AMELIORATION DU MARKETING BANCAIRE PAR L’INTERMEDIAIRE DE L’E-MARKETING ET DE L’INNOVATION

Les banques commerciales ou banques primaires ou encore banques de dépôts

                   Les banques primaires ou banques commerciales recueillent ses ressources auprès du public (sous forme de dépôts enregistrés dans un compte) et proposent à ce dernier des crédits (crédit à court terme, à moyen terme et à long terme) et aussi d’autres produits et services tels que paiements par chèque, domiciliations des effets de commerce, virements, achats et ventes de devises, locations de coffre, ouvertures de lettres de crédit,…

Les banques de crédit à long et moyen terme

                 Ces banques ont aussi pour fonctions principales de recevoir des fonds du public et d’accorder des crédits à ceux qui ont besoin de capitaux comme les banques précédentes. La différence est que les crédits accordés doivent être remboursés à moyen ou à long terme, c’est-à-dire que le délai minimal est de deux (2) ans. En ce qui concerne les dépôts, ils doivent être confiés auprès de la banque dans une durée minimum de deux ans aussi. Entre autre, elles peuvent aussi prendre des participations dans des entreprises comme le font les banques des affaires tout en restant toujours dans les mêmes conditions de restrictions de délai.

Conseillère de l’entreprise

                    A part son activité principale d’octroi de crédits, la banque donne aussi des renseignements divers et des conseils à ses clients. En effet, la qualité de ses conseils dans des domaines comme assistance à l’exportation ou la cherche de partenaires peuvent avoir une effet déterminant pour l’avenir de l’entreprise et même beaucoup plus qu’un financement ou un placement. On peut citer aussi ses avis en matière de risque de change et de taux d’intérêt qui peuvent jouer directement sur le résultat de l’exercice de son client. Autre exemples aussi les prestations et les conseils sur le commerce international (opérations documentaires sur import ou export, les opérations de change, les transferts, les rapatriements de fonds,…), les conseils et les renseignements divers pour toutes les entreprises désirants s’implanter à Madagascar (dans le cas de la BNI CLM, elle publie un guide intitulé «Investir à Madagascar », ainsi que toutes autres informations utiles pour la clientèle).

Déontologie, Contrôle Interne, Risk Management (D.C.I.R.M)

                    Pour la Déontologie, le responsable contribue au respect des règles de bonne conduite et autres obligations réglementaires de personnel vis-à-vis des collaborateurs, des prestataires et autres personnes externes à la banque. Le Contrôle Interne gère les normes et les procédures, vérifie l’existence, l’efficacité et la cohérence des contrôles de premier niveau, formule les recommandations pour permettre la mise en œuvre d’actions correctives. Risk Management : Etant donné que la banque gère les risques, pour les risques opérationnelles, cette unité recense les domaines d’activités opérationnelles comportant des risques, gère les normes et procédures y afférentes et assure le suivi de ces risques par des vérifications des unités et/ou sur dossier. Le Risk Management formule ensuite des recommandations en vue d’améliorer la maîtrise des risques constatés.

Un effort de rationalité

                    Les qualités les plus importantes pour un responsable de marketing, comme pour tout gestionnaire, sont l’imagination, le bon sens, le dynamisme, les sens des relations humaines et le « caractère ». Mais toutes ces qualités réunies ne l’empêcheraient pas souvent de faire des graves erreurs si, dans la préparation de ses décisions, ou si l’on préfère dans l’élaboration de ses stratégies et politiques de marketing, il ne s’efforçait en permanence de faire preuve de rationalité. L’effort de rationalité dans la domaine marketing comporte deux aspects principaux, d’une part l’utilisation constante, implicite et explicite d’un modèle de raisonnement « téléologique » et d’autre part, dans la mesure possible, le recours à des méthodes scientifiques.

La Politique de produit

                 La politique de produit est la composante primordiale d’une politique marketing. Le rôle d’une politique de produit est de mettre au point et de diffuser les produits à même de satisfaire les besoins du marché. Dans le secteur bancaire, la politique de produit est aussi un loi très important de la politique marketing. Elle concerne la création de nouveaux produits, l’entretien des produits déjà existants et des stratégies à mettre en place pour les diffuser. En ce qui concerne l’importance particulière de la politique de produit, elle tient à trois (03) raisons principales :
• L’expérience montre que sont rarement compensées les insuffisances ou inadaptation d’un produit à son marché à l’aide des autres composantes du marketing-mix. En d’autres termes, on peut rarement faire du bon marketing avec du mauvais produit.
• Les décisions relatives au choix du produit à vendre et à ses caractéristiques impliquent souvent des investissements importants et sont relativement rigides. On ne change pas un produit aussi facilement qu’une campagne publicitaire. Il en résulte que les erreurs commises dans la politique de produit sont généralement irrémédiables.
• Les choix relatifs aux autres composantes du marketing-mix, et notamment la politique de prix et la politique de communication, sont subordonnés aux caractéristiques des produits que l’on vend. Il en résulte que la définition d’une politique de produit précède logiquement et chronologiquement le choix de la composante du marketing-mix. La politique de produit de l’entreprise comporte trois (03) niveaux de généralités distinctes :

 Au niveau le plus élevé, il s’agit de choisir des domaines d’activité de l’entreprise qu’on appelle parfois son portefeuille d’activité.
 Au second niveau, la politique de produit consiste à définir dans ses grandes lignes la gamme de produit qu’offrira l’entreprise. Il s’agira pour notre étude de la carte bancaire.
 Au troisième niveau, la politique de produit qui consiste d’une manière précise à détailler les caractéristiques fonctionnelles de la marque et éventuellement le conditionnement de chacun des produits de la gamme.
C’est généralement au moment où l’on s’apprête à lancer un nouveau produit que le problème de la définition de ses caractéristiques se pose dans toute son ampleur.

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Table des matières

NTRODUCTION
PARTIE 1 : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE 1 : CONCEPT GENERAL DE BANQUE
Section 1- Définition
Section 2- Les différentes sortes de banques
Section 3- Les Rôles de la banque
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA BNI-CLM
Section 1- Historique
Section 2- La BNI-CLM
Section 3- Les objectifs de la BNI-CLM
Section 4- La structure organisationnelle de la BNI-CLM
CHAPITRE 3 : THEORIE GENERALE SUR LE MARKETING
Section 1- Concept général du Marketing
Section 2- Le Marketing-Mix
PARTIE 2: IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES
CHAPITRE 1: Notion de service et Marketing bancaire
Section 1-Notion de service
Section 2-Le Marketing bancaire
Section 3-Les produits et services de la BNI-CLM
Section 4-Les produits d’équipements de la BNI-CLM
CHAPITRE 2 : PROBLEMES AU NIVEAU DU MARKETING MIX
Section 1- Manque de diversité des produits bancaires
Section 2- Imprécision du montant des produits et services bancaires
Section 3- Politique de Communication limitée
Section 4- Politique de Distribution
CHAPITRE 3 : PROBLEMES AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DE LA IRECTION DU MARCHE DES ENTREPRISES
Section 1- Structure organisationnelle
Section 2- Système d’information marketing défaillant
PARTIE 3 : PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE 1 : AMELIORATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE
Section 1- Solution concernant le Marketing Mix
CHAPITRE 2 : AMELIORATION DE L’ORGANISATION DE LA DIRECTION DU MARCHE DES ENTREPRISES
Section 1- Perfectionnement de l’organisation
Section 2- Amélioration du système d’information marketing
CHAPITRE 3 : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1- Solutions retenues
Section 2 -Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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