AMÉLIORATION DU SECTEUR ARTISANAL D’ART

L’origine du peuple et de la ville d’Ambositra

                     Les Betsileo du nord étaient installés dans cette ville depuis le XIIIème Siècle. L’assemblage de cette ethnie avec les Merina et les gens du Sud-Est de Madagascar sont à l’origine des Betsileo d’Ambositra. Actuellement, ce sont toujours eux qui cohabitent avec les Betsileo de la ville. Auparavant, ces peuples étaient dispersés aux alentours du palais d’Ambositra Tompon’Anarana (Ambositra Antique du Prince Andriambenitany, la première dynastie, jusqu’en 1810), on y trouvait de nombreux « VOSITRA » (zébus à bosse), d’où la dénomination de la colline dudit « Ambositra ». Mais depuis l’arrivée de Radama I, en 1811, avec la domination Merina, ces peuples ont commencé à s’agglomérer, en constituant la ville actuelle. Jadis, les colons ont planté des roses dans les deux vallées qui se trouvent à l’extrémité Nord et Sud de la ville, d’où l’appellation de la ville d’Ambositra : « la ville des roses ».

Les marchés

                Le grand marché se déroule tous les Samedis. Les paysans de la périphérie viennent à Ambositra pour vendre leurs productions et puis s’approvisionnent en quelques PPN. Deux endroits sont spécialisés pour que nous puissions faire les courses quotidiennes : le marché d’Alakamisy et le marché de Sabotsy. En outre, il y aussi des galeries dans le quartier d’Andrefatsena et sur la route RN7, avant d’entrer dans la ville, au Nord et au Sud.

L’industrie

                 AFOMA, le célèbre fabricant d’allumettes et de bougies est installé à Ambositra dans le quartier d’Ilanitra. Les produits finis en allumettes sont nommés AFOMA, et BOUGIE MAZAVA pour les bougies. Cette société donne des emplois aux citoyens de la ville aux environs de 4001 salariés. L’AUBREX, une industrie, installée également à Ilanitra, fabrique aussi des bougies, mais destinées tout simplement à l’exportation. En plus de ces deux industries reconnues à Madagascar, il ne faut pas non plus oublier le POINTMAD, c’est une industrie qui se spécialise dans la production des clous. Malgré l’existence de ces industries, on remarque que le secteur industriel est faiblement développé.

Les banques et le microfinance

                   Dans la ville de l’artisanat, ce secteur commence à prendre sa place. Mais malheureusement, les paysans ne s’y intéressent pas encore. Ils ne veulent pas emprunter auprès des banques ou des microfinances. Le crédit bancaire n’intéresse pas les paysans car ils ne peuvent fournir de garanties et parce qu’ils sont, en majorité, analphabètes. Actuellement, les microfinances existantes sont : URCECAM (Unité Régionale Caisse d’Épargne et Crédit Agricole Mutuel), OTIV (Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola), ADéFi (Action pour le Développement et le Financement), et CEM (Caisse d’Épargne de Madagascar) ; Et les banques sont : BNI-CA (Banque Nationale des Industries -Groupes Crédit Agricole) , BOA (Banque Of Africa), et BFV (Banky Fampandrosoana ny Varotra Société Générale).

Les us et coutumes

1. L’exhumation : L’exhumation ou le « Famadihana » est un rite traditionnel des Betsileo. Ils ont des différentes façons de réaliser cette cérémonie, selon les localités. Cette cérémonie d’une durée de trois jours en moyenne, réunit la grande famille. C’est un rite qui procure la joie aux gens concernés. A ce moment là, les Betsileo demandent aux ancêtres et à Dieu la bénédiction. Durant cette cérémonie traditionnelle, il y a l’abattage de bœufs accompagné par la consommation d’alcool artisanal et comme un met principal le « vary be menaka ». En général, cette cérémonie débute au mois d’Août et se termine au mois d’Octobre.
2. Le « tolonomby » : Le « tolonomby » est un sport traditionnel des Betsileo, on l’appelle aussi le « savika ». C’est un sport très dangereux et masculin. L’athlète essaie d’abattre le bœuf au sol, à mains nues. Auparavant, on ne pratiquait ce genre de sport que durant les cérémonies traditionnelles comme le « famadihana », la circoncision …Mais actuellement, il est devenu un sport officiel.
3. Le « volambetohaka » : La campagne d’une année est divisée en deux saisons. La première, c’est la campagne du travail, elle débute au mois de Septembre et se termine au mois de Février. Durant cette période, les ancêtres des Betsileo de la région AIM travaillent au champ en effectuant leur profession quotidienne et ils ne font que travailler, c’est le « volandrimorimo »; et la deuxième, du mois de Mars jusqu’au mois d’Août, c’est la période de la récolte, appelée le « volambetohaka ». A ce moment là, ils font des cérémonies traditionnelles.Chaque année, une cérémonie officielle se déroule pour célébrer la fin de la « volambetohaka », le but de cette cérémonie est d’exposer les différents rites malgaches dans la région. Au début, elle n’avait lieu que dans certaines communes, mais au fil du temps elle est répandue dans tout le district d’Ambositra et puis la région toute entière. Chaque année, elle se déplace d’un district à un autre. L’année 2010, elle s’est déroulée dans le district d’Ambositra, du 19 au 22 août.

Le financement

                    La majorité des artisans ne disposent d’aucune formation en gestion, ils ont un niveau d’instruction très faible. Ils se contentent d’autofinancer leurs dépenses. Le montant de ce financement est variable. Celui ci dépend aussi du niveau des commandes passées, adressées aux artisans. Au moment où la commande se situe à un niveau élevé, les artisans doivent augmenter la taille de financement pour pouvoir s’approvisionner, et se contentent d’emprunter de l’argent auprès des amis ou de la famille. Au contraire, certains d’entre eux, la minorité, financent leurs dépenses par le recours aux crédits auprès des organismes financiers, le plus connu est l’ADéFi. Par rapport aux ménages artisanaux, les entreprises artisanales ont un peu de possibilité pour financier leurs dépenses par le recours au financement, ou l’autofinancement ou encore par les gains qu’ils ont eu par l’exploitation des autres secteurs tels que l’hôtellerie et l’agriculture.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : PRÉSENTATION DE LA VILLE D’AMBOSITRA ET SON ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
CHAPITRE I : LA COMMUNE URBAINE D’AMBOSITRA
SECTION I : UN APERÇU GÉNÉRAL DE LA VILLE
§.1 : La présentation de la commune urbaine d’Ambositre
A. L’origine du peuple et de la ville d’Ambositra
B. La division administrative et localité
§.2 : La situation géographique
A. La population
B. La délimitation géographique
C. Le climat
D. Le relief
§.3 : L’eau et l’électrification
§.4 : L’environnement du district d’Ambositra
§.5 : Les marchés
SECTION II : LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA VILLE D’AMBOSITRA
§.1 : Les activités dominantes
§.2 : Le secteur Agriculture
A. L’agriculture
1. La riziculture
2. Les autres cultures
3.La culture industrielle
B. L’élevage
1.L’élevage bovin
2.L’élevage porcin
3.L’aviculture
4.L’apiculture
5.La pêche
§.3 : Les secteurs, industriel, artisanat, tourisme
A. Le secteur industriel
1.L’industrie
2.L’unité de transformation
B.L’artisanat
C. Le tourisme et l’hôtellerie
D. Les banques et le microfinance
§.4 : Le commerce et le transport
A. Le commerce
B. Le transport
SECTION III : LA SITUATION SOCIO-CULTURELLE
§.1 : La situation éducative dans la commune urbaine d’Ambositra
A. Les enseignements fondamentaux
B. L’enseignement supérieur
§.2 : La santé
A. Le centre hospitalier existant
B. Les maladies dominantes
C. Les maladies endémiques
§.3 : La démographie
A. Description de la population et son effectif
B. Les différents taux
§.4 : La religion, loisirs et sports
A. La religion
B. Les loisirs et le sport
§.5 : Les particularités de la ville d’Ambositre
A. Le Rova
B. Les us et coutumes
1.L’exhumation
2.Le « tolonomby »
3.Le « volambetohaka »
§.6 : La sécurité
CHAPITRE II : L’ARTISANAT D’ART DE LA COMMUNE URBAINE D’AMBOSITRA 
SECTION I : LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ARTISANAT
§.1 : Qu’est ce qu’on entend par artisanat ?
A. Définition
B. Les différentes filières de l’artisanat
§.2 : L’utilité des produits artisanaux
§.3 : La classification des œuvres artisanales
§.4 : L’artisan et l’entreprise artisanale
A. L’artisan
B. L’entreprise artisanale
C.Les profils types des artisans Malgaches
D. Les profils type des entreprises artisanales malgaches
§.5 : Les caractéristiques de l’exploitation artisanale
A. Le lieu d’exploitation
B. La durée du travail
C. La politique de la production
D. Les facteurs de production
1.Le financement
2.Les équipements et les outillages, et la mécanisation
a.Les équipements et les outillages
b.La mécanisation
c.Le niveau d’équipement
3.Le capital humain
§.6 : Les charges des activités ordinaires
A. La rémunération des employés
B. L’achat des matières premières et la consommation intermédiaire
1.L’achat des matières premières
2.La consommation intermédiaire
C. Les autres dépenses
D. Les taxes et impôts
§.7 : Le mode de production
SECTION II : L’ARTISANAT ET LA VILLE D’AMBOSITRA
§.1 : La capitale de l’artisanat
A. La ville d’Ambositra
B. Le marché et les prix des produits
1.Le marché quotidien
2.Les prix
C. Les producteurs et la production
D. Les filières dominantes dans la capitale de l’artisanat
E. Les branches particulières du secteur artisanal dans la capitale de l’artisanat malgache
1.La branche rhum artisanal
2.Le travail de la corne
§.2 : La relation des artisans avec les structures existantes
A. Le secteur artisanal
1.Le secteur formel
2.Le secteur artisanal malgache
B. L’artisanat et la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
C. L’artisanat et la chambre de métier
1.La chambre de métier
2.La chambre de métier d’Ambositra
D. L’artisanat et le Centre d’Information Technique et Économique
E. L’artisanat et les institutions de microfianace
F. Les associations artisanales
1.Selon la loi en vigueur
2.Les associations les plus connues à Ambositra
3.La “FEdération MPanao Asa tanana Amoron’i Mania”
4.Le Vondron’Olona Ifotony (VOI)
SECTION III : L’ARTISANAT ET L’ÉCONOMIE
§.1 : Les artisans Malgaches
§.2 : Artisanat et PIB malgache
§.3 : L’artisanat malgache et l’exportation
A. L’évolution de l’exportation
B. La destination des exportations des produits artisanaux malgaches
C. Raison de non exportation
§.3 : La commercialisation des produits
A. La stratégie de marketing « passive »
B. La stratégie de marketing « active »
C. La stratégie de marketing moderne
D. La composition de la clientèle1
§.4 : La concurrence
A. La concurrence interne
1.La nature de la concurrence
2.Les produits concurrentiels aux produits artisanaux
B. La concurrence externe
§.5 : Le revenu de l’exploitation
A.Chez les ménages artisanaux
B.Chez les entreprises artisanales
C.Chez les commerçants
§.6 : Étude comparative entre revenu provenant de l’exploitation rizicole et artisanale
A. La situation de l’exploitation rizicole
1.La répartition de la superficie cultivée
2.La production et le prix de la production et la charge de production
B.La comparaison
PARTIE II : LES PROBLEMES, LES AMÉLIORATIONS ET LES AVANTAGES DU SECTEUR ARTISANAL
CHAPITRE I : LES PROBLEMATIQUES DE L’ARTISANAT D’ART DE LA COMMUNE URBAINE D’AMBOSITRA
SECTION I : LES BARRIÈRES A L’ÉVOLUTION DU SECTEUR ARTISANAL AU NIVEAU SOCIAL
§.1 : Un bref aperçu de l’artisanat malgache
§.2 : L’artisanat et la crise politique
§. 3 : Les barrières à l’évolution du secteur au niveau social
A.La négligence
B.La pauvreté
C.La mentalité et la conduite des artisans
SECTION II : LES BARRIÈRES A L’ÉVOLUTION DE L’ARTISANAT AU NIVEAU DE L’ECONOMIE
§.1 : Au niveau de la commercialisation
A. Le marché interne
B. Au niveau international
C. Sur les manifestations artisanales
D. Les ventes directes des artisans
E. La concurrence
§.2 : Au niveau des ressources
A. L’accès aux ressources financières
B. L’accès aux matières premières
1.L’interdiction
2.La disparition
3.La lutte pour protéger l’environnement
4. Les autres causes de l’insuffisance des matières premières sont les suivantes
C. Les équipements de production et la mécanisation du secteur
§.3 : Au niveau de l’exploitation et du produit
A. Le lieu d’exploitation
B. La consommation des produits
C. L’esprit créatif
D. Le temps de travail
E. Le problème des prix
§.4 : La capacité des artisans
A. La qualification des artisans
B. La technique de production
C. Le niveau d’instruction et de formation
D. L’incapacité à négocier
§.5 : Les principaux freins au développement
SECTION III : L’EXPLOITATION ILLICITE DES MATIÈRES PREMIÈRES ET LES EFFETS NÉGATIFS
§.1 : L’exploitation illicite des matières premières
§.2 : Les conséquences néfastes de l’exploitation artisanale
A. Sur le plan environnemental
B. Sur le plan zoologique
C. Sur le plan social
CHAPITRE II : PROPOSITION D’AMÉLIORATION DU SECTEUR ARTISANAL D’ART
SECTION I : AMÉLIORATION AU NIVEAU DU SECTEUR PROPREMENT DIT
§.1 : Au niveau de l’exploitation
A. Implantation des ateliers
B. Faciliter l’accès aux équipements
C. La technique de production
D. La production
§.2 : La commercialisation
A. La recherche de nouveaux marchés à l’intérieur du pays
B. La recherche de nouveaux marchés à l’extérieur du pays
C. Les manifestations
D. Le commerce équitable
E. L’adoption des stratégies de marketing moderne
§.3 : Amélioration au niveau du produit
A. Amélioration de la qualité des produits finis
B. La création
C. Le design
D. La marque et le brevet
§.4 : La formalisation du secteur
§.5 : Le contrôle des prix et la répartition des gains
SECTION II : AMÉLIORATION A D’AUTRES ECHELLES
§.1 : La facilité d’accès aux matières premières
A. La non exportation des matières premières
B. L’exploitation licite
C. La recherche de nouvelles matières premières
D. Le reboisement et l’élevage
§.2 : La facilité à l’accès aux financements
A. L’adoption d’un taux d’intérêt avantageux pour les artisans
B. Les subventions et aides de l’État
§.3 : L’intervention de l’État
A. Rendre le secteur prioritaire
B. La diminution des taxes et impôts
C. Le protectionnisme
D. La formation
§.4 : Au niveau social
A. La mentalité
B. La lutte contre l’utilisation des mineurs
C. La coopération
§.5 : La création des sites
§.6 : La création des musées
SECTION III : LES AVANTAGES DE L’ÉVOLUTION DU SECTEUR ARTISANAL
§.1 : Les avantages du secteur artisanal malgache par rapport à celui des étrangers
§.2 : Les avantages socioculturels
A. La diminution de la pauvreté
B. L’éclatement du secteur tourisme
C. L’identité culturelle
D. La sécurité
E. L’augmentation du niveau d’instruction
§.3 : Avantages économiques
A. Augmentation du pouvoir d’achat
B. Augmentation des emplois
C. Le gonflement de la caisse de l’État
D. L’augmentation du PIB
E. L’entrée des devises
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE

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