Structure de la BFV-SG
Une structure est l’ensemble des fonctions et des relations formellement qui déterminent les missions que chaque unité d’organisation doit accomplir et les modes de collaboration entre ces unités à chaque unité délégué et qui ont un certain pouvoir pour exercer sa mission. Des mécanismes de coordination assurent la cohérence et la convergence des actions des différentes unités. Un organigramme est un schéma représentatif de la structure c’est-à-dire un schéma illustrant les étapes de direction. Comme nous avons pu constater, la BFV-SG est une grande entreprise prestataire de services et elle a une structure complexe et dispose différents départements et services qui assurent le bon fonctionnement et le déroulement de l’entreprise. Elle est dotée d’une structure hiérarchique qui est une structure basée sur l’unité de commandement. Actuellement, la BFV-SG s’étend sur cinquante-quatre agences (voir annexe) répartis dans toute d’île dont la moitié se situe à Antananarivo. La BFV-SG est placée sous cinq directions qui sont la Direction Réseau et optimisation (RESO), la Direction des Relations entreprises (DDRE), la Direction des risques (DRIS), la Direction Audit Interne, et le Secrétaire Général (SEGL). Les entités rattachées à la Présidence de la BFV-SG sont au nombre de trois (03) ; à savoir : le Service qualité et Environnement, le Service Stratégie Marketing et la Direction Contrôle permanent. L’organigramme de la BFV-SG sera représenté en annexe. C’était la présentation de la zone d’étude, le paragraphe suivant se focalise sur la justification de la zone s’étude.
Indicateurs de rentabilité bancaire
Le compte de résultat, source essentielle d’information sur la rentabilité de la banque, indique la source des gains, leur volume et leur qualité ainsi que la qualité du portefeuille de prêts de la banque et l’orientation de ses dépenses. La structure du compte de résultat est aussi un indicateur de l’orientation de l’activité de la banque. Ils existent aussi plusieurs ratios permettant de mesurer la rentabilité bancaire Le profit est l’ultime indicateur de performance montrant l’impact final de la politique de la banque et de son activité sur l’exercice. Sa stabilité et sa tendance en matière de croissance sont les meilleurs indicateurs synthétiques de la performance de la banque, dans le passé comme dans le futur. La rentabilité se mesure habituellement à l’aide d’une série de ratios financiers. Un des indicateurs essentiels est le rendement sur fonds propres moyens, qui mesure le taux de rentabilité de l’investissement des actionnaires, et le rendement de l’actif qui mesure la performance de la banque dans la valorisation de son potentiel. Les autres ratios mesurent la rentabilité de la principale activité de la banque (ratios de marge, par exemple), la contribution des divers types d’activité au profit, la performance de l’activité de la banque et la stabilité de ses profits. Ces ratios s’observent sur une certaine période, afin de repérer les tendances en matière de rentabilité. Une analyse de l’évolution dans le temps de divers ratios révèle l’évolution de la politique et des stratégies de la banque et de son environnement d’activité.
Informations internes à la Banque
Ces informations correspondent aux informations détenues par la banque sur le client sollicitant le prêt. Concrètement, il s’agit de : La date d’ouverture du compte, l’ancienneté et intensité de la relation avec le client, les crédits octroyés dans le passé ou en place part du chiffre d’affaires confié et sa variation, l’étude de flux moyens créditeurs confiés par rapport au niveau du CA déclaré L’évolution de la relation bancaire soit les mouvements créditeurs sur les deux derniers trimestres pour le professionnel entrepreneur individuel et le gérant personne morale, les données sur le fonctionnement de la double relation et donc du compte Vie Domestique devront être utilement précisées Ainsi que le nombre des incidents de fonctionnement dans les comptes ainsi que des baisses de flux. La banque octroie des crédits pour financer les personnes morales ou physiques c’està-dire la banque octroie des crédits aux particuliers, aux entreprises, ainsi qu’aux professionnels. Elle offre aussi de nombreux produits bancaires. Cette dernière propose des produits de placements sécurisés qui ont des caractéristiques prédéfinies. En revanche, l’admission du client au bénéfice d’une procédure collective, l’existence d’un prêt en restructuration en cours ou apuré depuis moins de 12 mois, l’admission en contentieux du client ou sa sortie de contentieux depuis moins de 12 mois sont des motifs suffisants pour justifier un refus d’accorder le crédit sollicité par le client.
Entretien avec le Conseiller clientèle
Le Conseiller clientèle reçoit et vérifie les dossiers de prêt, il effectue aussi la simulation de remboursement des prêt La prise de contact est une étape qui mérite toutes les attentions pour l’établissement de crédit. C’est à partir de ce moment que le crédit a des possibilités d’être refusé ou de faire l’objet d’une étude approfondie. Cette entrée en relation est réalisée soit par un conseiller de clientèle particulier ou professionnel en fonction du demandeur. De façon générale cette étape reste assez similaire entre les banques, puisqu’elles s’appuient sur les mêmes bases de réflexion étant donné qu’il n’y pas encore d’analyse pour examiner les dossiers de prêt. Pour les nouveaux clients de l’entreprise qui ont recours pour la première fois au service de crédit de la BFV-SG, un entretien avec un Conseiller clientèle doit se faire pour expliquer la situation et les conditions requises pour obtenir un prêt ou n’importe quel type crédit de la banque. Pendant l’entretien, le Conseiller clientèle essaie de déterminer les besoins du client. Ensuite, le Conseiller clientèle propose le crédit ou produit adapté aux besoins du client Ainsi, le client explique sa situation au Conseiller clientèle. Le Conseiller clientèle vérifié préalablement le dossier du client, à cet effet, le chargé de clientèle doit être capable de maitriser, au-delà de sa capacité commerciale, la gestion de risques. Ainsi, le chargé de clientèle reçoit des formations régulières dédiés à la maitrise du risque de crédit. Le Conseiller clientèle lui demande de donner les états financiers des trois dernières années avisées par un commissaire aux comptes ainsi que les documents juridiques pour les courantes demandes d’octroi de crédit habituel Le Conseiller clientèle passe les états financiers du client dans le département relations entreprises appelé Middle office. Le CCL peut, à la demande des clients particuliers, effectuer un calcul de prêt. Ce calcul met en évidence les capitaux à emprunter, les mensualités, le taux d’intérêt, la durée de remboursement. Pour les clients particuliers, il existe les quotités cessibles
Analyse des risques par les analystes risques
Dans ce département, les analystes risques étudient tous les risques que peuvent encourir la banque avec cette entreprise qui demande l’octroi d’un crédit. En effet, la situation de risque existe en permanence pour la banque alors à ce niveau les experts d’analyse de risque vérifient si les risques de non solvabilité sont présents. Si on constate que ces risques sont minimes, les demandes sont qualifiées de positives pour les analystes risques. A nouveau, les dossiers sont à envoyés au directeur risque du département risque pour la vérification finale de la demande de crédit. L’analyste de crédit va étudier chaque dossier de prêt pour évaluer le niveau de risque. Pour mener son analyse et vérifier la faisabilité d’un projet, celui-ci va se poser plusieurs questions afin de définir : les interlocuteurs, de connaître leur identité, patrimoine, professionnalisme. Aussi il est crucial de savoir leur relation avec la banque, l’ancienneté, si le client est mono bancarisé c’est-à-dire être client d’une seule banque ou bien à l’inverse multi bancarisé, et évidemment leur situation vis-à-vis des crédits qu’ils ont déjà octroyés antérieurement .Cela nécessite donc une opération sollicitée détaillée en examinant l’activité de toutes ses facettes si celle-ci est effective, si elle peut détenir un bon positionnement dans sa réalisation, le bail qui l’accompagne est rassurant. Et surtout et plus important, il faut faire des études sur le côté financier de l’emprunteur en considérant sa rentabilité, sa trésorerie et sa structure financière bien évidemment. Le directeur risque effectue à nouveau une analyse du risque que peut engendrer la banque en accordant le crédit au client. C’est au directeur alors de décider l’accord final ou non d’octroi du crédit du client. S’il accorde totalement le crédit, il écrit la mention « accord sans réserve » sur le dossier de demande du crédit. Mais il peut aussi mentionner un « accord avec réserve » s’il trouve que la situation de l’entreprise requiert plus de conditions en sur plus pour obtenir le crédit. Celles-ci peuvent-être des garanties, des engagements, ou des demandes de dossiers supplémentaires par exemple. Avant, le déblocage proprement dites des fonds, il y aura signature de contrat de prêt entre la banque et le client
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Section 1 : Zone d’étude
1-1 Présentation de la zone d’étude
1-1-1 Présentation de la BFV-SG
1-1-2 Historique
1-1-3 Objectifs de la BFV SG
1-1-4 Les activités de la société
1-1-5 Structure de la BFV-SG
1-2 Justification du choix de la zone d’étude
Section 2 : Cadre théorique
2-1 Théorie sur les risques de crédit
2-1-1 Les crédits bancaires
2-1-2 Les risques de crédit
2-1-2-1 Définition du risque de crédit
2-1-2-2 Les origines du risque de contrepartie
2-1-2-3 Typologie de risque de crédit
2-2 Théorie sur la gestion des risques de crédit bancaire
2-2-1 Les principaux acteurs de la gestion des risques bancaires
2-2-2 Technique de couverture des risques de crédit
2-2-2-1 La diversification du portefeuille de crédit
2-2-2-2 Surveillance et contrôle du futur débiteur
2-2-2-3 La prise des garanties
2-2-2-3-1 Les garanties réelles
2-2-2-3-2 Les garanties personnelles
2-2-2-3-3 L’assurance crédit
2-2-2-4 Plafonnement des crédits
2-3 Théorie sur la rentabilité bancaire
2-3-1 Indicateurs de rentabilité bancaire
2-3-2 Facteurs de rentabilité bancaire
CHAPITRE II : METHODOLOGIE D’APPROCHE
Section 1 : Terrain et questionnaires
1-1 Échantillonnage
1-1-1 Présentation de l’échantillon
1-1-2 Justification du choix de l’échantillon
1-1-3 Représentativité de l’échantillon
1-2 Questionnaires ( cf annexe III)
1-2-1 Elaboration des questionnaires
1-2-2 Administration des questionnaires
Section 2 : Traitement des données
2-1 Analyse critique
2-2 Analyse comparative ou « benchmarking »
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I : RESULTATS SUR LES PROCEDURES D’OCTROI DE CREDIT
Section 1 : Catégorisation de la clientèle
1-1 Statut du client
1-1-1 Les clients entreprises
1-1-2 Les clients professionnels
1-1-3 Les clients particuliers
1-2 Dossiers de crédit
1-2-1 Informations bancaires
1-2-1-1 Informations internes à la Banque
1-2-1-2 Informations externes à la Banque
1-2-2 Informations financières
1-2-3 Informations qualitatives sur l’emprunteur
Section 2 : Les procédures d’octroi de prêt
2-1 Les études de faisabilité de crédit
2-1-1 Entretien avec le Conseiller clientèle
2-1-2 Etude et analyse des dossiers dans Middle office
2-1-3 Explication de la situation au client
2-1-4 Vérification par le directeur d’agence (DA)
2-1-5 Analyse des risques par les analystes risques
2-2 Déblocage des fonds et les remboursements
CHAPITRE II : RESULTATS SUR LES TECHNIQUES DE GESTION DU RISQUES DE CREDIT BANCAIRE
Section 1 : Gestion des risques externes inhérents aux crédits bancaires
1-1Outils de gestion pour identifier et évaluer le risque de crédit
1-1-1 Identification du risque de crédit lors de cheminement du dossier de crédit
1-1-1-1 Catégorie de risque affectant le risque de crédit
1-1-1-2 Niveau du risque de crédit
1-1-1-3 Méthodes d’identification de risque de crédit
1-1-2 L’évaluation du risque de crédit
1-1-2-1 L’analyse financière
1-1-2-2 Méthode de Score
1-1-2-3 La méthode de la notation financière : « rating »
1-1-2-4 La méthode Value At Risks
1-2 Les techniques bancaires dans le cadre de la couverture du risque de contrepartie
1-2-1 Les techniques bancaires dans le cadre de la gestion préventive du risque de contrepartie
1-2-1-1 Moyens de couverture des risques de crédit
1-2-1-2 Les règles prudentielles
1-2-1-2- 1 Les accords de Bâle I
1-2-1-2-2 Les accords de Bâle II
1-2-1-2-3 La réforme de Bâle III
1-2-2 Tolérance au risque
Section 2 : Les outils de gestion des risques internes liés aux crédits bancaires
2-1 La conformité à la règle interne
2-2 La conformité aux lois et aux réglementations
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE III : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS SUR LA GESTION DE RISQUE DE CREDIT BANCAIRE
Section 1 : Vérification des hypothèses
1-1 Une procédure d’octroi de crédit bien menée serait un facteur de minimisation des risques liés aux crédits
1-2 La maitrise des risques de crédit favorise la rentabilité des crédits octroyés
Section 2 : Discussions sur l’efficacité de la procédure d’octroi de prêt
2-1 Procédure d’octroi de prêt permettant de déceler le risque de crédit
2-2 Délai d’octroi de crédit
2-3 Suivi et recoupement du dossier de crédit
Section 3 : Discussions sur la gestion de risque interne et externe liées aux crédits
3-1 Efficacité de la gestion de risque externe liée au crédit
3-2 Analyses du dispositif de contrôle interne inhérent aux crédits bancaires
CHAPITRE III: PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section 1 Solutions concernant la procédure d’octroi de crédits
1-1 Délégation du pouvoir de décision
1-2 Renforcement des collectes d’informations auprès des clients
Section 2 : Solutions concernant les risques de crédits
2-1 Suivi systématique au jour le jour des échéanciers de chaque crédit
2-2 Renforcement de l’équipe analyste crédit et chargés d’affaires
2-2-1 Tâches allégées pour banquier
2-2-2 Meilleurs rapprochements avec le client
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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