Amélioration du système de gestion des planteurs semi-industriels de la SOCTAM

Malgré son développement, le secteur de la culture de tabac est encore peu ou pas assez connu à Madagascar. Pourtant, l’intégralité des besoins des fabricants de cigarettes de la Grande Ile est assurée par les producteurs locaux. Le secteur est partagé entre les simples planteurs, généralement des paysans et les planteurs industriels. La société de culture de tabac à Madagascar ou SOCTAM fait partie de la seconde catégorie. C’est sans doute l’un des principaux acteurs en matière de tabaculture sur le marché local étant donné ses volumes de production et son appartenance à un grand groupe international de fabrication et de distribution de cigarettes.

Cependant, la production des fermes industrielles de la SOCTAM ne suffit pas à couvrir les besoins de son client exclusif, la SACIMEM, qui fabrique environ 160 millions de paquets de cigarettes chaque année. Aussi, la SOCTAM signe des accords de partenariat avec de simples paysans afin qu’ils deviennent des planteurs semi-industriels. A cet effet, la SOCTAM leur fournit une aide matérielle, technique et financière afin de leur permettre de produire, la culture de tabac étant loin d’être facile. Mais le volume des activités de SOCTAM conjugué à l’accroissement ces dernières années du nombre de planteurs semi-industriels pose des problèmes de traçabilité d’informations. De plus, le fait que ces planteurs bénéficient d’avances de la part de SOCTAM complique davantage la gestion du système d’informations de la Société.

Présentation de l’organisme d’accueil 

Généralités sur la SOCTAM

La SOCTAM ou Société de Culture de Tabacs à Madagascar est une société agricole de production Industrielle et semi-industrielle de tabacs de type Burley et Virginie. Le processus de production commence par l’étape des pépinières jusqu’à l’acheminement des tabacs secs empaquetés dans des balles en toile plastique à la SITAM. C’est une Société Anonyme (SA) au capital social de 308.966.000 Ar. Elle possède le numéro de statistique 01181 41 1950 0 00001, le registre de commerce N° 2001B00015/ MAHAJANGA, le Numéro d’Identification Fiscale 105009476, Téléphone (260 20) 62 236 15 et Fax (260 20) 62 293 29. Le siège social de la SOCTAM est situé 15 Rue Georges V, B.P 340 Mahajanga.

Historique de la SOCTAM 

La SOCTAM a été créée le 12 décembre 1989 par l’arrêté ministériel n°3731/89 du 7 juillet 1989 et par la convention SOCTAM/OFMATA, appuyée par des investisseurs du groupe Français BOLLORE. Suite à une crise sur le marché international du tabac à la fin des années 1990, le groupe BOLLORE a cédé ses parts à Imperial Tobacco Group (ITG). Ce grand groupe britannique basé à Bristol en Grande-Bretagne produit et commercialise plusieurs gammes de tabac et de cigarettes dans le monde. Ainsi, SOCTAM fait partie du groupe ITG, dans la zone Afrique/Moyen-Orient depuis l’année 2001.

Place de SOCTAM au sein du Groupe ITG 

Le Groupe ITG Madagascar est constitué de 4 grandes filiales:
– la SOCTAM : société agricole localisée à Mahajanga. Elle s’occupe de la production de tabacs, de l’étape de pépinière jusqu’à l’acheminement des tabacs secs à la SITAM.
– la SITAM ou Société Internationale de Tabacs à Madagascar : société industrielle elle se charge du processus de battage et de conditionnement des tabacs de la SOCTAM pour l’approvisionnement de la SACIMEM. La SITAM est également localisée à Mahajanga.
– La SACIMEM ou Société Anonyme des Cigarettes Melia à Madagascar : société industrielle qui fabrique les gammes de cigarettes Good Look, Melia, Gauloises, Boston et West. Elle fabrique également des cigares.
– La PROMODIM ou Promotion et Distribution à Madagascar : société commerciale en charge de la distribution et la commercialisation des cigarettes produites par la SACIMEM.

Les activités de la SOCTAM 

Afin d’assurer l’activité de tabaculture, la SOCTAM adopte deux types de système d’exploitation :

– la culture directe ou système fermes : la culture est assurée par une dizaines de fermes industrielles, réparties à Mampikony, Bevilany, Ambesisika et Miandrivazo. Les terrains appartiennent à la SOCTAM. La Société prend en charge tous les frais d’exploitation de ces fermes et emploie ses propres salariés pour la gestion et le suivi de la culture. Au niveau du Siège, le CMFI est le premier responsable des fermes SOCTAM.
– la culture indirecte ou système paysannat : au début d’une campagne, SOCTAM établit un contrat avec chaque planteur cultivant du tabac sur sa propre parcelle de terrain ou sur un terrain loué à la SOCTAM. A chaque récolte, ils doivent vendre leurs tanacs à SOCTAM à un prix défini à l’agréage. Au niveau du Siège, le premier responsable du paysannat est le DPAYS.

Concernant les tabacs proprement dits, SOCTAM est spécialisée dans la culture de deux variétés de tabacs :

– le Flue Cured (FC) notamment appelé tabac Virginie. Il s’agit d’un tabac blond, surtout cultivé aux alentours de Mampikony et Bevilany. Sa culture requiert beaucoup d’attention et procure peu de marges bénéficiaires aux planteurs. C’est pour cette raison qu’elle est essentiellement cultivée dans les fermes industrielles de la SOCTAM.
– le tabac Burley (BY). C’est une variété de tabac de couleur claire, qui est cultivé aux alentours de Tsaramandroso, Bevilany et Miandrivazo. Depuis quelques années, ce tabac est majoritairement cultivé par les planteurs semi-industriels, ces derniers étant de simples paysans.

Une fois séchées, les feuilles de tabacs récoltées seront empaquetées dans des balles en toile plastique et acheminées à Mahajanga. C’est lors du passage des lots de tabacs à l’usine de la SITAM pour battage et conditionnement que l’employé accrédité et assermenté de l’OFMATA va procéder à l’agréage des balles. Cette tache consiste à évaluer les feuilles contenues dans les balles de tabacs et leur attribuer des cotations et de points qui seront en fonction de leur qualité. Un point équivaut à 51,09Ar.

C’est seulement après l’agréage que SOCTAM fixe le prix de chaque balle en fonction de la cotation qu’elle a obtenue à l’agréage, du nombre des points et du poids. En d’autres termes, un lot de tabacs ne sera acheté qu’une foi son agréage terminé. De cette somme seront déduites toutes les avances (en nature, en espèces et/ou prestation) consenties à chaque planteur. Quant aux tabacs produits par les fermes industrielles, la SOCTAM ne les achète pas puisqu’elle les possède. SOCTAM va ensuite vendre les tabacs qu’elle a collectés à la SACIMEM. SOCTAM concentre ses activités de tabaculture aux alentours de trois localités, à savoir, Mampikony, Miandrivazo et Batsiboka. Les fermes industrielles sont également concentrées aux alentours de ces trois localités qualifiées de Régions par la société selon ses terminologies internes.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I. Présentation du cadre de l’étude
Section I. Présentation de l’organisme d’accueil
Section II. Présentation du sujet d’étude
Chapitre II. Le fonctionnement du système actuel et expression des besoins
Section I. Description du système actuel
Section II. Expression des besoins
Chapitre III. Méthodologie d’approche et analyse de l’actuel système de Gestion des PSI
Section I. Méthode d’approche utilisée
Section II. Analyse de l’actuel système de gestion des PSI
Section III. Proposition de solutions pour améliorer ce système
Chapitre I. Règles de Gestion et Dictionnaire de données
Section I. Les Règles de gestion
Section II. Le Dictionnaire des données
Chapitre II. La réalisation du Modèle Conceptuel de Données
Section I. Définition du formalisme individuel
Section II. Autres définitions
Section III. Dépendances fonctionnelles
Section IV. Passage des DF au MCD
Chapitre III. Modèle conceptuel de traitement
Section I. Définition
Section II. Objectif
Section III. Définitions
Section IV. Schémas conceptuels des traitements du nouveau système
Chapitre I. Réalisation du système imaginé
Section I. Choix du SGBD
Section II. Planification de la mise en œuvre
Section III. Les divers objets nécessaires à notre base de données
Chapitre II. Discussions
Section I. Concernant le remboursement à la caisse
Section I. Concernant les planteurs
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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