Analyse de la placette d’essai

Analyse de la placette d’essai

Caractères botaniques et dendrologiques

Le groupe halepensis que renferme le pin d’Alep est caractérise par les pins à deux aiguilles et un cône caduque et renferme (5 espèces). En 1755, DLIHAM a donné au pin d’Alep le nom de Pinus hierosolimitana. Miller le décrit en 1768 sous le nom de Pinus halepensis (KADIK, 1983). Après plusieurs autres descriptions par différents auteurs, les botanistes ont retenu l’appellation donnée par MILLER. Longévité : la longévité du pin d’Alep est estimée à 150 ans avec une moyenne de 100 à 120 ans (KADIK, 1983). Par contre, (MEDDOUR, 1983) cite des chiffres nettement ne dépassant pas les 150 ans (130 an maximum). Taille : le pin d’Alep est un arbre de taille moyenne, pouvant atteindre dans les meilleures stations, une hauteur de 25 m – 27 m (NAHAL, 1962 ; BOUDY, 1950)

Couronne : la couronne du pin d’Alep est claire, de couleur verte claire à vert foncé. Les branches sont étalées, les rameaux diffus grêles, allongés d’abord vert clair puis gris clair. Tronc : on trouve de beaux peuplements à futs élancés, droits (Aurès, Atlas saharien). Sur le littoral, le tronc est plutôt tortueux et très branchu, avec une hauteur de fut dépassant rarement 10 m (KADIK ,1983). Ecorce : l’écorce des jeunes sujets est lisse et gris argentée; celle des arbres adultes et épaisse, profondément crevasse de couleur noirâtre ou rougeâtre (BOUDY, 1952). Fructification : elle s’observe dés l’âge de 10 à 12 ans, mais les graines ne sont pas aptes à germer et suffisamment abondantes qu’a partir de l’âge de 18 à 20 ans (YASSAAD, 1988).

Bourgeons : ils sont ovoïdes, aigus à écailles libres frangées de blanc (DEBAZAC, 1991), et souvent réfléchis au sommet. Feuilles : ce sont des aiguilles fasciculées par deux, fines de 1 mm d’épaisseur et de 6 à 10 cm de long, et des pousses surtout groupées en pinceaux à l’extrémité des rameaux persistant 2 à 3 ans. Fleurs : les chatons males sont roussâtres jaunes teintés de rouge ; les chatons femelles pédonculées sont rose violacés. Cônes : ovoïde – conique de (6 – 12) cm de long. Ils murissent, au cours de la 2ème année et laissent souvent échapper leurs graines à la cour de la 3ème année. Le cône sec demeure plusieurs années avant de tomber (KADIK ,1983). Enracinement : le système racinaire et sa nature dépend de la nature du sol et de sa fertilité ; il est pivotant dans les sols profonds, superficiel sur les sols squelettiques. L’arbre profite de la moindre fissure pour enfoncer ses racines et puiser l’eau et les éléments minéraux dont il a besoin. Bois : le coeur est brun rougeâtre clair, l’aubier blanc jaunâtre. Le bois de pin d’Alep est léger et se dessèche rapidement. Sa densité varie de 0.352 à 0.866 (NAHAL ,1962). Les canaux résinifères sont gros, bien apparents assez espacés et sécrétant une résine abondante.

Dans la région méditerranéenne

L’aire géographique du pin d’Alep est limitée au bassin méditerranéen. C’est une espèce fréquente, surtout en région méditerranéenne occidentale, mais elle se rencontre également en divers endroits du bassin méditerranéen oriental (QUEZEL et BARBERO, 1987). Il est bien représenté dans les massifs montagneux des pays du Maghreb ; il couvre 65.000 hectares au Maroc dans le Rif, le moyen et le haut Atlas et il occupe 370.000 hectares en Tunisie (AMMARI et al, 2001). En Europe , le pin colonise la plus grande superficie en Espagne sur la côte méditerranéenne, où il forme des peuplements purs occupant 1.046.978 hectares et 497.709 hectares en peuplement mixtes avec d’autres espèces. (MONTERO et al, 2001). En France , le pin d’Alep occupe massivement les collines calcaires de la zone littorale de Nice à la frontière italienne avec une superficie de 202.000 hectares. (COUHERT et DUPLAT, 1993). En Italie ; le pin d’Alep est peu abondant (20.000 hectares ). Il se rencontre sous forme de massifs dans la province de Toronto. Il occupe quelques localités en Sardaigne et Sicile. Son habitat devient moins important en yougoslave, en Grèce et en Turquie ; il est presque inexistant en Syrie et au Liban, si on le compare avec les pays précédemment cités.

Milieu physique

C’est une essence de tempérament robuste, et très plastique, car s’adaptant à des conditions écologiques parfois tes difficiles. C’est une espèce xérophile, thermophile et héliophile (essence de pleine lumière), et facilement évincé par les autres espèces aux feuillages plus dense (MEDDOUR ,1983). Le pin d’Alep supporte la sécheresse atmosphérique et se contente de moins de 200 mm de pluie. Il est en même temps colonisateur et psyrophile. Cependant sa régénération naturelle est très abondante après incendie. (Ouverture des cônes, et dissémination des graines) mais il ne résiste pas aux incendies successifs et très rapprochés. Le pin d’Alep se rencontre dans la basse altitude, jusqu’à 2200 mètres. Cependant la limite altitudinale des forêts de pin d’Alep varie selon les régions : 1300 – 1400 m dans l’Atlas Tellien, 1600 m dans les Aurès où elle attient la Cédraie, 2100 à 2200 m dans l’Atlas saharien (MAIRE, 1926). La grande majorité des pineraies se trouvent entre 800 et 1200 m (BOUDY, 1952). Le facteur climatique joue un rôle prépondérant dans l’écologie du pin d’Alep (BOUDY ,1950). Toute sa distribution est ainsi commandée par la température et la tranche pluviométrique.

Une pluviométrie annuelle de 400 mm et une température moyenne de 14 °C sont les conditions optimales de croissance de cette essence (MEDDOUR ,1983). Elle descend parfois au dessus de 300 mm jusqu’à 250 mm. L’excès de l’humidité au dessus de 700 – 800 mm sont défavorables et il végète mal (BOUDY, 1950). Par rapport au sol, c’est une essence très tolérante au point de vue édaphique, s’accommodant aussi bien à des sols calcaires, que des sols acides. Quoique indifférent à la nature du sol, ses préférences sont pour les terrains calcaires chauds et secs. On le trouve aussi sur des sols marno-calcaires où les autres espèces ne viennent pas le concurrencer. Le pin d’Alep, donne une litière acide, à décomposition lente, fournissant généralement un sol pauvre en matière organique (MEDDOUR, 1983).

Régénération chez le Pin d’Alep

La colonisation par le Pin d’Alep est limitée par la distance assez faible de dissémination des graines : seulement 3 % des graines tombent à plus de 24 m du semencier (ACHERAR et al, 1984).,Les graines germent rapidement et en masse, à la lumière, pendant la saison humide. La mortalité est forte chez les jeunes semis, notamment au cours des deux premières années, mais la grande production de semences et leur taux de germination élevé permettent de compenser ces pertes (NAHAL 1962 ; ACHERAR et al, 1984).

Les semis ont besoin de lumière, mais un léger couvert leur est plutôt favorable (ACHERAR et al, 1984). Ils sont capables de s’installer sur la plupart des types de sol, mais un recouvrement important des herbacées leur est très défavorable. (TRABAUD, 1976 in QUEZEL et MEDAIL, 2003), rapporte que la régénération sous pinèdes, même dense, ne pose aucun problème car l’éclairement reste suffisant. Ce point de vue n’est pas partagé par (ACHERAR, 1981) qui affirme que le pin d’Alep ne se régénère que difficilement sous son propre couvert où il est le plus souvent remplacé par Quercus ilex pubescens. Le pin d’Alep possède une banque de graines aériennes constituée par certains cônes sérotineux qui ne s’ouvrent que lorsqu’ils sont soumis à de très fortes températures (ACHERAR, 1981). Le feu provoque l’éclatement de ces cônes et favorise la dispersion des graines grâce au déplacement turbulent de masses d’air chaud qui peuvent transporter les graines sur des distances importantes. Les graines de pin d’Alep peuvent supporter des températures comprises entre 130 et 150 °C (ACHERAR, 1981). Le feu ouvre le couvert végétal, supprimant ainsi pour un temps la compétition avec le reste de la végétation (ACHERAR, 1981). Le pin d’Alep n’atteint pourtant sa pleine maturité que vers 20 ans, et ses graines sont, de surcroît, assez peu mobiles. Si, sur une zone donnée, la fréquence des incendies devient supérieure à 20 ans, le Pin d’Alep ne sera pas capable ni de s’y maintenir, ni de la recoloniser et en sera donc exclu (QUEZEL et MEDAIL, 2003).

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Table des matières

Listes des tableaux
Listes des figures
Listes des abréviations
Liste des Photos
Introduction générale
Première partie : Etude bibliographique
Chapitre I : Monographie sur l’espèce
1.1. Systématique et critère d’identification du Pin d’Alep
1.2. Caractères botaniques et dendrologiques
1.3. Aire de répartition du pin d’Alep
1.3. 1.Dans la région méditerranéenne
1.3.2. En Algérie
1.4. La productivité du pin d’Alep
1.5. L’accroissement du pin d’Alep
1.6. Ecologie de pin d’Alep
1.6.1. Milieu physique
1.6.2.. Phénologie de l’espèce
1.6.3. Régénération chez le Pin d’Alep
1.7. Composition floristique
1.8. Ennemis du pin d’Alep et problèmes de dégradation de l’espèce en Algérie
1.8.1. Ennemi du pin d’Alep
1.8.2. Les champignons
1.8.3. Les insectes
1.9. Situation et problèmes de dégradation de l’espèce en Algérie
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude
2.1. Présentation de la région d’étude
2.2. Patrimoine forestier de la wilaya de Djelfa
2.3.Situation géographique et administrative de la forêt de Senalba Gharbi
2.3.1.Situation géographique
2.3.2. Situation administrative et juridique
2.4. Surface de la forêt
2.5.Cadre Physique
2.5.1. Relief
2.5.2. Les pentes
2.5.3.Géologie
2.5.4. Pédologie
2.6.Cadre climatique
2.6.1.Méthode de correction
2.6.2Les précipitations
2.6.3. Les Précipitation moyennes mensuelles (mm)
2.6.4.Précipitations annuelles
2.6.5 :Températures
2.6.6. Humidité relative
2.6.7. La Gelée
2.6.8. Les vents
2.6.9.L’évaporation
2.7. Synthèse climatiques
2.7.1. Diagramme ombrothermique de Gaussen et Bangoulle
2.7.2. Diagramme pluviométhérmique d’EMBERGER
2.8. Végétation
2.8.1. Stratification de la forêt
2.9. Faune
2.10. Milieu Socio Economique
Deuxième Partie :Etude Expérimentale
CHAPITRE III :Matériel et méthode
3.1. Matérie
3.1.1.Le matériel utilisé pour l’inventaire sur terrain
3.2.Méthodologie
3.2.1.Type d’échantillonnage
3.2.2.Les placettes d’échantillonnage
3.2.3.Choix de l’emplacement des placettes
3.2.4.Forme de placette
3.2.5.Taille des placettes d’échantillonnages
3.3.Analyse de la placette d’essai
3.3.1.Mesures des paramètres stationnels
3.3.2.Taux d’échantillonnages
3.4. inventaire des placettes
3.4.1. Comptage des arbres
3.4.2. Mesure la hauteur
3.4.3. Mesure de l’âge
3.4.5. Mesure des diamètres
3.4.6. Mesure de l’accroissement en diamètre
3.5.Les variables transformées
3.5.1. La hauteur moyenne
3.5.2 . La hauteur dominante (H. dom)
3.5.3. La surface terrière (G/ha
3.5.4. La densité de la placette (N/ha)
3.5.5. Le diamètre de l’arbre de surface terrière moyenne (dg)
3.5.6. La hauteur de l’arbre de surface terrière moyenne (hg)
3.5.7. Détermination du volume (V)
3.5.8. Volume totales en l’hectare
3.5.9 .L’accroissement moyen en volume (AMV
CHAPITRE IV : Résultats et discussion
4.1. Structure de peuplement
4.2. Caractéristiques dendro-écologiques moyennes des placettes échantillons
4.3. Discussion des résultats
4.3. 1. La densité
4.3.2. La surface terrière moyenne (G)
4.3.3. La hauteur dominante
4.3.4.L’âge
4.3.5. Volume par hectare (V/ha
4.4. Méthode graphique de détermination des relations (V/ha – âge), (N/ha – âge), (G/ha – H.dom), (H.dom – âge
4.4.1. Evolutions du volume en fonction de l’âge
4.4.2. Répartition de la densité en fonction de l’âge
4.4.3.Evolution de hauteur dominante en fonction l’âge
4.4.4. Répartition du volume en fonction de hauteur dominante
4.5. Etudes des classes de fertilité
4.5.1.. Première classe
4.5.2 . Deuxième classe
4.5.3. Troisième classe
4.6. Action sylvicole proposée
Conclusion
Références bibliographiques

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