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Les Obstacles ร la croissance du Tourisme
Ce rapport adopte le point de vue selon lequel le secteur du tourisme fonctionne bien en deรงร de son potentiel รฉtant donnรฉ ces atouts considรฉrables. Les principaux obstacles au dรฉveloppement du secteur sont soulignรฉs ci-dessous et ils se situent aussi bien du cรดtรฉ de l’offre que celui de la demande.
A la suite de quoi, le potentiel de la demande paraรฎt illimitรฉ ร cause de la qualitรฉ, la variรฉtรฉ et la spรฉcificitรฉ du capital touristique, ร la fois en augmentant le nombre de touristes venant ร Madagascar et en augmentant les dรฉpenses par tรชte de touriste ร travers des services ร plus haute valeur ajoutรฉe.
Projet de construction dโun centre touristique dรฉnommรฉ ยซLE CORAIL ยป ร Ifaty -Toliara.
Cependant, une promotion faible qu’elle soit officielle ou รฉmanant du secteur privรฉ et un manque d’attention aux politiques et infrastructures en place ont laissรฉ cette demande largement inexploitรฉe. Simultanรฉment, l’incapacitรฉ actuelle du secteur ร hรฉberger et transporter des nombres croissants de touristes, assurรฉment judicieux, limite son dรฉveloppement.
Les coรปts et les caprices de l’accรจs aรฉrien, les restrictions sur les dรฉplacements intรฉrieurs du fait d’une faible infrastructure routiรจre et des lignes aรฉriennes intรฉrieures peu fiables, peu disponibles et ร haut coรปt constituent un facteur limitant important sur la taille du secteur. Pour ces raisons et d’autres, Madagascar se retrouve sans hรดtel balnรฉaire ou รฉcotouristique phare qui pourrait contribuer ร sa promotion ร travers le monde et attirer d’autres investisseurs.
Prรฉsentation et localisation de la Sociรฉtรฉ
Forme juridique de la sociรฉtรฉ
Jusqu’ร maintenant, tous les secteurs touristiques et mรชmes industriels ร Madagascar sont rรฉgies par les mรชmes rรฉglementations relatives ร la fiscalitรฉ, aux douanes, au commerce et aux investissements. C’est pourquoi, toutes les entreprises doivent se constituer en sociรฉtรฉ de droit malgache et se conformer aux dispositions rรฉglementaires en vigueur.
La procรฉdure d’investissement au titre de rรฉgime de droit commun comporte trois types de sociรฉtรฉs:
Entreprise Individuelle (El) ;
Sociรฉtรฉ ร Responsabilitรฉ limitรฉe (SARL) ;
Sociรฉtรฉ Anonyme (SA).
Nous envisageons que ce Centre sera d’une entreprise de type SARL.
SARL au Capital de 200 000 000 Ariary dรฉnommรฉ ยซ LE CORAIL ยป.
Siรจge social : ร Ifaty-Toliara II.
Cette forme juridique nous permet dโavoir tous les capitaux dรจs la crรฉation du centre, capital constituรฉ de 4 000 parts ร 50 000Ar. Cette sociรฉtรฉ est formรฉe par 4 associรฉes. Cette forme permet aussi de minimiser le nombre des associรฉs et de mieux apprรฉcier leur qualitรฉ intellectuelle. La responsabilitรฉ de chaque associรฉ est donc au prorata de leur part sociale.
Potentialitรฉs de la zone nord : IFATY
Potentialitรฉs touristiques
Cette rรฉgion est ร vocation touristique notamment le tourisme balnรฉaire, mais il y a dโautres activitรฉs touristiques comme le tourisme รฉcologique : visite de foret terrestre, de foret de mangrove, autour du site.
Ces deux types dโactivitรฉs touristiques sont complรฉmentaires et multiplient la diversitรฉ des endroits ร visiter.
Parmi ses potentialitรฉs :
Les ressources halieutiques importantes : le rรฉcif corallien ร la cรดte favorise la pรชche surtout traditionnelle, la faible profondeur du rรฉcif et la prรฉsence de la rรฉserve de biosphรจre sous-marine dans la rรฉgion incitent les plongeurs ร observer cette richesse sous-marines unique; les lagons et la douceur des vagues stimulent la balade en pirogue et le sport nautique.
Les plages et les dunes : les plages de sables fins coquillรฉs, coralliens et entrecoupรฉs dโaffleurements rocheux est reconnu parmi la plus attirante ร Toliara.
Orientations et perspectives
De plus, la rรฉgion dispose des orientations favorisant le dรฉveloppement, notamment le secteur tourisme :
Mise en place et mise en ลuvre dโun systรจme intรฉgrรฉ de gestion des ressources naturelles, en dโautre terme la capital touristique de la zone.
Etudes des pollutions et dรฉgradations pour tous les agents concernรฉs : opรฉrateurs touristiques, mรฉnages, touristes et autoritรฉs localesโฆ
Evaluation et gestion des ressources exploitรฉes avec leurs valorisations rationnelle.
Le secteur tourisme contribue au dรฉveloppent de cette rรฉgion, mais pour accroรฎtre la potentialitรฉ de cette zone, les communautรฉs locales รฉlaborent des propositions :
Rรฉglementation locale des activitรฉs touristiques : cโest pour rehausser lโimage de la zone, le professionnalisme, est une nรฉcessitรฉ. Plusieurs รฉtablissements ouvrent dรฉjร leur porte sans lโaval du ministรจre de tutelle. Lโinquiรฉtude rรฉside sur la qualitรฉ et les assurances des services offerts. Revรชtement et entretien rรฉgulier de la route, lโinsuffisance des entretiens de cette route (secondaire) est un handicape pour accรฉder ร Ifaty et la zone nord toute entiรจre.
Application dโune maniรจre effective des rรจgles dโexploitations des ressources naturels, les rรฉglementations concernent plusieurs domaines : coupe de bois et de forรชt, la forme de pรชche nuisible aux milieux s ous marins en vue de conserver les รฉcosystรจmes aux alentours.
Les infrastructures touristiques
Dans Toliara II on peut constater que la zone nord est plus riche en infrastructures touristiques que la zone sud. De plus, les hรดtels sont plus modernes car on y trouve la plupart des hรดtels de catรฉgories ยซ Etoiles ยป, au contraire de ceux du sud oรน on ne trouve que des hรดtels de catรฉgorie ยซ Ravinala ยป. Tous ces hรดtels sont รฉquipรฉs de matรฉriels de plongรฉe sous marine etde matรฉriels de pรชche sportive.
En outre, des clubs de plongรฉes privรฉs peuvent satisfaire les touristes avides de plongรฉes sous marins.
La population autochtone intervient aussi dans les activitรฉs touristiques : les modestes touristes peuvent louer une chambre dans une habitation des villageois, ils peuvent se restaurer chez ces villageois ou dans des gargotes qui dans la majoritรฉ des cas, ne sont pas en rรจgle vis ร vis des fiscalitรฉs, les piroguiers amรจnent รฉgalement des touristes pour des promenades en mer ou la plongรฉe en apnรฉe. Cette pratique diminue surtout la qualitรฉ de lโapport de service touristique de la rรฉgion.
Rรฉgime fiscal
Les entreprises de tourismes nโont pas de rรฉgime dโimposition spรฉcifique. Elles ne versent pasย dโIBS (Impรดts sur les Bรฉnรฉfices des Sociรฉtรฉs) sur les deux premiรจres annรฉes de sa crรฉation.
La loi rรฉcemment dรฉcrรฉtรฉe par le gouvernement oblige les opรฉrateurs touristiques ร verser les vignettes touristiques en faveur de lโOffice Malagasy du Tourisme, cette loi augmente le prix de nuitรฉe par chambre dโhรดtel ร Madagascar, cโest ร la charge du client.
Rรฉglementation en vigueur
– LOI Nยฐ95-017 portant Code du Tourisme
Dans cette loi est obligatoire pour tous, il y en plusieurs articles qui rรฉgissent le tourisme mais on mentionne particuliรจrement quelques articles concernant les droits et obligations des opรฉrateurs touristiques et touristes:
โข Art. 5- Les opรฉrateurs touristiques sont tenus au respect des lois et rรจglements en vigueur et notamment :
– le droit commercial et le droit du travail ;
– les recours des tiers et la protection ;
– la protection de lโenvironnement, de la faune, de la flore ;
– la sauvegarde, protection et conservation du patrimoine national ;
– lโhygiรจne et la santรฉ publique ; lโordre public etles bonnes mลurs.
โข Art. 11- Tout voyageur, quโil soit excursionniste ou touriste, est tenu au respect des lois et rรจglements en vigueur et en particulier ceux relatifs :
– ร lโordre public ;
– aux rรจglements relatifs au sรฉjour des touristes รฉtrangers ;
– au respect des us et coutumes locaux ;
– aux bonnes mลurs et ร la santรฉ publique ;
Les voyageurs doivent participer par une attitude positive au respect de lโenvironnement. Toute dรฉgradation volontaire peut conduire ร des pรฉnalitรฉs conformรฉment aux dispositions lรฉgales et rรฉglementaires en vigueur.
Contexte et caractรฉristiques du projet
Contexte du projet
Madagascar reste toujours gรฉnรฉralement inconnue du tourisme international. Plus de la moitiรฉ des touristes actuels viennent de France. Il est important de noter ici que ce groupe comprend des malgaches expatriรฉs avec des passeports franรงais qui viennent ร Madagascar pour passer des vacances et rendre visite ร leurs amis et parents.
Il nโy pas eu de vrais dรฉveloppements du tourisme de loisir, ni des voyages dโaffaires pendant les derniรจres annรฉes. Aujourdโhui Madagascar nโa pas encore dโattraits majeurs pour les marchรฉsย principaux dโEurope, dโAsie ou dโAmรฉrique.
Pรฉriodicitรฉ des Arrivรฉes.
Les mois atteignant un maximum sont de faรงon consistante aoรปt et juillet, pendant lesquels quelques 21% des touristes viennent, alors que 37% arrivent entre septembre et dรฉcembre.
Le mois le plus bas est fรฉvrier, aprรจs quoi les arrivรฉes augmentent de faรงon constante jusqu’aux mois maximum. Madagascar a une pรฉriodicitรฉ moins prononcรฉe que des destinations purement balnรฉaires, mais, comme mentionnรฉ ci-aprรจs, le climat de Madagascar, plus que des contraintes liรฉes aux plus grands marchรฉs pourvoyeurs de touristes, a tendance ร rendre difficile une augmentation de la demande pendant les quatre premiers mois de l’annรฉe (saison de pluie et cyclonique, plusieurs axes routiers sont difficiles ร utiliser ร cette pรฉriode).
Il est important de noter que le nombre de โvrais ouristesโ est nettement plus bas que le nombre dโarrivรฉes.
Les statistiques ne font malheureusement pas la diffรฉrence entre les รฉtrangers avec des intรฉrรชts touristiques, les expatriรฉs malgaches rendant visite ร leurs amis et parents et les Malgaches rentrant au pays aprรจs un voyage dโaffaires ou de tourisme. Selon les chiffres dโune รฉtude de la banque mondiale (Tourism Sector Study 2002), seules 60 ร 66% des arrivรฉes peuvent รชtre considรฉrรฉes comme de โvrais touristesโ. Pour lโannรฉe 2001, cela veut dire que seulement 110,000 personnes sur les 170,208 arrivรฉes peuvent รชtre comptรฉes comme touristes, pour lโannรฉe 2004 parmi les 228 000 touristes recensรฉs, 148 710 sont de vrais touristes.
La saisonnalitรฉ
La demande touristique suit les saisons. Dโun cรดtรฉ il y a les mois dโhiver du sud, dโavril ร octobre, avec des tempรฉratures moyennes et peu de pluies. Cโest la haute saison et les visiteurs de loisirs choisissent cette pรฉriode pour venir ร Madagascar.
Dโun autre cรดtรฉ les mois dโรฉtรฉ entre novembre et avril reprรฉsentent la saison morte ร cause des hautes tempรฉratures, des fortes pluies passagรจres et du taux รฉlevรฉ dโhumiditรฉ. Pendant cette pรฉriode, le nombredโarrivรฉes baisse, avec le point le plus bas en fรฉvrier. Noรซl et Pรขques sont deux excep tions avec une multiplicitรฉ de touristes de loisirs nationaux et, comme cโest la saison des fruits, un grand nombre de voyageurs commerciaux.
Durรฉe des sรฉjours
Actuellement les statistiques donnent une durรฉe de sรฉjour moyenne de 20 jours pour lโannรฉe 2004. Ce chiffre ne comprend pas seulement les touristes mais aussi les amis et parents rendant visite ร leurs familles malgaches et les รฉtudiants malgaches faisant leurs รฉtudes ร lโรฉtranger et retournant chez eux pour plusieurs semaines sans utiliser les hรดtels ou autres facilitรฉs touristiques.
Le Ministรจre du Tourisme donne donc un chiffre de 4 nuits dโhรดtel sur un sรฉjour de 20 jours. Mais ce chiffre qui est assez bas dans le contexte du tourisme international ne comprend pas les nombreuses nuits passรฉes dans les campings ou les hรดtels qui ne dรฉclarent pas le nombre exact de leurs hรดtes.
Les ressources dโexploitation
Les ressources humaines
On emploie prรจs de trentaine de personnes, des cadres, des techniciens et des exรฉcutants. Ils ont tous des formations spรฉcifiques de base et solides pour aborder leurs fonctions respectives.
Ils proviennent de la rรฉgion environnante de Toliara notamment les cadres, les salariรฉs et les extras sont recrutรฉs surplace.
Pour mieux les impliquer au travail, la connaissance du mรฉtier est indispensables, cโest dans le but de satisfaire les normes de sรฉcuritรฉ quโexige le marchรฉ et lโesprit de professionnalisme. Outre ces formations de base, il y a aussi la formation professionnelle continue initier par le centre, cโest pour mieux apprรฉcier leur performance.
Les ressources financiรจres
Lโapport par fonds propre du projet est de lโordre de 20% du montant total des investissements. La coopรฉration avec les banques est ร un atout pour financer par emprunt ร long et moyen terme les investissements. Cette coopรฉration nโest pas fondรฉe sans une garantie de rentabilitรฉ financiรจre du projet, dโoรน le choix dโinvestir dans un secteur ร forte potentialitรฉ รฉconomique et ร forte valeur ajoutรฉe.
Les ressources matรฉrielles
Les ressources matรฉrielles utilisรฉes doivent respectรฉes les normes requises, et la prรฉservation de lโenvironnement.
Durant la phase de construction, lโutilisation des matรฉriaux locaux est fortement recommandรฉe comme le ยซSatranaยป, les bois prรฉcieux d e la rรฉgion, les pierres dโornementation et coraux du littoralโฆcโest dans le but de donner le maximum de dรฉcor tropical unique ร notre centre, cโest aussi le cas des jardins avec des fleurs et plantes endรฉmique et typique de notre pays.
Les matรฉriaux et outils de production indisponibles localement sont tous importรฉs en vue de maintenir les qualitรฉs de service offerte.
Les ressources informationnelles
Le dรฉpartement Marketing sโencharge de gรฉrer les informations commerciales nรฉcessaire au bon fonctionnement de lโentreprise. Lโentreprise dispose tous les moyens nรฉcessaires pour y acquรฉrir : tรฉlรฉphone, Internet, journaux et par dโautres voie de presse. Mรชme sโil y a tant de moyens de com munications cโest le contact direct avec les clients quโon peut avoir la meilleure faรงon dโavoir des informations fiables.
Lโadhรฉsion dans les associations des opรฉrateurs touristique tant rรฉgionale que nationale favorise les รฉchanges dโinformations entre membre : comme ยซ GOTO MADAGASCAR ยป, F.H.O.R.M, association rรฉgiona le des opรฉrateurs, office rรฉgional du tourisme de Toliara โฆ, les documents techniques concernant le secteur ou magasines pรฉriodiques tient toujours des places important pour avoir des informations.
La mise en place de structure interne dโinformation dรฉveloppe les รฉchanges dโinformation dans lโaccomplissement de leur tรขche journaliรจre.
Aspect qualitatif et quantitatif
Caractรฉristiques dโun service
Immatรฉriel : cโest un produit intangible mais il y a des signes extรฉrieurs qui montrent sa qualitรฉ : au niveau du personnel (leur formations de base sur le mรฉtier, โฆ), par lโintermรฉdiaire des supports audio-visuels : photo, reportage.
Cohรฉrence : le service offert est un ensemble de plusieurs produits, la dรฉfaillance dโun seul dโentre eux peut nuire ร la totalitรฉ. Il y a donc interdรฉpendance entre ces produits.
Impรฉrissable : on ne peut pas le stockรฉ ou le rรฉcupรฉrer pour lโutilisation antรฉrieur. Variable : il est diffรฉrant selon la situation au moment de sa rรฉalisation : matรฉriels et techniques utilisรฉs, ambiance au travail, lโexpรฉrience de chaque personne.
La qualitรฉ des services
La qualitรฉ de service du centre doit suivre les normes et les conditions prรฉdรฉfinies au code du tourisme Malagasy. Ce code dรฉcrit lโaspect matรฉriel et immatรฉriel selon la catรฉgorie des hรดtels-restaurant.
La qualitรฉ du personnel a un lien sur la qualitรฉ du service offert :
– Elle rรฉside surtout sur la qualitรฉ morale et intellectuelle du personnel,
– Le personnel doit faire preuve de patience de maรฎtrise, dโamabilitรฉ et de diplomatie.
– De plus il doit รชtre mรฉthodique, prรฉcis, ayant une capacitรฉ dโexรฉcution rapide et minitieuse.
– lโaccueil : pour les clients lโaccueil reprรฉsente la premiรจre et derniรจre image du centre. Le savoir faire et la bonne maniรจre du rรฉceptionniste sont trรจs importants allant du portail jusquโร lโenceinte du centre.
Politique de prix
Les deux รฉlรฉments fondamentaux qui affectent la dรฉtermination du prix du produit sont les coรปts de fabrication et la concurrence.
Le rapport qualitรฉ/prix est de lโordre, nos prix dโhรฉbergement sont assez bas mais cโest pour attirer plus de client pour mieux vendre les produits du restaurant.
On augmente le prix de lโordre de 10% par an. Le prix est un facteur clรฉ dans le but dโavoir une bonne position concurrentielle sur le marchรฉ. Le de la qualitรฉ des services nous oblige ร maintenir le prix. On met diffรฉrente catรฉgorie de prix pour chaque catรฉgorie de client ce qui explique aussi la diversitรฉ de nos produits.
รtant donnรฉe que le service touristique est un produit saisonnier, la stratรฉgie de ยซ Yield management ยป devrait รชtre appliquรฉe. Il s’a git de moduler le prix en fonction de la demande. Il faudrait donc augmenter le prix pendant les hautes saisons, et les abaisser pendant les basses saisons.
Politique de communication et de distribution
Il y deux types de communication :
Communication interne
Nรฉcessaires รก la bonne rรฉalisation du projet entre lโรฉquipe de Management et avec les rรฉalisateurs du projet.
Communications externes :
Ce sont donc la promotion et lโinformation auprรจs des clients et utilisateurs directs du centre et auprรจs de tous ceux qui ont ร connaรฎtre du projet.
Les mรฉdias en Europe et aux Etats-Unis ont crรฉรฉ une image contrastรฉe de Madagascar. Un rรฉcent reportage a fait un portrait de la merveilleuse faune et flore de Madagascar et a montrรฉ le pays comme une nouvelle destination pour les voyages d’aventure, mais il a รฉgalement dรฉcrit la pauvretรฉ, les risques de santรฉ et le cyclone de 2000. Sans surprise par consรฉquent, selon l’enquรชte visiteur, beaucoup de touristes ont รฉtรฉ influencรฉs dans la prise de dรฉcision du voyage par des recommandations de bouche ร oreille venant d’amis ou de membres de la famille.
Cela donne une idรฉe de l’image positive qu’ont ceux qui connaissent le pays mais rรฉduit le potentiel de marchรฉ (touristique) ร ceux qui ont des amis ou de la famille qui sont dรฉjร venus ร Madagascar, compte tenu de l’absence d’efforts de promotion et de commercialisation.
L’influence grandissante d’Internet aide ร accroรฎtre la rรฉputation de Madagascar mais cela concerne toutes les autres destinations touristiques.
D’aprรจs l’enquรชte, 67% des รฉtrangers arrivant ร Madagascar venaient pour la premiรจre fois en 2000. Sur le (presque) tiers des personnes qui revenaient, 30% ont dit qu’ils venaient tous les ans, tandis que le reste n’a mentionnรฉ aucune frรฉquence particuliรจre.
La communication est importante pour que le public soit informรฉ et convaincu ร visiter le centre. Les politiques de communication envisagรฉes sont la publicitรฉ et la promotion. En effet, nous avons optรฉ la publicitรฉ suggestive : elle va informer et convaincre ร la fois les clients afin de lancer la destination au Centre. Il y a aussi la relation publique.
Afin de promouvoir la destination dans la rรฉgion et plus particuliรจrement la dรฉcouverte et l’attraction du grand public ร visiter le Centre et ses merveilles, nous avons recours ร la technique de ยซ couverture grand public ยป. Cette stratรฉgie a pour objet de toucher la clientรจle potentielle par le biais de la participation ร des foires touristiques, aussi bien nationale qu’internationale.
– La collaboration avec les Tours Opรฉrateurs national et international et avec les groupements des opรฉrateurs touristiques: Go To Madagascar, F.H.O.R.M. (Fรฉdรฉration des hรดteliers et Restaurateurs de Madagascar), Office rรฉgional de tourisme (ONTM).
– Insertion des articles et photos du centre ร des magasines ou des revues de presses nationales quโinternationales notamment ร des presses qui font des promotions ร lโรฉtrangers.
– Distribution des brochures, des calendriers, des prospectus pendant les salons โฆcโest dans le but de maintenir ร lโesprit du public lโexistence du centre et leur produits.
– Elaboration dโun site web en faveur du centre avec tous les rubriques nรฉcessaire ร lancer la communication avec les clients intรฉressรฉs: ce site facilite lโaccรจs ร distance des clients surtout รฉtranger, pour connaรฎtre les informations du centre, pour le paiement ร distance des frais de rรฉservation.
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Table des matiรจres
ย INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAP I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Analyse des environnements touristiques
Section 3 : Prรฉsentation et localisation de la Sociรฉtรฉ
Section 4 : Contexte et caractรฉristiques du projet
CHAP II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de lโoffre
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Etude de la concurrence
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE TECHNIQUE
Section 1 : Les ressources dโexploitation
Section 2 : Aspect qualitatif et quantitatif
CHAPITRE II : รTUDE MARKETING
Section 1 : Politique de produit
Section 2 : Politique de prix
Section 3 : Politique de communication et de distribution
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation au niveau du personnel
Section 2 : Organisation de la mise en ลuvre
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES MONTANTS DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : LES MONTANTS DES INVESTISSEMENTS
Section 2 : Le tableau dโamortissement des immobilisations
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II: ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Compte de rรฉsultat
Section 2 : Tableau des flux de trรฉsorerie
Section 3 : Les bilans prรฉvisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1 : Les outils dโรฉvaluation financiรจre
Section 2 : Evaluation รฉconomique et sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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