Analyse de la competitivite des entreprises

ASPECT HISTORIQUE, GEOGRAPHIQUE, ECONOMIQUE ET POLITIQUE

L’ASPECT GEOGRAPHIQUE 

Situation politique 

Ex colonie de la France, l’Union des Comores est composé principalement de 4 îles. L’une des îles, Mayotte est restée sous administration de l’Etat française au moment de l’ascension du territoire à l’indépendance, le 6 juillet 1975. De ce fait, la souveraineté de la République Comorienne ne s’exerce en pratique que sur les trois îles qui restent, à savoir la Grande Comore, Mohéli et Anjouan. Depuis l’indépendance en 1975, les Comores ont connu une histoire politique et institutionnelle agitée, marqué par plusieurs coups d’état et des mouvements séparatistes. En 1997, l’île d’Anjouan a fait sécession qui entraine le pays dans une longue période d’incertitude politique et institutionnelle, et la sortie de crise n’a pas pu se faire que par la création de l’Union des Comores, qui accorde une très large autonomie aux trois îles. Elles disposent chacune d’une constitution d’un gouvernement et d’un parlement. La nouvelle architecture a été approuvée par référendum en décembre 2001. Ce n’est toutefois qu’en 2005, que la loi organique sur le partage des compétences entre l’union des trois îles autonomes, a finalement été adoptée. Toutefois, la mise en œuvre de la décentralisation financière a fait apparaitre de nouveaux problèmes. Les recettes qui devraient être partagées, ne sont pas régulièrement versées au compte ouvert à la Banque Centrale des Comores (BCC). En outre, l’information entre les services financières des îles et de l’union circule mal et avec beaucoup de retard, ce qui contribue à l’opacité du système. Chaque île trouve ainsi la possibilité de développer une gestion discrétionnaire, qui ne va pas nécessairement de pair avec le respect des dispositions de la loi organique et la mesure contenues dans la loi de finances de l’union.

Les différentes îles et leur superficie 

Comme on l’avait mentionné, l’Union des Comores est un archipel composé de quatre îles, avec une superficie totale de 2 236 km². Mais chaque île représente sa propre surface distincte :
• 374 km² pour Mayotte
• 290 km² pour Mohéli
• 424 km² pour la Grande Comore.

Le déplacement de la population comorienne entre les îles se fait soit par voie aérienne soit par voie maritime. Ce qui complique les échanges entre les îles, vu la manque de moyens que ce soit économique ou financier qui frappe l’Union des Comores. De ce fait, cette séparation des Comores entre les îles handicape des Entreprises comoriennes de se développer, mais aussi de pouvoir se distinguer dans les régions mais aussi dans le monde d’une manière compétente et efficace.

ASPECT HISTORIQUE 

Population comorienne 

Le dernier recensement général de la population réalisé en 2004, sur l’ensemble des trois îles, a donné l’effectif de la population totale de 600 000 habitants. Ce chiffre concerne seulement les trois îles (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) dont un peu plus de la moitié (50,3 %) sont des femmes. Cette population est répartie comme suit :
• Mohéli représente 6 %, soit 35 751 habitants ;
• Anjouan représente 42 %, soit 243 732 habitants ; et
• Grandes Comores représente 52 %, soit 296 177 habitants.

Le poids relatif de la population rurale domine dans les trois îles (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) et le rythme de croissance démographique est estimé à environ 2,4 par année. Une autre caractéristique de la population comorienne est son extrême jeunesse. 53 % de la population a moins de 20 ans et l’âge moyen de la population est de 24,1 ans. Le taux de natalité est de 33 pour mille en milieu urbain, 36,7 pour mille en milieu rural. Le taux global de fécondité est mesuré respectivement à 35,6 pour mille, avec 150,8 pour mille et 128,1 pour mille en milieu rural et urbain. Ce même recensement indique que l’Indice Synthétique de fécondité pour le pays en général est de 5,3 enfants par femme. En revanche, l’enfant comorien reste encore soumis à des risques de mortalité assez élevés. Les données indiquent que la mortalité infantile demeure importante, malgré leur tendance à la baisse. Elle est estimée à 79,3 pour mille en 2003.

Les origines et les mouvements migratoires 

Au cours de son histoire, les pays ont constitué un lieu d’ouvrage des vagues successives de migration venus des pays riverains de l’Océan Indien, du Moyen Orient, d’Afrique et d’Asie.

ASPECT ECONOMIQUE

Evolution du PIB et du taux de croissance économique 

Petit Etat insulaire en développement (PEIC), les Comores avec un PIB par tête de 634 $ en 2005 font partie des pays les moins avancés (PMA). La population est de 715 761 habitants dont les trois-quarts vivent en milieu rural. L’agriculture contribue beaucoup au développement économique du pays (environ 40 % du PIB). Trois produits bruts et semifinis d’origine semi agricole : vanille, girofle et essence d’ylang ylang génèrent plus de 90 % des recettes d’exportation. La production vivrière et l’élevage restent en deçà des besoins de la population de l’archipel. Mais les Comores importent beaucoup avec une importation nette de céréales, de matériaux de construction, ainsi que de produits d’origine animale. Par contre, le pays est autosuffisant en protéines animales provenant de la pêche. Pendant les 5 dernières années, le commerce d’importation a littéralement exposé plus de 65 %. Quant au secteur secondaire, il reste marginal avec moins de 5 % du PIB. L’activité économique est atone (éteint), au mieux 3 % par an sur les dix dernières années. Avec une croissance démographique de plus de 2,1 % par an, la faiblesse des performances économiques ne permet pas de réduire la pauvreté. La raison de cette croissance anémique est liée à l’interaction de plusieurs facteurs :
• D’une part l’instabilité politique récurrente et des problèmes systématiques de gouvernance.
• D’autre part à l’insularité, caractérisée par :

Premièrement, L’étroitesse du marché qui limite l’économie d’échelle et le jeu de la concurrence ;

Deuxièmement, Des coûts de transport très élevés avec les marchés extérieurs, mais aussi entre les îles ;

Troisièmement, Des infrastructures et des services inadéquats par rapport aux exigences d’une économie moderne ;

Quatrièmement, Une économie agraire caractérisée par des cultures de rente dont les prix mondiaux fluctue fortement et rapidement, exposant le pays à des chocs extérieurs répétés.

Cinquièmement, Un secteur financier dont les activités de prêt est orienté principalement vers des opérations à caractère commerciales où le risque est peu élevé.

Depuis le début des années 2000, la balance de paiement a tendance à se dégrader avec un déficit commercial qui ne cesse de se creuser. Si l’exportation a été à l’origine d’un mouvement, elle est au tiers de ce qu’elle était en 2003.

Les importations y ont également concouru avec un accroissement de 65 % en 6 ans, soutenus par les transferts des fonds des travailleurs migrants, du côté des exportations, l’impact du prix des biens exportés n’a pas été négligeable. Le prix de la vanille s’est effondré de 250 $ le kilogramme en 2004 à 25 $ en 2005 et de 350 à 400 $ en 2008.

Mais les volumes exportés ont également leurs parts de responsabilité. Pour chacune des cultures de rente, l’Union des Comores est en effet en net retrait par rapport aux performances passées sans qu’aucun facteur exogène n’apporte une explication convaincante à cette situation.

Le recul des exportations est donc lié au comportement des producteurs comoriens.

Le revenu se subdivise en deux parties : la rémunération des salaires et les revenus des investissements.

L’amélioration progressive du déficit de revenu enregistré ces dernières années s’est traduite par un solde excédentaire de ce poste en 2006, en liaison avec la hausse de revenu tirée sur le placement extérieur, tandis que le revenu réservé aux investisseurs étrangers et les intérêts réglés au titre de la dette extérieur ont été plus faible que l’année précédente.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Les entreprises aux comores
Chapitre 1 : Contexte général
I. Aspect historique, géographique, économique et politique
1. L’aspect géographique
1.1. Situation politique
1.2. Les différentes îles et leur superficie
2. Aspect historique
2.1. Population comorienne
2.2. Les origines et les mouvements migratoires
3. Aspect économique
Evolution du PIB et du taux de croissance économique
4. La pauvreté
4.1. La lutte contre la pauvreté
Chapitre 2 Catégorie d’entreprises aux comores
I. Les branches d’activites
II. Les différents secteurs d’activités
1. Le secteur primaire
Les produits de rentes
2. Secteur secondaire
2.1. Industrie
2.2. Les travaux publics
3. Secteur tertiaire
3.1. Tourisme
3.2. La Télécommunication
3.3. Les échanges extérieurs
3.3.1. Commerce extérieur
3.3.2. Les exportations
3.3.3. Les importations
3.3.4. La balance de paiement
III. La politique commerciale
Appui aux institutions de commerce
IV. Catégories d’entreprise : petites, moyennes et grandes
1. Les grandes enreprises
2. les petites et moyennes entreprises
Chapitre 3 Entreprises et developpement de l’économique
I. Investissement
II. Les entreprises dans l’économie nationalE
Chapitre 4 : Les Appui ou soutien des partenaires : Banques
I. Le secteur financier
1. Les banques
2. Nouvelle politique et nouveaux instruments
II. Concernant les petites et moyennes entreprises (PME)
1. Amélioration du niveau d’investissement des PME
Partie II : Analyse de la compétitivité des entreprises
Chapitre 1 : Les concepts fondamentaux de la compétitivité
I. Définition d’une entreprise
1. Quelques définitions sur la compétitivité
2. Compétitivité selon les théoriciens
Chapitre 2 : Les facteurs déterminants de la compétitivité
I. Au niveau interne
1. L’analyse macro environnementale de l’entreprise
2. Compétitivités prix ou compétitivité coûts
II. Au niveau externe
1. Sur le plan institutionnel
1.1. Les banques commerciales
1.2. Les institutions de finance de développement
1.3. Les institutions du micro finance
III. Sur le plan législatif
Chapitre 3 : Compétitivité des entreprises aux Comores
I. Le coût salarial
II. Cout de l’énergie
III. Coût de transport
1. Transport maritime
2. Transport aérien
3. Transport routier
IV. Le coût de la télécommunication
V. Coûts financiers
VI. L’environnement des entreprises comoriennes
Classement Doing Business 2006 (175 pays)
Chapitre 4 : Les avantages et les contraintes
I. Les avantages
II. Les contraintes
1. Problème relatif à l’environnement des affaires
2. Problèmes liés au système éducatif
3. Problèmes liés à l’absence de l’entrepreneur femme
Recommandation
Conclusion
Bibliographie

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