Rôle de la comptabilité
En général « sous réserve de respect des règles, de forme conférant au livre de journaux des commerces égaux et obligatoires, une comptabilité adaptée à l’importance et au besoin de l’entreprise conforme à la loi, règlement et usage de commerce en vigueur , constitue un moyen de preuve entre commerçant ». L’état financier est aussi un moyen d’information sur le patrimoine, la situation financière et les résultats d’une entreprise à l’usage de ses parties prenantes (associé, créancier, salarié, tiers en général…). Compte tenu des obligations liées au prélèvement fiscal, la comptabilité est entre autre un moyen de calculer l’assiette des différents impôts ainsi que le cas échéant le montant de la participation des salariés au fruit de l’expression.
Les états financiers : Les états financiers, établis annuellement, comprennent :
– Un bilan ;
– Un compte de résultat ;
– Un tableau des variations des capitaux propres ;
– Un tableau des flux de trésorerie et
– Une annexe qui précise les règles et méthodes comptables utilisées et qui fournit des
Compléments d’information sur le bilan et le compte de résultat. Ces états financiers permettent aux différents utilisateurs, internes et externes, de l’entité, de connaitre l’information financière de ladite entité. Ces demandeurs d’information peuvent être : Les dirigeants, les organes d’administration et de contrôle et les différentes structures internes de l’entité ; Les fournisseurs de capitaux (propriétaires, actionnaires, investisseurs ou banques et autres bailleurs de fonds) ; L’administration et les autres institutions dotées de pouvoirs de règlementation et de contrôle (autorité fiscale, statistiques nationales,…)
– Les autres partenaires de l’entité : les assureurs, les salariés, les fournisseurs ou les clients ;
– Les autres groupes d’intérêt, y compris le public de façon générale.
L’Audit et conseil en gestion
L’audit se rapporte à faire la vérification comptable de toutes sortes :
L’audit contractuel qui se fait lorsqu’une société se met en accord avec l’auditeur pour faire la vérification financière.
L’audit légal qui est appliqué à une société à responsabilité limité ou S.A.R.L.
L’audit juridique est adapté à la situation où les associés d’une entreprise se constatent et portent leurs affaires devant le tribunal. Cet audit a pour but de donner des conseils pour la constitution d’une entreprise : établir son statut, présenter tout le manuel de procédure nécessaire, son organisation et à la formation du professionnel.
Personnes et entreprises assujetties
Article 06.01.04- Indique quelle que types de l’assujetties à la taxe : Les producteurs, les personnes exerçant une activité d’achat revente, les entreprises d’assurances, les entreprises bancaires et financières, les entreprises de transports terrestre, fluvial, maritime, aérien et ferroviaire que les prestataires de services portuaires… Toutefois, les personnes dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur à Ar 200 000 000 et ceux qui en font la demande sont autorisées à opter pour le régime de la TVA à condition que leurs comptabilités soient certifiées par un commissaire aux comptes. Article 06.01.05.- Les personnes exerçant à la fois des opérations exonérées et des opérations taxables ne sont assujetties que sur leurs opérations taxables.
Origines de l’audit
La situation actuelle de l’audit est l’aboutissement d’un siècle de développement. A l’origine, l’auditeur était envoyé par le suzerain auprès de ses vassaux pour enquêter sur des cas de problèmes financiers. L’auditeur écoutait (de là l’étymologie du mot latin auditus : audition) les explications fournies et les rapportait à son maitre. Avec le démarrage de la révolution industrielle et l’apparition des entreprises, les audits étaient accomplis essentiellement à la demande des propriétaires d’entreprises qui voulaient avoir l’assurance que leur comptabilité était correctement tenue et toutes leurs créances étaient correctement comptabilisées. Le développement du capitalisme « populaire », les scandales financiers et la crise économique aux U.S.A. ont démontré la nécessité d’une information financière complète et sûre. La Grande-Bretagne et les États-Unis, de par leur avancée industrielle et financière sur le reste du monde, ont été les pays pionniers en matière de développement de l’audit en tant que système et profession. Après la seconde guerre mondiale, la profession consacre une attention de plus en plus grande à l’organisation du contrôle interne des entreprises. A la fin des années 50, cette orientation est renforcée avec l’apparition des premiers ordinateurs et l’apparition des techniques quantitatives aux problèmes d’audit. A partir des années 60, un statut professionnel a été atteint dans la plupart des pays industrialisés et la profession s’attaque à l’uniformisation des principes comptables généralement admis et des techniques d’audit, dans un contexte de développement économique très important. Cet effort se poursuit aujourd’hui sur la qualité de l’information financière destinée au public et sur une exigence de plus en plus forte au niveau des standards de qualité des travaux effectués par l’auditeur.
Définition et caractéristiques générales
L’audit opérationnel consiste en une analyse systématique d’une activité ou fonction de l’entreprise avec l’objectif :
– D’évaluer sa performance,
– D’identifier des possibilités d’amélioration.
Il aboutit au développement des recommandations, objectives permettant d’améliorer la performance de l’entreprise. L’évaluation de la performance nécessite de comparer la manière avec laquelle opère l’activité ou la fonction examinée avec des normes établies par la direction ou avec tout autre standard approprié. Les possibilités d’amélioration se situent dans les domaines de :
– L’économie : réduction de la consommation de ressources de toutes natures ;
– L’efficience : amélioration du rapport entre les besoins ou services produits et les ressources consommées à cette fin ;
– L’efficacité : mesure dans laquelle les buts visés ou les effets attendus ont été atteints.
La nature et l’étendue des recommandations de l’auditeur vraiment selon les objectifs de la mission, elles peuvent avoir un caractère opérationnel très marqué ou se limiter à une identification qui devra donner lieu à des travaux complémentaires. Une analyse systématique : qui impose une démarche logique et structurée avec toutefois des particularités liées :
– à une phase souvent importante sur l’aspect recommandation qui conduit à des approches privilégiant le pragmatisme et l’efficacité,
– au domaine de l’audit opérationnel qui nécessite presque toujours l’appel à un spécialiste de l’activité ou de la fonction auditée,
– à l’absence de normes véritables externes sur le plan des standards et procédures de travail ;
Objective : cette objectivité garanti ici également la qualité du travail de l’auditeur qui s’appuie sur son indépendance ; L’acquisition d’éléments probants : indispensable à la justification de l’évaluation de la performance ; Le domaine des assertions : plus vaste que celui de l’élaboration de l’information financière. Il couvre généralement tous les aspects de l’activité évaluée : planification, exécution et contrôle ; Le degré de conformité de ces assertions à l’égard des critères établis : constitue une caractéristique importante de l’audit opérationnel puisque l’analyse systématique de l’activité est effectuée par rapport à des critères (objectifs ou standards spécifiques) que l’auditeur est obligé de définir ; Communication des résultats : cette communication reste essentielle, mais son contenu et sa forme peuvent prendre des structures très différentes. On retrouve en général dans le rapport de l’auditeur : les objectifs, le domaine, l’approche, l’évaluation de la performance et les recommandations
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU CABINET ET APPROCHE THÉORIQUE DE L’AUDIT
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE CABINET D’AUDIT HEVITRA SY BANJINA
SECTION I : PRÉSENTATION DU CABINET H.B
§ 1.1. Historique
§ 1.2. Structure organisationnelle
A- La forme juridique
B- Le facteur de contingence (taille du cabinet H.B)
C- Organigramme du cabinet H.B
a- Définition
b- Avantage de l’organigramme
SECTION II : LES OBLIGATIONS DE CHAQUE POSTE DE TRAVAIL
§ 2.1. Service de la direction
§ 2.2. Service comptable
A- Entité
B- Les données de base
C- Les traitements comptables
D- Rôle de la comptabilité
E- Le comptable du cabinet H.B
F- Le service secrétaire
G- Les obligations réciproques
a- Obligation de l’employeur
b- Obligation du salarié
c- Le contenu du contrat de travail
SECTION III : LES ACTIVITÉS ET CLIENTS DU CABINET H.B
§ 3.1. Introduction
A- Les activités du cabinet H.B
a- L’assistance
b- L’informatique
c- L’Audit et conseil en gestion
d- La fiscalité
B- Les clients du cabinet H.B
§ 3.2. Personnes et entreprises exerçant la TVA
A- Personnes et entreprises assujetties
B- Les assujetties paient les honoraires
CHAPITRE II : ASPECT THÉORIQUE D’AUDIT
SECTION I : GÉNÉRALITÉS SUR L’AUDIT
§1.1. Définition de l’audit
§ 1.2. Origines de l’audit
§ 1.3. Évolution actuelle
SECTION II : DISTINCTION ENTRE L’AUDIT INTERNE ET AUDIT EXTERNE
§ 2.1. Notion générale de l’audit interne
A- Définition
B- Audit externe
a- Définition et objectif d’audit
b- Mission de l’auditeur externe
SECTION III : RÔLE PRINCIPAL DE L’AUDITEUR EXTERNE
§ 3.1. Audit financier
A- Définition de l’audit financier
B- Objectifs
a- Objectifs d’audit sur les états financiers
b- Objectifs d’audit aux principes comptables
§ 3.2. L’audit opérationnel
A- Définition et caractéristiques générales
B- Les travaux de l’auditeur sur l’audit opérationnel
§ 3.3. L’audit des prévisions
A- Définition et caractéristiques générales
B- Les travaux de l’auditeur sur l’audit prévisionnel
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE DES TÂCHES DE L’AUDITEUR EXTERNE LORS DE LA DEMANDE DES ENTITÉS
CHAPITRE I : PROCESSUS D’ORGANISATION D’UNE TÂCHE DE L’AUDITEUR
SECTION I : LES ACCORDS ENTRE LE DEMANDEUR ET L’AUDITEUR
SECTION II : ANALYSE DES PROCÉDURES DE L’ENTREPRISE AUDITÉE
§ 2.1. Analyse des procédures sur cycle d’approvisionnement
A- Analyse de l’organisation des tâches chaque poste de service
B- Analyse de l’organisation des tâches sur le cycle achat
§ 2.2. Analyse des procédures sur cycle de revenu
§ 2.3. Analyse des procédures sur cycle stock
SECTION III : PRÉPARATION DU PROGRAMME DE VÉRIFICATION
§ 3.1. Préparation du programme de vérification de cycle vente
A- Enregistrement des factures de vente
B- Recouvrement des montants des factures
§ 3.2. Les recettes sont correctement enregistrées
§ 3.3. Préparation du programme de vérification de cycle achat
§ 3.4. Préparation du programme de vérification sur le cycle stock
CHAPITRE II : LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DES TÂCHES DE L’AUDITEUR CONCERNANT LA DEMANDE DES ENTITÉS
SECTION I : POINTS FORTS
§ 1.1. Plan d’organisation sur le contrôle interne
A- Points forts sur le bon de contrôle interne
B- Points forts sur les contrôles globaux de vraisemblance
§ 1.2. Plan d’organisation sur le service stock
§ 1.3. Plan d’organisation sur l’enregistrement de facture de vente
SECTION II : POINTS FAIBLES
§ 2.1. Point faibles sur plan d’organisation
A- Points faibles sur le non-respect de procédure des achats
B- Points faibles sur le non-respect de procédure des stocks
a- Inadéquation de procédure d’inventaire
b- Non atteinte des résultats escomptés
c- Non protection des actifs
d- Inefficacité de la méthode de comptage
C- Organisation matérielle fiable
a- Difficulté de suivi des feuilles de comptage
b- Mauvais emplacement des articles
§ 2.2. Points faibles concernant le risque à l’exécution d’une tâche
A- Risque d’enregistrement de la facture d’achat
B- Risque de paiement de la facture et autres charges
SECTION III : SUGGESTIONS
§ .3.1. Suggestion sur le plan d’organisation
A- Suggestion de chaque poste le service
B- Suggestion au service stockage
C- Suggestion sur les imputations du coût de production
§ 3.2. Suggestion sur l’organisation des contrôles comptables
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ILLUSTRATIONS ET DES ANNEXES
Télécharger le rapport complet