ANALYSE DES MAILLONS DE LA GESTION DES DECHETS SOLIDES

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Présentation générale de Thiès

Données physiques générales

 Localisation
Située à 70 km à l’Est de Dakar (Capitale du Sénégal), la région de Thiès (Figure1) est limitée au Nord par la région de Louga, au Sud par la région de Fatick, à l’Est par les régions de Diourbel et Fatick, à l’Ouest par la région de Dakar et l’Océan Atlantique. La superficie de la commune de Thiès est de 6822 ha. Elle est ceinturée par la communauté rurale de Fandéne et est se situe entre la latitude 14° 47′ Nord et la longitude 16° 55′ Ouest. La ville de Thiès occupe une position stratégique car elle est un carrefour qui relie Dakar au reste du pays, voire de l’Afrique. Les deux autres départements de la région sont Mbour et Tivaoune.
 Cadre physique et naturel
Le relief de la ville de Thiès est relativement plat. Les principaux types de sols rencontrés sont les sols « dior » (70 % des superficies cultivables), les sols « deck » et « deck dior » (25 %), les sols de bas-fonds (3 à 5 %). La prédominance des sols latéritiques et l’existence de quelques cuvettes sont à l’origine des difficultés à assainir cette ville. La ville de Thiès repose sur un plateau légèrement incliné vers l’Est et culminant à 137 m au Nord-Ouest avec des pentes dominantes orientées vers l’Est et le Sud. Ce qui fait que Thiès soit un réceptacle des eaux de pluies. Sa morphologie fait converger la plupart des eaux de ruissellement vers un point bas proche de la voie ferrée, à la limite entre les quartiers d’Escale, de Keur Mame El Hadji et de Ballabey créant ainsi des inondations momentanées dans ces zones.
La végétation est composée d’une strate arborée, d’une strate arbustive et d’une strate herbacée. Les espèces végétales les plus rencontrées sont : khaya senegalensis (caïcédrat), Adansonia digitata (baobab), Borassus aethiopum (rônier) et le Faidherbia albida (kadd).
La zone est caractérisée par un climat sahélien et la saison des pluies dure 3 à 4 mois, de juillet à octobre avec une moyenne pluviométrique comprise entre 300 et 500 mm.
L’eau de la ville est relativement de bonne qualité (salinité inférieure à 0,3 g / l) mais contient un excès de fer. La région possède d’importantes nappes souterraines (celle des sables du littoral Nord et celle du Paléocène) et superficielles.

Evolution administrative du territoire

A la suite des quatre communes de plein exercice créées depuis 1872, l’Administration coloniale démarra le processus de mise en place par le décret de 1891 des communes mixtes dans le Sénégal. C’est ainsi qu’en 1904, la commune mixte de Thiès fut créé. Ces communes sont dirigées par un administrateur colonial qui exerce toutes les fonctions dévolues au maire, les autres membres étant nommés.
La loi portant réorganisation municipale en Afrique Occidentale Française fut votée en 1955. Elle instituait une nouvelle forme de commune : la commune de moyen exercice dont le conseil municipal était élu, et le Maire un fonctionnaire nommé. En 1960, avec l’avènement de l’indépendance, le statut de commune de plein exercice fut élargi à toutes les communes. Mais avec les réformes réalisées, le Sénégal opta pour un régime municipal à deux statuts : la commune à statut spécial et la commune de droit commun.
En 1964, la loi n° 64-02 du 19 Janvier institue pour la première fois un régime municipal spécial dérogeant au droit commun. Il s’agissait de la commune de Dakar que devaient suivre ceux des chefs-lieux de Région. La politique de décentralisation au Sénégal connait une mutation majeure en 1990. A cette date la loi n° 90-35 du 8 Octobre 1990 supprime le statut de commune spécial pour le reverser dans le droit commun. Toutes les communes sont désormais administrées par un maire élu et non plus par un fonctionnaire nommé par les pouvoirs publics. Avec la loi 96-06 portant code des collectivités locales, l’article 77 définit une nouvelle structuration des grandes communes. Il stipule que « Les grandes communes peuvent être divisées par décret en communes d’arrondissement. Elles prennent alors la dénomination de « Ville ».
Les communes d’arrondissement qui la composent sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Cette disposition obéit à un rapprochement de l’administration des citoyens qui est le fondement même de la décentralisation. C’est ainsi qu’en 2008, après l’expérimentation opérée dans la région de Dakar, la Ville de Thiès fut créée avec les trois communes d’arrondissement de Thiès Nord, de Thiès Est et de Thiès Ouest par le décret n° 2008-1344 du 20 novembre 2008.

Données foncières et urbanisation

 La situation foncière
Selon le livre blanc du plan directeur d’urbanisme (PDU) La ville de Thiès comptait en 1981 plus de 3000 terrains titres représentant 73% du territoire communal. Les 26,7 % étaient constitués de terrains immatriculés. Ces titres appartiennent à l’armée (38,9%), à l’Etat (24,3%), aux particuliers (5,4 %), à la Société des Chemins de Fer (4,3 %) et à la Commune (27 %). Toutefois, cette situation de 1981 a beaucoup évolué. En effet, des extensions urbaines se sont opérées principalement sur les terres du domaine national non immatriculées (livre blanc PDU 2005) Actuellement, la ville de Thiès, ne dispose que de réserves foncières très restreintes dans ses limites administratives. Son territoire est ceinturé par la communauté rurale de Fandène avec une petite ouverture sur celle de Keur Mousseu ; la forêt classée de Thiès étant à cheval entre les trois collectivités locales.
Cette situation est source de tensions foncières importantes entre les collectivités qui ne pourront trouver de solution que par une double approche alliant le développement d’un nouvel urbanisme moins consommateur d’espace, qui rapproche l’urbain et le rural en étant plus respectueux de l’environnement et la nécessaire collaboration entre collectivités de l’aire d’influence de Thiès. Cette double approche ne sera possible que si émerge une prise de conscience des enjeux à un niveau régional et non plus à une échelle communale.
 Le processus d’urbanisation
La commune de Thiès a été créée par le régime colonial en 1904 pour des raisons stratégiques. Entre 1900 et 1923 les quartiers périphériques commencent à se développer particulièrement au Nord-est et au Sud-est, le long des voies de communication. L’installation des ateliers de réparation du chemin de fer en 1923 a joué un grand rôle dans le développement spatial de la ville. La cité de Ballabey fut construite dès 1924 et les ateliers de réparation ont favorisés une importante évolution démographique et spatiale. Les travailleurs de la société des chemins de fer contribuent à l’extension des quartiers de Nguinth, Takhikao, Médina, Randoulène. C’est ainsi que la ville connu un important flux migratoire, sa population est passée de 3000 en 1921 à 13000 en1929.
La création d’une base militaire et de l’aéroport vers 1940 a limité les extensions vers le Nord-ouest. Le développement spatial s’est poursuivi le long des axes de communication au Sud-est et au Nord-est. C’est vers 1940 que les quartiers de Randoulène sud et Gand Thiès furent crées au sud de la ville.
De 1947 à 1952, la ville subira des mutations encouragées par le tracé de grandes avenus à travers les quartiers de Diakhao Takhikao Randoulène Grand Thiès et Bambara. Au niveau de ces quartiers, les constructions en béton commencent à remplacer la case en paille ou en banco. Le bitumage de la route nationale Dakar-Thiès en 1952 a eu un impact sur l’attractivité de la ville facilitant les échanges avec la capitale nationale et servant de voirie structurante pour la ville. L’extension urbaine s’est poursuivie principalement vers le sud et vers l’ouest (route de Mbour).
Il est à noter qu’entre 1993 et 2006, près de 19 lotissements vastes de 857 ha et comptant 13.143 parcelles, ont été faites. Le développement spatial rapide, les nombreux projets et programmes prévus ont conduit les autorités à entamer la révision du plan directeur d’urbanisme qui est arrivé à échéance en 2001.
Le découpage en quartiers a suivi l’évolution urbaine. En effet, le nombre de quartiers qui était de 25 en 1998 est passé à 41 en 2007, dont 5 villages rattachés (plan directeur d’urbanisme ; document provisoire).
Le développement rapide de Thiès a occasionné le déplacement ou la disparition de certains villages traditionnels. Ainsi, le village traditionnel de Thiès None fut délocalisé à deux reprises avant d’être installé dans son site actuel. Les villages de Thially, Ouango et Nguinth ont été intégré les quartiers de Thiès.
L’évolution spatiale rapide de la ville de Thiès est allée au-delà du périmètre communal au Nord (création de la ZAC de Nguinth) et au Sud Est (Sud Mbour 3). Le périmètre communal actuel est vaste de 6.822 ha. La ville déborde au Nord et au Sud Est sur la communauté rurale de Fandène qui l’entoure. La ville de Thiès est lotie à 59% environ dont 70% de quartiers irrégulier. Cette situation pose de sérieux problèmes d’aménagement du cadre de vie notamment la mise en place des infrastructures et équipements (livre blanc PDU 2004)

Voiries et réseaux divers

Dans la ville de Thiès, la voirie revêtue était estimée à 59,4 Km en 1998 dont 7,65 Km en mauvais état, soit 12,9 %. En 2007, elle est passée à 78,3 Km dont 11 Km en mauvais état, soit 7,6 %. L’augmentation de la voirie est de 18,9 % entre 1998 et 2006. La voirie urbaine, organisée en toile d’araignée est constituée de huit voies principales qui convergent vers la place de l’indépendance et trois avenues qui relient les deux Routes Nationales 2 et 3.
Neuf quartiers présentent une voirie acceptable; il s’agit de Dixième, Som, Grand Standing, Randoulène Sud, HLM Route de Dakar, Escale, Cité El Hadji Malick Sy, Randoulène Nord et Mbambara. Il est à noter qu’en 1998, seuls quatre quartiers avaient une desserte correcte ou passable. La desserte est médiocre dans 29 quartiers et est nulle dans six villages rattachés à la commune à savoir Poniène, Keur Modou Ndiaye, Diassap, Keur. Saïb Ndoye, Darou Salam et Thionakh-Thiapong (mairie de la ville de Thiès).
La voirie urbaine s’est améliorée à l’occasion de la fête indépendance de 2004 dont les festivités étaient prévues à Thiès et où la ville s’est enrichie de nouvelles routes notamment : la VDN qui dessert la ZAC de Thiès, le boulevard de Nguinth, la route Cité Ballabey- Keur Issa et la réfection des rues et avenues du centre-ville.

Assainissement / Environnement

La longueur des caniveaux EP (eaux pluviales) revêtus qui était de 9,13 Km en 1998, est passée en 2007 à 18Km d’émissaires à ciel ouvert et 34,3 Km de petits canaux revêtus dans les quartiers de Takhikao, Escale, DVF, Diamagueune, Randoulène Nord, HLM, Diakhao…
Les canalisations d’eaux usées qui étaient de 15 Km en 1998 ont beaucoup augmenté avec les projets d’assainissement de Thiès Nord et Thiès Sud. En 1998, seuls l’Escale, DVF et Randoulène Nord présentaient un niveau de desserte correcte en caniveaux. Quant à la desserte par canalisations des eaux usées, elle n’était acceptable qu’à l’Escale/HLM en 1998.
La même desserte était passable à Som, Mbambara et Randoulène Nord. En 2007 avec les réseaux collectifs des projets Thiès Nord et Thiès Sud, la desserte est devenue passable pour les huit quartiers desservis. Les deux projets d’assainissement (Thiès Nord et Thiès Sud) ont amélioré la situation. Certains petits caniveaux EP des quartiers centraux ont été refaits et une station d’épuration construite (livre blanc PDU 2004).

Les Données Socio-économiques

La population

Depuis sa création, la ville de Thiès s’est beaucoup développée avec la construction du chemin de fer Dakar-Niger, mais surtout avec la proximité de Dakar dont elle est le site privilégié pour la décentralisation de certaines activités militaires et industrielles. Ainsi, très tôt, la ville s’est développée sur le plan démographique passant de 237849 habitants en 2002 (RGPH 2002) à 286215 en 2010. Cette croissance rapide de la population est influencée, d’une part, par un flux migratoire important en provenance de localités riveraines, et des pays limitrophes comme le Mali dont la ligne du chemin de fer Dakar-Bamako est un facteur intégrateur important. D’autre part, il s’y ajoute une extension de la ville qui entraine très souvent des conflits fonciers avec les collectivités rurales voisines. A l’heure actuelle, huit villages de la communauté rurale de Fandène ont été absorbés dans le périmètre communal.

Les secteurs d’activités

Le secteur économique est dominé par le « secteur informel » qui est très dynamique et propice au développement de PME/PMI agricoles, minières et artisanales.
L’agriculture est l’une des activités les plus répandues à Thiès et cela grâce à de fortes potentialités hydrauliques et pédologiques. Les activités agricoles sont réparties entre la zone côtière des Niayes à vocation maraîchère et fruitière, la zone centre spécialisée dans la production arachidière, arboricole mais aussi de manioc et la zone sud à vocation maraîchère et vivrière. Ce secteur, pourtant vital pour la région est confronté à d’énormes difficultés. En 2009, la production agricole a été estimée à 423 453 tonnes, soit une baisse de plus de 500 0 tonnes par rapport à la campagne précédente (2008-2009) (SES Thiès 2009). Cependant les progrès réalisés pour une meilleure maîtrise de l’eau (retenues collinaires, bassin de rétention, etc.) laissent présager de belles perspectives au développement du maraîchage, de la pisciculture et de l’élevage.
La région de Thiès est caractérisée par son tissu industriel important ; le plus important au Sénégal après celui de Dakar. De nombreuses industries s’y sont installées. C’est ainsi que l’on y remarque une économie de production importante dans l’industrie des transports (activités ferroviaires, usines de construction d’automobiles et de bus).
En outre on peut signaler une bonne présence de l’industrie extractive. Ce secteur est aujourd’hui très productif. Les sites d’exploitation des carrières, qui étaient au nombre de 55 en 2008 sont passés à 58 en 2009 (SES Thiès 2009).
Le tourisme et l’artisanat occupent aussi une place primordiale dans l’économie de la région. En effet, Thiès, avec sa zone touristique de Mbour, est l’une des principaux pôles économiques du pays. L’offre touristique de la région est très importante. Le nombre de réceptifs touristiques (hôtels, résidences, campements et auberges) a doublé entre 2005 et 2009, passant de 91 réceptifs en 2005 à 210 en 2009. L’artisanat est un secteur très représentatif avec trois (03) villages artisanaux, dont l’un est situé dans le département de Thiès et les deux autres dans le département de Mbour et à Saly Portudal. Il existe un quatrième village artisanal qui se trouve à Tivaouane (SES Thiès 2009).
Thiès étant une région carrefour reliant Dakar au reste du pays voir du continent, l’activité de commerce s’y est particulièrement développée encouragée par un réseau de transport routier et ferroviaire très important.

IDENTIFICATION LOCALISATION DES SOURCES DE PRODUCTION DE DECHETS

De nombreuses activités menées dans la ville occasionnent la production de quantités importantes de déchets. Ces activités ont souvent lieu dans les ménages, dans les marchés et établissements commerciaux, ou encore le long des rues. Ce chapitre va s’intéresser à l’organisation de la gestion des ordures à Thiès. Il s’agira de montrer comment sont pris en charge les déchets de la ville depuis leur production jusqu’à leur mise en décharge. Pour ce faire nous allons commencer par identifier les principaux lieux de production de déchets, ensuite nous intéresser au mode stockage et moyen de collecte et enfin à la qualité de la mise en décharge.

Les ménages 

Production de déchets

La production de déchets au niveau des habitations est l’une des plus élevés. Les ménages sont en effet des lieux de provenance d’une importante quantité de déchets collectés par les camions bennes tasseuses et les charretiers. Ces déchets ont un impact sur le cadre de vie dans les quartiers car ils sont souvent déversés au niveau des terrains vagues ou des maisons en construction. D’après nos résultats issus de l’enquête ménage, les déchets les plus produits au niveau des ménages sont les restes alimentaires (27%) de la production totale suivie de près par les emballages des produits achetés (24%). On note aussi une bonne présence des épluchures issues des activités culinaires (17%) (figure3).

Le stockage des déchets

Les comités de salubrité qui existaient avant la reprise de la gestion des ordures par la mairie proposaient à leurs abonnés des poubelles plus adaptées qui permettaient un bon stockage des déchets au niveau des ménages. Actuellement, dans la ville de Thiès, la majorité des ménages n’utilise pas de poubelles règlementaires (89% selon les résultats de l’enquête ménage). Le stockage des déchets se fait souvent avec des sacs riz vides et des seaux usés utilisés comme poubelles. Ces sacs sont ensuite entassés dans la rue jusqu’au passage des camions bennes tasseuses ou des charretiers ce qui pose un réel problème de santé publique car les sacs se fissurent souvent et les déchets qu’ils contenaient se dispersent dans la rue.
Les résultats de l’enquête ménage réalisée au sein de différents quartiers de la ville portant sur les moyens utilisés pour le conditionnement des déchets sont répertoriés dans la figure 4.
Poubelles Bassines ou Sacs usagers Sachets Sacs poubelles Barils en fer réglementaires Seaux plastiques
Cette figure nous montre une tendance à l’utilisation de bassines et seaux (42%) et de sacs usagers (39%) pour le stockage des déchets contre 11% seulement qui utilisent des poubelles règlementaires.

Les marchés

Production de déchets

Les marchés sont caractérisés par leur forte fréquentation de personnes. Ce qui occasionne une importante production journalière de déchets. Afin de les collecter, la mairie a mis en place des bacs à ordure au niveau des différents marché de la vile. Ces bacs sont régulièrement relevés par un tracteur pour être déversés à la décharge. (Livre blanc du PDU 2004)
La ville de Thiès compte 8 marchés :
 Le marché central de Thiès
Situé dans le quartier de Nguinth, le marché central constitue le principal pôle commercial de la ville de Thiès. Avec une superficie de 10690 m² il compte 732 cantines et boutiques, et il est fréquenté par tous les habitants des quartiers même s’il ne dispose pas de stationnement. Quant au nombre de commerçants qui fréquente ce marché, il est estimé 2500. Le marché central qui a connu des travaux de réhabilitation (2002) dont le coût est estimé à 400 000 000 de francs FCFA reste confronté à des problèmes d’exiguïté, d’encombrement et de salubrité.
 Les autres marchés de Thiès
Les sept autres marchés sont des marchés de quartier. Ils sont constitués par Moussanté (292 cantines) Grand Thiès, Marché Nguelaw, Gare routière (367 cantines), Thialy (76 cantines) HLM Route de Mbour (94 cantines) et Mbour 2 (111 cantines). Le désengorgement du marché centrale a donné naissance à un marché flottant dénommé SAB situé le long du chemin de fer (entre les quartiers de Dixième te Dianxène).
Le rayonnement de ces marchés varie fortement : les marchés de Moussanté (8500 m²), Gare routière, Nguelaw (4300 m²) et Grand Thiès (9500 m²) fonctionnent actuellement. Ils comptent respectivement 292, 367, 113 et 127 marchands. Ces marchés rayonnent sur l’ensemble des quartiers. Cependant les marchés de la Gare routière et Moussanté sont plus dynamiques. Les marchés de Thialy, HLM route Mbour et Mbour sont peu structurés et peu fréquentés.
Il faut noter que ces marchés sont souvent utilisés comme lieu de dépôt par les populations vivant aux alentours.

Le stockage des déchets

Dans chaque marché de la commune, la mairie a placé un ou deux bacs à ordures selon la taille de la structure. Ce sont des points de regroupement des déchets provenant du marché et des quartiers environnants. Ces bacs sont régulièrement amenés à la décharge par un tracteur pour y être vidés. Cependant il arrive souvent que le passage du tracteur ne soit pas régulier ce qui entraine le déversement des ordures par terre près des étals de légume.

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Table des matières

Introduction
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE ET PRESENTATION GENERALE DE THIES 
1. Cadre théorique de l’étude
1.1. La méthodologie de recherche
1.2. Les hypothèses de recherche
1.3. Les objectifs de recherche
1.4. Echantillonnage
2. Présentation générale de Thiès
2.1. Données physiques générales
2.2. Evolution administrative du territoire
2.3. Données foncières et urbanisation
2.4.Voiries et réseaux divers
2.5. Assainissement / Environnement
3. Les Données Socio-économiques
3.1. Les secteurs d’activités
3.2. La population
CHAPITRE 2 : IDENTIFICATION ET LOCALISATION DES SOURCES DE PRODUCTION DE DECHETS
1. Les ménages
1.1.Production de déchets
1.2.Le stockage des déchets
2. Les marchés
2.1. Production de déchets
2.2.Le stockage des déchets
3. Les rues, Les Gares routières et L’abattoir
3.1. La production de déchets
3.2. Le stockage des déchets
CHAPITRE 3 : ORGANISATION DE LA COLLECTE DES DECHETS
1. Historique de la collecte
2. L’organisation actuelle de la collecte
3. La mise en décharge des déchets
CHAPITRE4 : ANALYSE DES MAILLONS DE LA GESTION DES DECHETS SOLIDES
1. La production et le stockage des déchets
2. La collecte
3. La mise en décharge
CHAPITRE 5 : PROPOSITION D’AMELIORATION DU SYSTEME DE GESTION DES DECHETS SOLIDES
1. Identification des différents acteurs intervenant dans la gestion des déchets a Thiès
1.1.Les acteurs institutionnels décentralisés
1.2.Les organisations communautaires de base
2. Proposition d’un schéma d’organisation concerte de la gestion des déchets solides à Thiès
2.1. La production et le conditionnement de déchets
2.2. Une organisation intégrée et participative de la collecte
2.3.La mise en décharge
2.4.Le recyclage
3. Analyse des contraintes liées à la participation de populations
Conclusion
Bibliographie

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