une partie des emplois stab le non financée par des ressources stables. 2.2.2. Equilibre financier
Les B.F.R n’étant pas constants, ils varient pendant l’exercice. Ces variations peuvent entrainer soit :
– des liquidités excédentaires qui apparaissent temporairement en valeur de trésorerie actif ;
– une insuffisance de trésorerie qu’il faudra couvrir.
L’équilibre financier est réalisé, lorsque le F.Rste suffisant pour financer le B.F.R.
L’analyse de l’équilibre financier d’une entrepriseà partir de son bilan fonctionnel passe donc par trois étapes :
· Détermination du Fonds de roulement de l’entreprise
Ce FR est calculé à partir du « haut de bilan » de l’entreprise en fonction, d’une part, de son actif immobilisé(ES) et, d’autre part, de son passif permanent( RS). Le FR sert donc à financer le BFR. Plus précisément, le FR devrait servir à financer la partie stable du BFR. Si le FR était négatif, cela signifierait qu’une partie desimmobilisations est financée par des dettes à court terme auprès des fournisseurs ou des établissements de crédit. Un fonds de roulement net positif veut donc dire que l’entreprise dispose d’une marge de sécurité suffisante pour le financement de son cycle d’exploitation. D’où, le F R est déterminé ainsi: FR= RS-ES
· Détermination du Besoin en Fonds de Roulement
Ce Besoin en Fonds de roulement est calculé à partir du « bas de bilan » de l’entreprise en fonction, d’une part, de son actif circulant et, d’ autre part, de son passif circulant. Le BFR reflète la capacité de l’entreprise à générer lesessources nécessaires au financement de son cycle d’exploitation, sans devoir recourir au financement externe. Si le BFR est négatif, l’entreprise génère suffisamment de ressources pourfinancer son cycle d’exploitation. Par contre, un BFR positif engendre un recours de l’entreprise au financement externe.
Le BFR se calcule comme suit : BFR= ((ACE+ACHE)-(DE+DHE))
Enquête sur terrain
C’est une investigation à réaliser auprès des échantillons représentatifs, pour vérifier les hypothèses. La réussite des enquêtes sur terrain suppose que soient remplies plusieurs conditions, telles que l’accès aux sources de l’information et l’adaptation des techniques de recueil des données.
Entretien professionnel
Cet outil a été déterminant dans cette étude, pourla bonne qualité des informations spécifiques recherchées détenues par la personne source. L’entretien a été réalisé avec le responsable chargée de la gestion de trésorerie dela société SOREDIM. Il a été conduit sur la base de guide d’entretien dont le modèle figure à l’annexe 2 ci-joint.
Démarche spécifiqu e: diagnostic financier
Le terme diagnostic est emprunté de la pratique en médecine. Le diagnostic est une démarche qui procède par trois étapes :
-la recherche des signes ou des symptômes (regroupés en syndrome), à l’aide de tous moyens d’investigation ;
-l’identification ou la désignation d’une affectation ou d’une maladie, ce qui correspond au diagnostic proprement dit ;
-l’énoncé d’un pronostic et la recommandation d’unethérapeutique.
Le diagnostic financier suit la même procédureC’est. donc une démarche qui a pour objectif :
-de mettre en lumière les dysfonctionnements ou les éléments défavorables dans la situation financière ou les performances d’une entreprise ;
-d’identifier les causes des difficultés présentesou futures de l’entreprise ;
-de présenter les perspectives d’évolutions probables de l’entreprise et de proposer une série d’actions à entreprendre, afin d’améliorer ou de redresser la situation et les performances de l’entreprise. 3
Il s’agit donc à partir du bilan fonctionnel et d’i nformations complémentaires d’établir un certain nombre de tableaux, de calculer un certain nombre de ratios permettant de suivre l’évolution de l’entreprise dans le temps et de mettre en évidence les points forts et les points faibles.
Diagnostic financier et analyse fonctionnelle
Dans une entreprise, l’intérêt du bilan fonctionnel, dans l’analyse financière, consiste non seulement à permettre d’appréhender la vulnérabilité de sa structure financière à partir de l’évolution de sa trésorerie nette, mais aussi à montrer l’interdépendance entre sa structure financière et la nature de son activité.
Définition du bilan fonctionnel
Un bilan est dit fonctionnel quand les postes y sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent. Il existe :
Une fonction financement : qui regroupe les postes des capitaux propres, les dettes financières ainsi que les amortissements, les provisions et les pertes de valeur ;
Une fonction exploitation : qui intéresse les autres postes du bilan ;
Une fonction investissement : qui concerne les immobilisations incorporelles, corporelles et les immobilisations financières.
Echantillon
Les enquêtes au cours desquelles l’ensemble de lapopulation ciblée a été interrogé, sont rares. Les études quantitatives reposent sur l’utilisation des sondages, c’est à dire l’interrogation d’un échantillon à partir duquel les résultats pourront être extrapolés pour cet ensemble de la population. Pour ce faire, l’échantillon doit la représenter et permettre d’en évaluer les caractéristiques. La définition de cette population à étudier doit être élaborée à partir de ses caractéristiques, telles que le secteur d’activité, la taille et les formes juridiques de l’entreprise.
Un échantillon est alors extrait de la population au moyen d’une procédure d’échantillonnage. Comme l’accès aux informations concernant la trésorerie au sein de l’entreprise est difficile, donc la méthode non probabiliste a été choisie ourp mener l’étude sur terrain.
Méthode non probabiliste
Les méthodes non probabilistes ne permettent pas dedéterminer la marge d’erreur qui affecte les résultats obtenus. L’échantillon est construitalors de façon raisonnée et dans le cadre de la méthode des quotas, pour ressembler le plus la population dont il est issu. 6 méthode contestablepour les distorsions qu’elle ntroduit, mais elle est simple et économique.
Détermination de la taille de l’échantillon
La détermination de la taille de l’échantillon estsouvent le résultat d’un compromis. La précision des résultats obtenus croît avec cette taille et est indépendante du taux de sondage, (Taille de l’échantillon/taille de la population).Mais lors de notre étude sur terrain, compte tenu de plusieurs difficultés rencontrées, telles le refus des entreprises à répondre aux questionnaires, nous avons essayé de la réduirepour juste y représenter chaque secteur d’activités.
Outils de traitement des données
Les données sont traitées au moyen de certains outils pour synthétiser l’étude. Il s’agit de l’ensemble des techniques ayant servi à élaborer les résultats, à savoir : Traitement manuel : il peut s’accomplir lorsque l’échantillon est relativement réduit et, surtout, lorsque les réponses sont réduites. Avec nu échantillon inférieur à 50 et ne comportant que peu de réponses, il est possible d’exécuter manuellement les opérations.
Excel : c’est un moyen qui sert à résoudre les opérations telles l’arithmétique, la géométrie, la statistique, les finances….
DISCUSSIONS et RECOMMANDATIONS
De tout ce qui précède sur les matériels et méthodes ainsi que les résultats dans les deux premières parties, la phase la plus importante qui s’en suit porte sur les discussions et les recommandations. Elle nous permet d’approfondir et d’éclaircir les différentes causes des problèmes de trésorerie. Ainsi, les dégradations detrésorerie des entreprises étudiées y sont analysées, afin d’en dégager les principales sources pour chaque secteur d’activité ; sans oublier les solutions pour y remédier. En effet, à partir de l’analyse de situation des entreprises, peuvent être confirmées ou infirméesles hypothèses.
DISCUSSIONS
Ce chapitre nous permettra d’analyser les différents cas qui conduisent à la dégradation de trésorerie d’une entreprise. La connaissance des réelles sources des problèmes de trésorerie et leur conséquence mènent à des solutions adéquates te ainsi, permettent de prendre les précautions indispensables pour éviter toute dégrationd de situation de trésorerie.
Interprétation des résultats de l’enquête auprèssdeentreprises
Cette technique de recueil d’informations permet l’explication et le commentaire sur la gestion de trésorerie des entreprises étudiées.
Analyse de leur situation par la matrice SWOT
Elle a pour but de dégager leurs forces, faiblesses, opportunités ainsi que leurs menaces. FORCES : Gérer la trésorerie de l’entreprise c’est anticiperet prévoir une situation de trésorerie future. Chacune des entreprises étudiées établit des prévisions de trésorerie pour agir à priori face aux difficultés de trésorerie, car elles sont conscientes de l’importance de la prévision de trésorerie. Les responsables financiers sont convaincus, qu’elle joue un rôle précis dans le fonctionnement de l’entreprise, pour vouloir être avertis des risques de son inexistence ou de son insuffisance, et pour se prémunir contre les difficultés imprévues.
Ainsi, les entreprises disposent de l’équilibre financier suffisant pour maintenir leurs autonomies vis-à –vis des tiers. Donc, leur FR arr ive à financer leur BFR. La couverture de ce BFR par le FR dépend du montant des capitaux investis au départ, du montant des emprunts à long et moyen termes obtenus, ainsi que des investissements réalisés. Par ailleurs,
Celui-ci dépend de la nature d’activité d’une entreprise, des usages en matières de crédits clients et fournisseurs, et des conditions particulières d’exploitation et de gestion de l’affaire.7
Dans certaines activités, le BFR est négatif, celasignifie que l’activité génère suffisamment de ressource pour financer son cycle d’exploitation, donc un flux positif de trésorerie. C’est notamment le cas des entreprises de grande distribution. Cette activité se caractérise par une rotation très rapide des stocks, l’absence de crédit client et un délai de paiement fournisseurs supérieur au délai d’écoulement des stocks. Cependant, dans la majorité des entreprises, le BFR est positif, cela signifie que l’entreprise de trésorerie doit lever des fonds pour combler le flux négatif généré par le cycle d’exploitation.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Partie I. MATERIELS ET METHODES
Chapitre 1. MATERIELS
1. Zone d’étude
2. Population étudiées
3. Outils de collecte des données
3.1. Données primaires
3.2. Données secondaires
Chapitre 2. METHODES
1. Cadre théorique
1.1. Définition
1.2. Concept
1.3. Détermination de la trésorerie.
2. Cadre pratique
2.1. Importance des capitaux requis
2.1.1. Rôle du BFR
2.1.2. Rôle des immobilisations
2.2. Equilibre fonctionnel par rapport au montant des capitaux requis
2.2.1. Importance des ressources stable
2.2.2. Equilibre financier
3. Démarche de vérification des hypothèses
3.1. Démarche global
3.1.1. Enquête sur terrain
3.1.2. Entretien professionnel
3.2. Démarche spécifique : diagnostic financier
3.2.1. Diagnostic financier et l’analyse fonctionnelle
3.2.1.1. Définition du bilan fonctionnel
3.2.1.2. Présentation schématique du bilan fonctionnel
3.2.1.3. Eléments constitutifs des postes du bilan fonctionnel
3.2.2. Examen de situation financière par ratio
3.2 .2.1. Ratio d’équilibre financier
3.2 .2.2. Ratio d’endettement
3.2.3. Analyse du diagnostic financier par la matrice SWOT
4. Approche
5. Mode d’échantillonnage
5.1. Echantillon
5.2. Méthode non probabiliste
5.3. Détermination de la taille de l’échantillon
6. Outils de traitement des données
Conclusion de la première partie
Partie II. RESULTATS
Chapitre 1. RESULTATS DE L’ENQUETE SUR TERRAIN
1. Dépouillement de l’enquête
2. Représentation graphique du résultat
Chapitre 2. RESULTATS DE L’ENTRETIEN PROFESSIONNEL
1. Diagnostic financier à partir du bilan fonctionnel
1.1. Calcul du FR, du BFR et de leur variation
1.2. Calcul des ratios de situation financière
1.2.1. Ratio d’équilibre financier
1.2 .2. Ratio d’endettement (pour l’année 2009)
2. Appréciation du niveau de la trésorerie
2.1. Solde de trésorerie au début de l’année 2010
2.2. Budget d’exploitation prévisionnelle annuelle
Conclusion de la deuxième partie
Partie III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre 1. DISCUSSIONS
1. Interprétation des résultats de l’enquête auprès des entreprises
1.1. Analyse de leur situation par la matrice SWOT
1.2. Interprétation des problèmes de trésoreries traversées par ces entreprises
1.2.1. Problèmes d’ordre structurel de trésorerie
1.2.2. Problèmes d’ordre conjoncturel
2. Interprétation des résultats de l’entretien professionnel
Chapitre 2. RECOMMANDATIONS
1. Gérer les déficits de trésorerie
1.1. Mesures internes
1.2. Mesures externes
2. Amélioration de la gestion de trésorerie
2.1. Prévision de la situation pour les prochaines échéances
2.2. Etablissement du plan de trésorerie
2.3. Prévision de la variation du besoin en fonds de roulement
2.4. Mise en place du contrôle interne efficace
2.5. Gestion de trésorerie en date de valeur
3. Conseil pratique
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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