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Les conditions préalables au décollage
Cette étape se caractérise par de profondes mutations dans les trois secteurs non industriels : les transports, l’agriculture et le commerce extérieur. On assiste à la mise en place de structures favorables au développement notamment par le développement du système bancaire et la création de l’infrastructure nécessaire au développement industriel. Le premier est dû à l’augmentation du taux d’épargne tandis que le second est poussé par le développement technique.
Rostow souligne le rôle « moteur » dévolu au secteur agricole qui, par les gains de productivité qu’il enregistre, permet de nourrir une population croissante, assure les exportations nécessaires à l’équilibre des échanges extérieurs et autorise la réunion des conditions nécessaires au développement industriel. « Dans le domaine des échanges extérieurs, le changement se manifeste par l’augmentation des importations, financée par la meilleure mise en valeur et l’exportation des ressources naturelles ou encore l’importation de capitaux ». Le développement des transports et des moyens de communication s’opère généralement en liaison avec la commercialisation des matières premières qui « présentent un intérêt économique pour d’autres pays », et souvent financé par des capitaux étrangers. On note également une évolution des mentalités et des méthodes de travail : à l’intérieur du pays s’opère une prise de conscience d’une possible action de mise en valeur des ressources naturelles dans un but de « dignité nationale, profits privés, meilleures conditions de vie pour les générations futures ». La notion de progrès économique, émane généralement de l’extérieur et se diffuse à travers les élites nationales.
Le décollage
« Le décollage est la période pendant laquelle la société finit par renverser les obstacles et les barrages qui s’opposaient à sa croissance régulière. Les facteurs de progrès économique, qui jusqu’ici n’ont agi que sporadiquement et avec une efficacité restreinte, élargissent leur action et en viennent à dominer la société. La croissance devient la fonction normale de l’économie. Les intérêts composés s’intègrent dans les coutumes et dans la structure même des institutions ». Cette étape cruciale est d’une durée relativement brève : une à deux décennies. Rostow pose trois conditions essentielles au décollage. D’abord, le taux d’investissement productif passe de moins de 5% à plus de 10% du revenu national, de ce fait « il déborde nettement la pression démographique ». Cette augmentation de l’investissement se fera par un large appel aux capitaux extérieurs. Ensuite, la création d’industries motrices susceptibles d’entraîner l’apparition d’industries d’amont et d’aval. Ces industries pourront être stimulées dans leur croissance par le développement du commerce extérieur ou encore la substitution de la production nationale aux importations. Par ailleurs, une large diffusion des innovations et des taux d’intérêt faibles facilitent le mouvement d’industrialisation. Et en fin, la troisième condition c’est la mise en place rapide d’un appareil politique, social et institutionnel axé vers le développement afin que le taux de croissance de l’économie puisse, par la suite, rester constant. Comme l’écrit T. Szentes : « le décollage est accompagné d’une victoire politique, sociale et culturelle, décisive, des futurs responsables de la modernisation de l’économie sur les partisans de la société traditionnelle ou ceux qui poursuivaient d’autres buts ». Rostow tente de dater historiquement le décollage de certains pays : « On peut situer approximativement le décollage de l’économie britannique aux vingt dernières années du XVIIIème siècle; celui de la France et des Etats-Unis, à la période de 1830 à 1860; celui de l’Allemagne, au troisième quart du XIXème siècle; celui du Japon, aux vingt-cinq dernières années du XIXème siècle ».
Le progrès vers la maturité
C’est une période de progrès soutenu au cours de laquelle la croissance gagne l’ensemble des secteurs de l’économie et on assiste à une mise en œuvre plus générale des techniques modernes. Elle se caractérise par :
– un nouvel accroissement du taux d’investissement qui passe de 10 à 20 pour cent du revenu national.
– une diversification de la production: « l’économie prouve qu’elle est en mesure d’aller au-delà des industries qui l’ont fait démarrer à l’origine », par l’apparition de nouveaux secteurs dominant dans l’industrie.
– la structure de la population active se modifie (la main d’œuvre devient plus urbaine) et on note un phénomène d’urbanisation croissant.
– « la notion de dirigeant d’entreprise évolue également, et le gestionnaire, avec ses connaissances et sa vision plus large des choses prend de plus en plus d’importance. Les objectifs de la société commencent à ne plus se borner à l’application de la technologie moderne aux ressources. L’expansion de l’industrialisation cesse d’être la considération majeure, qui l’emporte sur toutes les autres ».
L’ère de la consommation de masse
« La production de biens de consommation durables et les services deviennent progressivement les principaux secteurs de l’économie ». Les objectifs de la société évoluent vers la consommation et le bien-être. A ce stade, les Etats peuvent privilégier trois différentes politiques: la recherche de la puissance et de l’influence extérieure, la création d’un Etat providence, l’élévation des niveaux de consommation « dépassant les besoins alimentaires, le logement et les vêtements nécessaires ». Après s’être laissés brièvement et superficiellement tentés par l’hégémonie mondiale, au tournant du siècle, les Etats-Unis ont, selon Rostow, choisit sincèrement et de tout cœur la voie de la consommation de masse dans les années 20, et connaissent depuis ce stade de croissance. D’autre part, alors que l’Europe occidentale et le Japon entrent dans l’ère de la consommation de masse et que l’Union soviétique « folâtre à la zone limitrophe », on peut dire que les Etats-Unis ont dépassé ce stade dans la mesure où, par suite de la « marche des intérêts composés », la société du pays se rapproche du point où la quête de la nourriture, du toit, des vêtements, ainsi que des biens de consommation durables et des services publics et privés ne commande plus son existence. De nouvelles perspectives se sont ouvertes au-delà de la consommation de masse et la société se tourne aujourd’hui vers de nouveaux objectifs plus élevés. Rostow en veut pour preuve le fait qu’aux Etats-Unis la natalité a augmenté ainsi que la proportion de familles nombreuses.
La force du secteur à fournir une main d’œuvre à bon marché
Les pionniers de l’économie du développement, en particulier Arthur Lewis et certains de ses héritiers de l’école du « dualisme », ont donné à l’agriculture un rôle central. Ce modèle dualiste considère que l’économie en développement est formée de deux secteurs : le secteur moderne assimilé au secteur industriel et le secteur précapitaliste traditionnel impliquant le secteur agricole. Arthur Lewis s’est intéressé à la capacité du secteur agricole à envoyer de la main d’œuvre au profit du secteur moderne de développement industriel. L’activité traditionnelle dissimule un chômage de masse dans l’économie de subsistance. Lewis en déduit une productivité faible ou nulle. L’opportunité d’employer ce chômage déguisé, c’est-à-dire, le « surplus » de main d’œuvre, améliore l’économie nationale. Le secteur moderne industriel se caractérise par une forte productivité du travail dont la productivité marginale est positive. Et cela nécessite une pluralité de main d’œuvre.
Cette théorie d’une dualité fondamentale entre secteur traditionnel et capitaliste glissera progressivement vers un dualisme « agriculture de subsistance » versus « activités industrielles ». Ce dernier aura une influence déterminante sur les premières politiques de développement par l’industrialisation, mises en place au moment de l’émancipation coloniale. La croissance de la productivité agricole demeure le mécanisme qui permet la réallocation continue du travail de l’agriculture vers l’industrie. Dans ce cas, la libéralisation de la main d’œuvre par le secteur agricole est un facteur insuffisant car la croissance de la productivité reste une condition préalable. L’industrie à elle seule ne pourra pas absorber l’excédent de main d’œuvre au début du processus de développement économique. Selon les auteurs de ce modèle : « Toute économie sous-développée qui tente de forcer l’allure de l’industrialisation sans tenir compte de la nécessité d’une révolution préalable du moins simultanée dans son secteur agricole connaîtra un avenir très difficile ». Tout critère de réussite portant seulement sur la capacité du secteur industriel à à libérer du travail.
FEI et RANIS expliquent que le transfert d’un travailleur du secteur de subsistance au secteur moderne permet de dégager un surplus agricole. Ce dernier peut être ensuite investi dans le secteur moderne. Il est estimé qu’une croissance de la productivité due à l’amélioration du capital par des techniques intensives de production permet de fournir un surplus agricole nécessaire au développement industriel. Dans ce système, l’agriculture paie les travailleurs et le surplus de production sous la forme de salaire qui servent à la croissance de l’industrie.
Le modèle de FEI et RANIS ont démontré d’une manière théorique que le secteur agricole tient un rôle non négligeable dans le processus de développement grâce à sa capacité à fournir de la main d’œuvre au secteur industriel. Cependant, sur le plan empirique, ce modèle présente certaines limites.
L’explication de Rostow est réfutable dans la mesure où il est reconnu que l’économie des pays aujourd’hui développés était différente de celles des pays sous-développés. Mais comme l’on considère le sous-développement comme un retard du développement économique, il importe alors d’élaborer des politiques économiques adéquates en suivant la voie des pays industrialisés si cela s’avèrent nécessaires. C’est à une conclusion voisine qu’on peut expliquer le sous-développement comme « un cercle vicieux », effet d’un processus de causalité circulaire. Le niveau bas du revenu national par tête est la caractéristique principale du sous-développement. De ce fait, le taux d’investissement courant est faible. Ce taux d’investissement, moteur de la croissance, ne peut accroître que si le revenu national croît. Or le revenu national est à peu près au même rythme que la croissance de la population dont la forte consommation improductive limite la création de bien-capital.
L’élaboration du modèle dualiste
Quatre hypothèses sont formulées pour l’élaboration du modèle.
Hypothèse d’offre illimitée de travail
Dans l’économie dualiste, le secteur urbain gagne une offre illimitée de travail au taux de salaire courant avec l’importance de la population relativement au capital et aux ressources naturelles. Cette hypothèse est indissociable au mode de fixation du salaire dans les économies dualistes. Car l’offre du travail est une donnée exogène par rapport au fonctionnement du secteur moderne. Il est déterminé en fonction des conditions de production et de rémunération dans le secteur traditionnel et situé au niveau de subsistance, égal au produit moyen par travailleur agricole. On suppose alors que le capitaliste fixe un salaire réel supérieur à ce niveau pour qu’il puisse disposer de main d’œuvre du secteur traditionnel et d’en dégager un excédent réinvestissable. Lewis constate un écart de 30% qui est nécessaire pour compenser les coûts de transfert pour le salarié. La parfaite élasticité de l’offre du travail implique que « quand le secteur moderne connaît un surcroît d’offre d’emploi au taux de salaire existant, le nombre disposé à travailler à ce taux est supérieur à la demande. » Cette situation, associée à l’accroissement démographique, fait que l’emploi peut augmenter sans accroissement du salaire réel qui reste constant pendant l’expansion du secteur capitaliste.
Hypothèse d’excédent structurel de travail
L’excédent de travail est déterminé par « la quantité de travail qui peut être retirée d’un secteur sans diminution de la production, les autres « facteurs de production », les techniques et les méthodes de production ne subissant aucun changement ou seulement des changements mineurs. ». Pendant la phase d’absorption du travail excédentaire le secteur capitaliste, le produit agricole total et le produit moyen par travailleur du secteur traditionnel sont toujours constants. Car la productivité marginale du travail excédentaire est nulle. Ce fait est dit un chômage déguisé agricole.
Surplus, épargne et investissement
Dans la pensée dualiste, l’utilisation du surplus économique s’avère nécessaire dans le processus d’expansion économique. Son réinvestissement permet de créer un nouveau capital. Comme on considère deux types de revenus : le salaire et le profit. Si le salaire est fixé à son niveau le plus bas, l’épargne des salariés devient négligeable et le surplus global s’identifie avec le surplus des capitalistes. Donc, on déduit que le surplus global est égal à la masse des profits en admettant que l’épargne est textuellement investie. D’où, l’identification de ces deux catégories 1-2- Les activités de la Compagnie
La principale activité de la Compagnie étant le transport aérien, il est donc question dans cette partie de définir les différentes sortes de transports qu’elle effectue.
Le transport de passagers
Définition de l’activité :
Transporter des passagers c’est d’abord croire suf fisamment au service et d’en accepter les risques pouvant être encourus durant el trajet.
Ainsi, la compagnie Air Madagascar a pour activité principale, le transport de voyageurs, d’où la nécessité de différentes postes, ou différents services pour assurer la vente et la prospérité de la société.
Différentes personnes physiques ou morales interviennent tout au long du processus du voyage.
La distribution des billets :
La distribution des billets s’effectue dans les différentes agences à travers la Grande île voire même à l’extérieur, ainsi qu’à la représentation Europe d’Air Madagascar à Paris.
La vente des billets peut aussi se faire à partir d e l’internet, c’est la vente à distance, ou encore aux guichets des aéroports le jour même du olv.
Dans l’amélioration des services, Air Madagascar a récemment mis en place un centre d’appel (Call Center) qui fonctionne 24/24 heures et 7/7 jours assurant une assistance en ligne de la clientèle.
Ce projet a nécessité un renouvellement des équipements informatiques en matière de matériel et de logiciel.
Par ailleurs, Air Madagascar s’est également approprié le système GAETAN qui reste en connexion directe avec AMADEUS, assurant ainsi une coordination parfaite des opérations d’enregistrement, de chargement et d’embarquement.
Cette nouvelle politique commerciale vise à conquérir non seulement de nouveaux clients mais aussi à fidéliser les clients existants en leur offrant des meilleurs tarifs pour les voyages en groupe et le court séjour.
Le transport des biens
Le transport des biens d’une compagnie aérienne se fait par l’intermédiaire du service « FRET », tel est aussi le cas d’Air Madagascar.
Le transport aérien reste de loin le moyen de transport de fret le plus rapide, il connaît désormais une croissance développée pour une plusrandeg gamme de produits.
Le système PELICAN complète le tout c’est-à-dire les systèmes AMADEUS ET GAETAN à la vente et à la gestion du fret. Il perme t le traitement rapide d’acceptation du fret comme le suivi permanent de son embarquement et de son transport.
Ainsi, la tarification diffère selon la nature et la quantité des biens.
De ce fait, Air Madagascar assure le transport de ces biens à travers plusieurs destinations et s’efforce de satisfaire sa clientèle avec des tarifs très compétitifs, personnalisés dans les meilleures conditions de sécurité que ce oits en matière d’importation ou d’exportation.
La réparation d’avions
La réparation d’avion fait actuellement partie des recettes de la compagnie.
Les autres compagnies concurrentes ayant des problèmes techniques ou qui veulent réviser leurs avions lors de leur desserte à Madagascar prennent recours aux services de la société
Les objectifs de la Compagnie
Plusieurs solutions peuvent répondre à la crise auquel Air Madagascar est aujourd’hui confronté. Toutefois, à terme, plusieurs objectifs pourront faire évoluer le développement de l’environnement, celui du marché et des futurs challenges de la Compagnie.
Dans l’immédiat, il est primordial de :
– Eviter de mettre la compagnie en défaut de paiementdonc renforcer la gestion de la trésorerie.
– Diminuer le budget de certains postes en renforçant l’optimisation de coûts par la mise en place d’une politique plus sévère.
– Faciliter la rectification des prévisions non conformes en affinant le contrôle stratégique.
– Améliorer la productivité de la société en révisantlagrille salariale du personnel.
– Augmenter les recettes tout en améliorant la rentabilité des vols.
En d’autres termes, l’objectif étant aussi de développer les ventes en offrant plus de destinations, dans de meilleures conditions et de développer Ivato en tant que HUB principal reliant les 04 Régions desservies (Afrique, Océan ndien,I Asie, Europe). Le réseau sera développé et le produit (programme d’exploitation te tarifs) adapté aux besoins du marché. Les capacités seront ajustées par rapport à l’évolution du marché. .
– Augmenter le nombre des ressortissants malgaches à voyager avec la Compagnie Air Madagascar à l’intérieure de la Grande Ile donc promouvoir dans ce sens, des partenariats avec les hôteliers, et négocier avec les entités étatiques des facilitations administratives et financières.
– La charte « Qualité De Service » doit être maître mot de la Compagnie, elle sera appliquée systématiquement, de bout en bout, depuisl’information aux clients, en passant par le front-line, et durant leurs voyages pour que le choix d’Air Madagascar leur soit réellement une évidence.
– Rester innovante, moderne, fiable et sûre pour pouvoir négocier ces alliances d’égal à égal avec les éventuels partenaires.
Enfin, négocier un support plus appuyé de l’Etat, ous diverses formes, notamment en éliminant les handicaps qui pourront compromettre la relance des activités, mais surtout favoriser les bases solides de l’indépendance financière de la Société.
Ceci, pour nous permettre d’accéder à des sources de financement dans des conditions favorables, pour, entre autres, acquérir une flotteau standard d’efficiences environnementales et d’économie opérationnelle.
Structure de la Compagnie
La Compagnie Air Madagascar est structurée de divers personnel dans l’élaboration de son activité, la section suivante détermine les différentes catégories de personnel, les tâches attribuées à chaque Direction et enfin, l’organigramme même de la Compagnie.
Le personnel
Le personnel d’Air Madagascar constitue l’ensemble des employés qui font en sorte d’atteindre les objectifs fixés.
Parmi son personnel, certaines catégories sont « volantes » ce qui leur permet d’aller dans de nombreuses villes.
Ce sont :
Les pilotes (Personnel Navigant Technique ou PNT), intimement associés à la sécurité immédiate des vols et des passagers, issus de formations techniques longues. Ils reçoivent des salaires élevés à cause de leur rôle central dans la sécurité. Il est à rappeler qu’ils sont les seuls maîtres à bord (CdB : Commandant de Bord).
Les stewards et hôtesses de l’air ( Personnel Navigant Commercial ou PNC) assurent la sécurité des passagers à bord, les aident à sortir de l’avion en cas d’évacuation et de plus leurs servent boissons et repas.
D’autres catégories sont « rampantes » c’est-à-dire les personnels qui restent au sol et qui assurent le fonctionnement de la compagnie. La compagnie Air Madagascar compte aujourd’hui 1200employés. Il se trouve que cet effectif est beaucoup supérieur, d’où la nécessité de réduire le nombre du personnel.
De ce fait, une solution pourrait alléger cette situation, celle d’une proposition de retraite anticipée pour certains membres du personnel.
L’organigramme.
Un organigramme est un graphique présentant la structure hiérarchisée d’une organisation. L’organigramme général d’Air Madagascar se présente alors comme suit : Figure 2 : Organigram me de la Société
Description des missions des chaque Direction :
La Direction Générale:
Elle a pour mission de mettre d’Administration et d’atteindre les en œuvre la politique générale définis par le Conseil objectifs fixés par ce dernier
La Direction Financière :
Les missions principales de la Direction Financière demeurent :
– La mise à disposition de la Compagnie des ressource s et techniques financières nécessaires à son exploitation, à son développement et à sa protection ;
– la production d’informations financières et comptables et la mise en place d’outils de contrôle et de reporting pour assurer la fiabili té de ces données ;
– la préparation, le montage et le suivi de dossier de financement (subventions, financements propres, emprunts, augmentation de capital, …) ;
– la sauvegarde du patrimoine financier de la Compagnie.
Pour remplir ses missions et atteindre ses objectifs, la Direction Financière (DFBD) s’appuie sur l’organisation suivante :
– une Section Administration et Economie (DFBD/AG) rattachée directement au Directeur Financier, ayant pour principales rôles e t attributions l’assistance à la Direction, les travaux de secrétariat et autres tâches administratives (envoi et réception de documents, classement, transmission de courrier, gestion de stocks,…), l’administration du personnel de la Dire ction, l’assistance à la gestion du budget de la Direction ;
– trois Départements opérationnels :
• le Département Contrôle Financier et Comptable (DFBI)
• le Département Trésorerie et Risk Management (DFBT)
• le Département Comptabilité (DFBC)
Cette organisation est mise en place pour faire face aux impératifs dictés par la conjoncture actuelle et pour pouvoir mener à bien, dans des con ditions optimales, la restructuration financière de la Compagnie.
La Direction Commerciale :
Elle a pour mission d’atteindre les doubles objectifs stratégiques suivants :
Augmenter les recettes tout en améliorant la rentabilité des vols. Elle entend privilégier dans l’orientation de ses actions l’amélioration de la satisfaction et la fidélisation de la clientèle.
En vue de la réalisation de cette mission, la Direction Commerciale s’articule autour de 3 pôles d’activités à forte vocation opérationnelle :
– Revenue Management
– Marketing et communication opérationnelle
– Développement des ventes et Distribution.
Direction des opérations aériennes :
Elle regroupe toutes les activités relatives à la maintenance de la sécurité à un niveau maximum et à la satisfaction des passagers surtout à la normalisation des structures de l’escale Ivato.
Direction des opérations au sol :
Elle est chargée des activités relatives au traitement des passagers et de leurs bagages, des services d’assistance au sol ainsi que du commissariat. Il s’appuie sur trois entités :
– Département Handling ;
– Département commissariat ;
– Département escale Ivato.
Direction industrielle :
Le département Etudes et planification :est chargée de collecter toutes les données techniques afin de planifier la politique d’entretien des avions et l’évolution, les documents d’applications, ainsi que d’assurer la mise en œuvr e en terme de planification et gestion technique.
Le département Matériels et Approvisionnement: est chargée d’assurer les actions préparatoires à la mise en œuvre en terme d’approvi sionnement ainsi que d’assurer la gestion de stock en pièces, équipements et outillages.
Le département Maintenance Avions: chargé de réaliser les travaux de maintenance avions, la gestion des matériels qui sont liés directement à ces travaux.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GENERALITES
Chapitre 1 : Présentation de la Société Air Madagascar
Section 1 : Etat Civil – Historique
Paragraphe 1 : La Flotte de la Compagnie
Paragraphe 2 : Les activités de la Compagnie
1- Le transport des passagers
2- Le transport des biens
3- La réparation d’avions
Paragraphe 3 : Les objectifs de la Compagnie
Section 2 : Structure de la Compagnie
Paragraphe 1 : Le personnel
1- L’organigramme
2- Description des missions de chaque Direction
Section 3 : Environnement de la Compagnie
1- Les clients
2- Les concurrents
3- Les partenaires
Chapitre 2 : Présentation de la Représentation Europe
Chapitre 3 : Théorie générale sur la Gestion de Trésorerie
Section1 : La trésorerie
1- Les caractéristiques de la trésorerie
2- Les enjeux de la trésorerie
Section 2 : La Gestion de Trésorerie
1- Les caractéristiques de la Gestion de Trésorerie
2- Les objectifs de la Gestion de Trésorerie
Section 3 : Les prévisions de trésorerie
1- Le budget de trésorerie
2- Le plan de trésorerie
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DU PROCESSUS DE LA GESTION DE TRESORERIE DE LE REPRESENTATION EUROPE
Chapitre 1 : Description du processus de la Gestion de trésorerie
Section 1 : Les encaissements
1- Les mouvements débiteurs de la banque
2- Les mouvements débiteurs de la caisse
Section 1 : Les décaissements
1- Les mouvements créditeurs de la banque
2- Les mouvements créditeurs de la caisse
Chapitre 2 : Analyse du processus de la Gestion de Trésorerie de la Représentation
Section 1 : Analyse du système de tenue de caisse et de la comptabilisation de la caisse
1- Les forces
2- Les faiblesses
2-1- Les fonds de caisse
2-2- La sécurité des fonds de caisse
2-3- Le réapprovisionnement de la caisse
Section 2 : Analyse des soldes de caisse et de la banque dans les livres comptables
1- Les forces
1-1- Elaboration des journaux de banque et de caisse
1-2- Elaboration des prévisions de décaissement et d’encaissement
1-2-1- Les budgets de décaissements
1-2-2- Les prévisions des encaissements
1-3- La gestion quotidienne de trésorerie
2- Les faiblesses
2-1-Au niveau de l’élaboration des journaux de banque et de caisse
2-2-Au niveau de l’élaboration des prévisions des encaissements et des décaissements
2-3-Au niveau de la gestion quotidienne de la trésorerie
Section 3 : Contrôle de la gestion prévisionnelle de la Représentation :
1- Les forces
2- Les faiblesses
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Chapitre 1 : Proposition de solutions
Section 1 : Analyse du système de tenue de la caisse et comptabilisation de la caisse
1- Les fonds de caisse
2- La sécurité des fonds de caisse
3- Le réapprovisionnement
Section 2 : Analyse des soldes de la caisse et de la banque dans les livres comptables
1- Au niveau de l’élaboration des journaux de caisse et de banque
2- Au niveau des prévisions des encaissements et des décaissements
2-1- Les prévisions des décaissements
2-2- Les prévisions des encaissements
2-3- Le budget de trésorerie
3- Au niveau de la gestion quotidienne de trésorerie
3-1- Le suivi des mouvements de trésorerie
Section 3 : Contrôle de la gestion prévisionnelle de la Représentation Europe
1- Le suivi du budget de trésorerie
Chapitre 2 : Recommandations et Résultats
1- Application du budget prévisionnel ou compte de résultat prévisionnel
2- Application du plan de financement
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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