Analyse de la contribution de l’audit interne a la maitrise des risques operationnels

La première ambition de tout chef d’entreprise est de voir la prospérité et l’évolution de son entreprise à travers le temps. Cela passe nécessairement par la capacité des différents acteurs de l’entreprise à agir de manière cohérente et efficiente pour atteindre les objectifs poursuivis par l’entité, à savoir la maîtrise des activités et la création de la valeur ajoutée. Pour atteindre ces objectifs paraît un peu difficile, dans un marché de forte concurrence, comme le secteur bancaire, et dans un monde en pleine évolution technologique où nous sommes.

Alors pour Gérer une entreprise, il faut toujours tenir compte de ses environnements internes et externes parce qu’ils pourraient causer des dysfonctionnements sur les activités ou au contraire lui offrir des circonstances favorables à l’atteinte de ses objectifs, ces incertitudes qui sont des données intrinsèques à la vie de toutes organisations. Mais les dirigeants s’inquiètent plutôt du premier à cause de la gravité des pertes occasionnées par ces risques. D’ailleurs, comme toutes les autres entreprises, les entreprises de services financiers sont confrontées à ces risques, mais plutôt élevés, car elles manipulent de l’argent et souvent des espèces. Aussi, les entreprises nationales sont plus confrontées à des risques plutôt inhérents à ses activités. En générale, ce qui inquiète les dirigeants, c’est sur sa continuité d’exploitation.

Ainsi pour préserver la pérennité des entreprises et pour qu’elles puissent atteindre sa mission, il est important de bien gérer les risques et de réduire au minimum la probabilité d’une perte afin d’atteindre leurs objectifs. En effet de se protéger, du moins de se prévenir, contre ces risques au préalable, et au cas où ces risques surviendraient, d’atténuer son ampleur. Ces risques connaissent plusieurs types, mais dans cet ouvrage, nous allons nous intéresser aux risques opérationnels. A la suite des séries de fraudes survenues dans des institutions bancaires européennes qui ont fait faillite à cause des activités et de transactions non autorisées ayant occasionné des pertes colossales. Plusieurs comités ,comme ceux du Bâle et du COSO, se sont rendus compte que les risques devenaient de plus en plus difficiles à identifier du fait qu’ils étaient présents à tous les niveaux d’une organisation, de plus en plus difficiles à mesurer du fait de la conjonction de pertes directes et de pertes indirectes beaucoup plus délicates à quantifier, en tout de plus en plus difficiles à gérer. Leurs objectifs étaient d’améliorer les pratiques de pilotage des risques et de permettre l’utilisation des systèmes internes d’évaluation des risques, jugés plus proches de la réalité économique. Ils ont diffusé des méthodes et normes reconnues internationalement pour mieux gérer les risques dans les institutions financières et les entreprises. Principalement, ils ont favorisé le développement des considérations de la gestion des risques dans les entreprises, en particuliers les risques opérationnels.

Présentation de la société Caisse d’Epargne de Madagascar

La connaissance de la société est une grande nécessité pour pouvoir comprendre son fonctionnement. Ainsi, dans cette première section, nous allons identifier l’établissement et présenter l’organisation de la Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM). Ainsi que son évolution et ses produits.

Présentation générale

Cette sous-section présentera la société Caisse d’Epargne de Madagascar à traversson historique, son identification, ses missions et ses activités qui nous permettront de découvrir des informations sur l’entreprise.

Identification
La société Caisse d’Epargne de Madagascar est dotée d’un statut juridique de Société Anonyme, avec un capital social de MGA 5 460 000 000. Ce capital est formé par 54 600 actions de valeur nominale de MGA 100 000 lesquelles sont détenues totalement par l’Etat Malagasy. Elle a pour objet principal de faire la collecte d’épargne auprès du public et de faire fructifier les fonds collectés.

Historique

La Caisse d’Epargne de Madagascar fait partie des institutions financières, elle est la plus ancienne à pratiquer le volet épargne public à Madagascar. La Caisse d’Epargne de Madagascar a connu de grands nombres de changement avant de devenir une société anonyme. Les points essentiels de son évolution sont synthétisés par les différentes étapes suivantes :

1918 : Naissance de la Caisse Nationale de l’Epargne (CNE). C’est une société d’Etat rattachant de la poste et de la télécommunication.
1985 : Adoption de la nouvelle appellation Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM) avec un statut d’Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC). Elle avait un budget indépendant et sous tutelle de la Ministère de la finance de la poste et de la télécommunication
1995 : Promulgation de la loi 95- 019 portant transformation de la CEM en Société Anonyme
1996 : Devenu membre de l’«Institut Mondial de la Caisse d’Epargne » (IMCE)
1997 : Signature de l’accord qui a pour objet de représenter Western Union
1997 : Accès aux placements sur le marché du Bon de Trésor par Adjudication (BTA)
1998 : Représentation officielle de Western Union
2001 : Abrogation de la loi 95-019 et promulgation de la loi 2001-001 portant la cessation de la poste à représenter la Société Anonyme Caisse d’Epargne SA
2006 : Collaboration avec la Millenium Challenge Account et un accord de coopération avec une fondation allemande.
2009 : Acquisition du progiciel bancaire intégré Capital Global Banking (CGB)
2011 : Demande d’un agrément à la CSBF (Commission de Supervision Bancaire et Financière) pour devenir un établissement de crédit territoriale. Mais malheureusement, jusqu’à présent, la CEM ne s’est pas encore transformé vu ses activités.
2011 : Lancement effectif du progiciel bancaire CGB et poursuite de la préparation des moyens (humains, organisationnels, etc.) .

Missions et objectifs 

A travers le temps, la CEM a bien évolué. Elle se distingue des autres institutions financières existant à Madagascar par ses objectifs, ses missions et ses livrables.

Objectifs

La CEM a pour objectifs primaires de donner un accès facile aux services financiers au plus grand nombre de la population de Madagascar sans distinction d’âge ni de catégorie sociale, en gardant leur argent en raison de sécurité et d’augmenter avec les intérêts offerts par la société ; et de réaliser un résultat favorable d’une année à une autre. D’ailleurs, la CEM poursuive des objectifs secondaires, notamment sur le plan social, les clients peuvent réaliser leur ambition et assurer la vie de demain et leur vieillesse grâce à leur possibilité d’avoir un fond de départ ; aussi à la satisfaction des besoins du marché en améliorant son activité par la diversification des gammes de ses produits et de ses services financiers, de promouvoir la collecte de l’épargne en la donnant un intérêt assez élevé afin d’encourager les clients à économiser. De plus elle envisage de se convertir en un établissement de crédit dans le but d’accorder du crédit à sa clientèle et en élargissant son réseau sur le plan interne comme la création de nouvelle agences.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : DESCRIPTION DE L’ETUDE
CHAPITRE I : CADRE DE L’ETUDE
Section 1. Présentation de la société Caisse d’Epargne de Madagascar
Section 2. Cadrage théorique
CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIE DETAILLEE
Section 1. Méthodes de collecte d’informations
Section 2. Méthode de traitement des données
PARTIE II : ANALYSE DE L’EXISTANT
CHAPITRE III : RESULTATS DE L’ETUDE
Section 1. Gestion des risques opérationnels de la CEM
Section 2. Méthodes et outils de l’audit interne aux détections des risques opérationnels
CHAPITRE IV : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Section 1. Forces et faiblesses
Section 2. Opportunité et Menace
PARTIE III : SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE V : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET MISE EN ŒUVRE
Section 1. Environnement opérationnel et l’audit interne pour la maîtrise des risques
Section 2. Organisation des travaux de mission d’audit
CHAPITRE VI : IMPACTS ET LIMITES DES PROPOSITIONS
Section 1. Impacts
Section 2. Limites des propositions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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