ANALYSE DES MUTATIONS SPATIALES ET SOCIOECONOMIQUES

Mutations

   Les définitions données sur le terme de mutation sont nombreuses. Le mot vient du latin « mutatis » qui désigne une transformation profonde et durable (kane. A 2006). L’appropriation du sol, ses utilisations et les aménagements qui les accompagnent, évoluent de plus en plus rapidement, entrainant parfois des ruptures. Si de nouveaux équilibres sont trouvés et que de nouveaux aménagements soient mis en place, il y’a seulement mutation. En sciences sociales, mutation peut signifier transformation ou encore dynamique, s’intéressant justement à la notion de dynamique urbaine, TIRBILLON.J.F (2002 page 9) remarque qu’elle peut être celle de la stagnation ou de l’effondrement. Selon toujours cet auteur la dynamique n’implique pas croissance et développement, elle peut être plus contradictoire : positive ou négative. Il faut dire qu’une mutation est synonyme d’un changement qui s’opère. Il y’a l’idée d’une modification, d’un état nouveau. Elle peut prendre plusieurs formes : structurelle (morphologique) : positive ou négative. Elle peut aussi designer changement radical et profond, conversion, transformation. Mutation de matière, de forme ; la mutation des métaux en or. Elle peut aussi être considérée comme changement économique et social brusque et spectaculaire, qui entraine une modification profonde des structures (mutation industrielle). Dans son acception étroite, l’expression de mutation sociale ou (changement social) signifie « l’ensemble des changements intervenus dans la structure d’une société dans un laps de temps » (Peter Heintz) ou selon la formule de Morris Ginsberg), a change in a structure. La mutation sociale renvoie donc aux modifications qui se modernisent dans les structures et les comportements sociaux (changement dans la hiérarchie et la position sociale, dans les rôles et les comportements qui leur sont inhérents, dans les modèles d’organisation et leur condition de vie). Il désigne aussi les bouleversements qui entrainent une nouvelle qualité du social. Pareille conception postule un contexte social de référence caractérisé par l’ordre et la régularité, de sorte que la mutation peut être comprise comme une déviation par rapport à une situation relativement stable et un remodelage de cette dernière. Dans son acception plus, la notion ne s’étend aux processus inhérents aux changements économiques, politiques et culturels (par exemple dans les contenus de la pensée).

L’agriculture sous pluie

   Elle se pratique aux alentours des villages et des concessions. Les principales spéculations sont constituées par les cultures vivrières (mil, maïs, sorgho, niébé) et quelques cultures de rente (pastèque et arachide). Elle connait une baisse des productions sous les effets conjugués de l’irrégularité des pluies et des risques liées à la déprédation des insectes ravageurs. Les pluies font part d’une baisse significative des rendements surtout concernant l’arachide et le mil ; baisse due à la dégradation des sols et à une baisse des précipitations. Aussi la vétusté du matériel agricole ainsi qu’une réduction des surfaces cultivables constituent des facteurs handicaps du développement de l’agriculture. En, effet l’augmentation de la population, l’accaparement des terres par des particuliers, l’implantation des unités industrielles et la colonisation d’un grand espace pour le futur aéroport Blaise Diagne, ainsi que l’importance des cuirasses latéritiques dans la zone sont autant de facteur qui a entrainé l’insuffisance des terres cultivables. Aussi l’assolement triennal, avec la jachère, est de plus en plus abandonné suite à la réduction des terres cultivables, alors qu’il permettait le repos de la terre et la fertilisation des sols par l’épandage de fumures organiques. Toutefois ce secteur agricole ; jadis levier de développement, connait d’énormes difficultés liées à la baisse de la fertilité ; à la divagation des animaux ; aux déficits pluviométriques etc. entravant ainsi son essor dans la commune.

Le maraichage : une activité en plein essor

   Le maraichage connait actuellement un regain d’intérêt avec la création du périmètre maraicher Van oers. Pour des problèmes de renouvellement de l’équipement et de relance de la production, ce projet a été rétrocédé au GIE qui s’en occupait pendant 10 ans. Cependant depuis 6 ans, avec l’appui de PMIA, elle a été réhabilitée. Et ce sont des GIE de femmes et d’hommes qui y pratiquaient le maraîchage et les principales cultures sont le melon et le chou etc. Cette agriculture irriguée développée dans tous les vergers qui disposent d’un puit ou d’un robinet. Il est pratiqué à petite échelle dans les villages (Mbayard, Bandia, toglou wolof), à Toglou sérère où un terrain de 06 hectares et à grande échelle par des particuliers avec 60 hectares dans celui de Samkedji, sans compter le PM van oers.

Les principales ressources

   La commune de Diass dispose des ressources de fonctionnement, elle tire ces ressources sur les impôts locaux comme sur le minimum fiscal, contribution des patentes (20 000 000 F), contribution globale unique (GGU). Ces impôts locaux sont considérés comme les principales ressources avec une somme de 38 000 000 F. Elle tire aussi des ressources sur les taxes municipales (taxe sur les spectacles, taxe sur les établissements de nuits, taxe sur la publicité (5 000 000), taxe sur l’eau etc. (10 700 000). Mais aussi sur les produits divers comme les amendes, les recettes éventuelles ou imprévues (128 000 000 F). Les produits de l’exploitation, sur les taxes d’enlèvement des ordures ménagères, les droits d’alignement et frais de bornage (314 500 000 F). Ce chapitre donne un total de 316 800 000 F). En plus de ces ressources on note également les produits domaniaux, les locations des souks, location des restaurants et gargotes, produits de locations et cantines, produits des droits de place, produit de location sur le droit public. Le total de recettes de fonctionnement est de 762 100 000. Pour les recettes d’investissement, il s’agit pour la plupart des excédents de fonctionnement capitalisés avec 230 000 000 F et les fonds de concours de l’Etat. La mairie de Diass est gérée par le maire et ses conseillers. Ils jouent un rôle déterminant dans la gestion de la commune, mais la population locale parle beaucoup de mauvaise gestion surtout dans le cadre de la construction de l’AIBD.

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Table des matières

Introduction générale
Problématique
Méthodologie
Première partie : Diass, un pôle en devenir
Chapitre1 : La localisation géographique
Chapitre2 : La croissance démographique et ses corollaires
Chapitre3 : La gestion municipale
Deuxième partie Analyse des mutations spatiales et socio-économiques
Chapitre1 : Les facteurs des mutations spatiales de la commune de Diass
Chaptre2 : Les mutations spatiales de la commune de Diass
Chapitre 3 : Les mutations socio-économiques
Troisième partie : Analyse de l’impact des mutations spatiales et socio-économiques de la commune de Diass
Chapitre1 : Les impacts spatiaux dans la commune de Diass
Chapitre2 : Les impacts sociaux-économiques dans la commune de Diass
Conclusion générale
Reference bibliographique

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