Analyse des cibles par Mc RAM et du transfert de fonds par ACP

ANALYSE DES CIBLES PAR MC RAM ET DU TRANSFERT DE FONDS PAR ACP

Analyse des cibles du point de vue insécurité alimentaire

Analyse de l’accessibilité alimentaire

Comme la première hypothèse stipule que: « Les cibles des projets HIMO PS ACT sont des vulnérables à l’Insécurité Alimentaire». Nous allons classer les ménages objet de cible d’intervention suivant les différents aspects de l’Insécurité Alimentaire. Notons que s’il y a atteinte à l’un des aspects de la disponibilité, de l’accessibilité ou de la Consommation Alimentaire alors il y a Insécurité Alimentaire.

Comme le problème de disponibilité ne se pose pas dans la zone objet d’intervention du FID, l’analyse des cibles bénéficiaires sera consacrée seulement aux deux piliers de la Sécurité Alimentaire à savoir l’accessibilité et la Consommation Alimentaire. Par cette analyse nous pouvons catégoriser les individus suivants leur type d’accessibilité alimentaire, avec leur répartition géographique. Dans cette analyse nous utilisons surtout des outils et de la logique adoptés dans le « Mc RAM ».

Analysons l’aspect accessibilité de nourriture sur les 506 travailleurs. L’accessibilité alimentaire s’analyse à travers la stabilité de source de revenu, le niveau de revenu et le niveau de dépense alimentaire.

La stabilité de source de revenu

En faisant l’analyse des 506 travailleurs sur le plan catégorie socio professionnelle, nous pouvons en dégager que 28% n’ont pas d’activité dont 29% ont perdu les leurs composés des employés d’entreprise franche (11,4 %) et des emplois comme les chauffeurs, les serveurs et les coiffeurs (12,8 %). Notons qu’une petite partie des ouvriers et artisans ont été aussi touchés par la perte de leur revenu habituel avec 4,2 %. Sur la totalité des échantillons 20% étant considérés vraiment comme sans emplois donc sans revenu et 8% ont perdu leurs emplois. On constate une forte proportion des agriculteurs dans notre échantillonnage avec 34%, suivi des gens faisant des emplois temporaires (Asa tselika) avec 17%. Et la minorité revient aux artisans et ouvriers avec 3%.

Sur le plan géographique, la répartition des travailleurs objet d’échantillons étant la suivante : la plus grande partie se trouve dans la « C.UA » avec 35% dont 42,6 % étaient constitués des « sans emploi » avant le projet PS, suivi des activités « hirakiraka madinika » et « mpanasa lamba » avec 15,3% chacune. Notons que les agriculteurs se font rares dans la C.U.A. Par contre la plus grande proportion des agriculteurs vient de la région Vakinankaratra avec 30,2% (153/506). Et par ordre d’importance ils viennent respectivement du District de Faratsiho avec 12% (61/506), d’Antsirabe II (56 /506) avec 11% et de Betafo (36/506) avec 7,1%. Et celle des travailleurs exerçant des emplois temporaires (Asa tselika) sont de Betafo (42/506) avec 8,3%.

Le niveau de dépense alimentaire

L’enquête n’a pas collecté des informations chiffrées relatives aux dépenses du ménage avant le projet HIMO PS, mais nous allons utiliser à sa place les revenus annuels du ménage dans la constitution d’indicateur consolidé d’accessibilité croisés avec les sources. Après analyse des données, nous constatons que la dépense en nourritures sur le revenu du PS occupe une place importante. Dans notre étude, en général plus la taille de ménage est importante, plus la dépense alimentaire devient importante (sauf les ménages de taille 7). La part moyen du revenu dépensé pour la nourriture a été de 76% et pour la dépense non alimentaire 24%. « Selon la loi de Engel , il y a une diminution de la proportion des dépenses alimentaires quand le revenu augmente. Par contre, la valeur absolue augmente avec le revenu. Par compensation, le niveau de dépense consacré à d’autres postes non alimentaires est plus important pour les ménages plus aisés ».

Analysons les cibles par catégorie d’I.A suivant leurs âges, leurs tailles de ménages, leurs sexes, leurs niveaux d’instruction et leurs salaires journaliers

Les travailleurs en « HIMO PC ACT » de ces 33 % des ménages se trouvant dans la catégorie d’IAM sont constitués en grande partie par des femmes (26%) dont le niveau d’instruction est au plus primaire. En général ils sont sans emploi (8%) et leurs activités sont respectivement des « mpanasa lamba » (5%), des « Hirakiraka majinika » (4%) et le reste pour 2% constitués des « Mpiasa an-trano » et d’agriculteurs. Nous constatons également que 5% de ces femmes ont un niveau secondaire dont 3% sans activités et 1% des « mpivarotra majinika ». Nous constatons que la majorité des travailleurs a une taille de ménage de l’ordre de 5 et 6 et se trouvent dans la trentaine. Leur salaire journalier étant au maximum dans les 2.000 Ar. Dans cette catégorie d’I.A.M, les travailleurs de sexe masculin sont de l’ordre de 7% dont 4% ont un niveau d’instruction au plus primaire, 2% sans activité et 1% des « Hirakiraka majinika » et 3% ont un niveau secondaire et sans activité. La taille de leur ménage étant de l’ordre de 4 à 5 et leur âge dans les trentaines. Aussi leur salaire journalier étant au maximum dans les 2.000 Ar Concernant la catégorie d’I.A.S constituée des 65% des ménages, 38% des travailleurs sont des femmes et 27 % des hommes. Ces femmes ont en grande partie un niveau d’instruction au plus primaire (29%), leurs activités étant des agriculteurs (15%) et des « asa tselika » (6%) et 6 % sans activités. Et 8% de ces femmes ont un niveau d’instruction secondaire, dont 1% sans emploi, 5% des agriculteurs et 3% des « mpanao asa tselika ». La taille de leur ménage étant de l’ordre de 4 à 6 et leur âge dans varient de 21 ans à 40 ans. Aussi leur salaire journalier étant au maximum dans les 1.500 Ar Pour les travailleurs de sexe masculin dans la catégorie d’IAS (27%), 19% ont un niveau d’instruction au plus primaire et 8% de niveau secondaire. Les activités de ceux qui ont un niveau d’instruction au plus primaire sont des agriculteurs (10%), des « mpanao asa-tselika » (5%), des « mpanao hiariraka majinika » (1%) et 4% sont sans activités. Pour ceux ayant un niveau secondaire, 4% sont des agriculteurs, 2% des « mpanao asa-tselika » et 2% sont sans activités. La taille de leur ménage étant de l’ordre de 4 à 8 et leur âge dans les quarantaines. Aussi leur salaire journalier étant au maximum dans les 2.000 Ar Concernant les ménages dans la catégorie de S.A (1,38%), les travailleurs étant tous des hommes. Leurs salaires journaliers moyens varient de 4.000 Ar à 6.000 Ar. La taille de leur ménage de l’ordre de 4 et leur âge varient de 23 ans à 35 ans.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie I. Fondements théoriques et méthodologies
1 Fondements théoriques :
1.1 Protection sociale
1.2 Travaux HIMO
1.3 Sécurité alimentaire
2 Méthodologies
2.1 Méthodologie de la recherche d’informations
2.2 Méthodologies d’analyse de l’insécurité alimentaire
2.3 Méthodologies d’analyse par ACP
Partie II. Analyse des cibles par Mc RAM et du transfert de fonds par ACP
1 Analyse des cibles du point de vue insécurité alimentaire
1.1 Analyse de l’accessibilité alimentaire
1.2 Analyse du profil de consommation
1.3 Analyse de l’insécurité alimentaire
2 Analyse du transfert de fonds
2.1 Analyse de l’intensité de la main d’œuvre.
2.2 ACP des cibles et de leurs utilisations de revenu
2.3 ACP des périodes d’intervention
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION

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