Analyse de la pertinence des indices de végétation

Analyse de la pertinence des indices de végétation

Contexte et justification du projet

Dans toute la zone sahélienne, l’augmentation rapide de la population et l’urbanisation  galopante, ont fait augmenter de manière exponentielle les besoins en énergie domestique. Or  celle-ci est restée majoritairement constituée de bois-énergie (bois ou charbon de bois). Dès les  années 1990, les projets de Stratégie Energie-Domestique (SED) et les Schémas Directeurs d’Approvisionnement en bois-énergie (SDA) des grandes villes sahéliennes ont été financés, en  particulier par la Banque Mondiale (BM). Ils ont débouché sur des politiques d’économie de bois  et de substitution d’énergie ainsi que sur le développement de la gestion communautaire  durable des formations forestières (SDA Maradi et Zinder, 2014). Parallèlement, des politiques de régénération des parcs agroforestiers traditionnels (Faidherbia,  etc.) ont été mises en place avec succès au Niger. En 2013, un projet financé par la Banque  Mondiale a également fait des études SDA et SED pour les villes de Zinder et de Maradi, au Niger.  Celles-ci montrent, entre autre, que seules les forêts aménagées ont gardé une surface, une biomasse et une productivité acceptable, les autres s’étant fortement dégradées ou ayant été  défrichées (SDA Maradi et Zinder, 2014). Ainsi, une part importante des prélèvements du bois-énergie s’est de plus en plus déplacée des  zones forestières vers les zones agro-forestières (SDA Maradi et Zinder, 2014).  En effet, ces dernières se sont enrichies et étendues, mais des chiffres précis ne sont pas  disponibles, en raison de la difficulté d’étudier une information diffuse par télédétection. En 2014, le CIRAD et ses partenaires CIFOR et ONFI ont obtenu du Fonds Français pour  l’Environnement Mondial mandat pour la mise en œuvre du Projet intitulé « Gestion des Forêts  Naturelles et Approvisionnement Durable en Bois-Energie des villes du Sahel (FONABES) ». La finalité de ce projet est d’harmoniser les politiques forestières en vigueur au Mali, Burkina  Faso et Niger (figure 1) par des transferts d’expériences réussies. Il vise à améliorer les  conditions de vie des populations grâce à un approvisionnement durable et à des prix  compétitifs en bois-énergie qui soit créateur de revenus en milieu rural.

Etat des connaissances sur l’évaluation du couvert végétal

Au regard de l’objectif principal de notre projet, les références bibliographiques à mobiliser  relèvent des domaines de l’écologie, de la foresterie et de la télédétection. Par rapport aux  différences méthodes d’évaluation du couvert végétal, nous avons évoqué deux grandes  catégories de méthodes : une méthode de terrain (inventaire forestier) qui est la plus connue et  des méthodes basées sur l’analyse des images (méthodes basées sur la télédétection et  méthodes utilisant les indices de végétation). Pour conduire notre projet, nous avons utilisé la deuxième catégorie de méthodes.

Méthode d’inventaires

Il existe de nombreuses techniques pour suivre l’évolution du couvert forestier. La méthode  d’inventaire forestier reste la plus connue et la plus ancienne.  C’est une technique fiable et robuste mais très fastidieuse. En effet, elle demande beaucoup de  temps, ce qui la rend très onéreuse lorsqu’il s’agit d’assurer le suivi de la ressource ligneuse sur  une vaste zone.

Méthodes basées sur la télédétection

La télédétection se révèle être un outil tout à fait approprié pour étudier le fonctionnement et  suivre l’évolution de la végétation. Grâce aux satellites il est possible en effet de cartographier  les couverts végétaux à des échelles de temps et d’espace très variés. Ils permettent en outre  d’estimer le rayonnement solaire global, ainsi que certains paramètres caractéristiques des  couverts végétaux, comme la quantité de biomasse, ou la fraction du rayonnement  photosynthétique actif. Outils d’une meilleure compréhension des processus physiques et  biologiques qui gouvernent la dynamique des écosystèmes végétaux, les données de  télédétection peuvent aussi être utilisées pour informer les politiques sur les conséquences  d’éventuels changements de la répartition mondiale des couverts végétaux, de façon à mettre en  place des solutions de gestion plus durables. Ainsi, à partir du lancement des premiers satellites d’observation de la terre en 1972, les  forestiers furent très intéressés par les données de télédétection spatiale (Landy, 1973).  Cependant après l’euphorie des premières études, des limitations importantes de ce nouvel outil  sont rapidement apparues dans le cadre d’une mise en œuvre opérationnelle (Defourny, 1994). Après un désenchantement lié à une image très rependue d’une technologie « miracle » la  plupart des forestiers ont fait leur choix sur la méthode visuelle d’interprétation des données en terme quantitatif, voire simplement relatif (Defourny, 1994). Par le passé, la plupart des inventaires forestiers utilisent de façon tout à fait systématique et  routinière l’interprétation visuelle des images satellites essentiellement dans les étapes de la  stratification et de la définition de plan de sondage. Cette interprétation visuelle est le plus  souvent pratiquée à partir de tirage papier d’un seul canal ou de composition colorée des  données spectrales (Pain, 1982 ; FAO-UNEP, 1980). L’évolution de l’informatique a permis d’envisager une interprétation numérique des données  toujours en terme quantitatif. De nombreuses études ont testé les différentes méthodes de  classification des données pour identifier un maximum de formations végétales différentes  (Pain, 1982 ; Defourny, 1988 ; Lavenu et al, 1987).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Contexte et justification du projet
Objectifs du projet.
Intérêt du projet et contraintes de réalisation
Etat des connaissances sur l’évaluation du couvert végétal 
Données et Méthodes 
Gestion de projet.II. Données
Zone d’étude et choix des sites 
Données climatologiques 
Données de Terrain 
Données de télédétection 
Images satellites disponibles Données cartographiques 
Méthodes 
Traitements d’images 
Interpretation des images 
Création des cartes par la classification supervisée 
Calcul des indices de végétation 
Classification par seuillage des indices 
Evaluation du taux de couvert forestier par la méthode basée sur la grille des points 
Caractérisation de la structure spatiale des différentes zones 
Partie Résultats
Analyse de la pertinence des indices de végétation
Evolution des superficies d’états de surface des sites entre 1992 et 2014 
Site de Bitinkodji 
Site de Tientiergou 
Site de Banizoumbou 
Analyse des résultats de la méthode de grille de points 
Evolution du taux de couverture végétale du site de Bitinkodji de 2001 à 2014 29
Evolution du taux de couverture végétale du site de Tientiergou de 2001 à 2014 30
Evolution du taux de couverture végétale du site de Banizoumbou de 2001 à 2014 31
Analyse comparative des taux de couverture végétale
Partie Discussion
Conclusion et Perspectives
Références
ANNEXEX

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *