Amélioration d’étude d’adduction d’eau de type gravitaire

On sait que l’absence d’accès à l’eau potable est le premier frein au développement. Offrir de l’eau potable aux citoyens constitue l’un des principaux défis auxquels sont confrontés les gouvernements Africains . Pour Madagascar, le taux de desserte en eau potable est encore très faible, surtout en milieu rural. Cette situation classe Madagascar parmi les pays les plus pauvres. Au niveau mondial, Madagascar se trouve 151ème rang sur 187 pays en termes d’IDH (ONU, 2012). La lutte contre la pauvreté est alors un défi majeur pour le pays . Les enquêtes de l’INSTAT en 2013 montrent que 27,7 % de la population Malagasy ont un accès à l’Eau Potable améliorée. Ce taux est plus élevé en milieu urbain (77,4%) qu’en milieu rural (17,7 %) .

Une des priorités du secteur de l’eau et de l’assainissement consiste donc à accroître rapidement les proportions de population ayant accès à des services efficaces et durables pour l’eau potable et l’assainissement, en assurant la fonctionnalité des infrastructures existantes, et en augmentant le nombre d’infrastructures nouvelles. C’est dans ce cadre que l’InterCoopération Suisse a financé l’étude de préfaisabilité du projet d’Adduction d’Eau Potable des Fokontany dans la Commune Rurale Masindray, parmi lesquelles figure celle de Faliarivo. Un enfant ou une mère de famille dépense 45 min pour chercher 15L d’eau. Des maladies d’origine hydrique y sont fréquentes, en plus, à cause de la qualité de l’eau. Les ressources en eau y sont encore abondantes mais on assiste à l’inexistence des infrastructures.

GENERALITES ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

Contexte général de l’approvisionnement en eau potable: enjeux mondiaux

L’analyse des documentations scientifiques montre que les questions relatives à la gestion et à l’assainissement de l’eau en général constituent une préoccupation majeure au niveau international.

D’abord, chaque organisme et les bailleurs de fonds, ont un objet de suivre l’évolution de la statistique concernant l’eau. On constate que près de 1,2 milliard d’êtres humains dans le monde n’ont toujours pas accès à une eau potable et sûre (ONU, 2003). L’eau est devenue une priorité et une clé pour tout processus de développement durable (Houria, 2002). Malgré les mesures prises et les efforts fournis sur le plan international, l’eau demeure au centre de nombreux débats (Dinar, 2000; Marino et Boland, 1999).

De plus, l’eau sale tue plus que le sida, les guerres et la famine, à l’échelle mondiale. 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de diarrhées liées à une eau insalubre. Dix pourcent de la morbidité mondiale pourrait être évitée par une amélioration de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène, qui pourrait générer une économie équivalente à 20 milliards de journées de travail par an, principalement pour les femmes. En effet, l’étude se prolonge vers le futur en affirmant qu’en 2030, 47 % de la population mondiale vivra dans des zones de stress hydrique élevé, selon l’ONU en 2008.  Face à cette situation, adoptée par les 189 Etats membres de l’ONU présents à l’Assemblée Générale de septembre 2000, la déclaration dite du Millénaire à laquelle a adhéré Madagascar s’inscrit dans un cadre unique pour les défis que doit relever l’humanité. Ce cadre donne une esquisse des actions à entreprendre et propose un ensemble de mesures concrètes permettant d’apprécier le progrès accompli par chaque Etat dans l’atteinte des objectifs. Ces objectifs sont au nombre de huit accompagnés de 18 cibles et 48 indicateurs : le tout forme ce qu’on appelle communément « Objectifs de Développement pour le Millénaire ou ODM ». Et, pour le secteur de l’eau, on a comme objectif en 2015 de réduire en moitié la proportion de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable.

L’objectif du Millénaire pour le développement (OMD)/ fiche 8 exige de traiter l’eau comme un bien précieux et vital, et non comme une marchandise renouvelable, et mieux la gérer pour assurer sa durabilité. En plus, l’OMD sollicite de démontrer les pertes économiques dues à l’épuisement des cours d’eau. Ce dernier à pour but d’éliminer les subventions qui encouragent des façons de faire nuisibles pour les ressources en eau.

Problèmes d’accès à l’eau potable à Madagascar

Le secteur de l’Eau est soumis aux différentes contraintes, pour Madagascar, qui justifient la mise en œuvre d’une stratégie plus cohérente avec les objectifs visés. On remarque un ralentissement de l’accès à l’Eau Potable, la faible qualité des services publics et la non pérennisation des infrastructures. Aussi, on constate la vulnérabilité des ressources en eau en quantité, en qualité, au niveau des bassins versants et par rapport à l’environnement.

Ensuite, le taux de desserte en eau potable à Madagascar est encore très faible, surtout en milieu rural. Cette situation classe Madagascar parmi les pays les plus pauvres. Cependant, l’augmentation du taux de desserte en Eau Potable au niveau national est marquée par une évolution allant de 29% en 2000 à 46% en 2012, soit une progression constante de 2% par an durant la période allant de l’année 2000 à 2003. Dans le cadre du suivi des indicateurs du DSRP, le pourcentage de la population ayant un accès durable à une source d’eau potable est de 31,3 % au 1er semestre 2005 contre 29,4% en 2004. A partir de l’année 2004, cette évolution a connu une diminution de 1% par an jusqu’en 2007, avant de reprendre son évolution normale jusqu’en 2011. En général, le taux de desserte en Eau Potable au niveau national a augmenté de 17% en 10 ans (2000 -2012). Quant au milieu rural, ce taux est maintenu à une évolution de 20% dans 10 ans (de 22% en 2000 et 42% en 2012), selon le Ministère de l’Eau en 2012.

Enfin, cette situation de 2012 pour l’Eau Potable sera considérée comme base et point de référence dans la programmation des interventions en Eau Potable.

La politique de l’Eau du gouvernement

Depuis toujours, le secteur Eau, Assainissement et Hygiène revêt un caractère prioritaire au niveau des engagements nationaux pris dans le cadre du développement du pays. La politique de l’eau et de l’assainissement est fixée par la Déclaration de Politique Sectorielle de l’Eau, Hygiène et de l’Assainissement de 1997 et par la loi 98-029 portant Code de l’Eau promulguée en 1998 et dont les principaux décrets d’application sont sortis en 2003. Les quelques principes de base ainsi énoncés sont :
– le secteur privé et les ONGs doivent être encouragés à s’impliquer dans les actions d’aménagement, d’exploitation et de gestion des installations d’alimentation d’eau et d’assainissement.
– l’Etat confirme le principe de non gratuité de l’eau pour tous les usagers.
– la tarification de l’eau devra traduire le coût réel de l’eau, en tenant compte de la capacité de payer des bénéficiaires.
– le Code de l’Eau (art. 28 al. 2) déclare qu’en cas de limitation de ressources en eau disponibles, l’utilisation de l’eau pour l’alimentation en eau potable allant de pair avec l’assainissement, sera prioritaire sur les autres utilisations compte tenu des normes de consommation retenues en application du code.

Le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté DSRP contient les axes stratégiques prioritaires à respecter avec les objectifs à atteindre. Parmi les 31 indicateurs du DSRP pour mesurer l’atteinte des objectifs globaux, l’indicateur 10 souligne l’accroissement du « Pourcentage de population ayant un accès durable à une source d’eau potable ». Pour l’eau potable, les objectifs fixés par le gouvernement sont d’atteindre d’ici 2015 une couverture de 80 % en milieu rural et de 100 % en milieu urbain.

En résumé, une des priorités du secteur de l’eau consiste donc à accroître rapidement les proportions de population ayant accès à des services efficaces et durables pour l’eau potable, en assurant la fonctionnalité des infrastructures existantes, et en augmentant le nombre d’infrastructures nouvelles. En effet, le Ministère de l’Eau établit en Avril 2014 le nouveau défi fixant une vision pour Madagascar en 2018.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I GENERALITES ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre II SITUATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE D’APPROCHE ET ACQUISITION DES DONNEES
CHAPITRE III METHODOLOGIE APPLIQUEE A L’HYDROGEOLOGIE
CHAPITRE IV ACQUISITION DES DONNEES
CHAPITRE V LA DEMANDE EN EAU POTABLE
TROISIEME PARTIE : APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE DE FALIARIVO ET ORIENTATION GENERALE DE L’ETUDE
CHAPITRE VI LOCALISATION DES POINTS DE CAPTAGES D’EAU SOUTERRAINE
CHAPITRE VII ETUDE D’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE DU FOKONTANY FALIARIVO
QUATRIEME PARTIE : ETUDE D’IMPACT -ETUDE ECONOMIQUE ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE VIII IMPACT DU PROJET
CHAPITRE IX ETUDE ECONOMIQUE
CHAPITRE X PROPOSITIONS DE SOLUTION D’ AMELIORATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
RESUME

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