INTRODUCTION
A l’heure actuelle, aucune entreprise ne peut échapper au contexte de mondialisation si elle veut s’épanouir et se développer. Pourtant certaines entreprises et surtout celles qui se trouvent dans les pays en voie de développement ont des difficultés face à cette nouvelle politique, car elle exige une amélioration de la stratégie de développement ainsi qu’une meilleure prise de décision pour résister à la concurrence. Cette amélioration de la prise de décision a depuis longtemps été l’une des préoccupations de chaque responsable des entreprises. Pour atteindre cet objectif, ces personnes concernées, quelque soit leur niveau devront contribuer à améliorer les performances dans leur domaine respectif. Alors, le but principal de ce mémoire est d’offrir des informations et des conseils pratiques sur l’amélioration des prises de décision afin de faciliter le pilotage et la gestion de l’entreprise d’où le choix du thème : « CONTRIBUTION A LA MISE EN PLACE DU TABLEAU DE BORD DE GESTION » . Le présent mémoire doit, en conséquence, être considéré comme une contribution à cet effort visant à favoriser le développement au sein de l’établissement.
Historique
1896-1906 : Bureau Topographique d’Etat- Major :Le service public relatif aux travaux topographiques a été créé, il y a presque cent (100ans) et depuis, ce sont des militaires qui ont occupé le poste jusqu’en 1906. Vers la fin de 1906, le « Service Géographique de Madagascar » a été créé.
1907-1924 : Les anciennes cartes ont été renouvelées et améliorées par les colons et ces derniers ont élaboré des cartes topographiques de grande échelle (c’est-à-dire celles produites à l’échelle de 1/500 000 sont reproduites à 1/100 000.) En 1913, une loi régissant les ouvriers malgaches dans le Service Topographique a été éditée.
1925-1945 : Le commandant LABORDE a été nommé pour assurer la gestion du Service Géographique de Madagascar (aucun lien avec Jean LABORDE). Il a utilisé la projection portant son nom appelé « projection LABORDE » qui consiste à rapporter en chiffres les dimensions dans la réalité avec celles figurées sur la carte ou l’inverse.
1946-1960 : Le Service Géographique de Madagascar est placé sous la direction technique de l’Institut Géographique National dont la société mère se trouve à Paris. De ce fait, tous les travaux ont été supervisés par des techniciens civils français de l’IGN-Paris et de quelques ouvriers Malagasy.
1961-1973 : La production des cartes s’est toujours améliorée. De plus, des travaux spéciaux de géodésie et des travaux d’auscultation de barrage ont été effectués grâce à la performance des matériels utilisés par l’Institut.
1974 : Création du FTM suivant le décret n° 74-001 du 04/01/1974 qui fixe le statut de l’Institut Cartographique de Madagascar.
1990 : Réorganisation dudit établissement suivant le décret n° 90-653, ayant pour objet de renforcer son activité commerciale ; il devient l’Institut Géographique et Hydrographique National. Il est ainsi connu du public jusqu’à ce jour par cette dénomination.
Les produits de l’information géographique :
« L’information géographique est la présentation d’un objet ou d’un phénomène réel localisé dans l’espace à un moment donné ». Elle est caractérisée par sa sémantique qui décrit la nature, les aspects et les attributs de l’objet ou du phénomène par sa géométrie qui précise sa localisation sur la surface terrestre. « Certaines informations sont géographiques par nature (représentation du terrain), d’autres peuvent le devenir par destination (données sur la population, les cultures, l’environnement,) » (Claude ROUSSELOT, Bulletin trimestriel FTM Edition spéciale octobre 1998). Par ailleurs, « l’Information Géographique décrit la surface de la terre et permet d’en mieux comprendre le fonctionnement et, ainsi, d’aider l’homme à réaliser ses projets dans les meilleures conditions ». « Elle peut contribuer à préserver la terre des nuisances que lui occasionnerait une exploitation anarchique du sol ». (Direction des affaires économiques et internationales, Conseil National de l’Information Géographie, INFORMATION GEOGRAPHIQUE AFRIGEO Edition Avril 1999) On distingue deux types d’Information Géographique (IG) :
♦ l’Information Géographique de Base (IGB), plus générale d’utilisation, commune à un grand nombre d’utilisateurs, sert de référence de base dans l’espace et dans le temps (information topographique et cartographique de base, information hydrographique et océanographique ou cartes marines, l’information relative aux sciences de la Terre et information d’origine satellite, information de positionnement et d’élévation),
♦ l’Information Géographie thématique dérivée de l’Information Géographie de Base, liée à un territoire pour un thème ou un objectif précis (carte touristique, minier, Système d’Information Géographie ou SIG).
Direction Informatique Géographique de Base (DIBG):
Elle a pour fonction la création, la collecte des données de bases et leur exploitation au profit de l’établissement par ses deux départements:
♦ le Département Géodésie et Hydrographie (Dp GH) : Ce département a pour tâche l’exécution des travaux de géodésie (détermination des différentes coordonnées après la mise en place des bornes géodésiques en utilisant la projection Laborde reproduite sur le plan, ainsi que la prise de vue aérienne à partir des appareils de restitution qui est ensuite reproduite sous forme graphique et numérique). Aussi, il utilise la Topométrie pour identifier et compléter les informations en allant sur terrain afin d’avoir une carte lisible et avec légende.
♦ le Département Géométrique (Dp GO): Ce département s’occupe de la photogrammétrie citée ci-dessus et de l’orthographie qui consiste à produire des documents photographiques géométriquement corrigés sur films ou fichiers informatiques. Au fait, il effectue la description des altitudes d’une surface topographique, échantillonnée en général selon une trame carrée. La photogrammétrie effectue des levées photogrammétries à partir des appareils de restitution qui seront ensuite livrées sous forme graphique et numérique.
La prise de vue aérienne permet d’avoir plusieurs images qui sont assemblées en mosaïque et c’est dans le laboratoire qu’on effectue les travaux de développement des films .C’est dans la « division orthographie » qu’on produit les documents photographiques sur film ou par fichiers informatiques et on utilise le modèle numérique de terrain (MNT) pour les tracés des profils, des bassins, et des versants, et surtout pour le calcul des courbes et les cartes de pentes.
Le tableau de bord n’est pas un outil de constat :
Les tableaux de bords ne sont pas une invention récente, utilisé depuis le début du siècle (chez les européens), ils permettaient alors de « constater »après coup la pertinence des choix réalisés. Le contexte étant stable et les variations de faible amplitude, il était toujours temps de réorienter la stratégie et d’affiner les plans. Les maîtres mots de la gestion étaient : Prévoir => Planifier => Contrôler. Le constat s’inscrivait parfaitement dans ce schéma. Malheureusement, bien que le contexte soit fortement changé, l’utilisation du tableau de bord comme outil de constat perdure encore de jour. En effet la plupart des tableaux de bord utilisés aujourd’hui se limite à afficher la comparaison entre le « prévu » et le « réalisé » et ne permettent pas de réagir lorsqu’il est encore temps de corriger. Dans notre monde d’incertitude et de changement permanent, il n’est plus possible de se reposer sur ce principe dépassé. Il faut réformer cette conception et définir un véritable instrument d’aide au pilotage .
Améliorer la conscience professionnelle :
Les employés qui ont une grande conscience professionnelle s’identifient avec leur fonction, leurs collègues et l’établissement. Ils se laissent absorber par leurs tâches au point d’en perdre la notion de temps, sont fiers de leur réussite, pensent à leur travail même quand ils sont ailleurs et font des efforts constants pour progresser. Et pourtant, ils ne négligent pas l’intérêt pécuniaire : des primes ou des augmentations mais elles sont secondaires par rapport aux satisfactions qu’il tire de leur occupation. La solution est simple : c’est la liberté et l’autonomie qu’il fallait accorder aux collaborateurs afin de les stimuler.
Nous allons étudier maintenant comment un responsable peut pousser un employé à s’identifier avec son travail, à savoir :
• la confiance à eux pour s’autogérer
• la rotation des employés parce qu’elle permet à l’employé d’exécuter plusieurs tâches. L’avantage de cette technique est de permettre de varier le travail et d’éliminer la monotonie
• l’apprentissage qui se déroule directement sur le lieu de travail avec l’encadrement du responsable. L’encadrement porte sur comment exécuter les tâches actuelles
• laisser les employés s’organiser à leur manière en leur demandant les contraintes et les avantages de leur choix
• accorder leur une certaine marge d’erreur tout en insistant pour qu’ils tirent les leçons voulues et pour qu’ils ne les réitèrent pas.
• servir de modèle aux autres, assurer que le comportement du responsable reflète son engagement
• contrôler les activités de chaque employé dans le cadre bien défini au départ.
Néanmoins, la conscience professionnelle ne suffit pas à résoudre le problème, il faut la combiner avec :
• la formation car elle engendre un meilleur comportement au travail, accroît chez chaque employé l’estime de soi, améliore les expressions, favorise les relations interpersonnelles, permet de s’adapter aux exigences et développe les capacités de jugement.
• les récompenses, étant donné la diversité croissante de la décomposition de la force de travail, les responsables doivent faire preuve d’imagination et proposer des alternatives aux méthodes usuelles pour récompenser leurs employés plus efficacement.
|
Table des matières
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
Première partie : Généralités
Chapitre I: Présentation générale de l’entreprise
Section 1 : Historique
Section 2 : Activités et missions
Section 3 : Structure organisationnelle
Chapitre II : Théorie générale
Section 1 : Définition du tableau de bord
Section 2: Utilité du tableau de bord
Section 3 : Conception du tableau de bord
Deuxième partie : Analyses organisationnelles et problématiques
Chapitre I : Problèmes dus aux matériels et aux personnels
Section 1 : Au niveau des matériels
1.1 : Ordinateurs non performants
1.2 : Réseaux intranet insuffisant
Section 2 : Au niveau du personnel
2.1 : Manque de motivation d’une partie du personnel
2.2 : Manque de spécialiste en gestion
Chapitre II : Problèmes dus à la circulation des informations
Section 1 : Circulation lente des informations
1.1 : Retard dans la réception des documents
1.2 : Freins dans la transmission des informations
Section 2 : Diffusion non rationnelle des informations
2.1 : Information incomplète
2.2 : Information abondante
Chapitre III : Problèmes liés à l’ancien tableau de bord de gestion
Section 1 : Problèmes concernant la présentation
1.1 : Absence de signalisation
1.2 : Existence des colonnes en blanc
1.3 : Tableau non dynamique
Section 2 : Problèmes concernant le contenu
2.1 : Absence de commentaire et commentaires standard
2.2 : Existence de tableau incomplet
Troisième partie : Proposition de solutions et solutions retenues
Chapitre I : Solutions au niveau du matériel et du personnel
Section 1 : Au niveau matériel
1.1 : Renouvellement du parc informatique
1.2 : Amélioration du réseau intranet
Section 2 : Au niveau du personnel
2.1 : Motiver le personnel
2.2 : Recruter des spécialistes en gestion
Chapitre II : Solutions concernant la circulation des informations
Section 1 : Améliorer la circulation des informations
1.1 : Transmission rapide des informations
1.2 : Savoir communiquer
Section 2 : Bonne diffusion des informations
2.1 : Information complète
2.2 : Information appropriée
Chapitre III : Solutions concernant le tableau de bord de gestion
Section 1 : Solutions concernant la présentation
1.1 : Emploi de signaux
1.2 : Suppression des colonnes en blanc
1.3 : Dynamiser le tableau de bord
Section 2 : Solutions concernant le contenu
2.1 : Commentaires flexible
2.2 : Renforcement du tableau de bord
Chapitre IV : Solutions retenues et résultats attendus
Section 1 : Solutions retenues
1.1 : Amélioration du tableau de bord de gestion
Section 2 : Résultats attendus
2.1 : Résultat financier
2.2 : Résultat social
2.3 : Résultat économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE
ANNEXES
Télécharger le rapport complet