Analyse de l’influence du système hydrographique fluvial

Introduction

   Le développement d’un plan stratégique d’assainissement répond à un besoin de plus en plus pressant ressenti par tous et à des préoccupations générales qui concernent la protection de la santé publique, celle de l’environnement et l’amélioration du confort des populations. La pratique de la défécation à l’air libre est encore partout à Madagascar : sur les plages, les bords de route, les lacs, les rivières, les canaux, les dalles, les ordures, les terrains de jeu,… Elle fait partie du mode de vie de la population. Pourtant cette attitude affecte la qualité de l’environnement par la présence d’odeurs nauséabondes et des saletés importantes ayant pour conséquence notoire la fragilité de l’hygiène. Parmi les pays du monde, qui couvrent les dix villes les plus sévèrement touchés par le changement climatique, Madagascar est l’un d’entre eux. Et les récentes inondations de janvier 2015 dans plusieurs localisations du pays, particulièrement à Antananarivo, ont servi de déclencheur pour initier des actions pour une prise en charge durable de la problématique de la gestion de la commune d’urbaine d’Antananarivo. La gestion intégrée des eaux urbaines est un processus flexible, participatif et itérative qui intègre les éléments du cycle de l’eau en milieu urbain avec le développement urbain de la ville et la gestion du bassin fluvial pour maximiser de façon équitable les bénéfices économiques, environnementaux et sociaux. Considéré au niveau de l’agglomération d’Antananarivo, il a été mis en lien, la rélation entre le développement urbain et le risque d’inondation. En effet, avec une urbanisation rapide de l’aire métropolitaine d’Antananarivo, le manque de drainage et gestion inadéquate des déchets, l’accès au logement limité, la faible fourniture de service congestion croissante, la croissance urbaine non-planifiée, l’établissement dans les zones à risques, l’absence d’entretien des infrastructures urbaines et de protection contre les inondations; les remblais dans les zones inondables ont constaté une croissance urbaine de près de 50% en 10 ans (2003-2013) et un risque d’inondation allant de 2 à 50% pour certaines municipalités. Ce sont les raisons qui nous ont poussées à effectuer « une étude et une analyse de programme intégre d’assainissement d’Antananarivo » En premier partie, nous allons trouver la généralité et les études bibliographiques, en deuxième partie, les matériels et les méthodes et en troisième et dernière partie, les résultats et discission.

Hydrogéologie

  Les caractéristiques de l’aquifère dans la zone d’Antananarivo sont présentées comme suit :
– 2 à 3 couches de sables et graviers plus ou moins argileux de 5 à 10 m de puissance, à éléments grossiers vers le bas, séparés par des bancs d’argile et tourbe.
– Toit de l’aquifère : gradients de pente moyenne 0,4%
– Le mur du réservoir à une profondeur de 20 à 25 m dans la plus grande partie de la plaine, à 8 m de profondeur au confluent de l’Ikopa et de la Sisaony et à 0 m aux chutes de Farahantsana.
– Gradient d’écoulement : 0,3‰_à 1,3‰
En saison sèche, la nappe alluviale est alimentée soit par les cours d’eau, soit par les coteaux latéritiques qui est évalué à 0,3 l.s-1 mm -1 linéaire de bordure. Des relevés piézométriques [6] effectués sur des ouvrages en bordure de l’Ikopa montrent des fluctuations de l’ordre de 1 m entre janvier période des hautes eaux, et fin Mai période d’étiage. Dans la plaine de la Mamba et de la Mambakely, les formations aquifères sont en général assez peu perméables. Elles sont stratifiées et sont constituées de matériaux sablo-argileux de perméabilité proche de 10-5 m.s-1, séparés par un niveau assez bien marqué argilo-tourbeux de perméabilité de l’ordre de 5.10-7 à 3.10-6 m.s -1[7]

Le MEAH

   Le ministère de l’eau a été créé en juillet 2008 après la tenue du Sommet de l’Union Africain en Egypte. Auparavant, la Directeur général de la gestion de l’eau et de l’assainissement a été mise sous tutelle du Ministère de l’Energie et des Mines. Le MEAH est crée pour :l’efficacité et les développements comme :
– Une meilleure gestion des ressources en eau, il faut mobiliser les citoyens et les partenaires financiers
– Il nécessite pour renforcer l’efficacité de l’Administration et des partenaires notamment en matière d’alimentation en eau potable,
– Il doit effectuer des sensibilisations pour le changement des mentalités, des comportements et des habitudes en matière d’assainissement
– Pour une meilleure santé de la population en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le Développent(ODD), il doit développer la synergie avec les autres Ministères et les secteurs concernés. Il y a 7 organismes rattachés au MEAH
– APIPA
– AES
– ANDEA est chargé d’assurer la gestion intégrée des ressources en eau et le développement rationnel du secteur de l’eau et de l’assainissement
– CNEAGR
– PAEAR initié en 2006 pour promouvoir le développement rural à travers l’AEP et l’assainissement
– JIRAMA
– SAMVA
Le MEAH met en œuvre la stratégie 2013-2018, en lien avec l’eau et l’assainissement, qui comporte un axe spécifique sur l’assainissement rural et urbain avec l’objectif d’atteindre 62% d’accès à l’assainissement adéquat (≤3) en 2018. La formulation est néanmoins un peu ambigue, puisque la stratégie 2013-2018 a pour indicateur un « taux d’accès aux latrines ameliorée » sans distinguer le rural et urbain. La Mission MEAH est de concevoir, orienter, gérer, coordonner, harmoniser, mettre en œuvre et suivre la Politique Générale de l’État (PGE), dans le secteur EAH. Il priorise la pérennisation de l’accès à l’Eau Potable et aux infrastructures d’Assainissement et d’Hygiène en tenant compte du contexte de changement climatique. Il assure l’atteinte des principaux objectifs du secteur EAH pour des meilleures conditions de croissance et le bien-être de la population. Cette mission est conforme à toutes les conventions internationales pour le développement du secteur EAH. On trouve dans l’annexe le monogramme de MEAH.

Méthodes par les travaux initiaux

   Les différentes missions engagées par le consultant dans le cadre de l’activité 5 sont les suivantes :
– Mission de l’expert modélisation en avril 2016
– Mission de l’expert génie-civil en mai et septembre 2016
– Mission de l’expert réseau en septembre 2016
– Mission de l’expert électromécanique en septembre 2016
Parmi les quelques cent trente travaux envisagés au départ, il y a une liste de vingt trois travaux prioritaires qui pourrait être établie pour un montant cumilé prévisionnel de l’orde de 8.9 M€.

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Table des matières

Introduction
Partie I : GÉNÉRALITÉS ET ÉTUDES BIBLIOGRAPHIQUES
I- Étude physique de l’agglomération
I-1 Étude générale de l’agglomération
I-1-1 Étude physique de l’agglomération et localisation de la zone d’étude
I-2 Condition physique de l’agglomération
I-2-1 Climatologie
I-2-2 Hydrologie
I-2-3 Géologie
I-2-4 Géomorphologie
I-2-5 Hydrogéologie
I-3 Données socio-économiques
I-4 Cadres législation et institutionnelle
I-4-1 cadre législatif
I-4-1 -1 Code de l’eau
I-4-1-2 Manuel de procédure
I-4- 2 Les institutions
I-4-2-1 Le MEAH
I-4-2-2 M2PATE
I-4-2-3 Le SAMVA
I-4-2-4 L’APIPA
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
II-1-1 Tâches générales et collecte des données
II-1-2 Aspects institutionnels
II-1-3 Analyse de l’influence du système hydrographique fluvial
II-1-4 Étude du système hydrographique principal (canaux/stockages/pompages)
II-1-5 Etudes environnementales et sociales
II-2 Méthodes par les travaux initiaux
II-2-1 Les travaux entité par l’APIPA
II-2-1-1 Remplacement des vannes d’isolement de la station de pompage d’Ambodimita
II-2-1-2 Réparation de l’ouvrage vanné de Tanjondroa
II-2-1-3 Réparation des ouvrages vannés de Vahilava
II-2-1-4 Réparation de l’ouvrage vanné d’Ampanindrona
II-2-1-5 Curage de l’Andriantany
II-2-1-6 Remplacement des vannes d’isolement de la route digue(RN58A)
II-2-2 Les travaux par SAMVA
II-2-2-1 Création d’une station d’accueil pour mobile et groupe électrogène à l’amont de l’ouvrage des 3 buses
II-2-2-2 Reprise ponctuelles au droit des effondrements de l’ovoïde Analakely
II-2-2-3 Remplacement de la conduite de refoulement entre la station de pompage d’Ampefiloha et des 67 ha
II-2-2-4 Mise en place de dispositifs de protection contre les phénomènes transitoires sur les stations 67 ha, Ampefiloha, Ambodin’Isotry
II-2-3 Les travaux par CUA
II-2-3-1 Redimensionnement du franchissement de la route de la vallée de l’est franchi par plusieurs infrastructures routières, dont la RN2 et plus en amont, la route reliant Ankadivato et Ampahibe
II-2-3-2 Réhabilitation du Bassin tampon de la station de pompage d’Anatihazo
II-2-3-3 Réhabilitation caniveaux et mise en place d’un dessableur Tsarafaritra et Tsimbazaza
PARTIE III: RESULTATS, DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III-1 Résultats
III-1-1 Les impacts pendant les travaux par l’APIPA
III-1-2 Les impacts pendant les travaux de SAMVA
III-1-3 Les impacts pendant les travaux par CUA
III-2 Interprétations
III.3 Recommandations
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RÉSUME
ABSTRACT

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