Analyse diachronique sur le rapport entre développement durable et pauvreté

Analyse diachronique sur le rapport entre développement durable et pauvreté 

Concept socioéconomique 

Les sociologues essayent de mettre en évidence leur démarche la nature humaine et les tendances de l’organisation sociale qui sont cruciales pour l’élaboration des moyens viables dans le but d’atteindre un développement durable. Pour eux, moins ou prête attention aux facteurs sociaux dans le processus de développement, plus on affecte l’efficacité des divers programmes et projets de développement. Cet aspect devrait être pris en compte dans la politique et l’analyse des projets. Ainsi, outre l’accroissement démographique, il faut intégrer la pauvreté, les inégalités, l’expropriation des terres, les guerres, les catastrophes naturelles, les politiques économiques, l’absence de démocratie à différents échelons comme autant des facteurs aggravants. Ensuite, la surpopulation, la migration, la pauvreté la dégradation de la sécurité et l’accès médiocre aux services sociaux (santé, éducation) sont des facteurs qui écrasent de plus en plus les structures de soutien social traditionnelles des pays africains. La dégradation continue des ressources naturelles eau, terre arables, forêts, ressources halieutiques-nourrit la spirale de pauvreté et d’utilisation non durable des ressources.

Par ailleurs, « Holisme méthodologique » est une méthode de compréhension des faits sociaux : cette méthode consiste à rechercher des déterminants aux faits sociaux, extérieurs à l’individu, c’est-à-dire dans la société, selon Durkheim. Pour Durkheim, un phénomène en apparence individuel peut faire l’objet d’une étude sociologique et d’explications à partir de déterminants sociaux. Ainsi, Durkheim considère que les individus sont influencés par la société. Il n’est pas indifférent d’être un homme, une femme, un cadre, un ouvrier…etc. Les déterminismes sociaux: « Les causes déterminantes d’un fait social doivent être cherchées parmi les faits sociaux et non pas être comprises dans la conscience individuelle » E. Durkheim. Ces déterminismes sociaux sont situés à trois niveaux : les groupes sociaux ; les pratiques sociales ; les représentations collectives. Ex : Pierre BOURDIEU, dans son ouvrage « la Distinction », essaye de comprendre les pratiques sociales.

Epargne et Besoin en Financement des Ménages 

Ce sont les ménages, qui, dans l’ensemble, ont des capacités de financement supérieures à leurs besoins, qui financent les entreprises qui ont, elles, des besoins supérieurs à leurs capacités de financement. Mais les possibilités des ménages, leur épargne, sont insuffisantes pour couvrir tous les besoins de financement des entreprises ; le besoin de financement qui n’est pas couvert par l’épargne des ménages est assuré par la création monétaire.

Les besoins de financement de l’appareil productif français sont donc couverts par :
– l’épargne des ménages résidents
– l’épargne des ménages non résidents (épargne étrangère)
– la création monétaire.

Capacité et besoin de financement des ménages 

L’épargne des ménages est déterminée par :
– le revenu : plus le revenu est élevé, plus, à priori, les ménages peuvent épargner ;
– le taux d’intérêt : les ménages déterminent d’abord le niveau de leur consommation d’après leur revenu puis évaluent leur capacité à épargner.

Faits social

Durkheim définit le fait social de la manière suivante : « Est fait social toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure ; ou bien encore, qui est générale dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles. ». La principale forme de la destruction de l’environnement dans les pays riches, comportement que des entreprises du Nord ont toujours appliqué dans les pays pauvres au sein d’entreprises d’exploitation des ressources naturelles, minières ou ligneuses.

Mais l’explication irréfutable, et la plus fréquente est que les pays riches sont encore à cheval entre le souci de pérenniser leur hégémonie économique et une préoccupation écologique dont toute l’humanité serait la bénéficiaire, tandis que les pays pauvres où malheureusement les conditions environnementales sont les plus vulnérables, sont tout simplement limités par les moyens. En effet, ces derniers se sont, depuis leur indépendance, consacrés à développer leur pays, mais le résultat est qu’actuellement, la majorité d’entre eux ne sont arrivés qu’à une augmentation toujours grandissante du taux de la pauvreté au niveau de leur population. Maintenant ils se sont engagés à combattre de front la pauvreté et la dégradation de l’environnement : il se comprend alors pourquoi les crises écologiques sont plus aiguës dans les pays pauvres et les actions pas à la mesure du fléau. Ainsi, Les sites jugés habités dans une riche réserve naturelle sont délimités pour bénéficier d’une protection particulière. La plupart du temps, ces sites sont habités par une population rurale qui, le plus souvent, vit par l’exploitation des ressources naturelles qui s’y trouvent, par la pratique de la culture surbrûlis, l’exploitation du charbon ou la chasse.

Approche sociologique du changement de comportement

Quant à la nature du changement social, à l’identification rigoureuse de ses phases les plus caractéristiques, ces penseurs s’en font les conceptions les plus diverses. Comte tend à assimiler les étapes du progrès spirituel (à la fois scientifique et moral) aux types d’organisation sociale. Spencer, de son côté, a popularisé l’opposition entre les sociétés militaires et les sociétés industrielles. Marx et les marxistes accordent le plus grand intérêt aux « rapports de production », dont ils cherchent à décrire et à expliquer les associations avec les autres aspects de la vie sociale. A travers cela, nous allons essayer de partir à une définition anthropologique : Selon OLIVIER de Sardan dans son ouvrage intitulé « Anthropologie du Développement » définit le mot développement dans une perspective fondamentalement méthodologique, comme : ensemble des processus sociaux induits par des opérations volontaristes de transformation d’un milieu social, entreprises par le biais d’institutions ou d’acteurs extérieurs à ce milieu mais cherchant à mobiliser ce milieu, et reposant sur une tentative de greffe de ressources et/ou techniques et/ou savoirs. A travers cette définition, nous pouvons mener une analyse sociologique et anthropologique dans une perspective du changement social. L’aménagement des bassins versants s’appuie sur une approche intégrée qui concerne aussi les dimensions humaines et sociales: de la parcelle aux espaces communautaires et jusqu’à leur insertion dans des territoires plus larges. Avec le souci de durabilité des actions d’aménagement, la participation des populations directement concernées est recherchée. Mais l’application d’approches participatives implique certaines conditions méthodologiques ainsi que le recours à des outils adaptés à chaque situation rencontrée. De même, la participation appelle une décentralisation des pouvoirs de décision et présente donc des exigences en matière institutionnelle et d’organisation en vue d’associer les attentes et demandes locales avec des dimensions politiques plus larges. Dans la recherche d’un tel équilibre du local au global, le partenariat entre tous les acteurs devient primordial et un dispositif de gestion participative et décentralisé des bassins versants ne peut fonctionner que si trois conditions sont remplies: le partage de l’information, la formation des relais locaux et l’organisation des structures et de la concertation.

En introduisant des paquets techniques et des méthodes vulgarisation technique utilisant parfois des méthodes d’animation et d’éducation rurale. Face à un environnement économique et social inadapté aux innovations introduites et face aux besoins essentiels croissants des populations ont dû remplir les vides en équipement et aménagement pour devenir de grands projets intégrés souvent difficiles à gérer. Les tendances actuelles vont vers une plus grande prise en compte des dimensions humaines, de la place des femmes, de la préservation de l’environnement, de la durabilité, de la sécurité alimentaire, etc.

Des dimensions multiples des problèmes à traiter. On fait chercher à mieux prendre en compte la complexité des situations rencontrées, la multiplicité des causes de ces problèmes ainsi que la diversité des solutions envisagées. À mieux appréhender les problèmes vécus et à assurer une appropriation par les groupes humains concernés des actions d’amélioration de leur situation. L’analyse systémique met en évidence le fait que toute activité humaine peut s’analyser comme le produit d’un système complexe c’est à dire où divers éléments sont mis en relation, sont capables d’échange entre eux comme avec l’extérieur, selon des mécanismes régulateurs et fournissent ainsi un résultat tout en assurant la propre reproduction du système.

Une politique basée sur cette implication des acteurs locaux, nécessite d’agréger les demandes au niveau des communautés, des petites régions. Inversement, il convient de diversifier les politiques nationales en les régionalisant c’est à dire en tenant compte des spécificités agro écologiques, sociales et culturelles des régions. Mais ces 2 dimensions ne peuvent s’appliquer qu’avec de fortes mesures d’accompagnement pour un meilleur partage de l’information, un renforcement des capacités des personnes à tous les niveaux et de l’organisation du monde rural. Ainsi le grand défi consiste en la gestion de la contradiction entre la reconnaissance des initiatives collectives mais locales et l’exigence d’intégrer ces initiatives dans une vision d’ensemble. Il faut que les institutions des états centralisés laissent leur place à des nouvelles institutions capables de créer les conditions du dialogue entre les organisations des producteurs et les autres acteurs du développement rural tout en assurant la création, la reconversion ou le renforcement des associations intermédiaires dont le rôle devient central et cela pour trois raisons principales Cet effort d’organisation de la part des associations intermédiaires permettrait la réalisation globale du processus de décentralisation et des actions de développement rural sur la base d’un dialogue permanent entre tous les acteurs du développement rural. Sensibilisation sur le rôle de l’homme dans l’approche bassins versants afin de reconnaître pleinement les avantages que présente la prise en compte des dimensions humaines dans la gestion des ressources en eau et en terre, il est important que les partenaires concernés, dans les structures d’intervention comme dans les communautés villageoises elles-mêmes, soient informés, et convaincus, des avantages découlant de cette prise en compte, à savoir la mobilisation des communautés rurales et une meilleure participation de tous aux programmes et projets de développement.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
a- Généralités
b- Choix du thème et du terrain d’enquête
c- problématique
d- Hypothèses
e- Objectifs
f- Méthodologie
g- Limite de la recherche
h- Plan
PREMIERE Partie : APPROCHE CONCEPTUELLE DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
Chapitre 1 : CONCEPTS SOCIOLOGIQUES
1.1 Analyse diachronique sur le rapport entre développement durable et pauvreté
1.1.1 Concept socioéconomique
1.1.2 Faits social
1.1.3 pyramide de Maslow
1.2 Approche sociologique du changement de comportement
Chapitre 2 : Approche conceptuel sur la gestion de l’environnement
2.1 : Les approches de gestion de l’environnement
2.2. Approche réglementaire
2.3. Approche économique
2.3.1 Types d’Instruments économiques
2.4. Gérance ou gouvernance environnementale : (sensibilisation, conscientisation et éducation)
2.2 : Outils de gestion de l’environnement
2.2.1. Outils d’analyse
2.2.2 Outils d’action : Système de Management Environnemental (SME), Normes ISO 14001 et ISO 14004
CHAPITRE 3: Distillation d’huile essentielle ou d’essence
3-1. Principe de la distillation
3-2. Utilisation de combustible « bois »
3-3. Externalités liées à la distillation d’huile essentielle
3.3.1 Forêt (bois)
3.3.2 Fumées
3.3.3 Les eaux usées et les déchets
3.3.4 Économie du pays et Salaires
DEUXIEME PARTIE : ETUDE D’INVESTIGATION DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 4 : Etude monographique de la filière distillation de l’huile essentielle d’ylang-ylang
4-1 Généralité
4-2 POTENTIALITE DE LA CULTURE DE L’YLANG-YLANG A ANJOUAN
4-2-1 Historique de la culture de parfum de l’ile les zones d’occupation
4-2-2 REPARTITION PAR ZONE
4-2-2-1 Au niveau national
4-2-2-2 Répartition par préfecture
4-2-2-3 Répartition de la région par village
4-3 LE DISTILLATION
4-3-1 Le mécanisme
4-3-2 Le combustible
4-3-3 La population concernée
4-3-3-1Cueillettes et collecteurs de fleur
4-3-3-2- La vente
4-3-3-3 Les ouvriers
CHAPITRE 5 : Corrélation de la destruction environnementale
5-1 Relation entre la population locale et l’environnement
5-1-1 Etat de la pauvreté
5-1-2 Instabilité politique
5-1-3 Les facteurs influençant
5-1-3-1 Facteurs socio-économiques
5-1-3-2 Facteurs législatifs
5-1-3-3 Facteurs affectant la productivité agricole
5-2 ACTION DES DIRIGEANTS
5-2-1 Politique de l’Etat sur développement durable
5-2-1-1 Outils réglementaires
5-2-1-2 Les causes
5-2-1-3 Les solutions envisagées
5-2-1-4 Les Intervention des acteurs (ONG, association, société civile …)
CHAPITRE 6 : L’impact direct sur l’environnement
6-1 Etat de performance
6-1-1 Mode de fonctionnement
6-1-1-1 Au niveau des distillateurs
6-1-1-1-1 Rapport entre le produit et les paysans
6-1-1-1-2 La perte de chaleur
6-1-1-1-3 La cuisson
6-1-1-2Au niveau d’équipement
6-1-2 La corrélation entre le social et le bois
6-2 LE RAPPORT AVEC L’EAU
6-3 LES EFFELUENTS LIQUIDES ET LES DECHETS
6-3-1 Ecoulement de l’eau chaude de condensation
6-3-2 Les déchets de la fleur
6-3-3 Fumées et cendres
PARTIE III : APPROCHE SYSTEMIQUE ET PERSPECTIVE
CHAPITRE 7 : Approche systémique
7-1 DISTILLATION ET SES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT
7-2 PAR RAPPORT AU SOCIAL
CHAPITRE 8 : Approche perspective et recommandation
8-1 APPROCHE TECHNIQUE
8-1-1 par rapport aux systèmes de distillation
8-1-1-2 Etude de faisabilité
8-1-1-3 Instruments techniques
8-1-2 Gérance environnementale
8-2 L’EAU
8-3 LE COMBUSTIBLE
8-3-1 L’utilisation de biogaz
8-3-2 Utilisation de gaz ou de combustible fossile
8-3-3 Utilisation du charbon compressé à partir de déchets organiques et de biomasse
8-3-4 Utilisation d’électricité
8-4 RECOMMANDATIONS
8-4-1 Au niveau communautaire
8-4-1-1 Structure d’administration
8-4-1-2 Organisation
8-4-2 Au niveau de l’environnement
8-4-2-1 Le social
8-4-2-2 Le reboisement
8-4-2-3 Choix de reboisement
8-4-3 La production d’ylang
8-4-3-1 Hypothèses
CONCLUSION GENERALE

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