Pratique de la course de vitesse en tant que pratique compétitive sportive
L’existence de la Fédération Malagasy Handisport a favorisé la pratique de l’Athlétisme en particulier la course de vitesse chez les centres spécialisés qui s’occupent de l’éducation des sourds d’autant plus qu’elle sensibilise ces centres pour la mise en place des clubs sportifs qui vont s’affilier auprès des ligues régionales, et aussi de la fédération afin qu’il puisse participé aux compétitions organisées par ces entités fédérales. Ainsi, au cours des championnats des ligues régionales du handisport, les athlètes sourds ont pu participer aux différentes épreuves réservées à leur types d’handicaps, et cette participation est aussi observée au niveau national qu’international ; citons des exemples de la participation des athlètes sourds aux JIOI 2003 à l’Ile Maurice, et 2007 à Madagascar.
La participation à des compétitions
Nous pensons que la participation à des compétitions a une influence sur la performance. La compétition étant le propre de l’homme en participant à des compétitions, tous les athlètes sont motivés et peuvent aussi améliorer leur propre performance. Les résultats de leurs compétitions les incitent à s’entraîner davantage. Comme nous avons pris connaissance que peu de compétition organisée pour ces athlètes sourds, le tableau nous montre que 3 ligues seulement ont organisé des simples compétitions et de championnat régional, et 8 ligues participent au championnat national. Ainsi le nombre des compétitions est minime, ce qui a un impact sur l’amélioration des résultats.
Prévention
Les solutions à la déficience auditive passent par la prévention, par le dépistage et la prise en charge précoce et par la rééducation. On peut prévenir la déficience auditive neurosensorielle en :
• Vaccinant les enfants contre les maladies de l’enfance, notamment contre la rougeole, la méningite, la rubéole et les oreillons.
• Vaccinant les femmes en âge de procréer contre la rubéole avant la grossesse.
• Dépistant et traitant la syphilis et d’autres infections chez les femmes enceintes.
• Amélioration les soins prénatals et périnatals.
• Evitant d’utiliser des médicaments ototoxiques sauf sur prescription d’un agent de santé qualifié et à condition que la posologie soit soigneusement contrôlée.
• Adressant à un service compétent les nouveau-nés atteint de la jaunisse pour diagnostic et traitement éventuel.
• Réduisant l’exposition au bruit (professionnel et récréatif) au moyen de dispositif de protection individuel et par des mesures de lutte antibruit.
On peut éviter la déficience auditive de transmission en procédant à un dépistage approprié, suivie d’interventions médicales ou chirurgicales appropriées. Le dépistage et traitement précoce chez les nouveau-nés et les jeunes enfants permettent de prévenir les troubles du langage et les difficultés d’apprentissage. Bien des gens atteint des déficiences auditives bénéficieraient de la mise à la disposition accrue de prothèses auditives abordables et correctement, ainsi que de service de suivi. Ainsi parmi les structures de soins primaires de l’oreille, la prévention se focalise sur tout sur l’otite moyenne chronique les médicaments ototoxique et l’exposition aux bruits. Dans cette idée, l’éducation de l’hygiène nasale et aussi très importante par exemple comment tenir le nez propre ? Le bruit détériore les cellules ciliées de l’oreille interne, et cela dépend de l’intensité et de la durée d’exposition au bruit. La déficience auditive peut progresser lentement et elle n’est remarquée qu’ultérieurement. Le traitement est alors plus possible. Seule la prévention est efficace. Les gens qui s’exposent aux bruits intenses des machines ou des explosions durant leur travail devaient porter des protections des oreilles, sous forme de casque antibruit, ou d’embouts spécialement étudiés.
Paramètres constitutifs de la vitesse
La vitesse est constituée par trois facteurs essentiels : la vitesse de réaction, la vitesse gestuelle, la fréquence gestuelle.
• La vitesse de réaction : en considérant que le temps de réaction est celui s’écoulant entre la détection du signal déclencheur et le début de l’action musculaire du mouvement réponse, la vitesse de réaction correspond à un ensemble : « perception d’information-analyse-déclenchement musculaire du traitement ». Suivant les disciplines sportives et les spécialités, la vitesse de réaction sera liée à des facteurs plus ou moins complexe :
-signal déclencheur simple ou complexe,
-nombre de réponse unique ou multiple. Un ensemble combiné « signal complexe-possibilité des réponses multiples » engendrera un temps de réaction plus élevé qu’un ensemble « signal unique-possibilité de réponse unique ».
En effet, le choix des réponses adaptées par rapport au choix des informations pertinentes perçues demande un traitement de l’information plus long. Néanmoins, plus l’ensemble « signal-analyse-réponse » est complexe, plus l’entraînement à de possibilité de faire évaluer la vitesse de réaction dans la marge d’amélioration et relativement faible. Par exemple, dans le cas d’un départ de la course de 100m, le temps de réaction est dépendant de la motivation du coureur, des qualités physiques liées à la vitesse d’elle-même, et à son attention par rapport au coup de pistolet ou du signal visuel pour les sourds effectué par le starter. L’entraînable serait de l’ordre de 5 à 10% seulement.
• La Vitesse gestuelle : en termes de définition, la vitesse gestuelle consiste à effectuer un mouvement segmentaire simple par exemple la flexion de l’avant bras sur le bras, ou plus global par exemple le tir au Handball avec des contractions musculaires d’intensité maximum contre une résistance nulle ou réduite. Si les résistances opposées s’élève, le rapport entre les forces et vitesses se modifie jusqu’à un point intermédiaire recherchée dans des nombreuses disciplines, puis basculé dans une zone ou limite est la force maximale isométrique. La vitesse gestuelle qui est aussi une vitesse d’accélération correspond verbalement au problème de vitesse ou l’exécution d’un mouvement dans le temps le plus court possible. Mécaniquement elle dépend de l’efficacité de la contraction musculaire, c’est-à-dire de la force et de la vitesse de contraction permettant de déplacer le levier osseux concerné. Ainsi, elle déprend des paramètres neuromusculaires liés à la contraction musculaire, des facteurs anatomiques et morphologiques tels les longueurs des leviers osseux, mais aussi des facteurs psychologiques puisque l’intensité de travail est maximale (état de concentration, de vigilance et de motivation). Concernant la contraction musculaire, son efficacité est liée :
– Au facteur biologique du muscle : quantité d’ATP et des éléments minéraux, pourcentage des fibres rapides.
– Au facteur de coordination intramusculaire : synchronisation des unités motrices, sélection des fibres rapides, utilisation des qualités élastiques du muscle.
– Au facteur de coordination intramusculaire et principalement au couple agoniste-antagoniste : la complémentarité de ce couple est due au réflexe d’inhibition réciproque. L’agoniste produit la plus grande vitesse possible tandis que l’antagoniste se relâche.
– A d’autres facteurs d’état ponctuel du muscle : la viscosité due à l’échauffement et l’état de fatigue, qui ont aussi une influence primordiale sur la vitesse de contraction. Si cette vitesse gestuelle est étroitement liée à la contraction musculaire et au facteur force, le degré de la coordination générale et spécifique du sportif est lui aussi indissociable. Exécution rapide d’un geste spécifique n’est en effet possible que si aucun facteur limitant, comme un manque de mobilité articulaire ou une mauvaise maîtrise technique ne vient gêner sa réalisation technique.
• La Fréquence gestuelle : correspond à un nombre de mouvement exécuté à un temps donné.
Souvent rattachée aux activités sportives de types cyclique, et exprimé sous le terme Vélocité, elle désigne un schéma gestuel reproduit de façon permanente et régulière pour créer un déplacement du corps. Cette fréquence implique des alternances de contraction musculaire et relâchement créant des actions motrices aller-retour. Elle est liée à la capacité du muscle à se contracter et à se relâcher à une cadence élevée, les ordres de contraction étant envoyées et contrôlée par le système nerveux. Associée à la vitesse gestuelle, elle donne un sens aux mouvements spécifiques dans de nombreux sports et peut-être nommée vitesse de mouvement.
Détermination de la population pour l’échantillon
Afin de réaliser notre expérimentation, nous avons considérés des athlètes sourds de sexes féminins et masculins qui sont des athlètes sélectionnés et présélectionnés dans l’équipe nationale de la fédération Handisport au cours de Antananarivo. Ainsi nous avons groupés les résultats obtenus des temps de réaction dans deux groupes :
– « A » : Temps de réaction initial obtenu avant l’expérimentation,
– « B » : Temps de réaction final obtenu après l’expérimentation.
Avant l’expérimentation, nous avons pris le temps de réaction au départ des athlètes sourds, et nous les avons groupés dans le groupe A. ensuite, nous avons groupé dans le groupe B le temps de réaction finaux après l’expérimentation. La différence entre les deux groupes sera relevée après l’expérience. D’où nous allons recueillir les résultats pour pouvoir comparer les deux groupes. La différence éventuelle nous permettra d’orienter notre réflexion sur la validité ou un de notre hypothèse. Il faut souligner que la constitution des groupes des résultats a tenu compte de l’effectif des échantillons que nous avons eu. En d’autre terme, nous avons un échantillon pauvre c’est-à-dire un effectif total de20 athlètes (N<30).
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Table des matières
INTRODUCTION
I.ETATS DES LIEUX
1.1. HISTORIQUE DU SPORT DES PERSONNES HANDICAPEES DANS LE MONDE
1.2. PRATIQUE DE SPORT POUR LES PERSONNES HANDICAPEES A MADAGASCAR
1.2.1. Objectifs de la fédération
1.2.2. Disciplines sportives de la fédération
1.3. PRATIQUE DE LA COURSE DE VITESSE DES SOURDS A MADAGASCAR
1.3.1. La pratique de la course de vitesse en milieu scolaire
1.3.2. La pratique de la course de vitesse en tant que pratique compétitive sportive
1.3.3. Résultats des athlètes sourds et sourdes à la compétition d’athlétisme
1.3.3.1. Résultats Championnats nationaux d’athlétisme de l’année 2006-2008
1.3.3.2. Résultats JIOI 2007
1.3.4. Les facteurs qui influencent les résultats de nos athlètes sourds
1.3.4.1. La participation à des compétitions
1.3.4.2. Le financement
1.3.4.3. L’entraînement
1.4. PROBLEMATIQUE
II.CADRE THEORIQUE
2.1. LA SURDITE
2.1.1. Définitions
2.1.2. Origine et symptômes
2.1.2.1. Cause de la surdité et de la déficience auditive
2.1.2.2. Symptômes
2.1.3. Prévention
2.1.4. Solution à la déficience auditive
2.1.5. Communication et expression avec les sourds
2.1.6. Sourd et environnement social
2.2. LA COURSE DE VITESSE
2.2.1. La vitesse
2.2.1.1. Définition
2.2.1.2. Paramètre constitutif de la vitesse
2.2.1.3. Paramètre d’expression de la vitesse
2.2.1.4. Développement de la vitesse
2.2.2. Le départ
2.2.2.1. Le starting block
2.2.2.2. Les phases du départ
2.2.2.3. Le temps de réaction
2.3. HYPOTHESE
III.METHODOLOGIE
3.1. DETERMNINATION ET CHOIX DE L’OBJECTIF DE LA METHODOLOGIE
3.2. PROTOCOLE EXPERIMENTAL
3.2.1. Définitions de l’échantillon
3.2.2. Détermination des méthodes de vérification
3.2.3. Détermination de la population pour l’échantillon
3.2.4. Choix du test
3.2.5. Déroulement de l’expérience
3.2.6. Description du matériel expérimental
3.2.7. L’entraînement
3.3. TRAITEMENT MATHEMATIQUE DES RESULTAS
3.3.1. Analyse préliminaire
3.3.2. Application numérique
3.3.3. Analyse du contenu
IV.SUGGESTIONS
4.1. APPRENTISSAGE DU DEPART
4.1.1. Exemple de situation utilisable au cours des séances techniques visant à l’amélioration du départ
4.1.1.1. Position débout
4.1.1.2. Position accroupie
4.1.2. Le départ accroupi en starting block
4.1.3. Position de départ moyenne dans le starting block au commandement prêt
4.2. EXERCICE D’AMELIORATION DE TEMPS DE REACTION A SIGNAL VISUEL
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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