ANALYSE-DIAGNOSTIC DU TRAITEMENT COMPTABLE DES OPÉRATIONS DE LA SOCIÉTÉ

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PRINCIPE D’ORGANISATION COMPTABLE

Structure

Le Département Comptabilité est sous la responsabilité de la Direction Administrative et Financière. Il a pour mission d’enregistrer quotidiennement tous les mouvements de biens et services et de flux financiers ; la comptabilisation de toute opération est effectuée suivant le plan de compte de la société ; il est responsable de tout ce qui a trait à la comptabilité : établissement et tenue des écritures comptables.
Par définition, les opérations comptables sont l’ensemble des actions effectuées par le comptable, à partir du moment où un mouvement a affecté le patrimoine de la société, puis par l’élaboration oul’établissement de toutes les pièces justificatives nécessaires.
Au niveau de la structure de la comptabilité, le système doit respecter les normes comptables suivant le P.C.G 2005.
Pour le respect des principes comptables fondamentaux, l’information financière ne doit pas être séparée des normes comptables sur lesquelles elle s’appuie. Principes et normes comptables fournissent des directives de base pour déterminer comment et quand les opérations financières sont constatées, calculées, enregistrées, régularisées et enfin, présentées. Ces normes peuvent être très précises, et on peut avoir recours à diverses règles et méthodes comptables pour les appliquer ; par exemple, le rapprochement du produit et des charges.
L’organisation c’est une procédure ou un moyen efficace appliqué au sein d’un organisme ou d’une société, dans le but de metre en ordre les différentes structures, moyennant une bonne coordination, pour l’exécution des opérations. Chaque membre doit avoir sa place, son rôle et sa fonction.
« D’une manière générale, l’organisation se définitcomme une disposition des méthodes, de structure qui permettent d’obtenirde meilleurs résultats au sein d’un groupe »1.
L’organisation comptable de cette société se fixe comme règle de base le respect du nouveau plan comptable général 2005, plus les principes généraux de la comptabilité « Annexes ».
Au niveau de son organisation, en ce qui concerne les informations en entrée, le port adopte le système de la décentralisation de la saisie comptable qui consiste à :
Effectuer un découpage de la société par centre desaisie, composé d’un ou de plusieurs centres de responsabilité générateurs de coûts et de profits.
Organiser rationnellement la collecte, le traitement et la diffusion des données comptables en provenance ou à destination de ces centres de responsabilité, selon une périodicité déterminée.
Le service comptable a sa propre organisation :
Tout d’abord, il faut que chaque comptable enregistre les opérations dans le journal, pièces justificatives à l’appui ; ces opérations sont effectuées chaque jour.
Ensuite, la réalisation de la saisie, grâce à l’app areil informatique, par chaque service concerné. Par la suite, toutes les données sont centralisées, après avoir effectué le journal, pour établir le grand-livre. Le travail est assisté périodiquement par un spécialiste en informatique qui assure le fonctionnement du logiciel de comptabilité ou du programme proportionnel à ce travail.
Enfin, il faut mettre en place le grand-livre pour établir les états financiers

Procédure de traitement

Le traitement comptable est organisé par étape :
Le travail manuel : c’est l’enregistrement de toutes les opérations réalisées dans la société, justifiées par des pièces.
L’informatisation : après l’enregistrement manuel comptable par le comptable, on procède à la saisie des journaux, au cours duquel on utilise un logiciel comptable dans un micro ou petit ordinateur.
• Après ces deux traitements, on obtient quatre principaux documents utilisés par la société :
• Les journaux auxiliaires :
• journal des achats et ordonnancement ;
• journal des ventes ;
• journal des banques : B.F.V/S.G, C.A/B.N.I, B.O.A rue du commerce, B.O.A Au gagneur, B.M.O.I Toamasina, B.M.O.I Tana;
• journal de caisse ;
• journal des opérations diverses.
• Les grands-livres :
• grand-livre général : donne les informations sur outes les opérations qui concernent les comptes principaux ;
• grand-livre auxiliaire : où on trouve les informat ions détaillées des comptes auxiliaires.
• Les balances :
• balance auxiliaire (qui identifie tous les détails) ;
• ebalance générale (c’est la récapitulation des mouvements des comptes généraux).
• Un relevé détaillé.
Ce chapitre nous a permis de connaître les généralités sur le Port de Toamasina et sa structure organisationnel et son fonctionnement.
Le chapitre qui suit, sera consacré au mécanisme comptable de la société.

MÉCANISME COMPTABLE DE LA SOCIÉTÉ

Pour mener à bien notre travail, nous allons voir dans ce chapitre la forme du traitement comptable au sein du service comptabilité, à travers le principe et la qualité des informations comptables.

PRÉSENTATION DU TRAITEMENT COMPTABLE

PRINCIPE ET QUALITÉ DES INFORMATIONS COMPTABLES

Définition du système comptable et description de processus comptable

Définition du système comptable

En général, le système comptable est une organisation comptable qui respecte les normes pour effectuer le traitement comptable, en vue d’établir les états financiers de l’exercice de la société.

Description de processus comptable

Par définition, le processus comptable est le processus qui a pour objet de présenter les informations financières dans le meileur délai. A cet effet, il comprend trois phases distinctes à savoir :
L’enregistrement des opérations effectuées par l’entreprise, L’établissement des états financiers,
L’interprétation du contenu de ces états financiers.
Pour cela, les sociétés disposent de plusieurs types de systèmes comptables dont les plus courants sont le système classique et le système centralisateur
1. le système comptable classique
Il consiste à :
enregistrer les opérations dans le journal général; reporter ensuite ces écritures dans le grand livre général ; établir la balance périodique.
2. le système comptable centralisateur
Ce système consiste à :
enregistrer les opérations dans les journaux auxiliaires, avant de les reporter aux grands livres auxiliaires ;
passer au journal général les écritures de la période, de faire le report au grand livre général, avant d’établir la balancepériodique ;
Le système comptable utilisé par le Département Comptabilité du port de Toamasina est le système comptable centralisateur ; c’est la raison pour laquelle ce Département utilise des journaux auxiliaires, des grands livres auxiliaires et aussi une balance auxiliaire établie chaque mois et à la fin de chaque semestre, et chaque année.

Principes comptables

Le rôle de ces principes comptables consiste à rendre clair l’enregistrement des opérations, ainsi que l’élaboration ou la préparation des documents de synthèse.
Nous allons donner les définitions des 8 principes comptables :
Le principe de prudence :
C’est une attitude qui consiste à agir de manière à éviter tout danger, toute erreur, tout risque inutile.
Dans ce cas, la société est très stricte, surtout au niveau de la comptabilité pour le respect de ce principe de prudence.
Selon Bernard COLASSE: « La prudence est l’appréciation raisonnable des faits, afin d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir,d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de l’entreprise »1.C’est-à-dire« les actifs et les produits ne sont pas surévalués, et les passifs etles charges ne doivent pas être sous-évalués ».
Le principe de séparation des exercices :
C’est un principe comptable qui consiste à savoir bien organiser les documents ou les exercices comptables ; ces exercices doivent être séparés. C’est-à-dire il est préférable de bien distinguer les exercices précédents, et l’exercice n et n+1. Le but c’est de pouvoir très bien comparer, surtout le résultat net de ces exercices, pour cibler aussi le risque, ou pour améliorer les meilleurs éléments à travers une analyse.
Le principe des coûts historiques :
En comptabilité, les immobilisations sont inscrits suivant la méthode des coûts historiques ou coûts arrêtés à la date au cou rs de laquelle les biens et services entrent dans les comptes de la société ; c’est-à-dire de tenir tous les coûts relatifs à l’acquisition, jusqu’à l’installation ou la mise en fonctionnement.
Le principe de l’identité du bilan d’ouverture d’un exercice n par rapport au bilan de clôture de l’exercice précédent (n-1) :
C’est un principe qui conduit le comptable à bien identifier ou à déterminer
les éléments dans le bilan d’ouverture d’un exercice n, par rapport au bilan de clôture de l’exercice précèdent (n-1). Ils sont semblables, c’est-à-dire c’est celui qui était dans l’exercice précédent (n-1) qu’on reporte pourouvrir l’exercice suivant (n), en considérant dans le calcul son flux de compte. Il y a toujours une suite d’exercice.
Le principe de non compensation entre postes d’actif et de passif et entre les postes de produits et de charges :
Aucune compensation ne peut être effectuée entre le s postes d’actif (représentant les biens) et les postes de passif (représentant les dettes) du bilan, ou entre les postes de charges et les postes de produits du compte de résultat. Ce principe exige qu’on établisse ou qu’on fasse apparaître au bilan, sans compensation entre les deux comptes, le montant des créances et le montant des dettes effectuées par le comptable de la société.
Le principe de continuité de l’exploitation :
Ce principe exige que la société ne rompt ou n’interrompt l’activité qu’elle a, surtout à effectuer. Le but c’est de pouvoir évaluer la compétitivité de la société au niveau des opérations comptables. L’I.A.S.C dans son cadre conceptuel, est plus explicite : « Les états financiers sont normalement préparés selon l’hypothèse que l’entreprise est en situation de continuité et poursuit ses activités dans un avenirprévisible. Ainsi, il est supposé que l’entreprise n’a ni l’intention, ni la nécessité demettre fin à ses activités, ni réduire de façon importante la taille de son exploitation »
Le principe de permanence des méthodes :
Ce principe oblige la société à travailler en permanence avec ses méthodes, en assurant la cohérence des informations comptables.

Qualité des informations comptables

Une information est dite :
• Pertinente : si elle est susceptible de :
Modifier les décisions que doit prendre son destinataire ;
Induire une différence dans le comportement de l’utilisateur.
• Fiable : c’est à la fois :
Vérifiable : c’est le principe de garantie par la normalisation et la règlementation comptable ;
Neutre : c’est la sincérité des dirigeants et des comptables par rapport à l’information qu’ils traitent et présentent ;
Fidèle : c’est la conformité des exercices comptables.
L’information doit « coller » à la réalité pour êtr e fidèle.
• Comparable : c’est la pertinence et la fiabilité des utilisateurs qui doivent pouvoir effectuer des comparaisons dans le temps, comparer les comptes d’une même entreprise, d’une période sur l’autre, ou bien d’un intra entreprises.

FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ DES IMMOBILISATIONS

AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Définition de l’amortissement

L’amortissement, c’est la diminution d’une valeur d’un élément d’actif immobilisé, par constatation comptable. Autrement dit, l’amortissement c’est la constatation comptable de l’amoindrissement de la valeur d’un élément d’actif.
En un mot, il s’agit d’une traduction chiffrée de al dépréciation physique ou de la dépréciation fonctionnelle d’une immobilisation.

Règle de l’amortissement linéaire (constant)

• Le calcul se fait à partir de la date de mise en service ;
• le calcul de la première annuité se fait proportionnellement au nombre de mois écoulé qui débute à partir de la date de la mise enservice, jusqu’à la clôture de l’exercice, en tenant toujours compte des mois de 30 jours ;
• la première annuité est incomplète si l’acquisitiona lieu en cours d’exercice, d’où l’annuité supplémentaire en fin d’amortissement complète l’année de cette première.

Tableau d’amortissement

Exemple d’un tableau d’amortissement linéaire :
Données :
• Achat d’un matériel informatique: Ar 200.000 HT ;
• Date d’acquisition : 08/01/98 ;
• Date de mise en service : 16/07/98 ;
• Durée probable d’utilisation : 5 ans.
Nous allons enregistrer les dotations aux amortissements pour les années 2000 et 2001 qui constatent le plan d’amortissement de ce matériel informatique :
T = 100/n avec n=5 ans
=100/5= 20% a (Amortissement)
= Vo x t
= 200.000 x
= Ar 40.000 20%

ANALYSE DE L’EXISTANT

Nous allons voir dans la première section, les analyses et synthèse des besoins en information du Département de la Comptabilité générale. Dans la deuxième section, nous allons voir le déroulement des activités comptables. Et enfin, dans la troisième et dernière section, nous allons essayer de mettre en évidence la force de ce système.

BESOINS EN INFORMATION DE DÉPARTEMENT COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

ANALYSE DES BESOINS EN INFORMATION

Le Département Comptabilité est chargé de la comptabilisation de toutes les opérations effectuées par et pour le Port. A cet efet, il doit assurer la passation de toutes les écritures comptables, afin d’établir desétats financiers reflétant au mieux la situation financières du Port, et de fournir aux éventuels utilisateurs les informations dont ils requièrent.
Les attributions de ce département peuvent être résumées comme suit :
• passation des écritures relatives aux charges et produits de la société ;
• établissement des états financiers et des différents rapports y afférents ;
• justifications de certains comptes spécifiques (dettes en devises étrangères, etc.) suivant une périodicité déterminée par les dirigeants de la société ;
• gestion comptable des immobilisations du Port, afin d’établir un état des immobilisations fiable et à jour;
• consolidation et gestion des comptes relatifs aux activités annexes du Port.

Passation des écritures relatives aux charges et produits et l’établissement des états financiers de la société

Passation des écritures relatives aux charges et produits

Pour pouvoir passer ces écritures, on a besoin des informations telles que :
• Pour les charges, n° du bon de commande, la référence de paiement, la facture et n° du bon d’entrée ;
• Pour les produits, le n° de la facture de prestati on ;
• Pour les mouvements des comptes bancaires ; avis de débit ou avis de crédit.
Ces informations proviennent des différents Départements qui font interface avec celui de la Comptabilité Générale, entre autres :
Le Département Approvisionnement pour les n° du bo n de commande et n° du bon d’entrée ;
Le Département Taxation pour le n° des factures de prestation ;
Le Département de la Gestion des Finances et du Patrimoine pour les références de paiement.

Établissement des états financiers et des autres rapports

Pour cela, les informations suivantes sont nécessaires :
o Les grands livres (général et auxiliaire) ;
o La balance des comptes généraux et auxiliaires ;
o Les différents états nécessaires à l’établissementde ces rapports : situation des créances, situation des dettes,…
Ces documents sont disponibles au niveau du département, mais avec un léger retard, étant donné que l’édition des étatsfinanciers nécessite un certain laps de temps.
Par ailleurs, la justification de certains comptes spécifiques (dettes en devises étrangères) à la demande des intéressés est très importante. Afin d’effectuer ces tâches, les documents nécessaires varient d’un comp te à un autre, mais la plupart du temps, la balance auxiliaire, la situation des créances ou des dettes sont utilisées. Les informations sont donc disponibles.

Gestion comptable des immobilisations, consolidation et gestion des comptes relatifs aux activités annexes

Gestion comptable des immobilisations

Les documents utilisés varient selon le mouvement (augmentation ou cession), la nature de l’opération source (achat, production ou sous traitance, perte, cession).
Les pièces relatives à ces écritures proviennent souvent du Département Approvisionnement.

Consolidation et gestion des comptes relatifs aux activités annexes

Les informations sur les activités pendant une période d’exploitation sont donc nécessaires.
Ces informations sont :
o La situation de caisse ;
o Les factures relatives aux dépenses ;
o L’état des recettes.
Ces documents sont fournis par le responsable de l’activité correspondante et sont communiqués tous les mois au Bureau Comptabilité des Activités Annexes.

SYSTÈME DES BESOINS EN INFORMATION

Des analyses, notamment de l’organisation comptable actuelle et des besoins en information du Département Comptabilité, il est ressorti que des améliorations sont indispensables au niveau de différents points de cette organisation. Des efforts doivent en effet être dép loyés selon les besoins en informations suivants :
Accès rapide aux informations :
En effet, la rapidité est l’un des critères les plus importants dans le traitement de l’information comptable, pour pouvoir donner une bonne pertinence des états à sortir ultérieurement. Le non disponibilité des pièces justificatives à temps réels au niveau du Département Comptabilité fait que les opérations subséquentes (passation d’écriture, édition des états financiers) traînent.
Accès à des informations plus complètes :
Obtenir les informations rapidement ne suffit pas, il faut aussi qu’elles soient complètes pour que leur exhaustivité soit assurée.
Pour obtenir un niveau relativement important de pertinence et de fiabilité des informations comptables, il faut que ces deux besoins au moins soient satisfaits.
Il en découle alors que quelle que soit la solution adoptée, elle doit respecter les objectifs suivants :
• vérifier au plus tôt la qualité des informations ;
• réduire le délai nécessaire de la saisie et le traitement;
• supprimer le recyclage des anomalies.
En d’autres termes, il s’agirait de mettre en place des opérations qui permettraient d’alléger le circuit des documents, depuis leur émission ou apparition jusqu’à leur comptabilisation ; cette définition correspond à l’organisation d’un traitement comptable décentralisé.

PROCÉDURES DES ACTIVITÉS COMPTABLES

LA COLLECTION DES PIÈCES JUSTIFICATIVES ET VÉRIFICATION DES PIÈCES

Collecte des pièces justifications

Le comptable tient un grand rôle au niveau du Département Comptabilité (ce rôle consiste à exercer toutes les activités comptables possibles au cours de l’exercice et d’assurer la comptabilisation de toutes les opérations, de passer ou d’enregistrer les écritures des achats, des ventes et des locations, et d’établir aussi un journal des opérations diverses au sein de son département).
Il lui est alors prescrit de ne comptabiliser que les opérations matérialisées par les pièces justificatives, dans le but de vérifier ou de bien contrôler les opérations comptables. On doit donc mettre en place les règles comptables pour pouvoir t bien déterminer le résultat de l’exploitation.
Pour le circuit des documents : premièrement, le Secrétariat s’occupe de l’enregistrement de tous les courriers qui viennent de l’extérieur de la société, dans un chrono « arrivée ». Après cela, le chef comptabl e fait la répartition de ces documents qui indiquent leurs sources, leurs intitulés, leurs objets, la note de paiement, etc. Tout de suite après, au moment de la réception de ces documents comptables, le service de la comptabilité prend en charge, à son tour, le traitement (contrôle du calcul, de l’objet, des bons d’entréeet de commande). Il s’occupe aussi du classement et du regroupement des pièces. Enfin, il enregistre les opérations aux journaux (journal de banque, journal des achats ou ordonnancement, journal des ventes, journal des opérations diverses) concernés.
Pour le paiement des factures, le chef de service procède à la vérification de la validité de cette opération. En plus, il doit nécessairement établir un état de rapprochement pour pouvoir comparer les soldes figurant sur les relevés de compte de chaque entité concerné (entre la société et sa banque). Autrement dit, l’état de rapprochement est un moyen permettant d’analyser ou de comprendre la situation comptable entre deux entités différentes, au minimum ; l’analyse se fait dans les détails en détectant la différence ou l’identité entre les opérations à enregistrer, dans leurs tableaux. Et c’est à partir de là qu’on corrige ou ajuste ce qui manque, pour que les opérations à passer soient égales, et le calcul fiable, en évitant les risques d’erreur.
Une société établit un état de rapprochement périodique de ses comptes courants bancaires et de compte caisse. C’est la banque qui envoie un relevé de son compte, chaque mois, et il appartient à l’entreprise de comparer les opérations à enregistrer dans son grand-livre de banque, et le relevé reçu. Dans ce cas là, on fait sortir un solde de concordance (somme conforme, pareille à celle de l’entreprise) du compte banque.
Il est normal d’établir ce rapprochement à chaque livre de banque ouvert dans la société, comme on l’a déjà expliqué auparavant, pour bien déterminer sa situation comptable. Toujours en ce qui concerne les pièces justificatives, les produits n’en ont pas, parce que les factures ont été déjà comptabilisées.
Par contre, pour les charges, tous les centres de services reçoivent directement les factures venant du Service Ordonnancement (s’il n’y a pas encore eu paiement ; c’est un achat à crédit), mais c’est le Service Trésorerie qui s’occupe des charges déjà réglées, sur présentation d’un bon decommande ou d’un bon d’engagement de dépenses.
En bref, pour collecter les pièces justificatives, le Service Ordonnancement centralise la plupart des pièces comptables (facture à crédit) en provenance des Services concernés, et le Service Trésorerie du Département Financier pour les factures au comptant. Mais en période d’arrêté de compte, c’est le Département Approvisionnement qui s’en occupe.
Pour la validation des factures, elles sont vérifiées :
dans leur contenu (calcul arithmétique) ;
par rapport à la commande et à la livraison.
Pièces justificatives pour les :
dépenses:
o Ordre de payer;
o Mandat de paiement; o Bon de commande;
o Bon d’engagement de dépenses; o Bon d’Entrée.
recettes :
o Bordereau de versement ; o Pièces de recettes.
En général, les documents les plus utilisés comme pièces justificatives sont :
les factures reçues des fournisseurs, facture adressée au client (le double) ;
chèques reçus des clients, émis au profit des fournisseurs (la souche) ; les pièces de caisse ou note d’achat;
les effets de commerce (lettre de change, billet à ordre).

La vérification des pièces

Comme on l’a déjà vu précédemment, le service comptabilité joue un rôle très important pour effectuer la vérification des pièces justificatives, arithmétiquement (Pourquoi on précise que le calcul se fait arithmétiquement ? Parce qu’il est utile et nécessaire de bien préciser le nombre, le calcul (référence des factures, la date, le mode de règlement, le montant à payer, le code etc.) pour s’assurer de leur conformité.
Pourquoi faut-il toujours vérifier les pièces justificatives ? Parce qu’on ne veut pas être induit en erreur. C’est aussi pour éviter ou échapper à toute tentative de malversation, un risque qui peut entraîner la pertede la société.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ET DE SON TRAITEMENT COMPTABLE
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ
SECTION I : GÉNÉRALITÉS
§1 : HISTORIQUE DE LA SOCIÉTÉ
A. Historique de la société
B. structure du port
C. Historique
D. Caractéristiques
§2 : ACTIVITÉS PORTUAIRES
A. Activités principales
A1. Capitainerie
a) L’opération de pilotage et remorquage
b) L’opération de lamanage et stationnement
A2. Acconage
a) Manutention
b) Magasinage
B. Activités annexes
B1. Centre socioculturel et sportif
B2. Cantine
SECTION II : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNEMENT
§1 : PRINCIPE GÉNÉRALE
A. Objectif
B. Structure organisationnelle
§2 : PRINCIPE D’ORGANISATION COMPTABLE
A. Structure
B. Procédure de traitement
CHAPITRE II : MÉCANISME COMPTABLE DE LA SOCIÉTÉ
SECTION I : PRÉSENTATION DU TRAITEMENT COMPTABLE
§1 : PRINCIPE ET QUALITÉ DES INFORMATIONS COMPTABLES
A. Définition du système comptable et description de processus comptable
a) Définition du système comptable
b) Description de processus comptable
B. Principes comptables
C. Qualité des informations comptables
§2 : OPÉRATION COMPTABLE
A. Définitions des documents comptables
B. Journal utilisé par la société
C. Méthode de comptabilisation
D. Plan des comptes
a) La codification des comptes
b) Classement des comptes
E. Déroulement du traitement comptable
F. Traitement
a) Procédure
b) Documents utilisés
SECTION II : FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE
§1 : COMPTABILITÉ FOURNISSEUR
A. Généralités
B. Attributions
a) Les documents manuels nécessaires à l’enregistrement des pièces comptables
b) L’origine des pièces comptables
c) Les différentes pièces comptables et leur comptabilisation
c.1 L’ordre de payer
c.2 La demande d’achat au comptant
c.4 Le Mandat 40311 (Fournisseurs effet à payer)
C. Autres attributions
a) Ventilation paiements groupés des Fournisseurs
b) Apurement relevé détaillé
c) Suivi de quelques comptes spécifiques
§2 : COMPTABILITÉ CLIENTS /PRODUITS
A. Les prestations
a) Facture
b) Codage
b.1 Code Facture
b.2 Code client
b.3 Code prestation
c) Comptabilisation
c.1 Facture à crédit
c.2 Facture au comptant
B. L’encaissement
a) Bordereau de versement
a.2 Comptabilisation
a.2.1 Bordereau de versement à crédit
a.2.2 Bordereau de versement au comptant
b) Comptabilité des pièces justificatives des encaissements
b.1 Bordereau d’encaissement des factures à crédit
b.1.1 Si la facture est payée par chèque
b.1.2 Si la facture est payée en espèces
b.2 Pièce de recette au comptant
b.2.1 Si la facture est payée par chèque
b.2.2 Si la facture est payée en espèces
C. Synthèse des comptabilisations
a) A crédit
a.1 Comptabilisation de la facture lors de l’émission
a.2 Comptabilisation de pièce de recette
a.3 Comptabilisation du Bordereau d’encaissement
b) Au comptant
b.1 Enregistrement d’une facture lors de l’émission
b.2 Enregistrement de pièce de recette
b.3 Enregistrement du bordereau d’encaissement
§3 : COMPTABILITÉ PAIE
A. Calcul de la paie
B. Comptabilisation
a) Écriture à passer pour le paiement de salaire
b) Écriture à passer pour l’I.R.SA (payé par mois)
c) Écriture à passer pour la C.Na.P.S (payé par trimestre)
d) Écriture à passer pour le paiement des Dockers journaliers
d.1 Cotisation C.Na.P.S
d.2 Retenue médicale
d.3 I.R.SA
d.4 Retenue riz
d.5 Retenue préscolaire
d.6 Net à payer
§4 : COMPTABILITÉ DE CAISSE
A. Mode de travail
B. Comptabilisation
a) Encaissement espèces
b) Décaissement espèces
§5 : COMPTABILITÉ DES ACTIVITÉS ANNEXES
A. Cantine
a) Quelques pièces utilisées
b) Comptabilisation
b1. Achat
b.2 Vente
b.3 Facture (à crédit)
B. C.S.C.S
a) Pièces utilisés
b) Comptabilisation
SECTION III : FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ DES IMMOBILISATIONS
§1 : AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
A. Définition de l’amortissement
B. Calcul de l’amortissement
a) Données nécessaires
b) Règle de l’amortissement linéaire (constant)
c) Tableau d’amortissement
§2 : COMPTABILISATION D’UNE AUGMENTATION DE L’ACTIF IMMOBILIER
A. Acquisition par subvention d’équipement reçu (ou à titre gratuit)
B. Acquisition à titre onéreux
a) Achat au comptant
b) Achat à crédit par Fournisseurs ordinaires
c) Achat à crédit par traite
d) Immobilisation produit par la société
e) Pour les investissements venant de l’extérieur ou l’importation
f) Immobilisation financière
§3 : DIMINUTION DE L’ACTIF IMMOBILISÉ (OU CESSION D’IMMOBILISATION)
A. La constatation de l’amortissement complémentaire commence de l’exercice en cours, jusqu’à la date de cession
B. La constatation et le calcul de l’amoindrissement complémentaire pour le 01/01/07, suivi de la comptabilisation
a) Calcul
b) Comptabilisation
c) La constatation de la sortie du patrimoine en soldant les comptes qui les concernent ; compte d’immobilisation et amortissement
d) Comptabilisation
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE-DIAGNOSTIC DU TRAITEMENT COMPTABLE DES OPÉRATIONS DE LA SOCIÉTÉ
CHAPITRE I : ANALYSE DE L’EXISTANT
SECTION I : BESOINS EN INFORMATION DE DÉPARTEMENT COMPTABILITÉ GÉNÉRALE
§1 : ANALYSE DES BESOINS EN INFORMATION
A. Passation des écritures relatives aux charges et produits et l’établissement des états financiers de la société
a) Passation des écritures relatives aux charges et produits
b) Établissement des états financiers et des autres rapports
B. Gestion comptable des immobilisations, consolidation et gestion des comptes relatifs aux activités annexes
a) Gestion comptable des immobilisations
b) Consolidation et gestion des comptes relatifs aux activités annexes
§2 : SYSTÈME DES BESOINS EN INFORMATION
SECTION II : PROCÉDURES DES ACTIVITÉS COMPTABLES
§1 : LA COLLECTION DES PIÈCES JUSTIFICATIVES ET VÉRIFICATION DES PIÈCES
A. Collecte des pièces justifications
B. La vérification des pièces
§2 : SAISIES DES ÉCRITURES, CONTRÔLES DES INFORMATIONS SAISIES
A. Saisies des écritures
B. Contrôle des informations saisies
§3 : ÉDITION DES DOCUMENTS COMPTABLES ET ÉTABLISSEMENT DES ÉTATS FINANCIERS MENSUELS
A. Édition des documents comptables
B. Établissement des états financiers mensuels
SECTION III : FORCES DU SYSTÈME
§1 : DU POINT DE VUE ORGANISATIONNEL
A. Mode de travail
B. Disposition d’un seul centre pour le traitement comptable
§2 : DU POINT DE VUE DES RESSOURCES MATÉRIELLES ET HUMAINES ET DE LA QUALITÉ DES ÉTATS DE SORTIE
A. Du point de vue des ressources matérielles et humaines
a) Ressources matérielles
b) Ressources humaines
B. Du point de vue de la qualité des états de sortie
a) La pertinence
b) L’efficacité
CHAPITRE II : DIFFÉRENTS PROBLÈMES RENCONTRÉS DANS LE TRAITEMENT COMPTABLE
SECTION I : AU NIVEAU ORGANISATIONNEL
§1 : TRAJET DES PIÈCES COMPTABLES
§2 : DISPOSITION D’UN SEUL CENTRE DE SAISIE
SECTION II : AU NIVEAU DES ÉTATS DE SORTIE, DES MATÉRIELS ET PERSONNEL
§1 : SUR LES ÉTATS DE SORTIE
§2 : CAS DES MATÉRIELS ET PERSONNEL
A. Cas des matériels
B. En matière de personnel
SECTION III : AU NIVEAU DU DÉROULEMENT DES ACTIVITÉS COMPTABLES
§1 : COLLECTES DES PIÈCES JUSTIFICATIVES ET CONTRÔLE DES PIÈCES
A. Collectes des pièces justificatives
B. Contrôle de pièces
§2 : SAISIES DES ÉCRITURES ET VALIDATION DES SAISIES DES DOCUMENTS COMPTABLES
A. Saisies Des Écritures
B. Validation des saisies des documents comptables
§3 : ÉDITION DES ÉTATS COMPTABLES ET ÉTABLISSEMENT DES ÉTATS FINANCIERS MENSUELS
A. Édition des états comptables
B. Établissement des états financiers mensuels
CHAPITRE III : PERSPECTIVES POUR L’AMÉLIORATION DU TRAITEMENT COMPTABLE
SECTION I : EN CE QUI CONCERNE LA TECHNIQUE DE TRAITEMENT COMPTABLE ET
LA COMPÉTENCE DU PERSONNEL
§1 : LA TECHNIQUE DE TRAITEMENT COMPTABLE
§2 : LA COMPTABILITÉ DU PERSONNEL
SECTION II : RÉORGANISATION DES CENTRES DE RESPONSABILITÉ
§1 : RÉORGANISATION DU SYSTÈME COMPTABLE ET COMPTABILISATION À LA SOURCE
A. Réorganisation du système comptable
B. Comptabilisation
a) Les avantages de la comptabilisation à la source
b) Les facteurs déterminants d’une bonne comptabilisation à la source
§2 : CRÉATION DE POSTE ET INNOVATION DE MATÉRIELS
A. Création de poste
a) Les comptables
b) Les aides-comptables
B. Innovation de matériels
a) Évaluation sommaire des coûts
b) Évaluation des rapports coûts/avantages
SECTION III : APPORTS DE L’ENVIRONNEMENT INTERNE ET EXTERNE POUR LA FIABILISATION DE L’INFORMATION LORS DU TRAITEMENT COMPTABLE
§1 : LA PART DE L’ENVIRONNEMENT INTERNE
A. Les employés
B. Les cadres
§2 : LA PART DE L’ENVIRONNEMENT EXTERNE
A. Les clients
B. Les fournisseurs
C. Les pays étrangers
D. L’État
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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