AMELIORER L’ELEVAGE ET LA COMMERCIALISATION DES POULETS DE CHAIR

Les différents types d’élevages de poulets de chair

                    L’élevage de poulets de chair est une activité de longue date à Madagascar. Il est praticable n’importe où et ne nécessite pas beaucoup d’espaces, contrairement à d’autres élevages (comme l’élevage de bovins, de porcins…). L’essentiel c’est que les poulets de chair reçoivent de l’air frais et soient bien protégés des prédateurs et des intempéries. Ainsi, il existe deux types d’élevage de poulet de chair, qu’on peut pratiquer, à savoir :
a- L’élevage au sol : Ce type est le plus pratiqué à Toamasina. Cet élevage se pratique de la même manière que celui de l’élevage en toute liberté. Ce qui le différencie de ce dernier, c’est qu’il n’y a pas de mère poule qui les protège et les réchauffent s’ils ont froid. Ce sont eux qui se procurent leur propre chaleur, tout en se rapprochant les uns contre les autres. « Au niveau de la litière, la température idéale est d’environ 33°C, au niveau de la litière », pour les poussins nouvellement arrivés. De plus, cet élevage consiste à s’assurer de la bonne croissance des poulets, et la bonne qualité de sa chair, tout en respectant les normes techniques de la conduite d’élevage, afin de pouvoir commercialiser et concurrencer les autres produits d’origines animales, sur le marché. Ainsi, les éleveurs doivent veiller à ce que les poulets de chair se nourrissent bien, et que leur habitat se trouve loin des autres animaux, et bien aéré, pour éviter toute sortes de maladies. Les températures ambiantes à l’intérieur de la litière doivent être favorables aux poussins. Ce tableau nous montre que la température appliquée à l’élevage des poulets de chair varie selon leur âge. L’explication est que plus les poussins grandissent, il faut diminuer petit à petit le niveau de la température (33°C à 25°C), afin d’éviter l’étouffement des poulets, entrainant une hausse de mortalité au sein de l’exploitation.
b-L’élevage semi-intensif : Dans ce type d’élevage, on se réfère surtout à la qualité de la chair et au taux de mortalité. Tout d’abord, les poulets de chair ont peu d’accès à la liberté. L’éleveur doit construire un poulailler avec une petite cour et avec des gazons. La durée de croissance des poulets n’est plus en ce moment là de 45 jours, mais un peu plus. L’avantage de ce type d’élevage est la diminution du taux de mortalité des poulets de chair, et que la qualité de leur chair est meilleure que celle des poulets élevés au sol. Ce dernier ne présente, non seulement d’avantage, mais il existe aussi des inconvénients, surtout sur le plan économique : les coûts des matériels utilisés comme les clôtures, les grillages et les installations sont très onéreux. Sur le plan sanitaire, les poulets de chair s’exposent directement aux variations climatiques, aux microbes et certains parasites qui engendreront des pertes dans l’élevage. Les caractéristiques de cet élevage sont :
Le sol devra être couvert de gazons ou de pailles.
Les murs doivent avoir une hauteur au moins de 1,60 m pour la sécurité des poulets de chair.
La cour devrait être plus spacieuse et disposer de mangeoires et d’abreuvoirs.

Comment savoir bien nourrir les poulets de chair ?

                    Le mode d’alimentation sera différent qu’il s’agit d’un élevage au sol ou d’élevage semi-intensif. En effet, la quantité et la richesse des aliments apportés par l’éleveur doivent directement liées à la possibilité que les poulets peuvent trouver, par eux- mêmes, la nourriture appropriée à leur environnement. L’alimentation de base des poulets de chair peut être constituée de provende. Elle permet d’obtenir une chair tendre et plus savoureuse. Ainsi, quel que soit le type d’élevage l’essentiel, c’est d’apporter une bonne ration équilibrée aux poulets de chair pour qu’ils puissent se développer rapidement.

L’alimentation

                    L’alimentation des poulets de chair occupe une place importante dans l’élevage. Elle conditionne la rentabilité et la réussite de l’élevage, car 70 % du coût de revient est destiné à l’alimentation. Elle doit couvrir les besoins d’entretien, et de production, à porter, en proportion convenable les minéraux comme : les acides aminés, les vitamines et les protéines (sur le plan qualitatif) et que l’alimentation doit correspondre avec l’âge et le poids des poulets de chair (sur le plan quantitatif). L’animal a besoin d’aliments pour se développer, et maintenir constante la température de son organisme. En bref, une bonne alimentation permet d’activer la potentialité génétique des poulets de chair. La santé de ces animaux dépend en partie de leur alimentation. L’objectif, est d’assurer une bonne croissance et la bonne qualité de leur chair.
a- Les besoins énergétiques : Les besoins en énergie de la volaille sont inversement proportionnels à la température. Pour les poulets de chair, ils ont une production à court terme, la chaleur entraine une baisse de consommation, et de la production non compensable par l’aliment. L’EM désigne la proportion de l’alimentation dont les poulets de chair disposent pour produire de la chair et conserver leurs fonctions vitales. Toute augmentation de la concentration énergétique de régime entraine une diminution de la consommation, et vice versa.
b- Les besoins en protéines : Les besoins en protéines constituent la majeure partie des viandes de volailles. Les protéines sont constituées de plusieurs acides aminés essentiels, et chaque volaille doit recevoir, dans ses aliments, une certaine quantité, afin que les volailles tirent de leur alimentation de quoi fabriquer leur propre protéine. La synthèse des protéines dans les tissus corporels exige une vingtaine d’acides aminés différents, dans les bonnes proportions. Dix d’entres eux ne peuvent pas être synthétisés par le métabolisme des poulets de chair, mais doivent être fournis par l’alimentation.
Remarque :
• La lysine et la méthionine sont des acides aminés essentiels et que leur métabolisme ne peut pas synthétiser, mais sont procurés par l’alimentation ;
Exemple : l’aliment riche en lysine et la méthionine est la farine de poisson.
La réduction de la teneur en protéine de 1% a pour effet de réduire le niveau  énergétique de 50 Kcal EM, et que la teneur en graisse de la carcasse diminue de 0,35 %, lorsque l’apport en protéine est augmenté de 10g/ Kg, au delà de la concentration maximale.
c- Les besoins en vitamines : Les vitamines jouent un rôle important dans la synthèse enzymatique. Ainsi, nous allons voir, dans ce tableau récapitulatif, les différents types de vitamines, avec leurs fonctions et leurs sources.
d-Les besoins en minéraux : La croissance des poussins et la durée de production des animaux dépendent d’un apport régulier en matières minérales équilibrées. Les minéraux interviennent dans la constitution des squelettes. On peut les classer en plusieurs catégories à savoir :
Premier groupe : les macroéléments dont les besoins journaliers peuvent s’exprimer en gramme : K, Na, Ca, Mg, P, S
Deuxième groupe : les micros éléments que l’on ne trouve dans l’organisme qu’en faible quantité, de l’ordre de milligramme, comme : Fe, Cu, Co, Mu, Zn, I, B. Parmi ces différents minéraux, le Ca et le P joue un rôle important. Ils sont faiblement représentés dans les aliments d’origines végétales. Le Ca et le P peuvent atteindre les 3/4 des minéraux dans le corps des animaux.
Le Calcium et le Phosphore : Dans l’organisme, le Ca et le P jouent un rôle prépondérant dans la formation et l’entretien des ossatures. Plus précisément, le Ca se trouve en majeur partie concentré dans l’os. Il joue un rôle plastique dans la constitution du squelette. Par contre, le P a pour fonction majeure dans la structure (le squelette, phospholipide membranaire), et les fonctions cellulaires des êtres vivants. Les deux minéraux réagissent l’un sur l’autre, avant et après absorption, à partir du système digestif. Un excès de l’un de ces minéraux risque d’entraver l’utilisation de l’autre. Le critère d’évaluation du Ca et du P est la formation et la croissance de l’os. Il est à noter qu’à Madagascar, surtout dans la région Atsinanana, le climat est de type tropical, ce qui entraine une diminution de la consommation des poulets de chair, et donc une baisse de consommation quotidienne de Ca.

L’évolution de la production de poulets de chair (Cas de la ville de Toamasina)

                      D’après le principe de la « demande effective de Keynes »,1 cette demande commande le niveau de la production. Plus précisément, le niveau de la production des entreprises doit être accordé avec le volume de la production anticipée par les entrepreneurs. D’après les principaux revendeurs de poussins à Toamasina, à savoir la société AVITECH, RIZIK et l’AGRIVET, le volume de la production se situe entre 12 000 à 27 500 poussins par mois, soit 144 000 à 330 000 poussins par an. Après la crise de 2002, les fournisseurs de poussins et de provendes sont contraints de diminuer le niveau de leur production car ils ont peur d’être en situation de surproduction, ce qui a entrainé une réduction de leur investissement, et par conséquent une crise du secteur avicole « chair ». L’analyse Keynésienne met en évidence l’explication de la crise par une insuffisance de la demande, du fait que les éleveurs n’ont pas les moyens d’acheter ces intrants ou bien ils préfèrent seulement thésauriser. C’est en 2004-2005 que la situation économique commençait à s’améliorer, au lendemain de la crise. En 2006, comme l’AVITECH Toamasina a commencé à augmenter petit à petit le 5 niveau de sa production, vu l’accroissement rapide du nombre d’éleveurs dans la ville de Toamasina. La production de poussins dépassait la barre des 15 000 poussins par mois, soit 180 000 par an. En 2007-2008, plusieurs personnes, encore bouleversées par la crise, se trouvaient au chômage. Voyant que l’élevage de poulets de chair est une activité lucrative, elles se sont précipitées à s’investir dans cette filière. La production atteignait en moyenne 18 000 poussins par mois soit une augmentation de 3 000 poussins par rapport à 2006. En 2009, le nombre de revendeurs de poussins étaient de trois. L’effectif des éleveurs ne cessent de s’accroitre, en même temps que le niveau de production des fournisseurs. On assiste à une amélioration de la filière, par l’accroissement du nombre de poussins produits, qui était de 19 000 poussins par mois. Mais la raison qui a poussé les éleveurs à s’investir plus, c’est que plusieurs techniciens leur donnent des conseils et des formations sur les techniques d’élevage. C’est vers la fin 2009 et début 2010 que la production avicole a encore subi un déclin. Les principales causes de ce déclin sont les suivantes : en premier lieu, la crise de 2009 et la réduction du nombre de revendeurs de poussins à Toamasina, qui étaient de deux (AVITECH et RIZIK). La production n’était en moyenne que 18 297 poussins par mois. Ainsi, en début 2009, c’était 19 680, il y avait une baisse de 1 383 poussins par mois (19 680-18 297=1383poussins). C’est pour cela que certains théoriciens ont évoqué plusieurs explications à la crise : Pour les néoclassiques, la crise est due au mauvais fonctionnement du marché, ou à des déterminants exogènes, qui viennent troubler l’ordre du marché. Pour les néolibéraux, l’Etat est responsable de la crise, par ses interventions, qui ont perturbé la répartition des revenus, et dissuade les éleveurs à s’investir, et créer une certaine rigidité, qui est source d’inflation. Pour eux, la crise est « exogène » Par contre, Jean Baptiste Say, Sismondi et Malthus affirment qu’il faudrait que les demandeurs aient les moyens financiers et la volonté d’acheter le produit. C’est la faiblesse de la demande qui déclenche la crise pour un pays. Sismondi : « l’insuffisance de la demande s’explique par la sous consommation ouvrière, due à une insuffisance du pouvoir d’achat ». La crise est « endogène ». Cette courbe nous montre que la production annuelle de poulets de chair ne cesse d’augmenter, durant les cinq dernières années (193 productivité en 2010, vu les externalités négatives, au lendemain de l Ces chiffres montrent que les poulets de chair, même s’ils sont considérés comme des produits de luxe, sont très recherchés par les consommateurs.

L’inexistence d’un encadrement de proximité par les services étatiques

                      Le suivi/ou l’accompagnement et l’évaluation par les services étatiques sont inexistants. Or, le suivi/ou l’accompagnement permet de tirer des actions menées, d’enrichir la connaissance initiale du milieu avicole et de devenir un instrument de dialogue. L’absence d’outils de diagnostic et de référentiel technique, dans l’exploitation avicole « chair », les problèmes de baisse de la productivité des poulets de chair, pendant l’hivernage, et le non respect des normes d’habitats (c’est-à-dire de faible taille, d’un grand nombre d’élevages de poulets de chair, installés anarchiquement et fonctionnant d’une manière intermittente, peuvent être source d’épidémies spécifique aux élevages avicoles), des bâtiments d’élevages constituent un frein au développement de l’aviculture. Ces problèmes découlent de l’absence de suivi et d’encadrement cités précédemment des éleveurs, mais aussi de l’absence de référentiels techniques, dans l’exploitation avicole chair. L’absence des documents compatibles (les livres/ ou des cahiers de comptes) et des fiches d’élevages sont une entrave à l’obtention de référentiels techniques ; Or, ces documents comptables ont pour objectif, l’amélioration globale de la production des résultats technicoéconomiques, et la modernisation de l’exploitation.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, DES SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION ET ETUDE DE LA FILIERE
Chapitre I :le cadre géographique, humain , économique et social de la région Atsinanana
Section I : Cadre géographique et humain
§-1-Localisation du site
A- le relief
B- le climat
C- le sol
D- l’Hydrographie
§-2- le cadre humain
A- la répartition de la population
B -la composition de la population
Section II : le cadre économique et social
§-1- le cadre économique
A- la pêche
B-l’agriculture
C-l’élevage
D-l’artisanat
E-le tourisme
§-2- Sur le plan social
A- la culture
B -la communication
C- le sport et les loisirs
D-les infrastructures et les équipements de bases
Chapitre II : Les généralités sur la filière
Section I : Caractéristiques
§-1-Historique
§-2- Description
A-Morphologie
B-Particularités
§-3- les variétés de races existantes
A- les races de poulets précoces
a-l’Hubbard classic
b- le Starbro
c-la Hubbard JV
B- les races de poulets à cycles longs
a- le Red-bro
§-4-les facteurs de développement
A- la potentialité existante
B- le climat
C- la main d’œuvre
D- le marché
Section II : les techniques de production et l’anatomie
§-1-le processus de l’élevage des poulets de chair
A-l’achat et la réception des poussins
a- le choix des poussins
b-la réception des poussins
c- la réalisation de la poussinière
d- l’arrivée des poussins
B- les différents types d’élevage de poulets de chair
a- l’élevage au sol
b-l’elevage semi-intensif
C- Les avantages et inconvénients de ces types d’élevages
D-les normes techniques et la conduite d’élevage
a- le poulailler
b- les matériels nécessaires
1- les mangeoires
2-les abreuvoirs
3- la litière
E- les paramètres d’ambiances
F- Consommation des provendes
G- l’éclairage
§-2-l’anatomie
A-Comment bien nourrir les poulets de chair ?
B-l’alimentation
a- les besoins énergétiques
b- les besoins en protéines
c- les besoins en vitamines
d-les besoins en minéraux
C-l’eau
D- la formulation des provendes
E-mode d’alimentation
F- la consommation des provendes
a- Les facteurs de variations de la ration alimentaire des poulets de chair
1- Le niveau de la température
2- Le niveau énergétique des aliments
3- L’intensité lumineuse
4- Le Self-feeding et le rationnement selon l’âge et le poids
G-les principales maladies des poulets de chair et leur traitement
a- les catégories de maladies
b- le picage
1-origines
2- luttes et précautions
c -les autres facteurs de mortalité des poulets
1-l’écrasement ou l’étouffement
2- la noyade
3-les prédateurs
H-les mesures prophylactiques
a-la prophylaxie médicale
b-la prophylaxie sanitaire
Chapitre III : la commercialisation des poulets de chair
Section I : les intervenants dans la commercialisation des poulets de chair
§-1-les intermédiaires du circuit de commercialisation
A- les éleveurs
a- les particuliers
b- les associations
B- les acquéreurs
a- les négociants
b- les détaillants/ou les petits marchands
c- les marchands de poulets de chair abattus
C- les consommateurs
§-2- le marché et le prix du produit
A-l’évolution de la production des poulets de chair
B- les prix du produits sur le marché
a- les différents types de marché
1-le marché de production
2-le marché de transit
3-le marché de consommation
b-la saisonnalité des prix
C-Etude l’offre
a- les concurrents
b- les prix des concurrents
D-Etude de la demande
a-analyse quantitative de la demande de ces produits sur le marché
1- Part visée sur le marché
b-analyse qualitative de la demande
1-la nature de la clientèle
2-la fréquence des achats de la viande des poulets de chair
§-3-les stratégies commerciales
A- la normalisation du produit
B -la création de point de vente sur le marché
C- les prix des poulets de chair
D- la distribution de ces produits
Section II: les avantages et inconvénients de la commercialisation des poulets de chair
§-1-les avantages de la commercialisation des poulets de chair
A- les poulets de chair, source de revenu
a-au niveau des producteurs/ ou éleveurs
b -au niveau des acquéreurs
B-l’atout de l’échange interne : diminution de la pauvreté
C-la création d’emploi : lutte contre le chômage
§-2-les inconvénients de la commercialisation
A-l’insalubrité du marché
B- le risque de spéculation
C-la mauvaise organisation du commerce
Deuxième Partie : Amélioration de l’élevage et la commercialisation des poulets de chair dans la région Atsinanana
Chapitre I Les forces et faiblesses actuelles du secteur avicole « chair » dans la région Atsinanana
Section I : Les difficultés rencontrées par le secteur avicole « chair »
§-1- en amont de la production
A- les contraintes d’ordre technique
a-l’inéxistence d’encadrement par les techniciens spécialisés
b-l’inéxistence de l’encadrement par les services étatiques
c- La prédominance de l’incertitude dans l’exploitation avicole chair
B- Les contraintes sanitaires
a- les risques dans le poulailler
1-La température
2- L’humidité
3- La ventilation
4-Les polluants chimiques
b- Les règlementations et la qualité, des produits
c- Les risques liés aux produits vétérinaires importés dans l’élevage
1-La difficulté de s’approvisionner de certains produits (surtout les vaccins)
2-Les échecs vaccinaux
3-L’insuffisance du nombre de vétérinaires spécialisés
C- Les contraintes d’ordres économiques et politiques
a- Les problèmes de financement des éleveurs
b-La politique, assistance à la filière, organisation des acteurs
1-Le manque de professionnalisation des acteurs
2-Le manque de motivation
3-L’unanimité des acteurs dans la filière
§-2-Les contraintes au niveau de la production
A- Les faiblesses liées aux infrastructures de production
a- Le manque d’habitat adéquat aux poulets de chair
b-L’absence d’élevage de parentaux et de couvoirs spécialisés
B- Le non disponibilité des intrants
a- Les contraintes en rapport avec les intrants
1-Le problème d’approvisionnement en poussins
2-La faiblesse de la production en poussins
b -Le problème d’alimentation
1-Les matières premières pour la préparation de l’aliment
2-Les facteurs qui engendrent la variation du prix des intrants
2-1-Les pénuries des intrants nécessaires
2-2-Le coût de l’intrant de base
2-3-La qualité des intrants utilisés
3- l’effectif des cheptels volaille dans l’exploitation
C-La reproduction : la faiblesse de la potentialité génétique
a- La difficulté de s’approvisionner en race pure
b-L’absence des couvoirs
§-3-En aval de la production
A- La faiblesse des revenus de la population
B- Le marché étroit
C-L’inexistence des abattoirs
Section II : Les forces de l’élevage des poulets de chair dans la région Atsinanana
§-1-La disponibilité des provendes sur place
§-2-L’emploi généré par la filière
A- La division du travail
B- La garantie d’une rémunération minimale
§-3-L’accessibilité grâce aux conditions climatiques de la ville de Toamasina
Chapitre II Les impacts de l’élevage de poulets de chair dans la région Atsinanana
Section I : Les impacts de l’élevage de poulets de chair sur l’environnement
§-1-L’élevage : source de pollution atmosphérique
A- la pollution de l’air
a- Le surplus de fumiers
b -Les risques de mauvaises odeurs générés par l’élevage
B -La pollution de l’eau : risque pour la santé de l’homme
C- Les dégradations environnementales
a- Le réchauffement climatique
1-Le méthane
2-Le protoxyde d’azote
b-La pollution du milieu aquatique et consommation en eau
§-2-Les risques sanitaires
A- Les risques liés au poulailler
a- Les eaux
b -Les litières impropres
c- Les fumiers et les lisiers
§-3-Les risques liés aux déjections
A-Des produits liquides ou les lisiers
B- Les fumiers
Section II : Les conséquences de l’élevage de poulets de chair sur le plan socio-économique
§-1-Les impacts directs de certains maladies des poulets
A- La baisse de productivité
a- Les pertes
1-Les pertes encourues par les producteurs
2-Les pertes subies par les vendeurs de poulets de chair
3- Les pertes encourues par les producteurs d’aliments de volailles
b -Les mortalités
B- Les variations du prix des poulets de chair suite à l’apparition des maladies avicoles
a-Impact sur la production
b-Impacts sur l’emploi et sur les revenus
1-Sur l’emploi
2-Sur les revenus
§-2–Les impacts à effets de débordement des maladies avicoles
A- Les effets des maladies sur les poulets de chair
a- Les impacts sur la santé de l’animal
b-Impacts sur son comportement
c-Sur son bien-être
B-Les risques liés à la santé humaine
a- Les effets en relation avec la force de travail
b-La baisse de l’intensité et de la durée de travail
Chapitre III : les propositions stratégiques en vue d’améliorer l’élevage et la commercialisation des poulets de chair dans la région Atsinanana
Section I : Les perspectives d’amélioration de l’élevage
§-1-La mise en place d’une politique de renforcement de base de l’aviculture
A- Une amélioration génétique
B- Le bien-être des poulets de chair et les moyens d’actions
a- La densité
b- L’aménagement de l’environnement
c- L’alimentation
d- L’éclairage
e- La vaccination
C-la régularité de l’approvisionnement des intrants utilisés
D- la mise en œuvre de la « bande unique » et création des abattoirs
§-2- L’appui aux professionnels de la filière avicole « chair »
A- les stratégies de développement du secteur avicole « chair »
a-l’amélioration de la formation des acteurs
b-l’organisation et la responsabilité des acteurs
c- Amélioration des itinéraires techniques des éleveurs
B- La mise en place d’un système d’épargne –crédit pour les acteurs
C- La réduction des coûts
Section II : Les perspectives en vue d’améliorer la qualité des poulets de chair
§-1- Les stratégies de renforcement du contrôle sanitaire et de la commercialisation des poulets de chair
A-sur le plan sanitaire
a- renforcement du contrôle sanitaire
b- le renforcement des inspections des abattoirs
B- Au niveau de la commercialisation
a-l’amélioration de la présentation du produit sur le marché
b- un contrôle très strict du marché
c-la nécessité de bien organiser le marché
§-2-La politique de la modernisation et de professionnalisation du secteur poulets chair
A- La rénovation des outils et des équipements nécessaires
B-L’appui institutionnel aux organisations professionnelles de la filière
a- l’Etat
b- les centres de formation agricole
c- les organismes d’appui financier
d-les organismes d’appui technique et organisationnel
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES DIAGRAMMES
LISTE DES TABLEAUX

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