Amélioration du fonctionnement de la chaîne commerciale de la JIRAMA

Dans le monde de l’industrialisation, l’électricité constitue une nécessité inévitable pour faire tourner les matériels de production, et tous les autres matériels sophistiqués. Avant de s’installer, les opérateurs introduisent toujours dans leurs études économiques, la situation de l’énergie électrique existante dans la région où ils veulent construire leurs chantiers, leurs usines, c’est-à-dire la qualité de l’énergie fournie, le prix et son évolution. L’énergie occupe une place très importante dans l’étude d’opportunité de l’installation d’une entreprise quelque soit leur activité, et rien ne peut se faire sans l’énergie électrique. En outre, l’eau est la première nécessité des êtres humains, et la situation de vie des gens, surtout, leur santé dépend beaucoup de la disponibilité de l’eau dans les régions où ils vivent.

Ainsi, la JIRAMA ou JIRO sy RANO MALAGASY créée par l’ordonnance n°75024 en date du 17 octobre 1975 est une société anonyme à caractère industriel et commercial, dont l’État est le seul actionnaire .C’est une concessionnaire ayant pour objet la production et la commercialisation de l’eau et de l’électricité. Elle totalise 114 centres de production électriques dont 100 sont des centres alimentés par des groupes thermiques diesel, tandis que les restes sont des centres alimentés par des centres hydroélectriques. Elle intervient également dans 66 des 232 communes urbaines de Madagascar .

La JIRAMA est la seule société effectuant des travaux d’électrification et d’adduction d’eau potable sur toute l’étendue du territoire malagasy. Ses activités principales sont la production et la distribution d’eau et d’électricité, ainsi que la commercialisation. Pour la réalisation de ses activités, elle dispose des différents matériels aussi bien pour la production que pour la distribution. La JIRAMA déploie aussi parallèlement une organisation géographique faite des directions interrégionales dans chacune des six(06) anciennes provinces de Madagascar.

LES CARACTÉRISTIQUES DE LA JIRAMA 

La forme juridique de la JIRAMA 

Selon le code du commerce, toute activité commerciale doit être enregistrée dans le registre du commerce, avoir une raison sociale reconnue par l’OMAPI (Office Malgache pour les Propriétés Industrielles) et enfin un Numéro d’Identification Fiscale (NIF) vis-à-vis du service statistique de l’État. Cela nous permettra d’identifier juridiquement la société JIRAMA. En tant que l’une des industries stratégiques de Madagascar, la JIRAMA est une société d’État régie par l’ordonnance n°75024 d u 17 octobre 1975 au capital initial de 200.000 Ariary. Ce capital est entièrement souscrit à l’État malgache lors de sa constitution. Elle est dotée d’une autonomie financière, actuellement l’ensemble de son capital social s’élève à 17.533.084.304,20 Ariary. Elle est placée sous la tutelle du Ministère de l’Énergie (ME) et est administrée hiérarchiquement par un organe du conseil d’Administration .

C’est une société anonyme sous le registre du commerce n°7120, le numéro statistique : 511 016 011 258 et sous le Numéro d’Identification Fiscale : 00214111. Son siège social est 149, rue Rainandriamampandry, Antananarivo 101. Ce dernier assure la direction interrégionale.

L’historique de la JIRAMA

La production et la distribution d’eau et d’énergie électrique ont connu deux périodes bien distinctes : celle avant la nationalisation en 1975 et celle après.

Période avant 1975

Il semble que la première distribution d’eau et d’électricité soit apparue vers l’année 1899 à Antananarivo. En 1905, une convention a été signée par le Général Gallieni attribuant à la Société Civile d’État (SCE) le privilège d’adduction d’eau et d’éclairage publique à Antananarivo. Cette société deviendra plus tard la société d’Eau et Électricité de Madagascar(EEM) desservant en plus d’Antananarivo, les régions de Tamatave, Antsirabe, Fianarantsoa et Diégo-Suarez en électricité. Le 29 Septembre 1952, à côté de l’EEM, un accord a été conclu entre l’État et la Société d’Énergie de Madagascar(SEM) pour l’adduction et la distribution d’eau potable. Le 04 février 1974, l’État a confirmé son monopole en créant la Société Malgache de l’Eau et de l’Électricité(SMEE) par l’attribution de l’actif et du passif du bilan de l’EEM. L’État a regroupé transitivement à l’intérieur d’une nouvelle Société d’Intérêt National de l’Eau et de l’Électricité(SINEE), la totalité des ressources et emplois de la SMEE et de l’EEM . En octobre 1975, la SINEE a été dissoute et ses anciennes attributions ont été confiées à la JIRO sy RANO MALAGASY(JIRAMA), conçue conformément à l’ordonnance n°75024 du 17 octobre 1975.

Période après 1975

Le 29 juin 1977, l’État a fusionné la SMEE, la SEM et la Gérance Nationale de l’Eau(GNE) au sein de la JIRAMA. À cette époque même, elle est devenue membre fondateur de l’Association des Électriciens des îles de l’Océan Indien(AEOI).

En 1983, la JIRAMA a signé un accord avec les bailleurs de fonds étrangers au titre du projet ÉNERGIE I pour les grandes réalisations telles que Namorona, Andekaleka et les travaux d’équipement comme le bouclage de Tana-Sud, le contrôle hydroélectrique de Volobe et les réhabilitations. Le projet ÉNERGIE I visera l’amélioration des perspectives de croissance durable de Madagascar en assurant un approvisionnement adéquat en électricité à moyen terme ainsi qu’à un meilleur accès aux services de la population urbaine et rurale. En 1996, pour le développement de ses services, la JIRAMA a signé un nouvel accord de financement avec la Banque Mondiale(BM), pour assurer les projets d’investissements électriques pour les cinq années à venir. En 2006, pour parer dans l’immédiat, aux défauts techniques des infrastructures, la JIRAMA a établi un plan d’investissements à moyen terme d’un coût de 200 millions de Dollars( énergie et eau confondues) pour améliorer le rendement coûteux et la pauvre performance des installations, pour réduire les pertes techniques et pour améliorer la gestion des revenus .

Ce projet inclut la réhabilitation des centrales hydrauliques et thermiques telles que:
❖ La réhabilitation de l’unité n°3 d’Antelomita, une centrale hydraulique de 0,8 MW;
❖ Les travaux de rénovation dans la centrale hydraulique de Volobe (6,7MW) ;
❖ La réhabilitation des petites centrales hydrauliques d’ Ankazobe, Tsiazompaniry, Ambodiriana et Vatomandry ;
❖ La réhabilitation de la centrale thermique de Mahajanga (unité 1303), Tamatave (2×8MW) et Toliara (unité 1305).

En 2008, la JIRAMA a conclu un accord avec « Sherrit International Corporation»pour l’installation d’une centrale thermique à Antananarivo. Ce projet est le premier, prévu par Sherrit, dans le cadre de plusieurs autres investissements potentiels dans le secteur de l’énergie.

Ces investissements consistent dans des projets de construction de centrales thermiques et hydrauliques dans le cadre du Partenariat Public Privé(PPP).

Le projet sera une « Built Own Transfer » ou « BOT» dans lequel les installations seront construites par Sherrit et lui appartiendront pour une période initiale de cinq ans, période au cours de laquelle la JIRAMA paiera les investissements et assurera l’exploitation. Aux termes du contrat, la JIRAMA peut acquérir les installations en vertu des conditions convenues.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ
Chapitre I : APERÇU GÉNÉRAL DE LA JIRAMA
Section I : LES CARACTÉRISTIQUES DE LA JIRAMA
Section II : LES ACTIVITÉS DE LA JIRAMA
Section III : LES OBJECTIFS ET L’IMPORTANCE DE LA JIRAMA
Chapitre II : ORGANISATION FONCTIONNELLE ET ADMINISTRATIVE
Section I : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA JIRAMA
Section II : LA DIRECTION INTERRÉGIONALE DE TOAMASINA
Section III : LE FONCTIONNEMENT DE LA CHAÎNE COMMERCIALE
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE DE LA SITUATION ET LES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION
Chapitre I : ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE ET ANALYSE SWOT
Section I : ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE
Section II : ANALYSE SWOT
Chapitre II : LES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION
Section I : AMÉLIORATION APPORTÉE AU NIVEAU DE L’ÉTABLISSEMENT
Section II : AMÉLIORATION APPORTÉE AU NIVEAU DES VENTES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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