Analyse de prédicats et structures exprimant l’obligation et régissant un datif en russe contemporain

Procès et domaine notionnel

    Dans le cas d’un énoncé modal, il y a mise en relation d’un procès à réaliser avec un valideur, l’entité appelée à devenir le sujet de ce procès lors de son actualisation dans le temps. Au moment de l’énonciation, la relation prédicative introduit alors la construction d’une visée d’un procès (P). Le terme de visée n’implique pas une intention du valideur, il signifie qu’au moment de l’énonciation, les événements peuvent mener soit à la validation effective du procès (notée p), soit à autre chose (noté p’), nous sommes dans le domaine du validable (noté p/p’). La relation entre ces trois positions distinctes forme le domaine notionnel associé à la relation prédicative. Par exemple les phrases Il veut venir, Tu dois partir, Tu peux rester ont en commun qu’elles présentent toutes trois un procès (représenté par l’infinitif) que le valideur (représenté ici par un pronom personnel sujet) va ou ne va pas réaliser. En elle même, aucune de ces phrases n’indique si p sera effectivement validé ou non, on se situe dans le domaine du validable. Cela est notamment dû au fait que ces énoncés sont au présent, la visée du procès est construite au moment de l’énonciation, et la validation ou non-validation du procès adviendra à un moment ultérieur. Il faudrait alors prendre en compte un contexte plus large pour savoir si l’action a été ou non réalisée. Au contraire, si l’on modifie certaines caractéristiques de ces phrases (le temps du verbe,la modalité assertive – passage d’une affirmative à une négative), elles peuvent alors indiquer explicitement que c’est soit p, soit p’ qui a été atteint : Il n’a pas voulu venir (p’ validé), Il a dû partir (p validé), Il a pu rester (p validé). Notons que ces phrases contenant un verbe modal au passé composé ne se contentent pas de présenter la validation ou non-validation de p (celle-ci est construite par l’ensemble des éléments participant de la relation prédicative), mais reconstruisent un instant t dans le passé où p et p’ sont encore envisageables. La relation prédicative fait donc l’objet d’un double repérage, par rapport au moment de l’énonciation, où une des valeurs concurrentes est devenue effective, et par rapport à un moment passé reconstruit a posteriori, où elles étaient toutes deux possibles. En revanche, l’emploi de l’imparfait, s’il implique également la construction d’un repère temporel passé antérieur au moment de l’énonciation, ne lève pas l’incertitude sur la valeur effectivement validée : Il ne voulait pas venir, Il devait partir, Il pouvait rester conservent le point de vue prospectif des énoncés au présent, l’ambiguïté sur la suite ne pouvant être levée que par le contexte. Cette opposition entre points de vue rétrospectif et prospectif montre la nécessité de tenir compte également de la position subjective adoptée par l’énonciateur.

Repères temporels et situationnels

   Le repère temporel origine étant le moment de l’énonciation noté T0, d’autres repères temporels peuvent être mobilisés et avoir une influence sur la valeur référentielle de l’énoncé (pouvant notamment informer sur la validation effective de p ou p’), ainsi que sur le choix de l’aspect de l’infinitif régi. Nous noterons T-n un repère antérieur à T0 et T+n un repère postérieur. Par ailleurs, traitant d’énoncés modaux impersonnels, nous aurons également à prendre en compte l’état de choses en vigueur dans la situation par rapport à laquelle la visée du procès est construite. L’hypothèse que nous défendons en effet plus loin dans cette partie (II.3) est que le choix du datif pour référer au sujet valideur signifie que la modalité est construite non en fonction de ce qu’il représente par lui-même, mais en fonction de la situation dans laquelle il est impliqué. Nous désignerons celle-ci, avec l’ensemble de ses composantes, par le symbole Sit, la situation d’origine étant la situation d’énonciation Sit0 , opposable à d’autres situations Siti, Sitj, etc. ayant des repères temporels différents ou simplement fictives.

Distribution syntaxique des prédicats nado et nužno

   Les prédicats nado et nužno régissent tous deux un argument au datif dont l’interprétation dépend de la nature du second argument qu’ils introduisent. Celui-ci peut être :
– un infinitif accompagné de ses éventuels compléments :
Petru nado/ nužno èto sdelat’/ delat’
Pierre.DAT nado nužno cela faire.PF faire.IPF
Il faut que Pierre fasse cela.
L’infinitif désigne un procès validable p dont la nécessité dans la situation considérée est appréciée par le sujet énonciateur S0, constructeur de la modalité. Le référent de l’argument au datif n’est que le valideur éventuel (SValid) de ce procès dont il n’a pas le contrôle, puisqu’il lui est imposé par les circonstances. À la forme affirmative, l’infinitif peut être perfectif ou imperfectif, en fonction du contexte (cf. ci-dessus). À la forme négative, en revanche, seul l’imperfectif est admis si la négation précède le prédicat modal :
Petru ne nado/ nužno èto delat’.
Pierre.DAT NEG nado nužno cela faire.PF
Pierre n’a pas à faire cela.
La forme négative fait apparaître la première différence signalée par certains auteurs (mais pas par les dictionnaires) entre les deux prédicats. L’énoncé avec ne nado est ambigu, pouvant signifier suivant le contexte soit l’interdiction (« il ne faut pas que Pierre fasse cela »), soit l’absence de nécessité (« Il n’est pas nécessaire que Pierre fasse cela »), alors que ne nužno n’exprime que l’absence de nécessité. Notons enfin que lorsque la négation est placée devant l’infinitif, le perfectif redevient possible :
Petru nado ne zabyt’ kupit’ cvety
Pierre.DAT nado NEG oublier.PF acheter.PF fleurs
Il ne faut pas que Pierre oublie d’acheter des fleurs.
– une proposition complétive au conditionnel introduite par la conjonction čto (« que ») fusionnant avec la particule de conditionnel by en čtoby :
Petru nado/ nužno čtoby ty emu pozvonil.
Pierre.DAT nado nužno CONJ-COND 2SG.NOM 3SG.DAT appeler.M.PST.PF
Pierre veut/ a besoin que tu l’appelles.
Le référent de l’argument au datif est ici un expérient, jugeant nécessaire la réalisation d’un procès p dont le valideur est le sujet de la complétive. Il est donc le support modal (Smod) d’une visée dont l’énonciateur n’est que l’interprète.
– un groupe nominal (GN) : objet exprimé à l’accusatif ou, en valeur partitive, au génitif :
Petru nado/ nužno den’gi / deneg.
Pierre.DAT nado nužno argent.ACC argent.GEN
Pierre a besoin d’argent.
En l’absence de tout procès exprimé, la relation entre les deux arguments du prédicat s’interprète comme une relation de localisation/possession, présentée comme nécessaire, entre un possesseur virtuel, représenté par l’argument datif, et l’entité désignée par le GN. Cette construction impersonnelle est en concurrence avec une construction personnelle où le GN est au nominatif, sujet de l’adjectif nužnyj (« nécessaire ») employé à la forme prédicative (courte) et s’accordant en genre et en nombre :
Petru nužny den’gi.
Pierre.DAT nécessaire.ADJ.FC.PL argent.NOM.PL
Pierre a besoin d’argent.
Nous reviendrons en III sur la différence entre ces deux constructions, qui ne sont pas équivalentes. Nous verrons que dans la construction personnelle, statique, l’argument datif n’est que le possesseur virtuel, alors que dans la construction impersonnelle, dynamique, il est également support modal, à l’origine d’une visée orientée vers l’objet. Dans tous leurs emplois, les prédicats nado et nužno peuvent former un passé ou un futur avec le verbe être cliticisé : nado/nužno bylo (« il fallait/ aurait fallu »), nado/nužno budet (« il faudra »). Ils connaissent aussi la variation de mode : ils peuvent former un conditionnel avec la particule by seule, ou accompagnée du passé de l’auxiliaire être : nado/nužno (bylo) by (« il fallait » ou « il aurait fallu »).

La racine <NUD>

  La forme nužno est à l’origine le neutre singulier de la forme courte (prédicative) de l’adjectif nužnyj, dont le sens actuel (« nécessaire »), n’est que l’une des acceptions qu’il avait en vieux-russe, telles qu’elles sont énumérées par le dictionnaire des XIe-XVIIe siècles (p. 446- 448) : « fort, tempétueux » (ot větrъ nužnyx « sous l’effet de vents violents »), « relatif à une contrainte » (nužnym obrazom « de manière forcée »), « difficile, pénible » (nužnaja smertь : « une mort cruelle »), « soumis aux privations, manquant du nécessaire » (nužnyj rabъ : « un esclave misérable »), etc., le point commun semblant être la notion de contrainte  et son effet sur un sujet. Cet adjectif est construit à partir de la racine <NUD>, d’origine indo-européenne, hypothétiquement apparentée à l’anglais need « besoin » (< i-eu. *neu-d- « contrainte, besoin ; pousser », cf. Sakhno, 2005, p. 155), et à l’allemand Not « misère, besoin, nécessité » (Černyx, 1993, p. 580). Cette racine se retrouve dans plusieurs autres mots relevant de la même sémantique de contrainte subie : nužda « besoin, nécessité », mais aussi en vieux russe « contrainte », « violence » et sous la variante nuža, « détresse » (Černyx, 1993, p. 580), vynudit’ « obliger (à faire) », prinudit’ « contraindre », prinuditel’nyj « coercitif » (prinuditel’nyj trud « travail forcé »), nudnyj (« ennuyeux, fastidieux »), zanuda « enquiquineur ».

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Table des matières

Sommaire Remerciements
Abréviations, symboles et notes préliminaires Introduction
0.1 Présentation et justification du sujet
0.2 État de la question et travaux existants
0.3 L’approche énonciative
0.4 Méthodologie
0.5 Plan de la thèse
Partie I Concepts théoriques et critères formels utilisés dans la recherche
I. Représentation de la modalité dans le cadre de la TOPE
I.1 Procès et domaine notionnel
I.2 Opérations énonciatives : acteurs et repères
I.3 Schéma de bifurcation
II. Les critères formels : aspect, structure syntaxique, ordre des mots et prosodie
II.1 Opposition perfectif / imperfectif
II.1.1 Présentation générale
II.1.2 L’impératif injonctif
II.1.3 Infinitif dépendant d’un prédicat modal
II.1.3.1 Dans un énoncé affirmatif
II.1.3.2 Dans un énoncé négatif
II.2 Opposition nominatif / datif
II.2.1 Deux approches complémentaires
II.2.2 Emplois du datif
II.2.2 Emplois du nominatif
II.2.3 Nominatif et datif, deux représentations d’un participant animé
II.3 Comparaison des propositions personnelles à sujet nominatif et impersonnelles à constituant datif
II.3.1 Qualification du sujet vs. de la situation
II.3.2 Différents types de possibilité : caractérisation du sujet ou de la situation
II.3.3 Différents types d’obligation
II.3.4 Représentations schématiques
II.3.5 Propositions datives-infinitives et nominatives-infinitives
II.4 Ordre des mots et prosodie
II.4.1 Identification d’un ordre standard (canonique)
II.4.2 Segmentation en thème et rhème
II.4.3 Focalisation globale : accent de phrase non final
Partie II Analyse sémantique et comparative des prédicats modaux non-verbaux nado et nužno
I. Introduction
I.1 Distribution syntaxique des prédicats nado et nužno
I.2 Descriptions existantes
I.3 Éléments diachroniques
I.3.1 Origine et histoire de la forme nado
I.3.1.1 La racine
I.3.1.2 Évolution de la forme nadobě
I.3.2 Origine et histoire de la forme nužno
I.3.2.1 La racine
I.3.2.2 Évolution de la forme nužno et concurrence avec nužda
I.3.3 Différence sémantique et convergence syntaxique
II. Variations sémantiques et énonciatives des modaux nado et nužno introduisant un infinitif
II.1 Énoncés affirmatifs (présent)
II.1.1 Valideur datif à la première personne
II.1.1.1 Le procès visé est à valider au moment de l’énonciation (T0) et peut avoir un impact sur l’interlocuteur : nécessité imposée vs. nécessité négociée
II.1.1.2 La validation de p n’entraîne pas de modification de la situation d’énonciation : nécessité absolue vs. nécessité relative
II.1.1.3. Représentations schématiques des énoncés avec valideur à la première personne
II.1.2 Valideur datif à la deuxième personne : argument d’autorité vs. conseil
II.1.2.1 Le locuteur émet un avis catégorique depuis une position d’autorité
II.1.2.2 Le locuteur émet un avis personnel face à un interlocuteur susceptible d’avoir un avis contraire
II.1.2.3 Représentations schématiques des énoncés avec valideur à la deuxième personne
II.1.3 Valideur datif à la troisième personne
II.1.3.1 La troisième personne est opposée aux personnes (je et tu) de l’énonciation : simple constat vs. intervention
II.1.3.2 La troisième personne est une transposition de la première personne : discours rapporté
II.1.4 Valideur datif non exprimé
II.1.4.1 Un valideur précis est identifiable contextuellement
II.1.4.2 Le valideur est générique
II.1.4.3 Quand les deux modaux sont employés dans le texte : réelle différence sémantique ou simple choix stylistique ?
II.2 Énoncés négatifs (présent)
II.2.1 La négation précède le prédicat modal : non-nécessité et ordre de ne pas accomplir
II.2.2 La négation précède l’infinitif : redéfinir le procès à valider ou prévenir une éventualité néfaste, une question d’aspect
II.2.2.1 Sélection/redéfinition du procès : infinitif imperfectif
II.2.2.2 Prévention d’une éventualité : infinitif perfectif
II.2.2.3 Cas particuliers
II.3 Énoncés au passé
II.3.1 En récit : le rôle du narrateur
II.3.1.1 Nado bylo : narrateur distancié exposant les contraintes objectives découlant de la situation évoquée
II.3.1.2 Nužno bylo : narrateur en empathie présentant la situation par les yeux du valideur
II.3.1.3 Représentations schématiques des énoncés au passé en contexte de récit
II.3.2 En discours : retour sur le passé
II.3.2.1 Remémoration et justification rétrospective d’un procès effectivement validé
II.3.2.2 Retour critique sur un procès qui a mené à une situation indésirable
II.3.2.3 Représentations schématiques des énoncés au passé en contexte de discours
II.4 Énoncés au futur
II.4.1 Nado budet : nécessité différée
II.4.2 Nužno budet : nécessité dépendant de l’évolution de la situation
II.4.3 Représentations schématiques des énoncés au futur
II.5 Énoncés au conditionnel
II.5.1 Contrefactuel en système hypothétique : nado / nužno bylo by
II.5.2 Emplois hors système hypothétique : concurrence entre les structures avec ou sans auxiliaire
II.5.2.1 Nado / nužno by : visée virtuelle
II.5.2.2 Nado / Nužno bylo by : réintroduction virtuelle de la visée de p à partir de p’ attesté
II.5.2.3 Un ordre marginal : by + bylo
II.5.3 Représentations schématiques des énoncés au conditionnel
II.6 Combinaison avec la particule énonciative že
II.6.1 Présentation de la particule že
II.6.2 Variations sémantiques en contexte
II.6.2.1 Nado že : l’incrédulité
II.6.2.2 Valeur argumentative : la nécessité renforcée
II.7 Récapitulatif des valeurs d’emploi dégagées avec infinitif régi
Narrateur distancié exposant les contraintes objectives découlant de la situation évoquée
Narrateur présentant la situation par les yeux du valideur (vision prospective) : empathie ou distanciation ironique
III. Emplois de nado et nužno avec un groupe nominal : localisation et support de la modalité
III.1 Nužn- + nominatif vs. nužno + accusatif/génitif
III.1.1 Énoncés affirmatifs : nécessité évaluée par l’énonciateur vs. nécessité décrétée par le possesseur virtuel
III.1.1.1 Structure personnelle
III.1.1.2 Structure impersonnelle
III.1.2 Énoncés négatifs : non-nécessité d’existence vs. qualification d’une relation préconstruite
III.2 Nado + accusatif/génitif
III.3 Récapitulatif des valeurs d’emploi avec un groupe nominal
IV. Emplois avec une complétive au conditionnel : distinction des rôles du support modal et du valideur
IV.1 Nužno, čtoby
IV.2 Nado, čtoby
IV.3 Valideur inanimé
V. Conclusion
Partie III Analyse du prédicat verbal prijtis’/prihodit’sja
I. Introduction
I.1 Présentation du couple aspectuel prijtis’.PF/prihodit’sja.IPF
I.2 État de la question : l’analyse de W. Honselaar (1992)
I.3 Démarche adoptée
II. Analyse compositionnelle des trois constituants de prijtis’
II.1 Idti : évolution orientée et observable en situation
II.2 PRI : mise en relation contrastive avec un terme actualisé
II.2.1 Pri préposition : détermination situationnelle
II.2.2 Pri- préfixe : influence sur le sens et le fonctionnement aspectuel des verbes de déplacement
II.3 Le postfixe réflexif -sja
II.3.1 Formations postfixales
II.3.2 Formations préfixo-postfixales
II.4 Prijtis’, formation préfixo-postfixale
II.4.1 Emplois personnels de prijtis’
II.4.2 Emplois impersonnels de prijtis’
II.5 Spécificités de la construction prijtis’/prihodit’sja + infinitif et schémas de représentation
III. Construction et variation des valeurs énonciatives du prédicat prijtis’/prihodit’sja régissant un infinitif
III.1 Emplois du perfectif prijtis’
III.1.1 Pridëtsja.PRS.PF + infinitif perfectif : scénario préétabli menant à un procès p non souhaitable pour son valideur
III.1.2 Pridëtsja.PRS.PF + infinitif imperfectif : changement de situation entraînant la validation d’un procès p évitable auparavant
III.1.3 Prišlos’.PST.PF + infinitif perfectif : opposition de situations passées (du hasard à la contrainte)
III.1.4 Prišlos’.PST.PF + infinitif imperfectif
III.1.4.1 Orientation rétrospective : délimitation temporelle de situations passées ayant entraîné l’actualisation de p
III.1.4.2 Orientation prospective : gros plan sur la borne initiale du procès et point de vue de l’énonciateur
III.2 Emplois de l’imperfectif prihodit’sja
III.2.1 Prihoditsja.PRS.IPF + infinitif perfectif
III.2.1.1 Présent de narration
III.2.1.2 Emplois performatifs
III.2.2 Prihoditsja.PRS.IPF / prihodilos’.PST.IPF + infinitif imperfectif : validation répétée de p actuel ou passé, de la contrainte à la contingence.
III.2.2.1 Contrainte
III.2.2.2 Contingence : l’opposition p/p’ s’interprète en termes d’existence III.3 Emplois avec la négation
III.3.1 Négation du perfectif prijtis’
III.3.1.1 Ne pridëtsja.PRS.PF + infinitif perfectif : entre crainte et espoir
III.3.1.2 Ne pridëtsja.PRS.PF + infinitif imperfectif
III.3.1.3 Ne prišlos’.PST.PF + infinitif perfectif : entre regret et soulagement
III.3.1.4 Ne prišlos’.PST.PF + infinitif imperfectif
III.3.2 Négation de l’imperfectif prihodit’sja
III.3.2.1 Ne prihoditsja.PRS.IPF + infinitif imperfectif : diagnostic démentant une attente
III.3.2.2 Ne prihodilos’.PST.IPF + imperfectif
III.3.2.3 Ne prihoditsja.PRS.IPF/prihodilos’.PST.IPF + infinitif perfectif
III.4 Énoncés au conditionnel : contrefactuel
IV. Conclusion
Partie IV La structure dative-infinitive
I. État de la question et caractérisation des propositions datives-infinitives
I.1 L’approche « classique » : propositions monorèmes
I.2 F. Maurice et la question de l’« infinitif modal » et de sa place dans l’expression de la modalité en russe
I.3 Distinction propositions datives-infinitives/ propositions infinitives
I.4 J. Veyrenc et la question de l’origine de la modalité
I.5 Différences entre proposition dative-infinitive et proposition dative avec prédicat modal exprimé
I.6 Contraintes d’emploi
II. Pour une fonction énonciative de l’absence de prédicat
II.1 Le signifiant zéro dans la langue parlée : rapport au contexte
II.2 É. Benveniste : la phrase nominale en indo-européen
II.3 La proposition avec ou sans être exprimé en russe contemporain : caractérisation de la relation entre les constituants
II.4 Représentation de la structure dative-infinitive
III. Analyse en contexte des variations sémantiques des emplois de la structure dative-infinitive
III.1 Énoncés affirmatifs
III.1.1 Redélimitation d’un des constituants de la relation
III.1.2 Focalisation du procès et double opposition
III.1.3 Justification
III.1.4 Qualification imagée
III.1.5 Prédiction d’événement : le signe annonciateur
III.2 Énoncés négatifs
III.2.1 Perfectif : impossibilité absolue
III.2.2 Imperfectif : rupture valideur/procès préconstruite et réactualisée par l’énonciateur
III.2.3 Expressions figées ou en cours de figement
III.3 Énoncés interrogatifs
III.3.1 Différence entre interrogatives avec ou sans valideur datif
III.3.2 Infinitif perfectif : demande de précisions quant à la visée d’un procès induit par la situation
III.3.3 Infinitif imperfectif : redélimitation ou remise en question d’un procès préconstruit
III.4 Énoncés au conditionnel formés avec la particule by
III.4.1 Caractéristiques générales
III.4.2 Descriptions existantes et principes de variation de l’ordre linéaire
III.4.3 Datif + by + infinitif
III.4.4 Infinitif + by + datif
III.4.4.1 Dialogues
III.4.4.2 Emplois en récit
III.5 Emplois dans les proverbes
IV. Conclusion
Conclusion
Bibliographie

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