ANALYSE DESCRIPTIVE DES TROUBLES RESPIRATOIRES
INTRODUCTION
Les douleurs des membres inférieurs entraînant une limitation lors de la marche, plus connues sous le terme de claudication, sont des symptômes fréquemment exprimés par une population de plus en plus vieillissante et par conséquent un motif de consultation souvent rencontré en médecine générale.
On distingue des claudications d’origines diverses.
La plus connue est la claudication vasculaire d’origine artérielle. Elle se caractérise par une douleur apparaissant à l’effort, obligeant à l’arrêt de celui-ci et disparaissant à l’arrêt de l’effort en une dizaine de minutes. Cette douleur siège aux membres inférieurs: mollets, cuisses mais aussi fesses et bas du dos. C’est une douleur ischémique secondaire à un obstacle artériel. Elle est liée à une insuffisance relative de l’apport sanguin d’un groupe musculaire (hypoxémie tissulaire locale) par rapport à un surcroit de demande métabolique qui conduit à l’acidose [1]. La topographie de la douleur oriente vers le niveau lésionnel artériel, toujours situé en amont. La claudication est le symptôme le plus fréquent de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), donc très étudiée mais peu spécifique [2]. La mesure de l’index de pression à la cheville (IPSC : rapport de la pression systolique de cheville sur la pression systolique humérale) est plus spécifique et sensible que la claudication pour définir une AOMI [3]. Sa valeur normale se situe entre 0.9 et 1.3 [4]. La prévalence de l’artériopathie des membres inférieurs est estimée selon des études de 5% des sujets de 45 à 75 ans à 16% dans une population de sujets d’âge moyen de 65 ans [5] [6]. Cette prévalence augmente avec l’âge, pour atteindre plus de 20% au-delà de 70 ans. Elle représente un risque de morbi-mortalité cardio-vasculaire important [7]. La claudication artérielle, comme indicateur de la tolérance fonctionnelle des patients atteints d’artériopathie est analysée dans de nombreuses études épidémiologiques [8]. Au-delà de l’ischémie artérielle, d’autres étiologies peuvent expliquer une claudication d’allure vasculaire ou une intolérance à la marche : l’hypoxémie induite par l’exercice, l’anémie, les causes neurologiques (canal lombaire rétréci, pathologies médullaires), ostéoarticulaires (rhumatismes dégénératifs lombaires, de hanche, genou, cheville ou pied),
Réalisation du test
Le test de marche sur tapis roulant était réalisé de façon habituelle et standardisée, dans une salle à 21°C, sous monitorage électrocardiographique, avec une pente progressivement croissante jusqu’à 10% et une vitesse croissante jusqu’à 3.2 km/h. La mesure de la TcPO2 était effectuée grâce à des électrodes mesurant l’oxygène présent dans une solution électrolytique d’ions chlorures, contenue dans une bague de fixation collée à la peau par un anneau adhésif .Les sondes étaient calibrées en air ambiant et chauffaient jusqu’à 44,5°C pour favoriser la diffusion transcutanée de l’oxygène depuis les capillaires jusqu’aux électrodes. La quantité d’oxygène mesurée était le reflet de l’efficacité métabolique de la perfusion cutanée.Cette mesure de TcPO2 était réalisée en temps réel par l’appareil TCM4 (TINA) (figure 9) couplé à un moniteur informatique permettant une acquisition toutes les secondes.
La classification des courbes thoraciques numérisée était réalisée par un algorithme informatique en fonction de sa corrélation avec les 4 types de courbes précédemment décrite dans une étude réalisée au laboratoire d’Angers .
Les profils de type C et D sont atypiques, ils sont interprétés en routine comme témoignant d’une anomalie d’oxygénation à l’effort.
Consultation pneumologique
Suite à la réalisation du test de marche et de l’analyse du profil des courbes thoraciques, de la saturation, et dans quelques cas des symptômes cliniques, il était conseillé aux patients n’ayant pas d’antécédent pneumologique connu mais chez qui était constaté un profil thoracique atypique ou une désaturation, et dans quelques cas une dyspnée notable, d’aller consulter dans le service de pneumologie du CHU d’Angers. Pour les patients qui ont été consulter, l’évaluation pneumologique après test de marche consistait en routine, en : des explorations fonctionnelles respiratoires, une gazométrie artérielle, un test de marche de 6 minutes, une imagerie thoracique, un dépistage d’un SAOS par score d’Epworth (Figure 11) ainsi qu’une polysomnographie veineuses (thrombose d’un tronc collecteur), d’où l’intérêt d’une évaluation intégrée de la claudication [9].
Plusieurs études ont proposé l’estimation de la distance de marche par le patient lui-même à partir de questionnaires comme celui de WHO/ROSE développé en 1962, celui d’Edinburgh [10] ainsi que le WELCH (« Walking Estimated Limitation Calculated by History »[9] plus récemment) [11] [12]. Voir Figures 1, 2, 3 sur les pages suivantes.
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Table des matières
Introduction
Matériels et Méthodes
MATERIEL-POPULATION
METHODE
1.Recueil des données
2.Réalisation du test
3.Consultation pneumologique
4.Deuxième test de marche après prise en charge pneumologique
5.Analyse statistique Résultats
ANALYSE DESCRIPTIVE DE LA POPULATION
1.Description des patients présentant une pathologie respiratoire connue ou suspectée Description des patients ne présentant pas de pathologie respiratoire connue
2.Description des patients ne présentant pas de pathologie respiratoire connue et ayant bénéficié d’une consultation et d’un diagnostic pneumologique
COMPARAISON DES VALEURS PRE-TRAITEMENT PNEUMOLOGIQUE ET POST-TRAITEMENT EN OXYMETRIE D’EFFORT Discussion
Conclusion
Références
Liste des figures
Liste des tableaux
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