ANALYSE DE L’APPROCHE DU SOIT 

ANALYSE DE L’APPROCHE DU SOIT 

Création de la base de données

En ce qui concerne la création de la base de données, le document d’origine qui a été utilisé est le Répertoire des organismes ethnoculturels du Québec qui a été mis à jour en novembre 2009 par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). Il s’agit d’un document PDF dont les données ont été extraites vers un document Excel. Par la suite, un travail de mise en page a été nécessaire afin de donner au document l’aspect et la fonctionnalité d’une base de données.L’objectif initial était de transformer intégralement le répertoire en base de données. Cependant, il a été rapidement constaté par la mandante et la stagiaire qu’il s’agissait d’une tâche trop grande considérant la durée du stage. Par conséquent, il a été discuté de cibler les communautés culturelles de la région de Québec et de Montréal qui étaient les plus importantes pour le SOIT. Dans ces régions, la mandante et la stagiaire ont identifié les communautés culturelles ayant un nombre de ressortissants importants, estimant ainsi que le SOIT aurait donc accès à un bassin plus vaste de candidats à l’emploi en développant des partenariats avec ceux-ci. Ainsi, leur intégration dans la base de données a été priorisée et au final vingt communautés ont été ciblées.
Bien que le répertoire initial soit assez étoffé sur le plan des informations concernant les différents regroupements d’immigrants, un travail de mise à jour des renseignements a dû être effectué afin de s’assurer que ceux-ci étaient exacts. La première étape de cette mise à jour consistait à effectuer une vérification de l’existence des associations par l’intermédiaire du site internet du Registraire des entreprises du Québec. Si l’association n’existait plus, elle était supprimée de la base de données, menant ainsi à la création d’un document comprenant 620 organisations existantes . Par la suite, les adresses des organisations inscrites dans le fichier Excel étaient comparées avec celles du site internet, en cas de discordance, une modification était effectuée. Dans un deuxième temps, chacune des associations a été recherchée sur internet afin d’obtenir de nouvelles informations qui ne se retrouvaient pas dans le répertoire actuel dans le but de maximiser la précision des données. Dans un dernier temps, les informations des membres du Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) ainsi qu’ une liste d’associations fournie par un employé du SOIT ont été ajoutés au document.

Identification des partenaires potentiels et prise de contact

Une fois la base de données bien débutée, les efforts ont été concentrés dans le processus de repérage de partenaires potentiels. Les regroupements d’immigrants à contacter ont donc été choisis au sein des communautés préalablement sélectionnées. La méthode d’échantillonnage qui a été choisie pour l’identification des partenaires potentiels est non-probabiliste (Beaud, 2009). À cet effet, la sélection des organisations à contacter s’est faite suite à une concertation avec la mandante et conséquemment basée sur des éléments reliés aux profils des organisations Cette méthode avait donc pour avantage de permettre une sélection plus souple des associations que celle permis par une méthode probabiliste (Beaud, 2009).Les organisations qui accomplissaient des activités en lien avec l’employabilité, l’aide aux immigrants, l’intégration, l’accueil et l’orientation ont été d’abord ciblées, car celles-ci oeuvrent dans les mêmes champs d’expertise que le SOIT. En ayant des vocations similaires, il serait vraisemblablement plus facile de trouver des points sur lesquels fonder un partenariat mutuellement bénéfique. De plus, les associations dont le courriel et le numéro de téléphone étaient répertoriés dans la base ont été privilégiées, afin de faciliter la prise de contact. Suite à ce tri, un échantillon d’une centaine d’organisations a été identifié comme des partenaires potentiels.Il a été conclu avec la mandante qu’il serait pertinent d’entrer en contact avec un sous-échantillon de 40 organisations des cent préalablement identifiées. Par souci de rapidité et d’efficience, une prise de contact par courriel personnalisé a été effectuée, 40 organisations ont donc été contactées. Cependant, voyant le nombre important de 20 courriels non délivrés pour cause d’adresse non valide ainsi que le faible taux de réponse de six associations, il a été décidé d’augmenter le nombre d’organisations à contacter à 50.Suite à un délai d’une semaine et demie après l’envoi des courriels, la prise de contact par téléphone a été entreprise auprès d’associations n’ayant pas d’adresse courriel, n’ayant pas répondu au courriel ou n’ayant pas une adresse courriel valide. En triangulant les méthodes de prises de contacts utilisées afin d’entrer en contact avec les associations, les chances d’obtenir des réponses de celles-ci s’en trouvaient donc augmentées (Fortin, 2010).Lorsqu’une organisation était intéressée ou désirait obtenir plus d’informations concernant un partenariat, son nom était soumis à un employé du service aux entreprises qui s’occupait d’entrer en contact avec celle-ci pour planifier une rencontre.

Table des matières

RÉSUMÉ
1. INTRODUCTION 
2. ORGANISATION ET MANDAT 
3. RECENSION DES ÉCRITS 
3.1 LA CRÉATION DE PARTENARIATS 
3.2 LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE 
4. MISE EN CONTEXTE DU MILIEU D’INTERVENTION 
5. MÉTHODOLOGIE 
5.1 CRÉATION DE LA BASE DE DONNÉES 
5.2 IDENTIFICATION DES PARTENAIRES POTENTIELS ET PRISE DE CONTACT
6. RÉSULTATS 
6.1 PREMIER VOLET – CRÉATION DE LA BASE DE DONNÉES 
6.2 DEUXIÈME VOLET – LA PRISE DE CONTACT 
6.2.1 TABLEAU DE SUIVI DES PRISES DE CONTACT
6.3 TROISIÈME VOLET – ANALYSE DE L’APPROCHE DU SOIT 
7. RECOMMANDATIONS ET CONCLUSION 
ANNEXE 1 – EXEMPLE DE COURRIEL
ANNEXE 2 – TABLEAU DE SUIVI DES PRISES DE CONTACT
BIBLIOGRAPHIE

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