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Description de la zone d’étude
A Madagascar, notamment dans le Capital, le secteur de l’externalisation comptable est principalement le domaine des cabinets membres de l’OECFM. C’est une activité fortement réglementé, comme nous l’avons énoncé préalablement dans notre introduction. Nous pouvons citer par exemple l’art 8 de l’ordonnance n° 92-047 du 5 Novembre 1992 qui souligne que « les titres d’expert-comptable et financier et de membre de l’ordre sont protégés dans conditions définies par le présente ordonnance, de même que le droit à l’utilisation de la dénomination de « société d’experts comptables ». Cette restriction trouve raison du fait que les informations c’est-à-dire les états financiers fournis par la comptabilité sont d’intérêt général et essentiel à une très large gamme d’utilisateurs. Le PCG 2005 1 donne une liste plus ou moins exhaustive de ces utilisateurs :les dirigeants, les organes d’administration et de contrôl e et les différentes structures internes de l’entité ;les fournisseurs de capitaux (propriétaires, actionnaires, investisseurs ou banque et autres bailleurs de fonds) ;l’Administration et les autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de contrôle (autorités fiscales, statistiques nationales et autres organismes ayant un pouvoir de portant Plan comptable général 2005 planification, de réglementation et de contrôle) ;les autres partenaires de l’entité, tels les assureurs, les salariés, les fournisseurs ou les clients ;les autres groupes d’intérêt, y compris le public de façon générale.
Selon l’ordonnance de 1992 précité, les experts-comptables et financiers peuvent constituer entre eux des sociétés comp table et financière sous forme soit des sociétés civiles ou de sociétés en n om collectif, à la double condition que tous les associés soient individuellement membres de l’ordre et que les sociétés dont il s’agit soient reconnue par le conseil de l’ordre comme pouvant légalement se livrer à l’expertise comptable ; soit des sociétés anonymes ou à responsabilité limitée à condition que ces sociétés aient pour objet l’exercice de la profession comptable ; justifient que les trois quart au moins de leurs actions ou parts sont détenus par des experts comptables et financiers ; choisissent leur Président, leur Directeur général, leurs gérant ou leurs fondés de pouvoir parmi les associés experts comptables ; subordonnent l’admission de tout nouvel associé à l’agrément préalable, soit du conseil d’administration soit des porteurs de parts. Elles doivent communiquer au conseil de l’ordre de la liste de leurs associés ainsi que toute modification apportée à cette liste, tiennent les mêmes renseignements à la disposition des pouvoirs publics et de tous tiers intéressés. Elles doivent aussi être reconnues par le conseil de l’ordre comme pouvant livrer à l’expertise comptable et financière.
Ainsi nous pouvons mesurer l’importance et la délicatesse de cette activité aux yeux de l’administration et d’une manière globale de l’économie.
Ceci étant, nous allons procéder maintenant à une petite analyse descriptive de la structure du portefeuille client des cabinets d’externalisation afin que nous puissions avoir une idée sur les entreprises qui ont recours à l’externalisation de leur fonction comptable.
Dans ce sens, selon les résultats de notre enquête auprès des ca binets : plus de 80% des leurs clients sont des PME,les entreprises nouvellement créés ne sont pas vraiment intéressés par l’externalisation comptable,les entreprises qui ont le plus recours aux services d’externalisation sont dans le secteur de prestation de service,environ 70% des entreprises
clientes de cabinet sont des SARLce sont surtout les entreprises dont les propriétaires sont d’origine étrangère qui externalisent leur comptabilité et les entreprises choisissent l’externalisation comptable avant tout pour des raisons de coût.
Voilà une description, certes pas complète, de notre zone d’étude, mais recouvre à notre avis l’essentielle dans notre investigation. Voyons maintenant la section suivante qui a pour vocation l’exposition de nos supports théoriques.
Cadre théorique
En matière d’analyse dans le domaine de la gestion d’entreprise, il est toujours important de s’appuyé sur des théories pour pouvoir cadrer les recherches. Dans notre cas d’espèce, il s’agit surtout de comprendre la décision d’externalisation mais aussi d’appréhender la relation qui existe entre la société cliente et le prestataire.
La science de gestion regorge de théorie surtout en matière d’organisation. Nonobstant, nous n’allons choisir qu’un nombre restreint d’entre eux. Pour cela nous sommes dans l’obligation de revoir les principes fondamentaux qui sont à l’origine de l’externalisation
comptable.
Effectivement, le choix d’une organisation particulière, notamment d’une structure incluant une externalisation d’une fonction, doit permettre de répondre à la question suivante : quel est l’agencement structurel qui permet de contribuer au mieux à la stratégie de l’entreprise en termes de maîtrise des coûts, de flexibilité, d’aide à la décision, de qualité informationnelle et de production de connaissances ?
Généralement, pour justifier le choix de réaliser en interne ou d’externaliser une activité ou une fonction les théories de la contingence et des coûts t ransaction sont souvent évoquées. Toutefois, dès lors que nous nous fixons comme objectif d’analyser le contenu de l’externalisation (l’élaboration du contrat, sa mise en œuvre, la gestion de la relation client-prestataire) ces théories ne sont plus suffisantes.Le cadre explicatif de l’externalisation nécessite donc de recourir à d’autres théories : la théorie institutionnelle et la théorie de l’agence.
Comme cadre théorique, nous nous sommes surtout centrés sur les théories explicatives de l’externalisation de la fonction comptable et c’est de ces mêmes théories que nous imprégnerons le questionnement sur la qualité des extrants ainsi obtenue. Toutefois voyons de prime à bord quelques définitions de la fonction comptable.
Selon notre PCG de 2005 « La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non, correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers
donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes. Les états financiers ont comme objectif de donner une image fidèle de l’entité sur le plan de la situation financière, de la performance et des variations de la situation financière »1
D’après EGLEM, « La comptabilité de l’entreprise a pour mission de produire de l’information financière aussi bien pour éclairer la gestion de ses dirigeants que pour satisfaire à des obligations à l’égard de tiers » (EGLEM et al. 2001)2.
COLASSE (1997) compte à lui, synthétise le rôle de la comptabilité comme suit : « elle s’offre à l’examen sous trois aspects principaux : comme instrument de description et de modélisation de l’entreprise ; comme système de traitement des informations nécessaires à cette modélisation ; et enfin comme pratique sociale inscrite dans un jeu de contraintes juridiques plus ou moins strictes » 3
Puis il existe des qualifications de la comptabilité notamment la comptabilité générale ou la comptabilité financière.
La comptabilité générale selon COLASSE (2001) est l’un des instruments, un parmi d’autres, grâces auquel elles rendent compte de leurs activités aux divers partenaires économiques et sociaux qui, explicitement ou implicitement, leur ont confié une mission et, plus spécifiquement, à ceux de ces partenaires qui mettent à leur disposition des ressources financières, d’où son autre appellation à connotation anglo-saxonne de comptabilité financière. Grâ ce aux états produits par leur comptabilité générale, les entreprises se donnent en représentation à leurs partenaires afin qu’ils puissent juger de la façon dont elles assument leurs engagements, leurs responsabilités par rapport à eux ; en même temps, il s’agit de montrer à ces partenaires qu’ils peuvent compter sur elles »4.
Théorie de la contingence
La théorie de la contingence fournit un cadre d’analyse au recours à l’externalisation.
Pour comprendre cela nous devons voire les principes fondamentaux de cette théorie.
Ainsi selon certains théoriciens de l’école de la contingence comme DONALDSON, nouspouvons distinguertrois axes principaux dans le courant de l’école de la contingence1 : la stratégie, l’environnement et le design de l’organisation. Le propos général de l’école de la contingence est de mettre en adéquation ces différents éléments afin de favoriser l’adaptation de l’entreprise. Dans ces conditions, le champ de la stratégie s’est logiquement approprié l’école de la contingence. En effet, la stratégie se confronte à la question de l’adaptation à l’environnement et sa mise en œuvre passe par la définition d’un schéma organisationnel. C’est dans cette idée de stratégie, d’adaptation à l’environnement et de structuration organisationnelle que la théorie de la contingence a pris place dans notre analyse.Aussi, le choix d’externalisation d’une fonction, notamment celle de la comptabilité, résulte souvent d’un choix stratégique d’adaptation qui se manifeste par une amélioration de la structure organisationnelle de l’entreprise.
Pour bien saisir l’idée véhiculé par cette théorie de la contingence, et de comprendre ensuite sa contribution dans notre analyse, nous allons survoler le cheminement de ses grands concepts.
La naissance de l’école de la contingence intervient au cours des années 60. Ainsi Chandler (1962) fait observer que la structure des organisations, leur « design organisationnel » est dépendant de la stratégie et de la taille. S’appuyant sur une étude sur l’évolution des grandes firmes américaines, il démontre que le recours à une structuredivisionnelle résulte du choix d’une stratégie de diversification. De son côté, Woodward (1965) montrera que la structure des organisations dépende de la technologie employée, en distinguant des systèmes productifs artisanaux, semi-industriels, et industriels de masse. Plus généralement, la variable de contingence technologique a fait l’objet de nombreux travaux comme ceux de PERROW (1967) qui s’est intéressé à la variabilité et au caractère plus ou moins analysable de la tâche tandis que THOMPSON (1967) dressait une typologie des technologies en fonction de leur dimension routinière.
Mais c’est probablement avec LAWRENCE et LORSH (1967) que l’on assiste à un moment important pour l’école de la contingence, dans la mesure où ces deux auteurs restent encore des figures emblématiques de ce courant de pensée et aussi parce que leur approche va poser conceptuellement les termes d’un débat qui est toujours d’actualité. LAWRENCE et LORSH abordent la question de la « culture organisationnelle » et de sa relation à la stratégie et à l’environnement. Selon ces auteurs, aux différents services d’une entreprise correspondent des cultures et environnements différents, ce qui se traduit dans les modes d’action et de représentation des individus qui en font partie.
La culture organisationnelle est donc composée de sous-cultures, conception de l’organisation finalement moderne pour l’époque puisqu’elle possède des similitudes avec le concept de communautés de pratiques tel que WENGER (1999) l’a développé à la fin des années 90. La prise en considération de la culture marque un tournant pour l’école de la contingence car elle permet d’ouvrir explicitement la stratégie à réflexion sur la sociologie de l’organisation. En effet, à partir du moment où l’on accrédite l’idée que l’organisation ne constitue pas un ensemble homogène mais qu’elle se compose de groupes distincts, la question de sa cohérence interne dans l’action collective est posée. C’est donc aux outils de coordination et d’intégration qu’échoit la fonction de contrecarrer les effets potentiellement déstabilisateurs de la coexistence de sous-cultures au sein de l’organisation. L’accomplissement et la mise en œuvre de la stratégie le demandent. Il est également important que l’ensemble des acteurs de l’organisation partage, par l’intermédiaire des outils d’intégration, un ensemble de pratiques communes afin de participer à l’élaboration de la stratégie.
De ce fait l’école de la contingence, dans la version qu’en livrent LAWRENCE et LORSCH, contient-elle à la fois la reconnaissance de la spécificité à travers la singularité des services, et les moyens de contenir, c’est-à-dire de contrôler, les sous -ensembles culturellement distincts de l’organisation. Il appartiendra à chaque entreprise, dans la conduite de sa stratégie, de définir les modes de coordination pertinents. Toutefois, un principe général et positif guidera l’action des stratégies ; plus le degré de différenciation est élevé et plus les outils de coordination et d’intégration seront nombreux et formalisés.
L’école de la contingence demeure un angle d’approche théorique pour aborder des questions contemporaines. En dépit de son ancrage dans les années 60, l’école de la contingence continue d’imprégner de nombreux travaux en théorie des organisations et en stratégie, c’est pourquoi nous avons décidé de l’intégré dans notre support théorique dans la compréhension ce phénomène de l’externalisation de la fonction comptable. De la sorte, le choix de l’externalisation comme stratégie d’adaptation doit être discuté au moins suivant la taille de la firme, la technologie emploie et la culture organisationnelle.
La théorie de la contingence permet d’expliquer la nécessité stratégique d’adaptation mais ne nous éclaire pas directement sur le choix entre les différentes configurations organisationnelles dans lesquelles peuvent être inclues le choix d’externalisation. La théorie des coûts de transaction fournit un éclairage complémentaire.
Théorie des coûts de tr ansaction
La théorie des coûts de transaction (TCT) permet d’expliquer le choix du recours à l’externalisation au travers de l’analyse de l’optimisation organisationnelle. Subséquemment, l’externalisation de la fonction comptable doit être justifiée par l’obtention la forme organisationnelle optimale, qui minimise donc les coûts de transaction.
En effet, les économistes ont dû admettre que le marché considéré pendant longtemps comme parfait ne l’est pas en réalité. COAS avance que l’utilisation du mécanisme des prix engendre inévitablement des coûts, plus communément appelés « coûts de transaction », et, que ces mêmes coûts peuvent pousser à l’adoption d’une forme intégrée. Puis Williamson réaffirme l’idée que les coûts de transaction sont centraux dans l’analyse de l’organisation économique. Après avoir posé que l’objectif de la firme est de minimiser les coûts de transaction, il propose un cadre d’analyse représentant les différentes structures de gouvernance à adopter en fonction du contexte de la transaction. Concrètement, il décrit en prenant en compte les limites cognitives que chaque entité économique aura tendance à vouloir servir ses propres intérêts. Deux hypothèses comportementales sont alors posées : la rationalité limitée et l’opportunisme. L’auteur propose alors que la transaction peut être qualifiée par la spécificité, l’incertitude et la fréquence.
Ainsi comme toute transaction, l’externalisation devrait être dimensionnée sous ces trois facteurs :
– L’incertitude est reliée à la dépendance du client par rapport à son prestataire. En externalisant, le client s’expose à une perte de contrôle ;
– La fréquence est à reliée à la répétitivité des tâches et à leur degré de complexité. Plus les tâches sont répétitives et peu complexes plus elles peuvent facil ement s’inscrire dans le cadre d’une externalisation ;
– La spécificité des actifs (matériels, technologie, connaissance,..) est la dimension la plus importante dans le recours à l’externalisation.
La prise en compte de ces trois facteurs peut, dans ce sens, déterminer le choix d’externaliser la fonction comptable ou non. Cependant, la solution adoptée n’est pas toujours rationnelle, pas nécessairement basée sur l’efficience. Elle est aussi influencée par des logiques institutionnelles, vu que la comptabilité est une des activités réglementées. C’est pourquoi nous avons besoin de la théorie institutionnelle, puisque la théorie des coûts de transaction ne considère pas les éléments sociologiques et cognitifs.
Théorie institutionnelle
Cette théorie analyse entre autre les impacts des environnements institutionnels sur les organisations. Et puisque la comptabilité est une activité règlementée, il pourrait simplement s’agir d’un moyen d’atteindre une certaine conformité aux règles. Les auteurs comme
DIMAGGIO et POWELL (1983)1 en autre, identifient trois types de facteur institutionnels, dans le cas de la comptabilité ce serait :
– facteur coercitif : les textes législatifs et réglementaires qui régissent la comptabilité
– facteur normatif : les normes comptables (il y a les normes internationales IAS/IRFS)
– facteur mimétique : quand l’environnement est incertain et les objectifs ambigus, l’organisation a tendance à imiter le modèle des autres qu’elle juge comme réussies.
Jusqu’ici nous avons énoncés les apports des théories de la contingence, des coûts de transaction et institutionnelles, maintenant voyons ce que propose la théorie de l’agence et la théorie des ressources.
Théorie de l’agence
Cette théorie apporte une lumière sur la gestion contractuelle de la relation entre l’entreprise externalisatrice et le prestataire de services. L’externalisation apparaît comme une forme de coopération inter-organisationnelle qui conduit à la mise en place des outils de coordination qui assureront le lien entre le prestataire et son client dans la gestion de la fonction.
Elle a donc sa place dans l’analyse de la forme contractuelle pour formaliser les mécanismes de coordination qui anime l’exécution du contrat. Nécessairement, en matière d’externalisation la coordination est basée sur des contrats qui portent principalement sur les résultats mais également sur les activités, elle est généralement du ressort du prestataire.
Théoriquement, c’est dans l’allocation décentralisée des droits décisionnels qui crée des relations d’agence. C’est cette relation qui est sources de conflits d’intérêts et de coûts d’agence. Le prestataire en tant que spécialiste du métier a éventuellement un point de vue différent de l’entreprise cliente. La coordination entre les parties doit donc être conçue de façon à réduire les coûts créateurs d’inefficience.
Autres outils
Dans la poursuite de l’objectif de ce premier chapitre, c’est-à-dire de fournir les éléments nécessaire à l’éventuelle reproduction de l’étude, nous allons présenter les autres outils utilisés particulièrement dans la collecte et le traitement des données.
Enquête
L’enquête intervient logiquement dans la collecte des données. En ce qui nous concerne, nous avons optés pour une enquête par entretien direct. Nous avons rédigés un questionnaire destiné à un interlocuteur représentant un cabinet.L’enquête par entretien a nécessité trois (3) phases : la préparation, la réalisation et l’analyse.En effet, il intervient d’abord la préparation, il s’agit de l’élaboration du bon questionnaire. Ce dernier doit nous permettre d’obtenir des informations réalistes et appropriées pour notre analyse. Pour qu’un questionnaire soit bien subtil et remplisse sa mission, il faut qu’il subisse des testes. Dans ce sens, nous avons procédés à quelques essais auprès de certaines personnes ayant des expériences dans le domaine de l’externalisation avant de nous lancer dans l’enquête proprement dite.
Pour sa réalisation, nous avons préalablement demandés des rendez -vous avec les interviewés afin de s’assurer qu’ils ont vraiment la volonté de nous recevoir et de fournir des données vraisemblables. Si nous nous sommes juste présentés comme ça, notre interlocuteur n’aurait pas eu le temps de bien se préparer quant à notre venue.Après l’entretien, il est important de traduire les résultats, c’est-à-dire transcrire les données brutes fournis par l’interviewé pour pouvoir ensuite les exploiter.
Micros logiciels
Ce sont des outils indispensables, dans la mesure où l’étude comporte un volume important de donné à traiter. Ils ne sont pas seulement essentiels pour le traitement des données, mais aussi dans la présentation des informations. Des renseignements mal -exposés, même bien analysés, ne sauraient être pertinents.Dans la présente étude, n ous avons surtout utilisé un logiciel tableur le « Microsoft Excel » comme outil de travail. C’est un logiciel très courant et donc pourra facilement aider le lecteur à reproduire l’analyse.Nous avons travaillé sur Excel lors de l’analyse statistique des données. Cela nous a dispensés de toute peine à réaliser les calculs manuellement.
C’est tout pour ce qu’il en ait des matériels. Nous avons fait en sorte qu’ils ne sont ni trop lourd ni trop minimaliste mais seulement ceux qui sont indispensables à la réa lisation de notre étude. Passons maintenant au deuxième chapitre de cette première partie portant sur la « METHODES ».
METHODES
Ce chapitre sera consacré à l’exposition de la démarche d’analyse choisie : l’approche hypothético-déductive.Nous avons adoptés l’approche hypothético-déductive dans notre analyse parce que cette démarche, de sa logique de raisonnement, va nous permettre d’apporter des éléments de réponse intéressant à notre problématique. Elle consiste à émettre une hypothèse, géné ralement issue d’un cadre théorique ou de résultat d’autres études faites dans le passé ou tout simplement d’un constat, puis de la vérifier par des données empiriques.
Nous allons décrire et détailler chaque étape de vérification mais avant cela nous allo ns énumérer les cheminements des idées qui nous ont conduites à notre problématique. Une telle chose doit être faite pour poursuivre l’objectif du chapitre précèdent.
Problématique de recherche
Beaucoup ont entrepris des études relatives à l’externalisation comptable principalement dans l’énumération des motivations qui pousse au choix d’externalisation. Pour notre part nous nous sommes questionnés sur la fiabilité des informations financières fournisses par la comptabilité externalisée. Au départ, l’idée était de comprendre les impactent du choix de l’externalisation comptable du point de vue des tiers utilisateurs des informations financières, car en cela sera justifié l’aboutissement des objectifs que se sont fixés les entreprises dans cette stratégie organisationnelle. Pour cela nous sommes posés des questions semblables à la suivante : « si je dois choisir de continuer de travailler ou non (relation commerciale, financière, …) avec une entreprise quelconque et que mon choix se joue sur la qualité des informations financières que ladite société va me communiqué, que j’ai jugé jusqu’ici moyennement fiable et que j’apprends que cette dernière a décidé d’externaliser sa comptabilité, leur décision d’externalisation n’ayant aucun objectif de m’influencer sur ma décision, est-ce que je pourrais me fier à ce nouveau système et me dire que l’externalisation de leur fonction comptable va sans doute améliorer la fiabilité de leurs informations financières ? » .C’est ainsi que s’est conçu notre problématique qui est le suivant « l’externalisation comptable améliore t-elle fatalementla fiabilité des informations financières ? »
Nous allons voir dans la section suivante la démarche de collecte de donnée.
Démarche de collecte de données
Il est assez évident que la collecte de donnée est l’étapecrucialepournotre mémoire. En effet, les résultats qui vont être énoncé seront acceptés ou non suivant la qualité de cette démarche de recueille d’information. C’est pourquoi il serait judicieuxde décrire cette démarche par le fameux hexamètre de Quintilien, c’est-à-dire la réponse aux questions : qui, quoi, où, par quels moyens, pourquoi, comment, quand.
AQui adresser les questionnaires?
Il s’agit de s’interroger sur le type de personne à enquêter : faire un profilage des personnes interrogées. L’objectif étant de pouvoir obtenir le maximum d’information et de bonne qualité.En pratique, nous avons décidé de demanderdes rendez-vous à des personnes qui remplissent les conditions suivantes : occupant un poste de responsable dans le cabinet, disposant de quelques années d’expérience dans le domaine, ayant l’autorisation de nous communiquer des donnés sur la procédure et sur le traitement d’un dossier d’externalisation comptable, et aussi qui serait disposé à nous recevoir. Ainsi nous serons assurés de la fiabilité et la disponibilité des renseignements obtenus.
Cette étape est décisive car elle est déterminante à la fois sur la qualité de l’information mais aussi sur la faisabilité c’est-à-dire la disponibilité de (la personne) l’information recherchée.
A Quoi ressemble le questionnaire ?
Ce questionnement est intimement lié à la première, car le questionnaire doit être adapté au profil de la personne interrogée. En effet, il est assurément vrai que même si l’on arrive à établir le profil parfait, justifiant tous les caractéristiques nécessaires et que même si l’on arrive à avoir des rendez-vous avec eux, la réussite de la collecte dépendra aussi du type de questionnaire que l’on va les adressés. Et ce n’est pas si évident que cela en a l’air c’est pourquoi nous avons fait un pré-enquête, nous permettons ainsi d’avoir une idée plus précise de quoi s’agit-il en réalité. Nous nous sommes tournés vers des connaissances opérant dans le domaine pour nous faire une idée de comment ça fonctionne avant de rédigé notre questionnaire.
Où trouvé des cabinets ?
L’idée était en fait de trouver des cabinets qui accepteraient de nous recevoir et de nous fournir les informations qui nous intéressent. Pour ce faire, au début nous avons pris les adresses des cabinets inscrits au tableau des membres de l’ordre, mais au fait il s’est avéré que les donnéestrouvées sur le site de l’ordre ne sont pas à jour. Au finale nous avons juste contenté de passer devant les portes de quelques cabinets aux alentours ducentre-ville et espérer avoir un rendez-vous. Nous avons aussi sollicité des connaissances pour qu’ils nous obtiennent des rendez-vous avec des responsables de cabinet d’externalisation.
Par quels moyens a été réalisée la collecte des informations?
Cette question nous renvoie sur les outils utilisés lors de l’interview, les supports de collecte, … D’une manière générale, il n’y avait pas d’outils sophistiqué mise à nos dispositions juste le questionnaire et une bonne prise de note. Donc le résultat de la collecte s’est surtout appuyé sur la qualité du questionnaire et de la volonté des interviewés à nous fournir les informations qui nous intéresses.
Comment se sont déroulés nos entretiens ?
Généralement, nous avons eu en tousdes entretiens avec 6 responsables de cabinet. Chaque entretien a été d’une durée moyenne de 30 mn à 1h. Et avant de commencer la séance de question réponse nous avons toujours pris le soin de faire une petite description de l’objectif d’analyse sujet de notre mémoire à notre interlocuteur. Ce qui s’est avéré très judicieux vu que cela nous beaucoup facilité la suite et nous à démontrer la pertinence de nos questions devant eux. Et même que certain interviewer ne s’est pas empêché de nous conseiller et de nous critiquer sur notre démarche d’analyse. Ce qui nous a permis d’apporter des améliorations sur ces derniers.
Quand est ce qu’on avait réalisé notre collecte ?
L’idée est de donner au lecteur une idée du temps consacré à la réalisation de cette expérience. Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure de présenter ni un chronogramme complet, c’est-à-dire commençant depuis la rédaction du questionnaire jusqu’à la réalisation de l’enquête, ni chronologie exacte, nous ne pouvons que donner des informations approximatives du fait que nous avons rencontré différents obstacles au début de notre investigation, entre autres la période fiscale (période à laquelle, les cabinets travaillent d’arrache-pied pour éviter à tout prix de louper le deadline des déclarations fiscales) qui a bousculé tout notre prévision dans la réalisation d es études sur terrain.
Par conséquent ce que nous proposons c’est un diagramme de Gantt depuis le test du questionnaire jusqu’au traitement des résultats, une période qui s’est déroulé approximativement de mi-avril jusqu’à mi-mai de cette année 2016. Nous pouvons y remarquer très clairement que ce qui demande le plus de temps ce sont les tâches qui font intervenir des personnes travaillant dans des cabinets. Que ce soit lors du test des questionnaires que lors des entretiens proprement dits.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : MATIERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
SECTION 1. JUSTIFICATION ET DESCRIPTION
SECTION 2. CADRE THEORIQUE
SECTION 3. AUTRES OUTILS
CHAPITRE II : METHODES
SECTION 1. PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE
SECTION 2. DEMARCHE DE COLLECTE DE DONNEES
SECTION 3. DEMARCHE DE VERIFICATION
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I : CIRCUIT GENERAL DE L’EXECUTION D’UNE MISSION D’EXTERNALISATION
SECTION 1. OBTENTION DES INTRANTS
SECTION 2. TRAITEMENTS COMPTABLES
SECTION 3. CONTROLES ET VERIFICATIONS
CHAPITRE II : ANALYSE CRITIQUE DU CIRCUIT GENERAL DE L’EXECUTION D’UNE MISSION D’EXTERNALISATION
SECTION 1. RESULTATS PAR RAPPORT A LA PREMIERE HYPOTHESE SPECIFIQUE : LA NEUTRALITE DES INFORMATIONS FINANCIERES PRODUITES
SECTION 2. RESULTATS PAR RAPPORT A LA DEUXIEME HYPOTHESE SPECIFIQUE : LA PRUDENCE LORS DE LA PRODUCTION DES INFORMATIONS FINANCIERE
SECTION 3. RESULTATS PAR RAPPORT A LA TROISIEME HYPOTHESE SPECIFIQUE : L’EXHAUSTIVITE DES INFORMATIONS FINANCIERES
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS
SECTION 1. NEUTRALITE DES INFORMATIONS FINANCIERES PRODUITES.
SECTION 2. PRATIQUE DE LA PRUDENCE DANS LA PRODUCTION DES INFORMATIONS FINANCIERES
SECTION 3. L’EXHAUSTIVITE DES INFORMATIONS FINANCIERES
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
SECTION 1. SUGGESTIONS POUR LES ENTREPRISES OPTANT POUR L’EXTERNALISATION DE LEUR COMPTABILITE
SECTION 2. SUGGESTIONS POUR LES CABINETS OFFRANT DES SERVICES D’EXTERNALISATION COMPTABLE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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