Amelioration des constructions a usage d’habitation

« Entre un quart et la moitié des habitants de la plupart des villes du tiers monde n’ont même pas les moyens d’acquérir la maison ou l’appartement le moins cher qui répond à des normes de salubrité et de sécurité élémentaire » écrit Patrick Mc Auslan dans son livre « Les mal-logés du tiers monde ».

La ville d’Antananarivo n’échappe pas à cette réalité où la crise du logement s’est fait et se fait encore sentir. Des programmes gouvernementaux de logements locatifs ont déjà été mise ne œuvre. Ces programmes sont réalisés, généralement, après des catastrophes naturels et n’ont pu que participer à atténuer cette crise.

La Politique Nationale de l’Habitat actuelle préconise une autre voie pour résoudre ce problème : « la priorité n’est pas de construire des logements dont l’Etat n’a ni les moyens financiers ni la vocation à le faire d’une manière massive et adaptée à l’importance et à la diversité de la demande sociale, mais plutôt d’organiser le secteur, de l’encadrer et de créer les outils et les instruments pour favoriser les initiatives des acteurs privés, communautaires et des habitants eux-mêmes ».

Le problème dans le monde

Le manque de logement

On entend par logement l’ensemble formé par une pièce principale et une autre à usage de cuisine sans toutefois que cet usage soit exclusif. Le problème de manque de logement touche le monde entier que ce soit dans les pays développés ou dans les pays en voies de développement. Les logements sont en nombre insuffisants. Dans les pays en voies de développement, ce manque de logement se traduit surtout par la présence des sans abris qui se logent dans des habitats de fortune dans les zones dangereuses (zones marécageuses, zones à forte pentes, …) et par la création de bidonville aux alentours des grandes agglomérations. Par contre dans les pays développés, les mallogés abritent la plupart du temps dans les immeubles désinfectés. De ce fait le phénomène n’est pas très visible mais il est bien présent.

La destruction de l’environnement

Pour ce millénaire, les problèmes environnementaux sont les plus mis en avant sur le plan international. La politique du développement durable est une politique qui va de paire avec la préservation de l’environnement. La détérioration de l’environnement est surtout due à la présence des gaz à effet de serre qui détruisent la couche d’ozone et favorisent le réchauffement de la planète. Les effets, de ce réchauffement, sont catastrophiques : le changement radical du climat, l’augmentation de violences des catastrophes naturels et l’augmentation de leurs fréquences,…. Ainsi dans le monde entier des sommes énormes sont investis dans la recherche pour des inventions en matériels, matériaux et produits écologiques. Le secteur de l’immobilier n’échappe pas à ce mouvement vers l’«écologie». Surtout dans la mesure où les spécialistes estiment que ce secteur représente 40% de la consommation en énergie et 25% des émissions de gaz à effets de serre.

La ville d’Antananarivo

Histoire et géographie

Historiquement, la dynastie Merina, fondée par la reine Rangita, fut agrandit progressivement en clan par ces descendants. Ces clans furent réunifiés par le roi Ramboasalama dit Andrianampoinimerina. Ce roi fit garder son royaume par mille homme d’où le nom d’Antananarivo ou la ville des milles. Son règne fut succédé par son fils Radama I qui écrivit la langue malgache et multiplia les écoles. En 1986, le pays fut déclaré colonie française et Antananarivo devient la Capitale de cette colonie.

En 1960, Madagascar déclara son indépendance et garda la ville d’Antananarivo comme Capitale. Située dans la partie centrale de l’île, longitude 47°31E et latitude18°55S, la ville d’Antananarivo culmine sur les hauts plateaux à environ 1435m d’altitude. Capitale économique du pays avec une représentation des plus grandes entreprises malgaches c’est aussi la Capitale administrative et culturelle de Madagascar.

La ville est entourée de Communes dites rurales limitrophes dont la principale vocation jusqu’à présent est de servir pratiquement de zones «dortoirs» à une population qui ne vit essentiellement que par la ville et pour la ville d’Antananarivo.

Historique de l’habitat 

Madagascar est un pays caractérisé par des constructions en matières végétales. Mais depuis près d’un siècle déjà, étant donné la difficulté de transport et l’absence des bois dans la zone des hauts plateaux, les murs en pisé se sont multipliés aux environs de la Capitale. Ces édifices étaient rarement homogènes car les constructeurs préfèrent monter les étages et les pignons en briques crues, plus rapides à mettre en œuvre que le pisé. Seuls les ménages très riches de l’aristocratie utilisaient le bois pour la construction entière de leurs maisons.

Dans la ville ancienne, les constructions étaient érigées sur des plans simples. 37% [7] de ces constructions subissaient des fissurations dues à l’absence de chaînage (élément inconnue lors de leurs constructions). Dans les régions rurales, actuellement, dans la généralité des cas, la construction en terre crue est encore pratiquée. Cette pratique est associée parfois à l’utilisation de la brique cuite.

Par contre dans les zones urbaines, beaucoup de matériaux de construction sont maintenant mise ne œuvre. L’utilisation de la brique cuite, de la pierre, du béton armé, des hourdis… sont très répandue. Les modes de constructions anciennes se perdent. Parmi les raisons de leurs abandons figurent :
– L’absence de normalisation pour les produits ;
– La perte des connaissances concernant ces modes de construction ;
– La fiabilité aléatoire des matériaux ;
– Les problèmes de statut social associé aux matériaux de construction jugés précaires.

Mais les matériaux telle la terre crue est encore utilisée mais d’une forte mauvaise manière.

Démographie

A Madagascar d’ici 2025, les autorités compétentes estiment que la population urbaine représentera 39,3% de la population totale et les 20.9% – des 39.3%- seront à Antananarivo. La population de la Commune Urbaine d’Antananarivo qui était de 1 083 732 en 2003 serait donc de 2 682 459 en 2025 soit plus du double. La densité passera de 13000 à 32181 personnes au km². Précisons que cette densité serait en dessous de la réalité car elle ne prend pas en compte les superficies non habitables.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : Contexte générale
Chapitre I -Le problème dans le monde
I-1 Le manque de logement
I-2 La destruction de l’environnement
Chapitre II :La ville d’Antananarivo
II-1 Histoire et géographie
II-2 Historique de l’habitat
II-3 Démographie
II-4 Les ménages
II-5 Le logement actuellement
Chapitre III- L’étude
III-1 Raison et but de l’étude
III-2 Méthodologie
Deuxième partie : Proposition de variantes
Chapitre I- Présentation de chaque variante
I-1 Immeuble à ossature porteuse en béton armé
I-2 Immeuble à murs porteurs en maçonnerie de briques cuites artisanales
I-3 Immeuble à mur porteur en Briques de Terre Comprimée (BTC)
Chapitre II :Etude architecturale de chaque variante
II-1 Variante I
II-2 Variante II
II-3 Variante III
Chapitre III- Evaluation financière des variantes
III-1 Prédimensionnement
III-2 Estimation des différents travaux entre chaque construction
Chapitre IV- Choix des variantes
Troisième partie : Etude technique
Chapitre I :Les effets du vent
I-1 Définitions et principes de calcul
I-2 La pression exercée par le vent
Chapitre II- Dimensionnement
I-1 Les règles et procédés de calcul
I-2 Application
Chapitre II :Réalisations
II-1 Identification du sol
II-2 Confection des briques
II-3 Mises en œuvre des éléments
Quatrième partie: Analyses Financières
Chapitre I- Evaluation de la construction
Nous avons ainsi finie l’étude technique de la construction. Nous allons maintenant procéder à l’évaluation financière du projet
I-1 : Coefficient de majoration de déboursé K
Les valeurs de Ai sont représentée dans le tableau suivant
I-2 Sous détail des prix
I-3 Bordereau détail estimatif
Désignation des travaux
Montant [Ar]
Iinstallations et replie de chantier
4 250 000,00
II terrassement
1 378 260,00
III travaux en infrastructure
16 751 915,90
IV dallage
3 925 771,86
V travaux en superstructure
131 589 554,00
VI électricité
3 000 000,00
VII sanitaire
9 971 467,00
Montant total
170 866 969,00
TVA 18%
30 756 054,00
Total général
201 623 023,00
Le coût estimatif du projet s’élève à :201 623 023Ar (Deux cent un million sixcent vingt trois mille vingt trois Ariary Hors Taxes) y compris le taux de valeurs ajoutées de 18% d’une valeur de 30 756 054 Ar (trente millions sept cent cinquante six milles cinquante quatre Ariary)
Chapitre II- Analyse de la rentabilité du projet
II-1 Détermination de la VAN
II-2 Détermination du TIR
Le TIR est le taux d’actualisation annulant la VAN
En effectuant le calcul, nous avons TIR=14,68%
II-3 Analyses
CONCLUSION

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