L’obtention du diplôme de maîtrise en gestion est sanctionnée par la réalisation d’un mémoire. Ainsi, celui-ci reflète l’accumulation de connaissances effectuée par l’étudiant pendant ces quatre années universitaires. Il est usage et indispensable de compléter ces connaissances théoriques acquises par des stages pratiques en entreprises.
GE ERALITE
La notion d’entreprise mérite d’être citer étant donné que c’est à l’occasion d’une entreprise que les principes et les méthodes des organisations seront les plus utilisées ceci quelle que soit sa forme. L’entreprise est d’un système social, économique, technique animé par un entrepreneur, organisé en vue d’atteindre des objectifs et évoluant dans un système plus général, la société, avec laquelle, elle interagit.
On appelle système, un ensemble des variables et des parties interdépendantes.
– L’entreprise est un système social : c’est à dire, la réunion et, ou des groupes d’individus entre laquelle se repartissent les tâches qui déterminent leurs carrières.
– L’entreprise est un système économique dont le but est de satisfaire les besoins de l’homme en créant des richesses (bien et service) à partir des ressources (naturelle et humaine) relativement rare.
– L’entreprise est un système technique car la combinaison des factures, des productions, fixes des contraintes souvent impératives .
Ainsi, pour avoir une certaine idée sur développement de la CEM, il voudrait le connaître son historique et son organisation ainsi que les divers centres des responsabilités de la CEM.
PRESENTATION DE LA CEM
La CEM est une institution financière qui était un établissement sans but lucratif appartenant à l’Etat avec les objectifs d’assurer la collecte, l’épargne, et faire fructifier au bénéfice des épargnants. Ce dernier a été crée par décret du 03 Novembre 1918 en tant que établissement public administratif (EPA). Elle était rattachée à l’administration de poste disposée d’un large réseau courant dans tout à Madagascar. La CEM est devenue une société anonyme SA le 18 septembre 1995 par la loi N°95- 019, son siège sociale est à Antananarivo, sis 21 rue Karija Tsaralalana Antananarivo 101.
De même, en 03 août 1998, le western union (W.U) l’a choisi comme son premier représentant à Madagascar, a donc présenté dans les 14 agences CEM.
Historique
La venue des colons à Madagascar vers 1896, qui introduisaient la monnaie sur tout le territoire avait changé le comportement des Malagasy surtout sur le plan économique. Ils trouvent l’importance de l’argent dans la vie quotidienne. Mais beaucoup de thésaurisation apparaît, le circuit monétaire ne fonctionnait qu’à sens unique et la détermination de la masse monétaire qui circule était difficile. Pour faire face à ces problèmes, L’Etat avait pensé à créer une institution pour collecter l’argent du peuple afin de contribuer au bon déroulement de circuit économique normal. C’est ainsi qu’était née la CEM .
Cet historique depuis son existence est marqué par les dates bien précises. En 1819 au mois d’octobre, la caisse nationale d’épargne a été crée par l’autorité française. Les modalités pratiques du fonctionnement de cet organisme ont été définies par un règlement pris le 23 septembre 1929. Elle était placée sous le gide immédiat et absolu de la république française. La CEM est dotée d’une autonomie financière, dispose de ressources et de patrimoine propre. A l’aide de ces recettes que l’entreprise a pu assurer la couverture de toutes ses charges de fonctionnement. Le conseil d’administration la présente vis à vis des actionnaires et vis à vis de tiers, des pouvoirs les plus étendues pour agir au nom de la caisse et faire autoriser les actes ou opérations relatives à l’objet social.
– En 1975, la CDC malgache a remplacé la CDC française. Elle a repris la gestion de fonds collectés par la CEM.
– En 1985, la CEM devient un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) suivant la loi n° 85/061 du 20 Décembre 1985 ;avec ce décret qui a transformé donc l’EPA en EPIC avec le nom « Caisse D’épargne De Madagascar » connue sous le sigle CEM Ce statut obligeant la CEM à déposer ses fonds au trésor public et le taux de rémunération était fixé par le trésor.
La CEM était sous tutelle de 2 ministères ; poste et télécommunication sur le plan technique d’une part, et le ministère de finances et du budget sur le plant financière d’autre part .Le Ministère de finance traitant la partie financière.
– En 1993 ; un accord de coopération dans le cadre du projet Financial Market Development (FMD), entre le gouvernement malgache représenté par la CEM et la banque central d’une part, et le gouvernement des Etats – Unis, représenté par l’USAID d’autre part; avait pour but de relancer le développement du service financier et de dynamiser la CEM de manière à ce qu’elle soit apte à maîtriser son évolution et à faire face aux enjeux du secteur dans laquelle elle évolue . L’idée de transformer de statut d’EPIC en S.A était au centre de coopération.
– En 18 septembre 1995, la loi n° 95-019 a promulgué la transformation de la CEM en S.A.Cette loi mentionne aussi sa transformation éventuelle en établissement de crédit.
Toute fois, celle-ci contenait des incohérences avec le droit commun sur les sociétés contextes anonymes, ce qui exigeait une modification afin de s’adapter aux nouveaux socioéconomiques du pays.
Aussi, dans cette date que la CEM inaugure sa première agence autonome sise à Antsaralalana – Antananarivo.Elle sera suivie d’une autre agence à Fianarantsoa, inauguré en décembre de la même année .
– En 1996, la CEM est admise au de la grande famille de l’institut mondial de caisse d’épargne (IMCE) lors du congrès de Tokyo(Japon) du 22 octobre 1996. Cette institution regroupe 109 caisses d’épargne membres issues de 92 pays.
– En 1998, le mois d’avril : la CEM abrite la 4éme réunion de groupe d’Afrique de l’IMCE et débute ainsi la célébration de son 80éme anniversaire.
– En août, l’année 1998 la CEM devient le premier représentant à Madagascar de la société américaine Western Union spécialisée dans le transfert international d’argent.
– En mai 2001, la CEM tient à Antananarivo sa première assemblé générale de tout le personnel. Une assise qui a réunit 300 agents.
– En juin 2001, une nouvelle loi fut promulguée ; elle abroge l’ancienne loi et consacre le principal de transformation de la CEM en S.A
– Le 23 août 2003, une discussion du statut de la CEM a été effectuée avec la mise en place d’un comité administratif et la nomination d’un nouveau directeur général.
– Le 05 Septembre 2003, une assemblée générale a eu lieu avec la nomination d’un nouveau directeur général (DG) et la validation du conseil administratif (CA).
– Courant janvier 2005, un nouvel organigramme a été mis en place. Au terme de loi n° 95-019 du septembre 1995 et de la loi n° 2001-001 du 14 juin 2004 portant mise en place de la société anonyme des activités, des droits et obligations de l’EPIC – CEM y compris les dépôts des épargnants.
– Les décrets n° 2002- 1553 du 03 décembre 2002 et n° 2005-075 du 01 février 2005 fixent les modalités d’application des dites lois et mentionnant que l’Etat et l’unique actionnaire de la nouvelle société anonyme CEM- SA .
La rupture de a relation poste-CEM a été apparue en cette date , elle devient donc sous tutelle d’un seul ministère : Le Ministre de finance. D’ailleurs, le président du conseil d’administration(PCA) de la CEM n’est autre que le secrétaire général du Ministère. Aussi en ce qui concerne sur l’extension du réseau, l’année 1998 fut marqué l’ouverture de plusieurs agences afin de pallier au désistement du réseau postal. Aussi, la CEM a-t-elle réussi à récupérer 95% en avoir des clients servis antérieurement par les bureaux de poste .
|
Table des matières
INTRODUCTION
GENERALITE
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
Chapitre I : Présentation de la CEM
Section 1- Historique
Section 2- Structure organisationnelle
Section 3- Les activités et les sources de revenus de la CEM
31- Les activités de la CEM
311- Le livret d’Epargne
3111- Le compte ordinaire
3112- Le compte stable
312- Le compte spécial d’Epargne (CSE)
313- Le compte spécial retraite (CSR)
32- Les sources de revenues de la CEM
321- BTA
322- CDC
323- WU
Chapitre II : Théorie générale sur l’outil de la gestion de stocks et approvisionnement
Section1- Définition
11- Stock
12- Gestion de stocks
13-Approvisionnement
Section 2- Les éléments constitutifs de la gestion de stocks et approvisionnement
21- Nature des articles détenus
22- Comptabilité des stocks
23- Règles d’approvisionnement
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
Chapitre I : Les problèmes relatifs aux achats
Section1- Violation de procédure
11- Non suivi de procédure en cas d’urgence
12- Utilisation de sous caisse par les agences
Section 2- Choix de fournisseurs limité
21- Nécessité d’une procédure dégradée en cas de rupture des stocks
22- Manque de personnel
Chapitre II : Les problèmes rencontrés au niveau de la gestion des stocks
Section1- Déficience du stockage physique
11- Défaillance à la gestion du magasin
12- Classement inexistant
13- Stocks disparates
Section 2- Défaillance sur le suivi de stocks
21- Manque de rigueur au niveau de la consommation
22- Inventaire irrégulier
23- Absence de catégorie des stocks
Section 3- La gestion de stocks non informatisé
31- Inexistence de logiciel de gestion de stock
32- Système de rapprochement
33- Données non à jour
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS, SOLUTIONS RETENUES, RESULTAT ATTENDUS et RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Solutions relatives aux achats et approvisionnements
Section1- Etablissement de procédure adéquate et pratique
11- Relance de l’approvisionnement à temps
12- Adoption de procédure claire aux agences
Section2- Développement des relations avec les fournisseurs
21- Elargissement de délai de préparation de l’approvisionnement
22- Organisation du personnel au sein de service approvisionnement
Chapitre II : Solution relative à la gestion de stock
Section1- Organisation des stockages physiques
11- Aménagement du magasin
12- Instauration du système de classement
13- Centralisation des stocks dans un seul magasin
Section2- Amélioration du contrôle et suivi des stocks
21- Etablissement d’un système de suivi de la Consommation
22- Obligation de procéder un inventaire régulier
23- Définition des différentes catégories des stocks
Section3- Solution pour avoir des données et informatisation fiables
31- Installation d’un logiciel des gestions de stocks
32- Amélioration du système de rapprochement
33- Obligation de mise à jour des données
Chapitre III : Solutions retenues et résultats attendus et recommandations générales
Section1 : Solutions retenues
11- Proposition d’une méthode d’approvisionnement
12- Proposition d’une procédure et attribution des taches sur achat
Section2 – Résultats attendus
21- Résultats économiques
22- Résultats financiers
23- Résultats sociaux
Section3- Recommandation Générales
31- Formation du personnel et amélioration du stockage
32- Adoption d’une informatisation des stocks
CONCLUSION
Annexes
Bibliographie