Analyse de position des latrines et points d’eau

Principe de base de la cartographie

               Toute la cartographie obéit en fait à quelques principes de base très simples, relevant du simple bon sens.
 Un phénomène se traduit par un signe, en noir ou en couleur et un seul (jamais de redondance qui équivaudrait á doubler la valeur d’un phénomène).
 Les variations de qualité se traduisent par la variation de forme du signe.
 Les variations de quantité (effectifs, valeurs brutes) se traduisent par des variations de la taille du signe.
 Les variations de valeurs relatives (quantités rapportées à une surface ou une unité : densité, taux, PIB par habitant etc…) se traduisent par une variation de couleurs ou de trames.
 Plus une valeur n’est forte, plus le signe qui lui correspond aura une valeur forte, et vice versa.
On utilise les couleurs de plus en plus vifs pour tous les phénomènes « positifs » (en valeur ou en appréciation, habituellement on utilise la couleur vif) et des couleurs d en plus froides pour tous les phénomènes « négatifs » (en valeur ou en appréciation, habituellement on utilise la couleur bleu). Tout le reste n’est qu’une question de connaissances fondamentales des différentes parties de la géographie : on ne fera jamais faire de la cartographie morphologique à quelqu’un qui ne connaît rien à cette discipline.

Le SIG

             Plusieurs définitions peuvent être données au SIG. Un SIG est un système informatique de stockage, de traitement et de saisie, où le matériel et le logiciel sont conçus spécifiquement pour traiter des données spatiales géographiquement référencées. Le SIG permet de combiner et de manipuler les informations des différentes cartes pour satisfaire diverses exigences de planification. Cette fonction de chevauchement est un des outils les plus importants du SIG, de même que la modélisation et l’affichage de données à référence spatiale, afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion. Un SIG doit répondre aux cinq questions :
Où ? Où se trouve tel objet ?
Quoi ? Qu’est-ce –qu’il y a à tel endroit ?
Comment ? Quelle relation existe entre les objets pris sur une même couche ou sur deux couches différentes ?
Quand ? Permet d’effectuer des analyses spatiales et temporelles
Et si ? Permet de voir la simulation et la modélisation d’une situation dans le future.

L’eau souterraine

            L’eau souterraine n’est pas seulement confinée à quelques canaux ou dépressions de la même façon que l’eau de surface se concentre dans des cours d’eau et des lacs. Au contraire, elle est presque omniprésente dans le sous-sol. On la trouve dans les interstices des particules de roches et de sol, ou dans les crevasses et fissures des roches. L’eau qui remplit ces cavités se situe généralement dans les 100 mètres de la surface. C’est là que réside une grande partie de l’eau douce de la terre. À de plus grandes profondeurs, ces cavités sont beaucoup plus petites en raison du poids de la roche de recouvrement et, par conséquent, elles contiennent des quantités d’eau beaucoup moindres. L’eau souterraine coule lentement à travers des formations aquifères (aquifères) à différents débits. À certains endroits, où elle a dissous le calcaire pour former des cavernes et de grandes ouvertures, son débit peut être relativement grand, mais ceci est toutefois exceptionnel. De nombreux termes sont utilisés pour décrire la nature et l’étendue des ressources en eau souterraine. Le niveau au-dessous duquel tous les interstices sont remplis d’eau s’appelle la surface de saturation. Au-dessus de cette surface se trouve la zone d’aération. Ici, les espaces dans la roche et le sol contiennent à la fois de l’air et de l’eau. L’eau dans cette zone s’appelle l’humidité du sol.

Comité WASH

                C’est un comité composé de divers partenaires, dont des ministères, des ONG internationales et nationales malgaches, des organismes donateurs et des représentants du secteur privé. La présidence est assurée par le ministère chargé de l’eau et de l’assainissement et le secrétariat exécutif par l’ONG internationale Water Aid et Unicef pour le moment. On note que la tenue du secrétariat exécutif est tournante. Son rôle et ses attributions sont :
o harmonisation des approches
o promotion de la concertation et le dialogue entre tous les intervenants
o plaidoyer
o mobilisation et conscientisation
o information, éducation, communication
o coordination et suivi
o développement des capacités.
WASH, c’est en effet, tout à la fois un esprit, un label, un souffle, une vision qui doit animer les projets en associant étroitement eau, assainissement et hygiène et dont tous peuvent se réclamer pour peu qu’ils en adoptent les principes. L’adhésion au comité est volontaire et se base sur l’acceptation des principes du WASH à entreprendre des actions visant l’amélioration des mauvaises pratiques d’hygiène qui sont responsables du taux élevé de maladies diarrhéiques, la prise de conscience au niveau national de l’importance de l’hygiène et de l’assainissement et du lien qui les unit à la maladie et à la pauvreté, l’intégration de l’hygiène et de l’assainissement dans les projets d’approvisionnement en eau potable.

La conductivité électrique

             La conductivité électrique (inverse de la résistivité électrique) mesure la capacité de l’eau à conduire un courant envoyé par deux électrodes. En effet, la plupart des matières dissoutes dans l’eau sont sous la forme d’ions chargés électriquement. La mesure de la conductivité permet donc d’apprécier la quantité de particules minérales dissoutes dans l’eau. La conductivité est en fonction de la température de l’eau : plus celle-ci est haute, plus la conductivité augmente car la température augmente la mobilité des ions dans l’eau. Il faut donc garder la même température (température de référence 20°C ou 25°C) pour pouvoir comparer les conductivités. Elle se mesure en micro Siemens/cm, à l’aide d’un conductimètre. Comme la température, des contrastes de conductivité permettent de mettre en évidence des pollutions, des zones de mélanges ou d’infiltration. La conductivité est également l’un des moyens de valider les analyses physico-chimiques de l’eau : la valeur mesurée sur le terrain doit être comparable à celle mesurée au laboratoire.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
I.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE
I.3 CONTEXTE CLIMATIQUE
I.3.1 Précipitation
I.3.2 Température
I.4 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
I.5 CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE
I.5.1 Population
I.5.2 Activité économique
I.5.3 Types de ménage
I.6 Diagnostic et Analyse de la situation des systèmes existants
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA CARTOGRAPHIE POINTS D’EAU ET HYGIENE
II.1 CARTOGRAPHIE
II.1.1 Principe de base de la cartographie
II.1.2 Le SIG
II.2 POINT D’EAU ET RESSOURCE EN EAU
II.2.1 L’eau souterraine
II.2.2 Un aquifère
II.2.3 Réservoir des aquifères
II.2.4 Définition d’une nappe
II.2.5 Types d’aquifère
II.2.6 Définition d’un puits
II.3 POLITIQUE DE L’HYGIENE A MADAGASCAR
II.3.1 Les organismes étatiques
II.3.2 L’ANDEA
II.3.3 Le ministère de la santé et du planning familial
II.3.4 Les collectivités décentralisées
II.3.5 ONG spécialisées et le secteur privé
II.3.6 Partenaire financiers
II.3.7 Comité WASH
II.4 PROBLEME D’ASSAINISSEMENT DE LAVILLE D’ANTANANARIVO
II.4.1 Les causes majeures
II.4.2 Problèmes fonciers
II.4.3 Problèmes environnemental
II.5 PRESENTATION DES LOGICIELS UTILISEES
II.5.1 Google Earth
I.5.1.1 Définition
II.5.1.2 Résolution
II.5.2 Arcview 3.1
II.6 PRESENTATION DU MODEL OU METHODOLOGIE
CHAPITRE III : PRESENTATION, INTERPRETATION DES DONNEES ET RECOMMENDATION
III.1 PRESENTATION DES TRAVAUX REALISES
III.1.1 Mesures des paramètres physico-chimiques
III.1.1.1 Le potentiel Hydrogène (pH)
III.1.1.2 La conductivité électrique
III.1.1.3 La température
III.1.1.4 Le GPS
III.2 CARTOGRAPHIE,ANALYSE ET INTERPRETATION DE LA SITUATION
CONCLUSION

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