L’entreprise vit actuellement dans un environnement très agressif face au contexte actuel de libre concurrence et de la mondialisation. Les deux dernières décennies ont été le théâtre d’un vaste mouvement de déréglementation et de privatisation des entreprises de service dans tous les pays du monde .
PRESENTATION DU CMS JIRAMA
Historiques du CMS
Les sociétés qui travaillent dans le secteur eau et électricité ont déjà existé à Madagascar depuis 1960. Mais la dénomination JIRAMA, connue par le public actuel, n’a vu le jour qu’en 1975. En effet, suite à la politique de nationalisation adoptée à Madagascar en 1972 ; les deux (2) sociétés SEM (Société d’Energie de Madagascar) et EEM (Eau et Electricité de Madagascar) furent fusionnées et prennent le nom de la SINEE (Société d’Intérêt National de l’Eau et de l’Electricité).
En 1975, la dénomination fut remplacée par JIRAMA ou JIRO sy RANO Malagasy, par ordonnance n°75024. Dans le cadre de son activité sociale, la société JIRAMA dispose de son propre Centre Médico-Social, dont l’historique a des relations étroites avec celui de la société elle-même. Du temps de la société EEM, les soins médicaux aux agents étaient dispensés par les centres médicaux de la compagnie AIR France.
Mais la recherche des services plus performants, plus satisfaisants et mieux adaptés aux aspirations des travailleurs incite l’EEM à créer son propre dispensaire en 1960. Il s’implanta à BEHORIRIKA et y reste jusqu’en 1977, date à laquelle il dut de nouveau déménager pour s’installer à TSARALALANA, en face du MINFOP, peu après la fusion des sociétés SEM et EEM. Cependant, ce nouveau local s’avère une fois trop exiguë devant le développement croissant de l’activité, ce qui a motivé l’acquisition de l’immeuble SONAPHAR local mitoyen du centre culturel ESCA à Antanimena où le siège des CMS emménager en 1997.
Pour la réalisation de ses activités, le CMS JIRAMA dispose respectivement des Centres Médicaus-sociaux basés à Antananarivo ville (Antanimena), AMBOHIMANAMBOLA, ANDEKALEKA, à MAHAJANGA à partir de 1983, à Toamasina (1985), à Toliary (1988), à Fianarantsoa 1989 à Antsirabe (1989) et à Antsiranana (1990). Dans ces Centres, il existe déjà des services biens distingués :
– Des postes d’infirmeries tenues par des infirmières, qui se trouve à Ambatondrazaka, à Ambositra, à Vohipeno, à Manakara, à Mananjary, à Moramanga, à Morondava, à Anosibe, à Antalaha et Taolagnaro.
– Et pour les restes des médecins conventionnés assurent les consultations dans les exploitations de faible importance qui sont régulièrement approvisionnés en médicaments pour la circonstance.
Raison sociale et cadre juridique
Raison sociale
Apparemment énoncé par son histoire, le CMS JIRAMA est une entité opérationnelle créée en vue d’assurer la santé de ses travailleurs et leurs dépendances.
Cadre juridique
L’organisation juridique du CMS JIARAMA est soumise à deux (2) textes de base, 2 textes d’application et une note réglementaire, dont nous décrivons brièvement leur contenu :
– La loi 94-029 du 25/08/95 portant code de travail et modifiant la loi 64-019 du 11/12/64 fait obligations à tout employeur d’assurer les services médicaux à ses travailleurs salariés.
– En outre, la loi 94-027 du 17/11/94 oblige les services médicaux d’Entreprises à prévenir toute altération de la santé du travailleur du fait de son travail, en particulier de surveiller les conditions d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail, son rôle est essentiellement préventif.
– L’ordonnance n°60-133 du 3 octobre 1960 qui soumet le CMS au régime des associations à but non lucratif.
– L’arrêté n°2806 du 8 juillet 1968 organisent la mé decine d’Entreprise, les types de prestations en médecine d’Entreprises, la gestion et le fonctionnement du service médical autonome, les ressources humaines de la médecine préventive (Médecins, infirmiers, sage femme, etc.) les infrastructures, les modalités de contrôle du Ministère.
– Enfin, la note 278 DTSSP/HT Min/Fon/TRS du 23/11/95 dotant le CMS d’un statut de service médical autonome, surtout retenir l’obligation faite à l’employeur.
Mission, organisation générale et structure
Mission
La mission assignée au CMS JIRAMA est de promouvoir la santé des travailleurs et de leur dépendance à travers les services de santé préventive, curative et promotionnelle de la médecine de soins et de la médecine de travail.
Organisation générale
En général, les services existant au CMS JIRAMA peuvent être regroupés en deux types :
– Les services à caractère médical qui assurent toutes les prestations médicales et sociales proprement dites.
– Les services à caractère administratif qui assurent la gestion des ressources humaines, ressources matérielles et ressources financières.
Structure
En vue d’accomplir sa mission, le CMS JIRAMA dispose de structure représentée graphiquement par son organigramme .
Organigramme du CMS
Le CMS JIRAMA est en position d’Etat major par rapport à la direction générale de la société. Sa direction est assurée par un Médecin Chef à qui se rattachent directement :
4 Départements (Départements Médecine et Soins, Stomatologie, Imagerie Médicale et Département gestion et projet) .
– 5 Services (Pharmacie, Soins, PMI/PF, Diététique, Puériculture et Assistance sociale)
– 4 Divisions (SMI/PF, Diététique, Pédiatrie et Assistance Sociale)
– Et les CMS régionaux .
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CONSIDERATION GENERALE
Chapitre 1 : Présentation du CMS JIRAMA
Section 1 : Historique
Section 2 : Raison sociale et cadre juridique
2.1 : Raison sociale
2.2 : Cadre juridique
Section 3 : Mission, organisation générale et structure
3.1 : Mission
3.2 : Organisation générale
3.3 : Structure
Section 4 : Activités et bénéficiaires
4.1 : Activités du CMS
4.2 : Les bénéficiaires
CHAPITRE 2 : Rappels théoriques sur la notion du Tableau de Bord et Management
Section 1 : Tableau de Bord
1.1 : Définitions
1.2 : Missions
1.3 : Cheminement de mise en place
1.4 : Forme matérielle
Section 2 : Le Management
2.1 : Définitions
2.2 : Les fonctions du Management
2.3 : Les disciplines empruntées par le Management
PARTIE II : ANALYSES CRITIQUES DU TABLEAU DE BORD ACTUEL DU CMS ET FORMULATION DES PROBLEMES
CHAPITRE 1 : Problèmes liés au contenu du Tableau de Bord
Section 1 : Mauvais conception des indicateurs
1.1 : Existence des indicateurs impertinents
1.2 : Manque d’indicateur représentant la mesure de certaines activités
1.3 : Manque d’indicateur de qualité de service
1.4 : Existence d’indicateur incompris par son utilisateur
Section 2 : Objectifs non ambitieux
2.1 : Insuffisance d’analyse de fixation des objectifs
2.2 : Objectifs statiques
Section 3 : Informations non fiables
3.1 : Détenteur des informations flou
3.2 : Origine des chiffres non connu
CHAPITRE 2 : Problèmes liés à l’exploitation du Tableau de Bord
Section 1 : Lacune du système de mis à jour du Tableau de Bord
1.1 : Incohérence entre la périodicité de mise à jour de Tableau de Bord et sa périodicité réelle
1.2 : Même type d’information pour tous les niveaux hiérarchiques
1.3 : Retard de la production du Tableau de Bord
1.4 : Mode de présentation d’information unique
Section 2 : Sous exploitation du Tableau de Bord
2.1 : Information du Tableau de Bord non connue par certains agents
2.2 : Inexistence de réunion d’exploitation du Tableau de Bord
2.3 : Faible capacité d’analyse des informations du Tableau de Bord
2.4 : Faible capacité à prendre des responsabilités et d’engager de plan d’action corrective
CHAPITRE 3 : Problèmes liés au moyen de production du Tableau de Bord
Section 1 : Allocation non conforme des matériels de traitement des informations à la taille du Centre
1.1 : Insuffisance du nombre des matériels informatiques
1.2 : Obsolescence des matériels de traitement d’informations
Section 2 : Personnel traiteur d’information moins qualifié
2.1 : Insuffisance des formations
2.2 : Manque de programme de réalisation de tâche
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET SUGGESTIONS D’AMELIORATION
CHAPITRE 1 : Solutions aux problèmes liés au contenu du Tableau de Bord
Section 1 : Bonne conception des indicateurs
1.1 : Remplacement des indicateurs non pertinents par ceux pertinents
1.2 : Intégration d’indicateur d’activité importante dans le Tableau de Bord qui ne les dispose pas
1.3 : Insertion dans le Tableau de Bord des indicateurs d’ordre qualitatif
1.4 : Changement d’indicateur incompris par l’utilisateur
Section 2 : fixation des objectifs ambitieux
2.1 : Elaboration des objectifs selon l’analyse de fixation suffisante
2.2 : Variation des objectifs
Section 3 : Rendre fiable les informations
3.1 : Détermination des détenteurs des informations
3.2 : Mention des chiffres permettant d’obtenir le résultat
CHAPITRE 2 : Solutions aux problèmes d’exploitation de Tableau de Bord
Section 1 : Allégement du système de mise à jour de Tableau de Bor
1.1 : Mis à jour du Tableau de Bord à sa périodicité réelle
1.2 : Etablissement d’un Tableau du Médecin Chef
1.3 : Parution du Tableau de Bord dans des courts délais
1.4 : Utilisation d’autres modes de présentations d’informations
Section 2 : Adoption d’une meilleure exploitation du Tableau de Bord
2.1 : Diffusion des informations du Tableau de Bord à tous les agents
2.2 : Organisation des réunions d’exploitation du Tableau de Bord
2.3 : Adoption d’une méthode d’analyse efficace des informations
2.4 : Etablissement d’un compte-rendu d’exploitation du Tableau de Bord
CHAPITRE 3 : Solutions proposées aux problèmes liés aux moyens de production de Tableau de Bord
Section 1 : Allocation de matériel informatique conformant à la taille du Centre
1.1 : Nouvelle acquisition de matériels informatiques
1.2 : Utilisation de matériels informatiques performants
Section 2 : Accroissement du niveau de qualification du personnel traiteur d’information
2.1 : Formation du Personnel
2.2 : Etablissement d’un programme de réalisation de tâches
CHAPITRE 4 : Solutions retenus et résultats attendus
Section 1 : Solutions retenues
1.1 : Intégration d’indicateur d’activité importante
1.2 : Insertion dans le Tableau de Bord des indicateurs d’ordre qualitatif
1.3 : Accompagnement d’un graphique au Tableau de Bord
1.4 : Etablissement d’un cahier de charges des informations
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2.1 : Résultats attendus
2.2 : Recommandations générales
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE