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HISTORIQUE DE PNM-ANGAP
Madagascar est un pays important à l’échelle mondiale pour sa diversité de faune et de flore. « Madagascar est la terre promis e du naturaliste » : Philibert Commerson, savant français du XVIIIe siècle, célébrait ainsi notre patrimoine exceptionnel composé de milliers d’espèces, dont certaines sont les plus anciennes de la planète. C’est pour les protéger que Madagascar possède plusieurs aires protégées.
Avant 1990 : toutes les forêts de Madagascar étaient généralement gérées par la Direction des eaux et forêts. A cette périod e, les responsables malgaches considéraient simplement les Aires Protégées commedes zones à « protéger et à conserver, à l’écart des visiteurs».
Vue que la gestion classique des Aires Protégées ne parvient pas totalement à l’objectif souhaité, le gouvernement Malagasy a créé l’ANGAP dans le but de mieux préserver les Aires Protégées.
Les statuts de l’ANGAP ont été fixés, lors d’une réunion à l’Hôtel Hilton de Madagascar sous la Présidence Du Directeur des Eaux et Forêts et du Directeur du programme Environnemental. Littéralement le sigle ANGAP signifie : Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées.
Dans le cadre Du Programme Environnemental pour la protection de la richesse naturelle de Madagascar, l’Etat Malgache, avec le soutien des bailleurs de fonds internationaux on divisé en 3 phases ce programme dont chacune dure 5 ans :
− PE I (de1991 jusqu’à 1996) : son objectif, est de mettre en place l’organisation, les infrastructures, les outils et la formation du personnel.
− PE II (De 1997 jusqu’à 2001) : ce programme a pour mission de renforcer les acquis durant le PE I (formation) et de mettre en œuvre la bonne gouvernance environnementale.
− PE III (à partir de 2002 jusqu’à nos jours): son but, est de se concentrer sur la pérennisation financière et la bonne gouvernance.
Structure juridique de l’ANGAP
L’ANGAP est une association à but non lucrative qui a pour objectif de protéger et de conserver la biodiversité malgache, régie par l’ordonnance N°60 − 133.
Fiche de Présentation
Raison sociale : Association National pour la Gestion des Aires Protégées.
Dénomination : ANGAP
Statut Juridique : Organisation Non Gouvernementale
Siège social Postal : BP-1424 Tananarive 1O1
Siège : Ambatobe Antananarivo
Fax : (+261)20 22 415 39
L’ANGAP est représentée dans les provinces hormis al capitale par :
-la Direction Inter-Régionale d’Antsiranana
-la Direction Inter-Régionale de Fianarantsoa -la Direction Inter-Régionale de Mahajanga -la Direction Inter-Régionale de Toliara
-la Direction Inter-Régionale de Tamatave
Durée de l’association
L’ANGAP étant qu’une association, sa durée est illimitée.
Membre fondateur de l’Association
L’association est initialement fondée entre :
l’Etat Malgache représenté par :
− Le Ministère de la production animale (Elevage et pêche) des eaux et Forêts ;
− Le Ministère de l’Economie et du Plan
− Le Ministère de Recherche Scientifique, Technologique pour le développement ;
− Le Ministère de l’intérieur ;
− Le Ministère des Transports, de la Météorologie etde Tourisme.
− Le Ministère de l’enseignement Supérieur ;
− La cellule d’Appui au Plan d’Action Environnementale ;
les organisations Non Gouvernementales :
− Le World Wildlife Fund (W. W.F)
− L’association Nationale d’Action Environnementales (ANAE);
− L’Orin’Asa Mpampiroborobo ny kojakojan’Ala eto Madagascar : (ORIMPAKA)
− Conservation Internationale (CI) ;
− Sampan’Asa Fampandrosoana/FJKM.
Organisation de l’Association
L’association est composée de 3 organes :
− L’Assemblée Générale (AG) ;
− Le Conseil d’administration (CA)
− La Direction Générale (DG).
L’ANGAP fut la première institution crée dans le cadre du projet SAVEM de l’USAID pendant le PE1.En tant qu’institution directement mandatée pour
« coordonner » les PCDI de Madagascar et le program me d’aire protégées, elle devient également le centre logique d’un système de suivi d’évaluation pour tout le programme.
Pendant ses premières années, l’ANGAP a reçu la responsabilité de « coordonner » un réseau de 39 parcs nationaux, rés erves nationaux, réserves nationales intégrales et les réserves spéciales sans aucune gestion directe sur terrain ni aucun contrôle directe des fonds de fonctionnement gérer avec lesquels les « opérateurs » devraient gérer les aires. Selo n le document de projet de l’USAID SAVEM, le rôle de coordinateur de l’ANGAP pourrait s’étendre à la gestion des Aires protégées si l’ANGAP montre des capacités nécessaire. Il a été constaté que l’ANGAP suivait sous la vision à long terme qu’elle-même fixée, celle de devenir le service des parcs nationaux de Madagascar.
L’ANGAP peut générer des revenus pour ses dépenses opérationnelles, mais ne peut distribuer les profits à ses membres. L’autorité suprême de cette association est l’assemblée Nationale suivie du conseil d’administration et ensuite du Direction Générale de l’ANGAP.
ACTIVITE, MISSION DE L’ANGAP
Activité
D’une manière générale, l’activité c’est l’ensembledes tâches nécessaires à l’accomplissement d’une fonction.
En tant qu’association, l’activité principale de L’ANGAP repose généralement sur la gestion des réseaux nationaux des aires protégées en vue d’établir la conservation, la recherche et le suivi écologique, le développement durable, l’éducation et l’écotourisme.
Mission
Le Parc national de Madagascar ANGAP a pour mission d’établir, de conserver et de gérer d’une manière durable le réseau de la diversité biologique et du patrimoine naturel propre de Madagascar.
Actuellement, Madagascar dispose d’une quarantaine d’aires à protéger.
L’ANGAP devra concentrer son attention et ses ressources financières sur de petites activités qui pourraient avoir un impact direct sur la réduction des pressions principales s’exerçant sur les parcs. Il joue le rôle d’un bailleur et peut être de financement pour les institutions privées o u publique, des partenaires capables de mettre en œuvres les activités.
La notion d’aires protégées
Une aire protégée est définie dans le code des Aires Protégées comme « un territoire délimités terrestre, côtier, marin eau argesl saumâtres et continentales ou aquatique, dont les composantes présentent une valeur particulière et notamment biologique historique, naturelle, esthétique, morphologique, archéologique ou culturelle et qui, de ce fait dans l’intérêt général, nécessite une préservation générale contre tout effet de dégradation naturelle et contre toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution ».
A Madagascar les aires protégées sont soumises à la gestion de l’ANGAP et sont réparties en trois statuts distincts :
La réserve Naturelle intégrale
C’est une aire protégée représentative d’une écosystème particulière, dont le but c’est de protéger la faune et la flore dans un certain périmètre.
La réserve spéciale
C’est une aire protégée crée principalement dans le but de protéger un écosystème ou site spécifique ou une espèce végétale ou animale particulière.
Le Parc National
C’est une aire protégée dont le but est de protéger et de conserver un patrimoine naturel ou culturel original tout en présentant un cadre récréatif et éducatif.
la caractéristique des aires protégées
a. La réserve Naturelle intégrale : elle est caractérisée par une espace terrestre ou marine comportant des écosystèmes, des caractéristiques géologiques ou physiologique ou des espèces remarquables ou représentatifs, géré principalement à des fins de echerche scientifiques ou de surveillance continue de l’environnement.
b. La réserve spéciale : se caractérise par Aire terrestre et marine faisant l’objet d’une intervention active au niveau de la gestion, de façon à garantir le maintien des habitats ou à satisfaire aux exigences d’espèce particulière.
c. Le Parc National : il est représenté par la zone naturelle, territoire et marine, désigné :
Pour protéger l’intégrité écologique dans un ou plusieurs écosystèmes dans l’intérêt des générations actuelles ou future.
Pour exclure toute exploitation ou occupation incompatible avec les objectifs de la désignation.
Pour offrir des possibilités de visiter, à des fins spirituelles, scientifiques, éducatives, récréatives et touristiques, dans le respect du milieu naturel et de la culture des communautés locales.
Les zones qui entourent les Aires Protégées
D’une manière générale, une aire protégée est constituée de trois zones essentielles : la zone dure, la zone tampon et la zone périphérique.
a. Zone dure
C’est celle située à l’intérieur du système et quiest aussi protégée, et aussi, toutes les activités qui touchent cette zone sont interdites sauf les recherches avec autorisations.
b. Zone tampon
C’est la zone dans laquelle les activités sont limitées pour assurer une meilleure protection de l’aire protégée et qui peut comprendre , notamment des zones d’occupation contrôlée, des zones d’utilisation contrôlées et des zone de service, c’est à dire les populations riveraines peuvent exercer leur droit d’usage mais sans occupation.
c. Zone périphérique
C’est la zone où les populations vivantes vivent au tour des aires protégées, exercent parfois des pressions sur l’aire protégée adjacente.
Tels sont les cas de la pratique de charbonnage, de défrichement, c’est-à-dire celle dans laquelle les activités humaines peuvent avoir des influences directes sur l’aire protégée et réciproquement. Desmesures peuvent être prises pour permettre un ensemble de réalisation d’ordre social, économique et culturel tout en rendant plus efficace la conservation dans l’aire protégée.
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Table des matières
Introduction
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE
Chapitre I : Présentation générale de PNM-ANGAP
I. Historique de PNM-ANGAP
II. Activité et mission de ANGAP
Chapitre II : Présentation de PNM-ANGAP Direction Inter-régionale d’Antsiranana
I. Historique de PNM-ANGAP DIRA
II. Structure organisationnelle de la direction
PARTIE II : NOTION THEORIQUE DE SECRETAIRE ET D’ASSISTANT EN VUE DE LEUR COMPARAISON
Chapitre I : Approche sur la fonction de secrétaire
I. Rôles de secrétaire
II. Techniques administratives du secrétariat
Chapitre II : Notion de base sur la fonction d’assistant
I. Rôles de l’assistant
II. Différence entre le secrétaire et l’assistant
PARTIE III : ANALYSE DU CAS DE SECRETAIRE DE PNM-ANGAP. DIRECTION INTER-REGIONALE D’ANTSIRANANA
Chapitre I : Analyse des taches et des responsabilités de secrétaire
I. Les taches et les responsabilités de secrétaire
II. Impacts
Chapitre II : Constats et suggestions
I. Forces et faiblesses
II. Suggestions
Conclusion
Bibliographies
Annexes
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