Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Le périmètre thoracique
Il est déterminé au niveau des mamelons dans la position intermédiaire entre inspiration et expiration. Il reste voisin du périmètre crânien jusqu’à l’âge de 9 mois et le dépasse ensuite.
Le périmètre brachial
Le périmètre brachial est étudié dans les enquêtesnutritionnelles car il apprécie le volume musculaire précocement diminué ansd la malnutrition protéino-calorique. La mensuration au ruban métrique étroit,s’effectue à mi-hauteur du bras gauche pendant librement (figure 3).
Le pli cutané tricipital
La mesure du pli cutané tricipital à mi-hauteur de la face postérieure du bras s’effectue à l’aide d’un instrument spécial (compas de Harpenden) (figure 4) ; délicate, elle est utilisée dans les enquêtes nutritionnelles pour apprécier l’état du tissu graisseux.
Le développement psychomoteur
Dans les premiers mois, l’hypotonie axiale s’accomp agne d’une hypertonie des membres et de réactions réflexes archaïques. Progressivement, le tonus axial augmente et permet la tenue de la tête (à 3 mois), la station assise (à 6 mois), la station debout (9 mois) et autorise la marche.
Le tonus des membres s’atténue et permet des mouvements de plus en plus fins, en particulier la préhension avec la pince pouce-index (9-10 mois).
LA COURBE DE POIDS
Les variations normales de gain pondéral : el concept des centiles
Dans toute communauté, la variation pondérale des nfantse à tous âges est considérable. Dans les pays en voie de développement, c’est l’état nutritionnel de l’enfant avant et après la naissance qui est d’importance primordiale. Ces variations devant être exprimées sous une forme numérique, onaccorde une préférence au système des « centiles ».
Le concept des centiles n’est pas toujours facile à saisir. Pour aider les auxiliaires médicaux et autres à le comprendre, on a établi un diagramme (figure 5) qui présente la taille de 100 écolières, toutes âgées de 7 ans. On a aligné les écolières de telle sorte que la plus grande se trouve à extrême droite et la plus petite à l’extrême gauche. Le cinquantième centile dans ce groupe est l’enfant placée au milieu ; le dixième centile, la dixième enfant en partant de la gauche ; le quatre-vingt-dix-septième centile, la troisième enfant en partant dela droite.
Quand on analyse les poids, on les dispose de la même façon, de sorte que le cinquantième centile représente le poids moyen ou médian.
Sur la figure 6, on peut comparer les graphiques des poids des garçons d’un village nigérian indiqués par des courbes continues, aux normes des garçons londoniens. Le point important à noter dans ce diag ramme est que, bien que le poids médian des garçons du village nigérian « Imesi » diffère de celui des garçons londoniens, la variation à l’intérieur de chaque groupe est considérablement plus grande que la différence entre les deux groupes. Sur la figure 6, l’éventail des variations entre le troisième et le quatre-vingt-dix-septième centile, que ce soit chez les garçons londoniens (A), ou chez ceux d’Imesi (B ), est beaucoup plus grand que la différence entre les médianes de ces deux groupes.La médiane pour les enfants d’Imesi suit d’assez près le dixième centile pour les enfants londoniens. Chaque enfant a son taux de croissance propre qui dépend de l’interaction entre ses gènes et le milieu dans lequel il vit.
Poids (en livres) Poids (en kilos)
Le « chemin de la santé »
L’OMS a proposé une fiche internationale de croissance destinée à être gardée par la famille (fiche familiale) (figure 7)ou par le service de santé (figures 8 et 9 et tableau 2). Sur les graphiques a été dessinéeune zone de part et d’autre de la médiane, au dessous de laquelle on peut parler de malnutrition. Ce « chemin de la santé » permet de donner l’alerte devant une maladie et d’expliquer aux mères l’importance de la surveillance du poids.
LES FACTEURS DE RISQUES NUTRITIONNELS
Les groupes « à risque » dans les pays en développement
D’après une étude qui a été faite en Inde, les facteurs communs à un groupe d’enfants atteints de malnutrition dans une communauté sont :
Le faible poids maternel
En général, la femme prend du poids avec l’âge et la parité. Le faible gain pondéral durant la grossesse observé chez les femmes des pays en développement peut être le résultat d’un trop faible apport en calories. Tout comme la petite stature sert à dépister une grossesse à risque, le poids ma ternel est un indice pour reconnaître les bébés qui exigeront des soins particuliers surle plan nutritionnel.
L’analphabétisme
L’analphabétisme chez la mère expose son enfant à une malnutrition. L’ignorance sur l’importance d’une alimentation équilibrée, saine et propre, adaptée à l’âge expose l’enfant non seulement à une alimentat ion inappropriée mais aussi à toutes sortes de maladies infectieuses.
La gémellité
La gémellité représente un important danger car lesjumeaux doivent partager le lait maternel ; de surcroît, elle se produit plus fréquemment chez les mères plus âgées, de parité élevée et susceptibles de secréter moins de lait.
L’ordre de naissance au-delà du septième enfant
Une mère qui a eu sept enfants risque d’avoir allaité plus de vingt ans, et sa faculté de secréter du lait peut décroître. Les casde malnutrition augmentent au-delà du septième enfant. Ce fait a été confirmé par uneautre étude en Afrique de l’Est (10) où l’on a constaté que le marasme affecte principalement les enfants des mères plus âgées, tandis que le kwashiorkor se manifeste généralement chez l’enfant lors de la naissance rapprochée d’un frère ou d’une sœur.
Plus de quatre frères et sœurs décédés
Il a été constaté que c’est dans les familles qui nto déjà perdu plusieurs enfants que l’on risque le plus de rencontrer des enfants mal nourris.
Le poids à la naissance
En principe, les bébés de faible poids à la naissance se développent normalement. Toutefois, ceux dont le poids à la nai ssance se situe au-dessous du dixième percentile local sont par la suite, plus prédisposés à la malnutrition.
Les maladies infectieuses
La rougeole, la coqueluche, les infections respiratoires et la diarrhée sont les infections les plus courantes que l’on détecte chez les enfants malnutris. Toutes les infections respiratoires et diarrhéiques ont tendance à se concentrer dans les premiers mois et les premières années de la vie.
Beaucoup de facteurs de risque peuvent s’additionner. Par exemple, les enfants issus d’une famille nombreuse présentent souvent un retard de croissance et ne mangent pas toujours à leur faim.
Les besoins et carences de l’enfant
Besoins nutritionnels
La non satisfaction des besoins nutritionnels parallèles à la croissance constitue un risque sérieux de problèmes de développement de l’enfant. Ces besoins sont de :
– 120 kcal/kg/jour pendant les trois premiers mois,
– 100 kcal/kg/jour à la fin de la première année,
– 1.500 à 1.800 kcal/kg/jour à l’âge de 5 ans.
Le besoin en protéines est de 3 g/kg/jour à la naissance, 2,5 g/kg/jour pendant les trois premières années de la vie. La nature des protéines animales n’est pas indifférente et seules les protéines animales ournissentf les acides aminés indispensables.
Toute carence en qualité ou en quantité a pour conséquence l’arrêt ou le ralentissement de la croissance. La satisfaction des besoins nutritionnels est aussi liée à la tolérance digestive de l’enfant qui varie selon son âge et se trouve limitée au cours d’infections et de troubles digestifs.
Le lait maternel constitue l’aliment idéal pour le nouveau-né et le nourrisson par sa richesse qualitative et sa parfaite tolérance. Le sevrage est une période capitale et difficile, et la plupart des maladies de la nutrition apparaissent dans les mois qui le suivent.
Le système de soins requiert que l’on enseigne aux mères comment mieux tirer parti des aliments locaux et si possible, comment préparer les plats dans une cuisine de type local.
Il faudrait limiter les aliments de complément qui, si l’on doit y avoir recours, devraient se composer de produits locaux en grande partie.
Besoins affectifs
· Une relation mère-enfant satisfaisante est essentielle au bon développement de l’enfant. Une carence affective pendant les premières années de la vie retentit sur la personnalité, le développement psychomoteur et la roissance physique.
· Il existe également un besoin social vis-à-vis de l’entourage, dont la satisfaction conditionne l’acquisition du langage et de l’intelligence, à partir de 3 ans.
· Les anomalies de développement sont dépistées grâceà la surveillance régulière. Les plus courantes sont liées à la malnutrition protéino-calorique aggravée par les infections. Le signe le plus précoce est l’infléchissement de la courbe de poids et du développement psychomoteur avec un retentissement plus lent sur la taille.
Autres carences nutritionnelles
D’autres carences nutritionnelles peuvent retentir sur la croissance :
– rachitisme,
– anémie,
– carences iodées.
Le dépistage des anomalies du développement doit s’articuler avec les tâches curatives et les autres mesures prophylactiq ues. La surveillance du développement du petit enfant ne constitue que l’une des tâches des services de santé de base, fixes ou mobiles. Il est indispensable qu’existe une réelle intégration des diverses activités curative, préventive et éducative. L’interdépendance des diverses disciplines permet de mieux lutter contre la malnutrition (figure 10).
Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :n GENERALITES SUR LA SURVEILLANCE NUTRITIONNELLE
1. La surveillance de la croissance
1.1. Le développement physique
1.1.1. La pesée
1.1.2. La taille
1.1.3. Le périmètre crânien
1.1.4. Le périmètre thoracique
1.1.5. Le périmètre brachial
1.1.6. Le pli cutané tricipital
1.1.7. Le développement des dents
1.2. Le développement psychomoteur
2. La courbe de poids
2.1. Les variations normales de gain pondéral : le concept des centiles
2.2. Le « chemin de la santé »
3. Les facteurs de risques nutritionnels
3.1. Les groupes « à risque » dans les pays en développement
3.1.1. Le faible poids maternel
3.1.2. L’analphabétisme
3.1.3. La gémellité
3.1.4. L’ordre de naissance au-delà du septième enfant
3.1.5. Plus de quatre frères et sœurs décédés
3.1.6. Le poids à la naissance
3.1.7. Les maladies infectieuses
3.2. Les besoins et carences de l’enfant
123.2.1. Besoins nutritionnels
3.2.2. Besoins affectifs
3.2.3. Autres carences nutritionnelles
DEUXIEME PARTIE :ANALYSE DES PROBLEMES DE LA SURVEILLANCE NUTRITIONNELLE AU CSB2 DE MAHAJANGA
1. Cadre d’étude
1.1. Le Centre de Santé de Base niveau 2 ou CSB2 de Mahabibo
1.1.1. Plan annoté du CSB2
1.1.2. Personnel du CSB2
1.2. Le secteur sanitaire
1.2.1. Démographie
2. Méthode d’étude
2.1. Type d’étude
2.2. Période d’étude
2.3. Durée d’étude
2.4. Population d’étude
2.4.1. Critères d’inclusion
2.4.2. Critères d’exclusion
2.5. Echantillonnage et taille de l’échantillon
2.6. Recueil des données
2.7. Limite et éthique
2.8. Paramètres d’étude
3. Résultats
3.1. Population cible
3.2. Nombre d’enfants cibles étudiés
3.3. Répartition des enfants de l’étude
3.3.1. Selon la tranche d’âge
3.3.2. Selon le genre
3.3.3. Selon la profession des mères
3.3.4. Selon le niveau d’instruction des mères
3.3.5. Selon le domicile
3.4. Nombre de séances de surveillance
3.5. Etat nutritionnel
3.5.1. Selon la pesée
3.5.2. Selon le périmètre brachial
3.5.3. Comparaison des prévalences de la malnutrition par la méthode de l’écart réduit (ε)
3.6. Ressources du service de surveillance nutritionnelle
3.7. Accessibilité aux soins de santé
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. Commentaires et discussions
1.1. Les ressources du service de surveillance nutritionnelle
1.1.1. Le personnel
1.1.2. Le matériel et équipement
1.1.3. Temps et budget
1.2. L’accès aux services de soins de santé préventifs et curatifs
1.2.1. Accessibilité géographique
1.2.2. Insuffisance d’information et de motivation
1.2.3. Absence de centre de récupération nutritionnelle
1.3. La couverture de surveillance
1.3.1. Nombre d’enfants cibles surveillés et répartition
1.3.2. Répartition
1.4. Etat nutritionnel
2. Suggestions
2.1. Développement de l’IEC/nutrition
2.1.1. Objectif
2.1.2. Stratégies
2.2. Renforcement des stratégies de surveillance nutritionnelle
2.2.1. Objectif
2.2.2. Stratégies
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet