LE PALUDISMEย
Dรฉfinition
Endรฉmie parasitaire majeure, le paludisme ou malaria est une รฉrythrocytopathie fรฉbrile et hรฉmolysante due ร un hรฉmatozoaire du genre Plasmodium, transmis par un moustique femelle du genre Anopheles [74].
Ampleur du paludisme et de la resistance du P.falciparum
Le paludisme constitue un problรจme de santรฉ publique majeur dans prรจs de 100 pays dans le monde (figure 1), comptant au total quelques 2.4 milliards de personnes, soit 41 % de la population mondiale qui est exposรฉ au risque du paludisme. Lโincidence de la maladie est estimรฉe entre 300 et 500 millions de cas cliniques chaque annรฉe dont plus de 90% surviennent en Afrique au sud du Sahara [201]. La mortalitรฉ due au paludisme est estimรฉe entre 1.5 et 2.7 millions de dรฉcรจs par an. Une grande partie de ces dรฉcรจs survient parmi les enfants de moins de cinq ans dโAfrique, notamment dans les zones rurales oรน la population a un faible revenu et nโa pas accรจs aux services de santรฉ. Le paludisme tue un enfant toutes les trente secondes (suite ร un neuropaludisme ou une anรฉmie) soit entre 190 000 et 974 000 dรฉcรจs dโenfants de moins de cinq par an [139]. Chaque annรฉe, on recense au moins 30 millions de grossesses chez les femmes vivant en zone impaludรฉe dโAfrique et 10.000 dรฉcรจs maternels dans les zones de transmission stable du paludisme. En zone de transmission instable, le paludisme est responsable dโavortement spontanรฉ, de dรฉcรจs nรฉonatal et dโinsuffisance pondรฉrale ร la naissance [193]. Lโimpact รฉconomique du paludisme รฉtait รฉvaluรฉ ร 3,6 milliards de dollars US en lโan 2000. [174]. Le paludisme est ร la fois une maladie de pauvretรฉ et une cause de pauvretรฉ. Le paludisme d’aรฉroport et celui dโimportation sont devenus des problรจmes majeurs ces derniรจres annรฉes en particulier dans les pays occidentaux oรน la population est non immune. A titre dโexemple en 2004 la France avait enregistrรฉ 7.000 cas de paludisme dโimportation dont 20 dรฉcรจs.
La chloroquinorรฉsistance fut rapportรฉe pour la premiรจre fois en 1959 en Colombie par Young et Moore puis au Venezuela et au Brรฉsil, douze ans aprรจs le dรฉbut de sa commercialisation [38]. En 1961, la Thaรฏlande enregistre les premiers cas dโรฉchec thรฉrapeutique ร la NIVAQUINEยฎ, principal mรฉdicament utilisรฉ en prophylaxie antipaludรฉenne [84]. A partir de ces deux foyers originels, elle sโest รฉtendue ร une grande partie des รฉtats de lโAmรฉrique latine, du sud-est asiatique, ร la chine et en Inde [164] (Figure 2). La rรฉsistance ร la chloroquine fut dรฉcrite en Afrique de lโEst, en 1978 au Kenya et en Tanzanie [38] puis en1985 en Afrique centrale au Cameroun avec une prรฉvalence de 51% [35]. En Afrique occidentale, la chloroquinorรฉsistance se dรฉveloppe de faรงon nette avec un taux de 22% au Sรฉnรฉgal [170], 16% en Guinรฉe [24], 41% au Burkina [79], 46% au Bรฉnin [38], 21,4 % en Cote dโIvoire dont 44,5% de souches mutรฉes dhfr-108 [7], 65.7% de mutation pfcrtT76 au Mali [202]. Lโรฉmergence de la rรฉsistance de P.falciparum ร la chloroquine en Afrique tropicale est associรฉe ร une forte augmentation de la mortalitรฉ palustre et le risque de dรฉcรจs palustre chez les enfants de 0 ร 9 ans รฉtรฉ multipliรฉ par 2 voire par 5 dans la plupart des contextes รฉpidรฉmiologiques de lโAfrique tropicale [203], [218]. On observe de fois des รฉpidรฉmies de paludisme liรฉes ร la rรฉsistance du Plasmodium comme au Mali (kidal) et en Djibouti [185].
Le parasite et son cycle biologiqueย
Le parasite
Le paludisme humain est causรฉ par quatre espรจces de Plasmodium : P.falciparum, P.vivax, P.ovale et P.malariae. Cโest le 6 novembre 1880 quโAlphonse Laveran (1854-1922) dรฉcouvre le Plasmodium ร Constantine (Algรฉrie) dans le sang de malades atteints de fiรจvres palustres [118]. P.Knowlesi vient dโรชtre dรฉcrit comme la cinquiรจme espรจce plasmodiale capable dโinfecter lโhomme. Lโhรดte naturel de P.Knowlesi est le singe macaque (Macaca fasicularis et Macaca nemestrina) mais il peut รชtre transmis ร lโhomme par Anopheles balabacensis et peut dรฉclancher un paludisme sรฉvรจre avec une forte anรฉmie [212]. Le genre Plasmodium comprend plus de 120 espรจces. Chacune de ces espรจces est transmise par un vecteur spรฉcifique et infeste un nombre limitรฉ dโhรดtes. Parmi les plasmodies qui infectent les simiens, P.Cynomolgi infecte le macaque, P.knowlesi a pour hรดte le chimpanzรฉ, P.brasilianum infecte le singe saรฏmiri et P.coatneyi a pour hรดte le singe Aotus. Parmi les plasmodies murines, citons P.chabaudi, P.Bergei, P.vinckei et P.yoelli.
Taxonomie du Plasmodium
La systรฉmatique des Plasmodium รฉtablie par Levine en 1988 [194], puis amendรฉe par Cox en 1991 fait la classification suivante :
– Rรจgne : Protozoaires :
– Embranchement : Apicomplexa ou Sporozoaires
– Classe : Heamosporidea
– Ordre : Haemosporida
– Famille : Plasmodidae.
– Genre : Plasmodium
– Espรจce : sp.
P.falciparum, P.malariae, P.vivax, P. ovale et P Knowlesi infectent lโhomme.
Biologie du Plasmodiumย
Le Plasmodium est une cellule eucaryote trรจs polymorphe au cours de son cycle biologique. Alors que le mรฉrozoรฏte (figure 3) est une petite cellule ovoรฏde de 1,5 ร 2 ยตm de long pour un diamรจtre de 1ยตm, le sporozoรฏte et lโookinรจte sont des cellules allongรฉes ou fusiformes de 15 ร 20ยตl de longueur (Figure 4). Les formes invasives que sont les sporozoรฏtes, les mรฉrozoรฏtes et lโookinรจte sont dotรฉes dโapicomplexe. Par contre, le trophozoรฏte, le schizonte et les gamรฉtocyte sont des formes de croissance [191]. Le complexe apical est constituรฉ de :
– Trois anneaux polaires,
– Deux rhoptries : organites volumineux reliรฉs par un canal commun,
– Les micronรจmes et les grains denses.
Le cortex cellulaire est constituรฉ d’une membrane plasmique doublรฉe sur la face interne et d’un cytosquelette microtubulaire. Rhoptries, micronรจmes et granules denses contiennent diffรฉrentes enzymes qui sont dรฉversรฉes dans la cellule hรดte au cours de l’invasion cellulaire et conduisent ร la formation dโune vacuole parasitophore .
Des รฉtudes ultrastructurales ont montrรฉ que malgrรฉ la diffรฉrence de taille, le mรฉrozoรฏte prรฉsente une organisation similaire ร celle des autres formes invasives du Plasmodium.
– le cytoplasme : Le cytoplasme du Plasmodium contient une seule mitochondrie dont les crรชtes sont trรจs dรฉveloppรฉes au cours du stade sporogonique, des granules denses, un plastide et de trรจs nombreux ribosomes. Les ARN ribosomaux constituent 80 ร 90% des ARN totaux et les ARN messagers (ARNm) polyadรฉnylรฉs reprรฉsente 1 ร 5% [91]. Le cytosquelette intervient non seulement dans la formation des fuseaux mitotiques, la migration des chromosomes mais aussi dans la morphogenรจse. La vacuole digestive particuliรจrement dรฉveloppรฉe au stade trophozoรฏte assure la digestion de lโhรฉmoglobine.
– la membrane cytoplasmique : Elle est composรฉe de phospholipides et de protรฉines de structure trรจs polymorphes qui interviennent dans le mรฉcanisme de prรฉmunition (CSP, LSP, MSP) et dโรฉchappement du parasite.
– le noyau : les diffรฉrents stades du cycle endoรฉrythrocytaire du Plasmodium sont haploรฏdes et l’utilisation de l’รฉlectrophorรจse en champs pulsรฉs, a permis de dรฉnombrer 14 chromosomes [106]. Il yโa au moins cinq stades de synthรจse d’ADN dans le cycle biologique des plasmodies :
โLa schizogonie prรฉ รฉrythrocytaire chez l’hรดte vertรฉbrรฉ,
โLa schizogonie รฉrythrocytaire chez l’hรดte vertรฉbrรฉ,
โLa microgamรฉtogรฉnรจse chez le moustique vecteur,
โLa mรฉiose chez le moustique vecteur,
โLa schizogonie sporogonique chez le moustique vecteur .
Notons que lโon trouve de lโADN dans la mitochondrie (6kb) provenant du macrogamรจte et qui rรฉgule le cytochrome ainsi que de lโADN (35 Kb) dans le plastide. Le processus dโinvasion cellulaire dโun hรฉpatocyte par le sporozoรฏte ou du globule rouge par le mรฉrozoรฏte est sรฉquentiel et complexe, s’effectuant en plusieurs รฉtapes :
โย Reconnaissance de la cellule hรดte par le stade invasif,
โย Rรฉorientation puis
โ Pรฉnรฉtration dans la cellule hรดte .
Mรฉtabolisme du Plasmodium
Mรฉtabolisme protidique
Le mรฉtabolisme du parasite dรฉpend en grande partie de la digestion de l’hรฉmoglobine. La digestion de l’hรฉmoglobine se fait ร l’intรฉrieur de la vacuole digestive du parasite. Lorsque le mรฉrozoรฏte pรฉnรจtre ร l’intรฉrieur du globule rouge, il baigne dans de l’hรฉmoglobine qu’il utilise pour assurer sa propre croissance. Le parasite ingรจre l’hรฉmoglobine par son cytosome et l’introduit dans sa vacuole ร pH acide. Par ses hydrolases, dont la plasmepsine II, le parasite dรฉcompose l’hรฉmoglobine en globine qui lui procure des acides aminรฉs, et en hรจme source du fer qui est transformรฉe en hรฉmozoรฏne par une hรจme-polymรฉrase. La digestion de l’hรฉmoglobine laisse des dรฉchets insolubles, formรฉs d’hรฉmatine et de ferriprotoporphyrine combinรฉs ร des rรฉsidus partiellement dรฉgradรฉs de globine et quelques protรฉines parasitaires dont HRP2 (Histidin rich Protein). C’est ce qui forme le pigment appelรฉ hรฉmozoรฏne. Celle-ci est phagocytรฉe par des macrophages qui deviennent mรฉlaniphรฉres. Comme l’hรจme est potentiellement une molรฉcule toxique, son agrรฉgation sous forme de cristaux d’hรฉmozoรฏne reprรฉsente un moyen trรจs efficace de dรฉtoxification. Dโautre part le parasite synthรฉtise dโimportante quantitรฉ dโhistones qui entrent dans la composition des ribosomes ainsi que des antigรจnes de surface de nature protรฉique telles la CSP (circum sporozoรฏte protein) et MSA (merozoรฏte surface antigen).
Mรฉtabolisme des acides nuclรฉiques
Les purines du Plasmodium dรฉrivent des รฉrythrocytes car le parasite utilise une voie mรฉtabolique qui convertie lโhypoxanthine รฉrythrocytaire en inosine monophosphate puis en guanine et adรฉnosine. En effet, lโadjonction dโhypoxanthine dans le milieu de culture du Plasmodium est trรจs bรฉnรฉfique ร leur dรฉveloppement et prolonge la vie des gamรฉtocytes [179]. Par contre le Plasmodium est capable de synthรฉtiser ses bases pyrimidiques ร partir de lโacide folique. Deux enzymes parasitaires sont impliquรฉes dans cette voie mรฉtabolique :
โLa dihydrofolate rรฉductase โ thimidilate synthรฉtase (DHFR-TS) qui est une enzyme bifonctionnelle et
โLa dihydroptรฉroate synthรฉtase (DHPS).
Lโaction synergique des antifoliques (les sulfamides) et des antifoliniques (la pyrimรฉthamine et le proguanil) sโexpliquent par inhibition respective de la DHPS et de la DHFR.
Mรฉtabolisme glucidique
Les parasites intra รฉrythrocytaires ne possรจdent pas de rรฉserve de glycogรจne ou dโautres polysacharides et dรฉpendent par consรฉquent du glucose comme principale source dโรฉnergie. Toutes les plasmodies utilisent la voie du catabolisme anaรฉrobie dโEmbden Meyerhof. Cependant, lโutilisation du glucose par le parasite nโest pas trรจs efficace car lโoxydation sโarrรชte au niveau de lโacide lactique. Ceci a pour consรฉquence une importante production de lactate. Toutes les enzymes de la voie de glycolyse ont รฉtรฉ identifiรฉes et reprรฉsentent des isoenzymes diffรฉrentes de celles de lโhรดte dont la LDH (Lactate dรฉshydrogรฉnase). Cette voie aboutit non seulement ร la production du ribose mais surtout ร la production dโune importante quantitรฉ de NADH utilisรฉ pour lutter contre le stress oxydant des radicaux libres. LโATP joue un rรดle trรจs important dans les mรฉtabolismes plasmodiaux et รฉrythrocytaires. La teneur en ATP des globules rouges de singe augmente parallรจlement ร celle de la parasitรฉmie due ร P.cynomolgi [36]. La voie des pentoses est fonctionnelle, cependant lโactivitรฉ de la G6PD (glucose 6 phosphate dรฉshydrogรฉnase) parasitaire est limitรฉe, ce qui explique que le Plasmodium se dรฉveloppe mal in vitro dans des รฉrythrocytes dรฉficitaires en G6PD. Cependant, il existe des doutes sur la prรฉsence ou lโabsence dโun cycle de Krebs chez le Plasmodium et il a รฉtรฉ suggรฉrรฉ que le parasite prรฉfรจre utiliser une voie mรฉtabolique dรฉrivant de lโoxaloacรฉtate plutรดt que le cycle de Krebs pour la production dโaspartate, de glutamate, de malate et de citrate.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GENERALE
1. CONTEXTE DE LโETUDE
2. PROBLEMATIQUES
2.1. RESISTANCE MOLECULAIRE ET PALUDISME GRAVE
2.2. CARTOGRAPHIE ET MISE EN PLACE DโUN RESEAU DE SURVEILLANCE
2.3. TRANSMISSION ANOPHELIENNE ET RESISTANCE MOLECULAIRE
2.4. ETUDE DU POLYMORPHISME DU PFATPASE 6 AU NIGER
3. APPROCHE METHOLOGIQUE
I. GENERALITES
1. LE PALUDISME
1.1. DEFINITION
1.2. AMPLEUR DU PALUDISME ET DE LA RESISTANCE DU P.FALCIPARUM
2. LE PARASITE ET SON CYCLE BIOLOGIQUE
2.1. LE PARASITE
2.1.1. Taxonomie du Plasmodium
2.1.2. Biologie du Plasmodium
2.1.3. Mรฉtabolisme du Plasmodium
2.2. LE CYCLE BIOLOGIQUE DU PLASMODIUM
2.2.1. La transmission moustique-homme
2.2.2. La transmission homme-moustique
3. LES VECTEURS ET LA TRANSMISSION DU PALUDISME
3.1. CYCLE BIOLOGIQUE DES ANOPHELES
3.2. LA TRANSMISSION DU PALUDISME ET NOTION DE PALUDOMETRIE
4. LES MOLECULES ANTIPALUDIQUES
4.1. LES AMINO-4-QUINOLEINES
4.1.1. La chloroquine
4.1.2. Lโamodiaquine
4.2. LES ARYLMETHANOLS
4.2.1. Les arylmรฉthanols de synthรจse : la mรฉfloquine
4.2.2. Les dรฉrivรฉs phรฉnanthrรจnes : lโhalophantrine
4.3. LES ANTIFOLATES
4.3.1. Les inhibiteurs de la dihydrofolate rรฉductase
4.3.2. Les inhibiteurs de la dihydroptรฉroate synthรฉtase
4.4. LES ANTIPALUDIQUES DโORIGINE VEGETALE
4.4.1. La quinine et ses dรฉrivรฉs
4.4.2. Artรฉmisinine et ses dรฉrivรฉs
4.5. LES COMBINAISONS THERAPEUTIQUES
4.5.1. Dรฉfinition et justification
4.5.2. Justification
5. MODE DโACTION DES ANTIPALUDIQUES
5.1. MODE DโACTION DES LYSOSOMOTROPES
5.1.1. Mode dโaction des 4-amino-quinolรฉines
5.1.2. Mode dโaction des amino-alcools
5.1.3. Mode dโaction lโartรฉmisinine
5.2. MODE DโACTION DES ANTIMETABOLITES
5.2.1 Mode dโaction des antifoliques
5.2.2 Mode dโaction des antifoliniques
5.2.3 Mode d’action des gamรฉtocytocides
6. MECANISME DE RESISTANCE AUX ANTIPALUDIQUES
6.1. DEFINITION ET EVOLUTION DE LA RESISTANCE AUX ANTIPALUDIQUES
6.2. MECANISMES DE LA RESISTANCE AUX ANTIPALUDIQUES
6.2.1 Mรฉcanisme de la rรฉsistance ร la chloroquine
6.2.2 Mรฉcanisme de la rรฉsistance aux antifolates
6.2.3. Mรฉcanisme de la rรฉsistance ร lโatovaquone
6.2.4. Mรฉcanisme de la rรฉsistance ร lโartรฉmisinine
7. METHODES DโEVALUATION DE LA CHIMIORESISTANCE
7.1. LA METHODE IN VIVO
7.1.1 Dรฉfinition et objectif
7.1.2 Mise au point du test standardisรฉ de lโOMS
7.1.3. Mรฉthode dโรฉtude du test standardisรฉ de lโOMS/2001
7.2. LES METHODES IN VITRO
7.2.1 Les tests optiques
7.2.2 Les tests isotopiques
7.2.3 Les tests enzymatiques ou colorimรฉtriques
7.3. LA METHODE IN GENO OU MOLECULAIRE
7.4. NOTION DE ยซ GENOTYPE FAILURE INDEX OU GFIยป
8. LES FACTEURS DE RESISTANCE
8.1. FACTEURS TENANT AU PARASITE
8.2. FACTEURS MEDICAMENTEUX
8.3. FACTEURS TENANT A LโHOTE
8.4. FACTEURS TENANT AUX VECTEURS
8.5. FACTEURS TENANT A LโENVIRONNEMENT
9. ETAT ACTUEL DE LA RESISTANCE EN AFRIQUE DE LโOUEST
9.1. EPIDEMIOLOGIE GENERALE DE LA RESISTANCE AUX ANTIPALUDIQUES
9.1.1. La rรฉsistance ร la chloroquine et lโamodiaquine
9.1.2. La rรฉsistance ร la sulfadoxine-pyrimรฉthamine
9.1.3. La rรฉsistance ร la quinine et ร la mรฉfloquine
9.2. ETAT ACTUEL DE LA RESISTANCE MOLECULAIRE EN AFRIQUE DE LโOUEST
II. SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU PALUDISME AU NIGER
1. CADRE DโETUDE
1.1. Endรฉmie palustre au Niger
1.2. Faciรจs รฉpidรฉmiologiques du paludisme au Niger
1.3. Vecteurs du paludisme au Niger
2. ETAT DE LA CHIMIORESISTANCE DE PLASMODIUM FALCIPARUM AU NIGER
III. MATERIEL ET METHODE
1. RESISTANCE MOLECULAIRE ET PALUDISME GRAVE
1.1. SITE DโETUDE ET COHORTE
1.2. PRELEVEMENT SANGUIN
1.3. EXTRACTION DโADN
1.4. POLYMERASE CHAIN REACTION : PCR
1. 5. ELECTROPHORESE
1. 6. RESTRICTION ENZYMATIQUE : RFLP
1. 7. ANALYSE STATISTIQUE
2. CARTOGRAPHIE ET RESEAU DE SURVEILLANCE : RSRA
2. 1. ZONE DโETUDE
2. 2. COLLECTE DES ECHANTILLONS
2. 3. CONFIRMATION BIOLOGIQUE DES CAS PRESOMPTIFS
2. 4. AMPLIFICATION GENIQUE ET RESTRICTION ENZYMATIQUE : PCR/RFLP
2. 5. ANALYSE STATISTIQUE
3. TRANSMISSION ANOPHELIENNE ET RESISTANCE MOLECULAIRE
3.1. SITES DโETUDE
3.2. METHODOLOGIE
3.3. ANALYSE STATISTIQUE
4. ETUDE DU POLYMORPHISME DU GENE PFATPASE 6 AU NIGER
4.1. SITE DโETUDE ET ECHANTILLONNAGE
4.2. PCR ET SEQUENรAGE
4.3 ANALYSE STATISTIQUE
IV. RESULTATS
1. RESISTANCE MOLECULAIRE ET PALUDISME GRAVE
1.1. CARACTERISTIQUE D’ECHANTILLONNAGE
1.2. LES MUTATIONS PFCRTK76T ET PFDHFRS108N
1.3. RELATION ENTRE MUTATIONS ET LES DIFFERENTS PROFILS CLINIQUES
1.3.1. Neuropaludisme et symptรดmes neurologiques
1.3.2. Anรฉmie sรฉvรจre palustre
1.3.3. Hyperparasitรจmie
1.3.4. Hypoglycรฉmie
1.4. LIEN ENTRE MORTALITE ET LES MUTATIONS PFCRT76T ET DHFR108N
2. CARTOGRAPHIE ET RESEAU DE SURVEILLANCE
2.1. CARACTERISTIQUES DE L’ECHANTILLON
2.2. PREVALENCES DES MUTATIONS PFCRTK76T ET DHFRS108N
2.3. DISTRIBUTION SPATIALE DES MUTATIONS
3. TRANSMISSION ET RESISTANCE MOLECULAIRE
3.1. CARACTERISTIQUES DE LโECHANTILLON ET CODONS MONOMORPHES
3.2. CODONS POLYMORPHES ET PREVALENCE DES SNPS
3.3. LA RESISTANCE SELON LES VILLAGES
3.4. DYNAMIQUE DE LA RESISTANCE MOLECULAIRE
3.5. RESISTANCE SELON LโAGE, LA DENSITE PARASITAIRE ET LE SEXE
4. ETUDE DU POLYMORPHIME DU GENE PFATPASE6
4.1. CARACTERISTIQUE DE LโECHANTILLONNAGE
4.2. CODONS POLYMORPHES ET PREVALENCES GLOBALES DES MUTATIONS
4.3. ANALYSE BIVARIEE CODONS SELON LA DENSITE, SEXE, VILLAGE,ANNEE
V. DISCUSSION
VI. PERSPECTIVES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE