Soutenance mémoire
La révolution des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication est aujourd’hui une réalité tangible. Beaucoup d’entreprises malgaches entre actuellement dans la phase où les ordinateurs et les réseaux informatiques prennent de plus en plus d’ampleur dans les méthodes de travail. Ce changement de méthodes de travail a modifié considérablement la communication dans l’entreprise et avec les relations extérieures.
Face à cette situation, la politique générale appliquée par l’entreprise est de rechercher et mettre à la disposition des décideurs et gestionnaires des outils adaptés, et aussi des informations pertinentes. C’est le cas de la Caisse d’Epargne de Madagascar. L’appropriation des NTIC permet à l’entreprise de redévelopper ses nouvelles technologies pour devenir des moyens stratégiques à la mobilisation des objectifs fixés tels que l’accroissement du chiffre d’affaires, augmentation de la qualité de production, amélioration au niveau des produits et services, ou encore l’expansion des activités.
Définition : Opportunités et NTIC
Par définition, le mot « opportunités » peut être définit comme étant « … les possibilités extérieures positives, dont on peut éventuellement tirer parti, dans le contexte des forces et des faiblesses » .
L’entreprise doit être en perpétuelle relation avec son environnement extérieur : économie, aspects sociaux, évolution technologique, aspects règlementaires et le contexte politique. Les technologies des années 90 (qualifiées désormais de nouvelles technologies de l’information et de la communication ou NTIC), ont été développées comme étant la référence à l’idéal type du nouveau modèle d’organisation : apporter à l’entreprise une plus grande étanchéité entre le contrôle de gestion et la planification stratégique, porter sur l’organisation un ensemble de processus transverses qui limitent le cloisonnement fonctionnel.
En ce sens, les NTIC influencent le comportement des clients, des concurrents, des partenaires publics. Par conséquent, elle doit adapter ses stratégies pour faire face à cet environnement dont elle peut en tirer partie des opportunités pour la réussite de ses activités. La loi malgache n°2005-023 définit ainsi les NTIC comme étant : « … tout technologies matériels et/ou logiciels employées pour recueillir, stocker, traiter et échanger les informations et par l’utilisation permanente ou non de réseau de télécommunication » .De cette définition découle ce qui caractérise les nouvelles technologies de l’information et de la communication par les capacités de stockage, de traitement et de communication. Les NTIC procurent à l’entreprise une hausse de résultats et de gain de productivité.
Définition de l’informatisation et ses sous-variables
La définition du mot informatisation, « c’est l’installation d’un système de traitement automatique de l’information » . Par cette définition, l’informatisation consiste à doter de moyens informatiques à l’entreprise : le réseau, la maintenance informatique, les logiciels pour le traitement des informations, le matériel informatique, etc.
Organisation : c’est gérer l’action dans l’entreprise pour définir les produits et services, les méthodes de travail et l’allocation des ressources à chaque poste de travail.
Marketing : c’est l’ensemble des moyens à la disposition d’une entreprise pour servir ses clients.
Fonction de production : « C’est la relation qui existe entre les quantités d’inputs (facteurs de productions) et les quantités d’outputs (produits) » . Pendant la réalisation du service, des coûts interviennent et le personnel joue un rôle important dans ce cas là. De ce fait, il sera question de minimiser le coût de production et de faire évoluer la fonction de production en utilisant les nouvelles technologies.
Théorie sur le système d’information
La notion de système d’information (SI) a donné lieu à différentes interprétation. Parmi les nombreuses définitions retenons celle donnée par Reix : « Un système d’information est un ensemble organisé de ressource : matériel, logiciel, personnel, données, procédure… permettant d’acquérir, de traiter de stocker des informations (sous forme de données, textes, images, son, etc.) dans et entre des organisations» .
Par cette définition, le système d’information de l’entreprise se caractérise par l’ensemble des moyens et procédure que le système lui-même utilise au traitement dont la finalité est de restituer au moment opportun des informations sous formes directement utilisables, à ceux qui en ont besoin pour contrôler, coordonner et de prendre des décisions.
Les systèmes d’information peuvent être classés selon les niveaux d’activités de gestion (donc de décisions) dans l’entreprise. Les activités de gestion dans l’entreprise sont habituellement présentées selon un découpage en trois (03) niveaux : la stratégie, la gestion opérationnelle et les tâches d’exécutions. A chacun de ces niveaux correspond une catégorie de décision, donc, une catégorie de système d’information.
Ainsi, une représentation sous forme de pyramide des décisions est devenue l’une des plus classiques.
Au sommet sont les activités de détermination des objectifs de l’entreprise et des moyens nécessaires à leur réalisation. La gestion stratégique vise donc les décisions prises par les dirigeants dont les transformations sont à long terme, le système d’information décisionnelle. Ensuite, à un niveau intermédiaire, sont les activités de transformation des orientations et des choix stratégiques de la direction en action à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. La gestion opérationnelle vise donc les décisions prises par les responsables opérationnelles et qui portent sur l’obtention et l’utilisation des ressources dans les conditions d’efficacité, d’efficience et d’économie. C’est le système d’information de production.
Enfin, à la base de la pyramide, sont les tâches élémentaires confiées aux exécutants. Les décisions prises à ce niveau concernent la manière dont sont effectivement exécutées les tâches définies par les responsables opérationnelles. Il s’agit d’un système d’information opérationnel.
Le système d’information occupera désormais une place privilégiée parmi les priorités des dirigeants d’entreprise, parce que les informations générées par l’entreprise doivent être traitées, stockées de manière cohérente au fur et à mesure qu’elles se présentent pour faciliter l’analyse et la prise de décision en temps voulu.
Citons quelques exemples les plus connus en matière de système d’information. Il y a le « Entreprise Resource Planning », ou ERP ou encore progiciel de gestion intégré qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le fonctionnement de l’entreprise. Pour utiliser ce logiciel, l’entreprise doit acheter le droit d’utilisation au niveau des fournisseurs de logiciels (SAGE). Ensuite, les systèmes appelé « spécifiques », il s’agit des systèmes de conception maison développés sur mesure, que nous ne trouvons pas sur le marché où davantage d’applications dans les domaines de la facturation, de l’aide à la production, d’opération de base peuvent être créées par l’entreprise elle-même. En plus, le CRM ou Gestion de la Relation Tiers, le SCM ou Gestion de la chaîne logistique, le HRM ou gestion des ressources humaines, le PDM ou système de gestion de données techniques (fonction d’aide au stockage et à la gestion des données).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I MATERIELS ET METHODES
Section 1: Les matériels utilisés
Section 2 : La méthodologie de la recherche
Section 3 : Modélisation théorique
CHAPITRE II RESULTATS
Section 1 : présentation des résultats obtenus des questionnaires
Section 2 : Les relations entre les variables explicatives et la variable à expliquer
Section 3 : Corrélations linéaires et analyses des sous variables explicatives
CHAPITRE III DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions
Section 2 : Recommandations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
