Amélioration du prototype

Amélioration du prototype

Evaluation du portail actuel de BiblioValais

Le portail web actuel de BiblioValais a été analysé selon la même grille que les portails des autres bibliothèques. Le résultat de cette analyse est présenté sous forme de commentaires suivant les catégories de questions. Stratégie L’institution est clairement reconnaissable grâce à son logo et à la ligne graphique du site. Le but du site web est assez clair de par sa barre de menu bien visible, mais les publics cibles pourraient être mieux identifiés. But Toutes les fonctionnalités et informations attendues sur un portail web de bibliothèque sont présentes. Toutefois, le lien vers les contacts en bas de page est petit et un lecteur n’ira pas forcément voir dans la rubrique « Espace pro » pour chercher des informations. Structure Le fil d’Ariane (breadcrumb en anglais) présent en haut à gauche de chaque page est très utile pour aider les utilisateurs à se situer dans le site web. En revanche, si les informations sont regroupées de manière logique, l’intitulé des catégories et des liens pourraient être plus clair. Par exemple, l’onglet « Actualités » du menu principal ne contient qu’un agenda des manifestations et une liste fixe des offres culturelles, alors qu’on s’attendrait à y voir également les actualités de BiblioValais et de ses bibliothèques (rapport annuel, date d’entrée en vigueur des horaires de vacances, etc.). De même, l’onglet « Services en ligne » qui se trouve dans le menu vertical à droite des pages mène directement vers le site de VSnet, l’association de promotion du réseau scientifique valaisan. D’une part cette association n’est pas présentée comme faisant partie de BiblioValais, d’autre part bibliovalais.ch propose de nombreux services en ligne qui ne sont pas référencés ici. Squelette Les textes présents sur bibliovalais.ch sont beaucoup trop longs. De plus, les informations qu’ils donnent sont souvent inutilement pointues, redondantes, voir obsolètes (services proposés pour une durée limitée et qui est dépassée, liens non valides). De même, le contenu du deuxième menu de la page d’accueil est déjà accessible via le menu principal. Jakob Nielsen (2006) a démontré que l’œil des visiteurs d’un site web suit la forme d’un « F » sur la page. Ce menu secondaire se trouvant en bas à droite sur les autres pages, il n’est probablement jamais regardé par les utilisateurs et est donc tout à fait inutile. Au bas des pages se trouve une section « En savoir plus » qui est constituée de liens vers d’autres pages du portail. Or, ces liens ne sont pas toujours pertinents. En effet, ils conduisent souvent vers des pages sans lien avec la page consultée ou vers une page qui précède celle consultée dans l’arborescence du site web. Les informations étant de plus en plus précises à mesure que l’utilisateur descend dans l’architecture du site, il est inutile de lui fournir une information plus générale. En ce qui concerne la page « Contact », elle comporte une liste de personnes et d’adresses avec très peu de précisions. Il est ainsi malaisé pour un lecteur de savoir à qui il doit adresser sa question si elle ne concerne ni le shop ni la Webothèque. De plus, certaines des informations données sur cette page sont trompeuses. En effet, Stéphanie Bonvin et Valérie Bressoud-Guérin y sont présentées respectivement en tant que président et directrice sans préciser de quelle institution. Or, au sein de BiblioValais, Valérie Bressoud-Guérin est responsable de la qualité et non directrice ; elle exerce cette fonction à la Médiathèque Valais de Saint-Maurice. Surface La longueur des textes implique que l’utilisateur doit obligatoirement utiliser l’ascenseur vertical pour comprendre le contenu général de la page. Le temps accordé à une page web par les utilisateurs étant très court, il est important que ses visiteurs puissent en voir l’essentiel d’un seul coup d’œil. Un problème similaire se pose à propos de la page d’accueil. En effet, sa bannière animée est si haute qu’elle prend une majeure partie de la fenêtre du navigateur. Les rubriques se trouvant sous la carte interactive du Valais qui se trouve juste en dessous ne sont donc probablement jamais regardées. Les images qui figurent sur le site sont également trop grandes et obligent donc l’utilisateur à utiliser l’ascenseur vertical pour avoir accès aux informations de la page car elles se trouvent généralement juste en-dessous du titre de la page. Le design général est clair, sobre sans être austère et les photographies habillent agréablement la bannière. Toutefois, le fait de parfois reprendre des portraits de bibliothécaires qui se trouvent sur la page d’accueil et parfois d’utiliser celui d’une enfant anonyme manque de cohérence.

Conception d’un nouveau portail

Pour me guider dans la conception du nouveau portail, j’ai suivi les cinq plans de Jesse James Garrett (2003). La stratégie et le but étant déjà définis, je me suis concentrée sur les trois plans les plus concrets, c’est-à-dire la structure, le squelette et la surface ; cette dernière sera abordée dans le chapitre « Prototype ». 3.1 Structure Selon Garrett (2003), le plan de la structure est divisé en deux : le design des interactions d’un côté et l’architecture de l’information de l’autre. Le design des interactions consiste à prévoir les comportements possibles des utilisateurs et la façon dont le système devra y répondre. Quant à l’architecture de l’information, elle concerne la façon dont l’information est organisée sur le site web. 3.1.1 Tri par cartes Afin que ma structure corresponde au mieux aux futurs utilisateurs de bibliovalais.ch, j’ai utilisé la méthode du tri par cartes. Cette méthode provient des sciences humaines où elle est utilisée pour modéliser la structure des connaissances humaines. Le premier à avoir documenter l’usage du tri par cartes dans la conception d’un site web est Jakob Nielsen en 1994 (Barrère, Mazzone, 2012, pp. 17-18). En design de site web, cette méthode permet de concevoir une architecture de l’information dans laquelle les utilisateurs « [savent] plus facilement où chercher l’information [dans un site web et trouvent] plus rapidement ce qu’ils cherchent […]» (Barrère, Mazzone, 2012, p.22) car ils sont directement impliqués dans le processus de création. En effet, le tri par cartes consiste à recopier le contenu du site web sur des cartes, puis à demander à des utilisateurs de les classer par groupes et de nommer ces groupes (Barrère, Mazzone, 2012, p.18). Cette démarche peut être entreprise en présentiel avec des cartes en papier ou à distance avec un logiciel spécialisé. Comme pour les tests utilisateurs, les données récoltées lors de tris en présentiel sont plutôt qualitatives, alors que pour ceux à distance elles sont plutôt quantitatives. Ces données sont ensuite analysées à l’aide d’au moins deux combinaisons de données telles qu’une matrice de propagation, une matrice de cooccurrence ou un dendrogramme (Barrère, Mazzone, 2012, p.75). Barrère et Mazzone (2012) recommandent que les utilisateurs trient les cartes de manière individuelle. Le séance de tri en présentiel demandant beaucoup de temps, les participants peuvent être plusieurs à effectuer le tri en même temps, mais chacun de leur côté. Enfin, chaque participant présente son tri et justifie ses choix à la fin de la séance. L’approche que j’ai choisie d’aborder est celle qui a été vue en cours de User Centered Design avec le professeur René Schneider en 2017. Avec cette approche, le tri se fait en groupe, les participants discutant entre eux de la place des cartes sous le regard attentif d’un modérateur qui prend note de chaque hésitation, accord et désaccord. Cette approche me Un site web « responsive » pour BiblioValais MEUWLY, Léonore 14 semblait plus indiquée dans le cadre de mon projet car mon temps et le nombre de participants étaient limités. L’effet de la dynamique de groupe me semblait également plus intéressant à observer qu’un ensemble de tris individuels. En effet, les hésitations, les désaccords et les discussions qui en résultent apportent beaucoup de données absentes du tri individuel conseillé par Barrère et Mazzone. Les données récoltées lors de tri par cartes en groupe sont également plus faciles à analyser, puisqu’elles ne nécessitent pas de combinaisons de données. J’ai effectué deux séances de tri par cartes, l’un ouvert à Sion, l’autre fermé à MartignyCroix. Au début de chaque séance, j’ai présenté mon projet de refonte de bibliovalais.ch, expliqué le principe du tri par cartes et donné les consignes. J’avais déjà créé deux catégories : « Toutes les pages » pour les informations et fonctionnalités récurrentes et « Poubelle » pour les informations et fonctionnalités jugées inutiles. Sur les cartes figuraient les informations clés de chaque page, ainsi que les principales fonctionnalités. J’avais également laissé la possibilité aux participants d’ajouter du contenu en créant leurs propres cartes et de dupliquer certaines cartes au besoin. Voici comment ces séances se sont déroulées : Sion La première séance s’est déroulée dans les locaux de la Médiathèque Valais de Sion et a duré environ une heure. Les participantes, au nombre de quatre, étaient toutes des utilisatrices de bibliovalais.ch, à la fois en tant que lectrices et en tant que bibliothécaires travaillant pour de petites bibliothèques BiblioValais de la région de Sion. Les cartes ont été triées par les participantes comme s’il s’agissait de pièces de puzzle : chacune choisissait une carte pour la poser à la place qu’elle lui avait choisi, sans beaucoup de concertations. Elles ont ensuite nommé ensemble les catégories. Les catégories principales qui ont émergées sont : • Qu’est-ce que BiblioValais ? • Trouver une bibliothèque • Trouver un document • Lecteurs • Espace professionnel • Page d’accueil Il y a eu peu de discussion quant aux noms des différentes catégories, la plupart portant le nom de leur contenu. Les deux seules à avoir fait l’objet d’un débat sont « Espace professionnel » et « Trouver un document ». Le nom « Espace pro » du site actuel a été jugé peu clair, mais après plusieurs minutes de discussion, aucun meilleur nom n’a été trouvé, il a Un site web « responsive » pour BiblioValais MEUWLY, Léonore 15 donc été conservé. En ce qui concerne la catégorie « Trouver un document », j’étais surtout curieuse de voir de quelle façon les différents catalogues et ressources numériques allaient être organisés. Trois sous-catégories ont été créées : • Catalogues de bibliothèques • Ressources numériques • Ressources valaisannes Une sous-catégorie « Ressources professionnelles » a également été créée pour regrouper en un seul endroit les liens vers les associations professionnelles, ainsi que les blogs et les revues spécialisées. Toutes les cartes ont été classées à l’exception de la carte « Accéder à Internet », l’information pouvant être intégrée au texte d’une autre page. En revanche, plusieurs cartes ont été créées. La carte « SharePoint » représente un lien vers la plateforme collaborative pour les bibliothécaires de BiblioValais ; cette fonctionnalité existe déjà sur le portail actuel, mais elle n’est pas mise en valeur, c’est pourquoi je n’avais pas prévu de carte dédiée. La carte « Formations de l’état du Valais » a été ajoutée pour rappeler aux bibliothécaires que, en tant qu’employés de l’état, ils ont accès à d’autres formations que celles qui concernent les bibliothèques. L’une des participantes a également proposé une carte « Documentation pédagogique », car des enseignants lui demandaient régulièrement comment y accéder. La carte « Carte interactive du Valais » a été dupliquée pour pouvoir figurer à la fois sur la page d’accueil et dans la catégorie « Trouver une bibliothèque ». Globalement, le contenu du site web a donc peu été remis en question, de même que sa structure qui est assez proche de celle proposée par les participantes.

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1. Introduction
2. BiblioValais Wallis
2.1 Mandat
2.2 Contexte théorique
2.2.1 Responsive web design
2.2.2 User centered design
2.2.3 Tests utilisateurs
2.3 Evaluation de portails de bibliothèques
2.3.1 Evaluation de portails d’autres bibliothèques
2.3.2 Evaluation du portail actuel de BiblioValais
3. Conception d’un nouveau portail
3.1 Structure
3.1.1 Tri par cartes
3.2 Squelette
3.2.1 Toutes les pages
3.2.2 Page d’accueil et autres pages fixes
3.2.3 Trouver une bibliothèque
3.2.4 Agenda
4. Prototype
4.1 Présentation du logiciel Axure RP
4.2 Identité visuelle
4.3 Responsive design
4.3.1 Smartphone
4.3.2 Tablette
4.3.3 Ordinateur
5. Tests utilisateurs
5.1 Test asynchrone
5.1.1 Présentation du logiciel Loop11
5.1.2 Conception du test
5.1.3 Déroulement du test
5.1.4 Résultats du test
5.1.5 Synthèse des résultats Test synchrone
5.2.1 Conception du test
5.2.2 Déroulement du test
5.2.3 Résultats du test
5.3 Bilan des tests
6. Amélioration du prototype
6.1 Fonctionnalités
6.2 Mise en page
7. Conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Evaluation de portails d’autres bibliothèques
Annexe 2 : Tri par cartes Sion
Annexe 3 : Tri par carte Martigny-Croix
Annexe 4 : Page d’accueil améliorée, vue tablette
Annexe 5 : Page « Nouveaux lecteurs» améliorée, vue ordinateur
Annexe 6 : Page « Webothèque » améliorée, vue ordinateur
Annexe 7 : Page « Agenda » améliorée, vue tablette
Annexe 8 : Page « Contact » améliorée, vue ordinateur ..

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