ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE

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MARCHE EN AVAL

Les besoins des consommateurs

En terme de produit laitier, on a constaté actuellement que l’offre n’arrive pas à satisfaire la demande. Autrement dit, la production nationale en ce produit reste encore insuffisante pour couvrir la demande intérieure. On peut dire aussi que la part de l’importation en ce produit est non négligeable car les besoins des malgaches croissent chaque année davantage. En effet, les importations de produit laitier progressent au fil des ans.
En moyenne, ces besoins de la population représentent environ plus de 185 000 tonnes par an, tandis que la quantité produite par les industries laitières et les transformateurs artisanaux ne représente que 109 740 tonnes environ.

Les clients

Les produits dérivés du lait sont considérés en général pour les malagasy comme des produits alimentaires de luxes destinés au gens aisés, et pour les familles de haut rang dans la société. Ceci serait peut être dû par son prix élevé que la majorité du peuple n’arrive pas àen consommer. Cependant, en plus des avantages qu’il offre : aliment contenant les minéraux essentiels nécessaires pour l’homme, conservation faciles, le fromage peut se fabriquer aussi artisanalement dans les localités rurales. Ce qui nous amène à conclure qu’avec la vocation d’agriculteur de la plupart des malgaches, la consommation devrait être à la portée de tous. Ce qui nous conduit à viser principalement comme client cible la population sans distinction de rang ni de richesse ni d’âge.
Toute fois, l’entreprise doit aussi penser à écouler ses produits dans les secteurs des utilisateurs particuliers comme les pizzerias et restaurateurs où le fromage, beurre, crème fraîche constituent des matières premières essentielles.
Ceci est assisté par la vente dans les supermarchés existants tant ici dans la capitale qu’en province qui représente une partie non négligeable du marché exploitable.

LA CONCURRENCE

Plusieurs opérateurs du secteur laitier existent dans la région du VAKINAKARATRA. Parmi eux se trouvent les grandes industries leader sur ce domaine telles que : TIKO S.A, SOCOLAIT, et des transformateurs artisanaux. Ainsi, on peut dire que la concurrence s’annonce rude.
Cette concurrence s’établit déjà en amont, c’est à dire sur la collecte même de la matière première. L’approvisionnement devient difficile surtout lorsque la saison sèche arrive, car quantité de lait circulant sur le marché diminue énormément faute de pâturage pour les vaches.
Toutefois, en aval, ces concurrents potentiels présentent des points forts et faibles. Les grandes industries sont renommées et ont une notoriété sur les éleveurs environnants. Ils possèdent un marché trèsélargi et donc une facilité d’écoulement des produits finis. Grâce à leurs resp ects de la règle d’hygiène, la qualité de leur production reste toujours excellente. Cependant, le prix qu’ils pratiquent est relativement élevé. La plupart des malgaches ne peuvent pas alors s’en procurer. En outre, les fabricants artisanaux présentent comme points forts leur rapprochement des éleveurs, même dans les régions très reculées et le prix de leurs produits est compétitif et abordable. Par contre, ces produits demeurent de moindre qualité, souvent par manquement à la suivie de la règle d’hygiène et l’écoulement sur le marché reste relativement difficile. Ils ne peuvent pas couvrir la totalité de l’Ile.
Par conséquent, l’entreprise doit adopter les stratégies suivantes :
– rechercher la qualité à coût réduit sur les produits
– renforcer sa notoriété
– maintenir les clients par la qualité de ses produits
– extension du marché, et essayer de trouver une part de marché dans les zones à forte clientèle.

STRATEGIES ET PLANS DE COMMERCIALISATION

Cette stratégie et ce plan de commercialisation indiquent la coordination et la manœuvre des actions que l’entreprise doit ex écuter pour réaliser un meilleur vente de ses produits.
Plusieurs politiques entrent dans ces opérations comme celui du produit lui-même, celui du prix, de la distribution et de l a promotion.

Politique de produit

En dehors de la quantité des produits que l’entreprise doit maintenir voire augmenter suivant la demande, elle doit aussi songer à sa position dans le moyen et haut de gamme. Ceci implique une bonne qualité et une bonne présentation de ces produits avec ses caractéristiques particulières exigées par les clients potentiels cibles.
Afin d’atteindre ces objectifs, des prises de mesure sont nécessaires à savoir l’amélioration continuelle du produit sur son goût, son esthétique,et l’amélioration de l’emballage et le conditionnement.

Politique de distribution

Cette politique de distribution sert à viser la place et la présence continuelle des produits de l’entreprise sur le marché. Elle doit être adaptée aux objectifs commerciaux et aux caractéristiques de ces produits.
Aussi compte tenu de l’éloignement entre l’entreprise et ses clients potentiels cibles : restaurants, pizzerias, grandes surfaces, …. La distribution d’effectue directement auprès d’eux hebdomadairement après leurs identifications. Elle sera confiée à un responsable de vente qui accompagne le chauffeur avec un véhicule réfrigéré livreuse. Cett politique permet davantage le rapprochement avec les consommateurs, et par conséquent, l’élimination des démarcheurs pouvant augmenter le prix de vente.

Politique de promotion

Constituée de plusieurs efforts déployés et cohérents, la politique de promotion organise et mène la campagne de vente des produits finis et simultanément stimule les consommateurs directs et les utilisateurs.
Des moyens promotionnelles efficientes valent d’êtr e entrepris tels : la publicité par voie audio visuelle et annonces, ou encore par des participations lors des manifestations foraines et commerciales (FIER MADA, BRADERIE,…)

La publicité par annonce et par voie audio visuelle

Tout moyen de communication et d’information peut ramener directement l’entreprise auprès de futurs clients potentiels. Cette publicité se fait surtout par parution dans les journaux, par annonce dans les radios et par diffusion télévisée.

Participation à des manifestations foraines et commerciales

Cette participation présente plusieurs atouts pour l’entreprise, car elle la permet de se faire connaître sur le marché, de s’auto évaluer et d’évaluer les entreprises concurrentes. Son intérêt principal réside donc sur l’examen du marché et d’orientation sur les stratégies de commerce à adopter.
En outre, les manifestations foraines et commerciales permettent à l’entreprise de d’informer sur la demande du marché, les prix pratiqués, les circuits de distribution et la qualité requise.
Ici, la promotion apparaît sous forme de dégustation du produit ou par la présentation des recettes nécessitant son utilisation lors des expositions des arts ordinaires et gastronomiques.

THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION

LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET

L’évaluation a pour but de faciliter la prise de décision d’investissement nécessaire. Pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement, la théorie micro-économique retient 4 méthodes d’appréciation de la rentabilité économique :
– La valeur actuelle nette (VAN)
– Taux de rentabilité interne (TRI)
– Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
– Indice de profitabilité (IP)

La valeur actuelle nette (VAN)

Définition :

La mesure de la rentabilité des investissements repose essentiellement sur le concept du cash-flow ou surplus monétaire. Un cash-flow est le solde des flux de trésorerie engendré par un investissement à la clôture d’une période.
La VAN est le surplus monétaire dégagé sur le projet après avoir remboursé le capital initialement investi et renuméré les capitaux au taux d’actualisation retenu au début de chaque période.

Formule

VAN =∑MBA(1 i) -n – C j 1
Et MBA = cash-flow = Résultat net + amortissement.
I = taux d’actualisation
Avec n’importe quel projet, il faut avoir une valeur actuelle nette positive, sinon le projet n’est pas rentable.

LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET

La pertinence du projet

Ce projet se rapporte exactement pour Madagascar une évaluation non seulement sur le transfert d’argent mais sur le plan économique car grâce à cette mise en place de ce projet, l’Etat Malgache peut se bénéficier d l’entrée de devise.

L’efficacité du projet

Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés. Donc, l’efficacité, ce qui produit l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation du projet. Alors, la cause de l’efficacité est cause véritable et unique d’un phénomène et la valeur estd’une grandeur périodique. C’est-à-dire que la racine carrée de la moyenne des carrés des valeurs instantanées de cette grandeur durant une période du projet.

L’efficience du projet

Notre projet est efficience si on atteint les objectifs avec la réduction des moyens utilisés. C’est-à-dire qu’on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou rendement est performante. Donc, l’efficience, ce qui aboutit à de bons résultats et on réduit les moyens ou les matériels utilisés.

La durée de vie de projet

Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d’exploitation et de créer une autre investissement à d’autres choses. (Ex : citerne, matériel de haut technologique, mettre en place une laboratoire, …). Mais pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à conditions que ce projet soit rentable de façon efficace et efficience au cours de l’exploitation.
En conclusion, l’étude du marché joue un rôle trèsimportant dans la création d’une entreprise. Elle doit dans tous les cas, informer sur la faisabilité technique de l’idée, et sur la viabilité économiqueet financière du projet afin de la valider ou non.
Il est aussi nécessaire de savoir dans quelle condition notre investissement présente-t-il une rentabilité. Ces outils d’évaluation : VAN, IP, TRI, DRCI nous permettent de mesurer la rentabilité de notre investissement.

CONDUITE DU PROJET

TECHNIQUE DE PRODUCTION

On parle beaucoup dans cet chapitre quelles sont les matériels de fabrication et surtout de savoir comment l’entreprise fabrique ses produits, comment s’approvisionne-t-elle en matière première.

IDENTIFICATION DES MATERIELS DE FABRICATION

La fabrication des fromages, beurres, crèmes fraîche, exige des matériels spécifiques. Ces matériels de production se composent de :

Les grands matériels

– écrémeuse: c’est un appareil pour séparer la crème du petit lait.
– Batteuse ou Baratte : une machine pour la fabrication du beurre.
– Thermolactodensimetre : c’est un appareil de contrôle qualité du lait.
– Thermomètre : il faut utiliser le thermomètre pour savoir la température nécessaire.
– Cuve de refroidissement et cuve de pasteurisation : ces deux cuves sont destinées à la chauffage et refroidissement du lait.
– Presse à bois : c’est un appareil utilisé pour la pression des caillés.
– Moules : ces moules sont de plastiques de forme cylindrique trouées.
– Tables de travail : fabriquée en fer blanc et lisse.
– Bidon, fûts en plastiques, seaux : pour mettre les produits en cours et produit finis.
– Balance : est nécessaire pour le contrôle de poids.
– Réfrigérateur et congélateur: ces appareils sont nécessaires pour conserver certains produits finis.
– Chambre froide : est destinée à la conservation ou la maturation des encours.

Les petits materiels

Les petits matériels sont constitués essentiellemen par : brassoir, filtre, sabre à tranchage, passoire, plateau à malaxer,…

TECHNIQUE DE FABRICATION

Le lait est un produit très fragile. Il est nécessaire de le transformer pour le conserver. La transformation consiste alors à séparer les différentiels composants du lait suivis de quelques opérations unitaires pour obtenir un produit bien déterminé, qui se conservent plus longtemps.
En effet, le processus de fabrication varie en fonction du produit qu’on souhaite obtenir.

Les principales opérations de transformation

– Pasteurisation : le lait doit être chauffé jusqu’à l’ébullition pour détruire les bactéries sans pour autant altérer le goût ni détruire les vitamines.
– Ecrémage : après avoir chauffé le lait et passer dans l’écrémeuse. Cette opération consiste à séparer la crème du lait entier.
– Barattage : cette opération consiste à brasser la crème fraîche pour obtenir le beurre à l’aide d’une baratte.
– Coagulation ou caillage : c’est la coagulation de la caséine du lait. Cette coagulation peut être naturelle ou provoqué par l’ajout de pressure.
– Egoûttage ou séparation : elle consiste à expulser le lactosérum du caillé à l’aide d’un pressage.
-Affinage ou maturation : le fromage doit être séché ou salé. Cette opération accroît la durée de conservation du produit et donne davantage du goût au fromage.

Processus de fabrication de la crème fraîche

La crème fraîche et la fraction lipidique du laitElle. est obtenue par l’écrémage du lait entier qui se fait par une séparation centrifuge. Les différentes opérations sont :
1- Pasteurisation du lait entier à écrémer :
– remplir la cuve de pasteurisation
– chauffer jusqu’à une température de 70°C
– refroidir le lait cuit à 45°C
2- Ecrémage du lait :
o Monter l’écrémeuse
o Remplir le récipient de l’écrémeuse
o Maintenir constante la vitesse de rotation de l’écrémeuse
o Mettre dans le seau la crème obtenu
o Démonter et laver les différentes pièces de l’écrémeuse
3- Maturation de la crème obtenue :
– Mettre et laisser la crème fraîche dans la chambre froide ou dans un réfrigérateur, mûrir pendant 24 heures.
4- Conditionnement :
– Mettre la crème fraîche dans l’emballage

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE
SECTION 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET
SECTION 3 : IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : MARCHE EN AMONT
SECTION 2 : MARCHE EN AVAL
SECTION 3 : LA CONCURRENCE
SECTION 4 : STRATEGIES ET PLANS DE COMMERCIALISATION
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION DU PROJET
SECTION 2 : LES CRITÈRES D’ÉVALUATION DU PROJET
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION I : IDENTIFICATION DES MATERIELS DE FABRICATION
SECTION II : TECHNIQUE DE FABRICATION
SECTION III : LES APPROVISIONNEMENTS
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION I : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 2 : CONTROLE QUALITE
SECTION 3 : L’HYGIENE
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : STRUCTURE ET ORGANIGRAMME ADOPTEE
SECTION 2 : ORGANISATION DE L’ENTREPRISE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : LES AMORTISSEMENTS
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
SECTION 3 : TABLEAU DE GRANDEUR CARACTERISTIQUE DE GESTION (TGCG)
SECTION 4 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION II : EVALUATION FINANCIERE
SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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