ANALYSE DES ACTIONS DE MINIMISATION DES ACCIDENTS DE TRAVAIL AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

Les produits et activités de la Société

            La SOCOBIS s’est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de biscuits et confiseries et cela depuis sa création. Ses produits sont divisés en trois branches principales qui sont les biscuits, les confiseries et les pâtes alimentaires. Elle dispose de plusieurs unités de production distinctes pour ces différents produits. Pour la bonne marche de l’entreprise, elle a effectué d’important investissement. En 1970, après le départ des formateurs français, la société SOCOBIS a fait l’acquisition de nouveaux matériels afin d’industrialiser sa production.Cet investissement a permis l’augmentation de la production de divers produits. Au cours de cette même année, la production de pastilles Robin a pu débuter. En 2007, elle a élargi son activité en créant l’usine de production des pâtes alimentaires. Cela dans le but de se développer mais aussi de satisfaire les demandes des clients par l’offre de ce nouveau produit. Depuis qu’elle fût créée, l’entreprise offre des produits satisfaisant chacun des consommateurs même si la concurrence est rude. En outre, elle cherche toujours à devancer ses concurrents et cela par la tenue du rapport qualité/prix mais aussi par la recherche continue de la satisfaction des besoins des consommateurs. Parmi ces objectifs se trouvent la compétitivité et l’amélioration continue de son image dont leur atteinte dépend plus particulièrement d’une bonne gestion surtout concernant la production, ainsi que l’offre de produits nouveaux.

Equipements et habillements de travail

             Les ouvriers ont à leur disposition des équipements et habillements de travail pour assurer leur sécurité dans la manipulation des machines. Vu que l’activité principale de l’entreprise est la production, il est obligatoire pour le personnel ouvrier de porter des tenues de protection adéquates. Cela est inscrit dans le règlement intérieur de l’entreprise et s’applique à tous les ouvriers qu’ils travaillent en permanence, de jour ou de nuit, ou qu’ils soient des temporaires. Pour la protection complète du personnel ouvrier, la SOCOBIS offre divers équipements et habillements de travail dont : le calot, la combinaison pour les hommes et blouse pour les femmes, les gants et les chaussures de travail. Chacun des ouvriers possède ses propres équipements de travail, leur port et propreté sont contrôlés par les contremaîtres de l’usine. Malgré cela, tout le personnel ne respecte pas cette disposition de sécurité. Une partie des ouvriers enquêtés, notamment les 84%, expriment avoir porté en permanence ces équipements dans le souci de la sécurité. Ils affirment par ailleurs que ces équipements de protection sont indispensables puisque les porter procurent un niveau de sécurité constaté par la diminution des AT au sein de la SOCOBIS même s’ils ne sont pas supprimés définitivement. Par contre, les 16% ne les portent d’une part que selon leur gré et d’autre part par manque des équipements exigés. Les ouvriers ne disposent pas tous des mêmes équipements de travail, cela varie selon les branches de travail, 61,90% disposent de gants, combinaison, calot et chaussures de travail ; et 38,09 % disposent seulement de combinaison. Schématiquement, l’importance des équipements de travail peut être présentée comme suit : la partie colorée en bleue présente les ouvriers qui portent en permanence les équipements, ils sont au nombre de vingt-trois (23) et celle en verte présente ceux qui ne les portent que selon leur gré dont le nombre est de cinq (5).

L’aménagement des locaux de travail

              Les locaux de travail sont les premiers aspects à voir lorsqu’on parle d’AT. C’est l’endroit où le personnel effectue chaque jour de travail donc leur aménagement tient une place importante. D’après l’observation effectuée sur place, la SOCOBIS respecte les conditions nécessaires. Les bureaux et les usines sont aérés, les lumières, la chaleur et la propreté y sont présents. Par ailleurs, ces locaux de travail sont placés séparément pour éviter le bruit d’usine qui peut déranger et entraîner des stress aux employés de bureau. Par cela, on peut dire que le minimum nécessaire est respecté. Ainsi, le personnel travail dans un environnement sain tant dans les bureaux que dans les usines. Nous pouvons constater que le respect de ces dispositions minimum a contribué à la diminution des AT au sein de la SOCOBIS. Mais l’enquête effectuée auprès du personnel de bureau et ouvrier a présenté que certains d’entre eux trouvent une défaillance concernant l’environnement de travail. Et selon (67,90%) des ouvriers et employés de bureau, l’environnement du travail est acceptable. Ce qui d’après eux a contribué à l’inexistence de MP au sein de l’entreprise et d’une fréquence des AT moins élevée surtout cette année. Etles (07,10%) est inconvenable. Par contre, les (25%) parmi eux trouvent que l’environnement du travail commence à se dégrader et peut être une source de MP ou même d’AT. Notamment, concernant l’hygiène des locaux de travail comme les bureaux peu spacieux. Même si les locaux présentent les conditions de salubrité et de propreté nécessaires, le nombre de personne qui l’occupe peut porter atteinte à ces conditions surtout lorsque le nombre n’est pas proportionnellement égale à l’espace occupée. Cela peut même entraîner la diminution de l’aération, l’augmentation de la chaleur et ces facteurs peuvent causés du stress au personnel mais aussi facilite l’apparition et la propagation de maladie. En effet, en milieu de travail, une bonne ventilation est requise. Elle permet un renouvellement constant de l’air afin d’assurer le confort thermique et la réduction de la concentration des polluants atmosphériques. « Une atmosphère de travail viciée expose les travailleurs à des affections respiratoires et des intoxications étant donné que la voie respiratoire est la principale voie de pénétration des toxiques dans l’organisme. La réglementation en matière d’hygiène du travail dispose, à cet effet, que chaque travailleur doit disposer d’au moins 10 m3 d’air dans le local où il travaille ». Elle précise en outre que l’ambiance dans les locaux de travail ne peut être troublée par la présence d’air confiné ou vicié, ou par les courants d’air dangereux ou encore par une chaleur ou par un froid excessif. Nous avons pu voir que l’aménagement des locaux de travail est d’une grande importance pour entretenir la santé et le bien-être du personnel. Un environnement sain permet plus facilement aux salariés de bien travailler mais aussi et surtout diminue le risque de MP et d’accident. « Chaque entreprise doit alors veiller à la salubrité totale et la propreté des locaux de travail pour éviter ou diminuer les AT et garantir la sécurité et santé du personnel selon la loi N° 2003 -044 Article 110 à 114 Portant Code du Travail ».

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)

           Le CHSCT est un comité formé par des représentants du personnel et du chef d’entreprise ou de son représentant. C’est une instance technique associant le personnel à la gestion de la Santé et de la Sécurité. La mise en place du CHSCT est obligatoire dans les établissements employant au moins cinquante salariés. Il a pour mission principale la prévention des risques. Notamment, il a un rôle consultatif classique, des missions d’étude et de conseil pour améliorer la situation de l’entreprise en matière de prévention. Cependant, la SOCOBIS ne possède pas ce comité, seule la Direction des Ressources Humaines s’occupe des questions de prévention. Notons par ailleurs que la DRH ne peut remplir seule les objectifs concernant la prévention des AT vu le volume de tâches qu’elle effectue pour la gestion du personnel. Et il s’avère que disposer du CHSCT permet plus de donner de l’importance à la prévention. Ainsi, sa présence se trouve indispensable pour renforcer la sécurité au sein de l’entreprise.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DE L’ENTREPRISE SOCOBIS
Section 1 : Présentation de l’entreprise SOCOBIS
Section 2 : Les produits et activités de la SOCOBIS
Section 3 : Justification du choix de l’entreprise
CHAPITRE II : LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Section 1 : La collecte des données secondaires
1.1 La bibliographie
1.2 La webographie
Section 2 : La collecte des données primaires
2.1 Guide d’observation
2.2 L’échantillonnage
2.3 Entretien
2.4 Enquête
Section 3 : Les méthodes d’analyse
3.1 Le traitement des résultats
3.2 La méthode d’analyse ARBRE DES CAUSES
3.3 Les limites d’étude
CHAPITRE III : APPROCHES THEORIQUES
Section 1 : La protection sociale
Section 2 : Les différentes notions en accidents du travail
Section 3 : Théories en Besoin de sécurité et Gestion des Ressources Humaine
3.1 Le besoin de sécurité du travailleur
3.2 La Gestion des Ressources Humaines
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I: LES METHODES DE PREVENTION APPLIQUEES PAR LA SOCOBIS
Section 1 : L’application des dispositions générales en matière de sécurité
1.1 L’aménagement des locaux de travail
1.2 Les installations sanitaires, vestiaires et cantine
1.3 Equipements et habillements du travail
1.4 La conformité des matériaux et machines utilisés
1.5 Le règlement intérieur
1.6 La présence d’infirmière
Section 2 : La formation du personnel
Section 3 : Le paiement de cotisation sociale
3.1 La sécurité sociale CNaPS
3.2 La médecine du travail OSTIE
CHAPITRE II : LES ROLES DE LA DRH DANS LA MINIMISATION DES ACCIDENTS DE TRAVAIL
Section 1 : Présentation de la DRH de la SOCOBIS
Section 2 : Les rôles de la DRH dans la prévention des AT
Section 3 : Les rôles de la DRH en cas de survenue des AT
CHAPITRE III: LA REPARATION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL
Section 1 : La réparation offerte par la CNaPS et l’OSTIE
1.1 La réparation offerte par la CNaPS
1.2 La réparation offerte par l’OSTIE
Section 2 : Les montants alloués par l’entreprise
2.1 La réparation pour chaque type d’accidents
2.2 La réparation pour chaque échelon du personnel
Section 3 : Les causes des AT les plus fréquents
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS ET VALIDATION DE LA PREMIERE HYPOTHESE
Section 1 : Les dispositions générales au sein de l’entreprise
1.1 Aménagement des locaux de travail
1.2 Les installations sanitaires et vestiaire
1.3 Equipements et habillements du travail
1.4 Les machines utilisées
1.5 Le règlement intérieur
1.6 La présence d’infirmière
Section 2 : La formation du personnel
Section 3 : Les organismes en coopération avec la SOCOBIS
3.1 La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS)
3.2 La médecine du travail OSTIE
3.3 Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail
3.4 L’inspection du travail
Section 4 : Validation de la première hypothèse
CHAPITRE II : DISCUSSIONS ET VALIDATION DE LA DEUXIEME HYPOTHESE
Section 1 : Les réparations offertes par les organismes externes
1.1 Les prestations offertes par la CNaPS sont insuffisantes
1.2 Les actions de réparations de l’OSTIE
Section 2 : Les réparations offertes par l’entreprise
2.1 La réparation pour chaque type d’AT
2.2 La réparation pour chaque échelon du personnel
Section 3 : Les accidents les plus fréquents au sein de la SOCOBIS
3.1 Les causes
3.2 Schéma
Section 4 : Validation de la deuxième hypothèse
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS
Section 1: Recommandations par rapport aux méthodes de Prévention
1.1 Recommandations par rapport aux dispositions générales
1.1.1 Réaménagement des locaux de travail
1.1.2 Amélioration du contrôle des équipements et habillements de protection
1.1.3 Acquisition de nouvelles machines de production
1.1.4 Application de sanctions en cas de manquement au règlement intérieur
1.1.5 Le recrutement d’infirmière ou de secouriste certifié
1.2 Recommandations par rapport à la formation du personnel
1.2.1 Accroître la formation au niveau du personnel ouvrier
1.2.2 Offrir des formations aux temporaires
1.2.3 La conscientisation du personnel concernant la sécurité
1.2.4 Développer la responsabilisation du personnel
1.3 Instauration d’un CHSCT au sein de la SOCOBIS
1.4 Visite périodique de l’inspecteur du travail
Section 2 : Recommandations par rapport à la réparation des AT
2.1 Une amélioration du mode de gestion de la CNaPS
2.2 Une amélioration des soins offerts par l’OSTIE
2.3 Accroissement des actions de réparation offertes par la SOCOBIS
2.3.1 Accroissement ou élargissement de la prise en charge
2.3.2 Octroi de réparation adéquate aux AT graves
Section 3 : Recommandations par rapport aux AT les plus fréquents
3.1 Assurer la rotation du personnel ouvrier pour éviter la fatigue
3.2 Mettre des dispositions de sécurité sur chaque machine
3.3 Acquérir d’autres machines pour l’atteinte des objectifs
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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