Définition et fonctions d’un stock
D’habitude, tous les jours, une ménagère fait ses emplettes pour les besoins journaliers du foyer. Rendre au marché et acheter quoi elle a besoin au jour le jour ne peut empêcher la famille d’effectuer périodiquement , soit les dimanches , soit toutes les deux semaines ou même une fois par mois , un achat en quantité plus important à consommer pendant une certaines durée dans le but de se prémunir contre les risques d’ une pénurie possible par exemple . C’est ce que nous entendons par « faire de la provision ». Il en est de même dans une entreprise, elle applique un système de stockage. Mais le « stock », c’est quoi exactement ?
1.1) Définition : Le stock est : « l’ensemble des matières premières, de produits en cours de fabrication et des produits finis qu’une entreprise détient à une date donnée »1 Le mot « stock » est un mot saxon signifiant « souche », ce qui reste du tronc avec les racines, quand l’arbre a été coupé. Il évoque la nécessite de faire des provisions de bois pour l’hiver. Avant toute analyse de ce concept, nous pouvons dire qu’« un stock est une provision de produits en instance de consommation ». D’après cette simple définition du stock contient deux mots « produits » et « consommation », qu’il convient de préciser. Par produit on sous entend : les marchandises, les matières premières, les matières consommables, les emballages, les produits semi-ouvrés, les produits finis, les déchets. Par consommation, pour un gestionnaire de stocks, un produit est consommé dès qu’il est sorti du stock. Du point de vue du commerçant, un produit sera consommé dès qu’il sera vendu tandis que pour l’utilisateur final, il ne sera consommé que lors qu’il aura été utilisé. En somme, « un stock est un ensemble d’articles, produits, matériel conservés en attente d’une utilisation ultérieure en satisfaisant le demandeur sans retard »3 . Cette notion de stock peut encore paraitre sous différentes formes que nous pourrons voir par la suite Catégories de stock Tout élément constitutif du stock d’une entreprise est désigné par le mot « article ». Deux articles sont distincts s’ils ne sont pas strictement interchangeables du point de vue de l’utilisateur. L’ensemble des articles consommés régulièrement constitue le stock normal qui est souvent divisés en deux catégories :
− Le stock actif ou flottant ou encore de distribution fournissant les quantités nécessaires à la satisfaction des demandes :
− Le stock de réserves où sont placées les quantités importantes destinées au réapprovisionnement du stock actif.
1.2) Fonctions d’un stock
– La première fonction d’un stock est une fonction technique : la régulation. La constitution d’un stock permet de déconnecter deux étapes successives d’un cycle d’exploitation. Le stock offre à l’entreprise une protection contre les aléas de consommation mais de production. Le stock permet donc de concilier des objectifs techniques contradictoires de temps, de délais, de quantité, de rythme. Cette fonction technique primordiale de régulation se combine avec d’autres fonctions répondant à des objectifs variés :
– fonction économique : une grande quantité achetée au fournisseur peut permettre d’obtenir une réduction de coûts. Mais à l’inverse, un trop gros stock financé par l’entreprise grève sa trésorerie. Il faut donc trouver un compromis entre la recherche d’un faible coût d’achat et son incidence en termes de coût de possession du stock ;
– fonction commerciale : un service de meilleure qualité peut être proposé au client avec des délais rapides de livraisons grâce à un stock de produits finis qui assure une fonction de disponibilité (livraison immédiate) et une fonction d’assortiment (choix) ;
– fonction spéculative ou anticipatrice : l’entreprise peut essayer de se prémunir contre une spéculation ou d’en bénéficier en stockant des denrées coûteuses ou dont les cours fluctuent beaucoup (comme certaines matières premières, minerais).
1.3) Les catégories de coûts engendrés par les stocks : Constituer et conserver un stock entraînent des coûts « techniques » dont la minimisation doit être un des objectifs majeurs du responsable de la gestion des stocks. Ces coûts sont nombreux et de natures fort diverses mais ils peuvent être regroupés en trois grands types : les coûts liés à la commande, les coûts liés à la possession du stock, les couts liés à l’insuffisance des stocks. L’ensemble de ces trois coûts, le coût d’obtention des commandes, le coût de possession du stock et le coût de pénurie, constitue un coût appelé coût de gestion du stock. Le coût d’achat des matières en stock ajouté à ce coût permet d’obtenir le coût du stock L’objectif des services d’approvisionnement est donc de minimiser le coût du stock en tenant compte des comportements contradictoires des coûts élémentaires le composant. Ce calcul d’optimisation ayant lui-même un coût, il ne sera pratiqué que sur certains stocks. Malheureusement tout se paie, un stock est utile, rend des services et mérite bien d’être tenu.
Enregistrement des mouvements du stock
Les mouvements du stock sont constatés par des entrées et sorties de stock.
1. Les entrées en stock sont constatées lors de la livraison après achat ou lors de la fabrication de l’article. Lors de l’entrée, le chargé de la gestion du magasin procède au contrôle de la qualité entrée et au remplissage des documents comme les bons d’entrée, les fiches de stocks etc. Elle se matérialise par l’augmentation du stock existant.
2. Les sorties du stock sont constatées lors de la livraison après vente ou lors de la livraison pour consommation des articles. Lors de la sortie, le chargé de la gestion du magasin procède à la sortie de la quantité demandée et au remplissage des documents fondamentaux que sont le bon de sortie ou le bon de livraison on encore bordereau de livraison, la fiche de stock etc. La sortie du stock se matérialise par la diminution du stock existant. Par le jeu des entrées ( livraisons de fournisseurs , retours sur trop sorti, boni d’inventaire, rendu sur prêt ,emprunt ,…) et des sorties ( vente ,remise à un service ,perte ,mali d’inventaire ,vol, …),le stock est dit vivant (son niveau varie fréquemment) Par contre, lorsque ces mouvements cessent, le stock est devenu mort.
Les risques d’utilisation du téléphone au prélèvement de stock
Quand le problème existe (le stock tenu par l’agence différent du stock de celle-ci tenu par le Département APR), et presque rencontré, la durée de l’appel peut se prolonger. Cela engendre des coûts qui augmentent les coûts d’acquisition d’une commande. En outre, l’utilisation du téléphone comme élément fondamentale dans cette tâche ne rapporte pas des données fiables, puis qu’il n’y a pas de support pour justifier les données requises et le personnel de l’agence qui a donné les stocks peut nier à tout moment. En plus le problème de réseau ou de connexion des agences qui se trouvent dans les régions même en ville peut concourir à des problèmes ou à des erreurs. Cela peut fausser les quantités de commande à passer.
Manque d’effectif de personnel
D’après le calcul de l’effectif réel, le nombre des assistants administratifs dans la cellule appro-magasin doit être égal à cinq qui n’est que quatre dans cette cellule. Il y a manque de personnel dans ce département. Les activités d’ARIUM s’augmentent et dû à la durée de la préparation du dispatche trop longue, au retard de livraison, les assistants administratifs sont engagés à accomplir ces tâches qui accroissent ses heures supplémentaires. Pour cela, il paraît que l’une des tâches peut se délaisser, et que cela entraîne un retard dans l’exécution du travail. Dès notre passage, le suivi-récap de mois d’Aout est inachevé qu’en mois de Novembre qui doit être normalement envoyé le quinzième du mois suivant au plus tard c’est-à-dire le 15 septembre 2007 au Département Audit alors il y a deux mois de retard de l’accomplissement. Ce manque a perturbé l’accomplissement des tâches au niveau des autres Départements. En outre, l’existence des erreurs dans les opérations de saisie dénote ces problèmes. Le fait qu’ils remplissent les bons de livraison pourraient conduire à des fautes d’inattention étant donné la fatigue pendant toute la journée. Prenons l’exemple de la sortie du RCP 005
– sortie réelle 1720 pièces
– sortie figurant sur le BL du RCP 005 1270
D’où, la quantité sur la fiche de stockes est largement supérieure à celle de la réalité. Sa différence est d’un écart de 450. Ainsi, une telle erreur pourrait se reproduire. D’où l’augmentation des écarts, qui peut conduire une mauvaise évaluation de commande. Cette insuffisance du personnel du magasin conduit à la confusion de tâche et au retard dans l’exécution du travail. Ces handicaps ont des influences pour respecter le délai voulu les quantités et qualités de travail. Cette situation conduit à une erreur de prévision et d’approvisionnement.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERALE DE L’ETUDE
Introduction partielle
Chapitre I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ARIUM
Section 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE ARIUM
1.1) Historique
1.2) Identification d’ARIUM
1.3) ARIUM et Le groupe Neotic
1.4) Objectifs
Section 2 : Structure organisationnelle
2.1) Organigramme général
2.2) Département Approvisionnement
Section 3 : Activités
3.1) Distribution
3.2) Les produits ORANGE
3.3) L’agence
Chapitre II : CADRE CONCEPTUEL DE L’ETUDE
Section 1 : Définition et fonctions d’un stock
1.1) Définition
1.2) Fonctions d’un stock
1.3) Les catégories de coûts engendrés par les stocks
Section 2 : Tenue de stock
2.1) Enregistrement des mouvements du stock
2.2) Valorisation du stock
2.3) Inventaire
Section 3 : Gestion de stocks
3.1) Définition
3.2) Indicateurs de gestion de stocks
Section 4 : Modèles de gestion de stock et de réapprovisionnement
4.1) Modèle de Wilson
4.2) Le réapprovisionnement par période fixe « méthode P »
4.3) Méthode de réapprovisionnement sur point de commande dite « méthode Q »
4.4) Les autres méthodes classiques
Conclusion partielle partie I
DEUXIEME PARTIE : DISCUSSIONS SUR LA GESTION DE STOCK D’ARIUM
Introduction partielle
Chapitre I : LA TENUE DE STOCK AU SEIN D’ARIUM
Section 1 : L’approvisionnement
1.1) Le stockage
1.2) Le classement des produits
Section 2 : Les mouvements de stock
2.1) Les entrées
2.2) Les sorties
2.3) La livraison
Section 3 : L’inventaire
3.1) La comptabilité matière
Section 4 : Suivi et contrôle
4.1) Le bon de livraison
4.2) Le suivi-contrôle
Chapitre II : AU NIVEAU DE L’APPROVISIONNEMENT
Section 1 : Durée de l’étude de réapprovisionnement trop courte
1.1) Les risques d’utilisation du téléphone au prélèvement de stock
1.2) Non approbation du département finance
Section 2 : Retard de livraison
2.1) Désorganisation Logistique
2.2) Problème au niveau de l’ORANGE
Chapitre III : AU NIVEAU DE LA GESTION DE STOCK
Section 1: Rupture fréquente de stocks pour les produits à forte rotation de stock
Section 2 : Taux de rotation de stocks des RCP 100 trop lent
Section 3 : Difficulté au niveau de rangement
Section 4 : Inexistence de provision pour dépréciation de stock
Chapitre IV : AU NIVEAU DE LA DISTRIBUTION
Section 1 : Manque de prévision de consommation
Section 2 : Durée de préparation trop longue
Section 3 : Pertes des clients
Chapitre V : AU NIVEAU DE LA GESTION DU PERSONNEL
Section 1 : Manque d’effectif de personnel
Section 2 : Coûts des heures supplémentaires lourds
Section 3 : Insuffisance de formation du personnel
Conclusion partielle partie II
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS, SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Introduction partielle
Chapitre I : PROPOSITIONAPPORTTEE AU NIVEAU DE L’APPROVISIONNEMENT
Section 1 : Mise ne place de l’EDI
1.1) Utilisation des mails pour le prélèvement de stocks des agences
1.2) La mise en place de l’EDI
Section 2 : Application de la méthode d’approvisionnement à date fixe, quantité variable
Section 3 : Méthode de zéro stock
Section 4 : Acquisition des nouveaux matériels de transport
4.1) Harmonisation les circuits des matériels de transport
4.2) Acquisition de nouveaux matériels de transport
Chapitre II : PROPOSITIONS APPORTEES AU NIVEAU DE LA GESTION DE STOCK
Section 1 : Collaboration étroite avec ORANGE par l’ECR
Section 2 : Etablissement d’un tableau de bord
Section 3 : Transformation des produits stockés en argent liquide
Section 4: Rangement du magasin par la methode par frequence de rotation et la methode fifo
Section 5 : Creation d’une provision pour depreciation de stock
Chapitre III : PROPOSITIONS APPORTEES AU NIVEAU DE LA DISTRIBUTION
Section 1: Prévision de consommation
Section 2 : Informatisation du préparation de dispatch
Section 3 : Coopération du Département Approvisionnement avec le Département Marketing
Chapitre IV : PROPOSITIONS APPORTEES AU NIVEAU DE LA GESTION DU PERSONNEL
Section 1 : Recrutement de personnel
Section 2 : Réduction des charges indirectes dans la cellule magasin
Section 3 : Recyclage et formation de personnel
1.1) Recyclage des personnels
1.2) Procéder à la formation du personnel
Chapitre V : : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTAT ATTENDUS
Section 1 : Solutions retenues
1.1) Mise en place de l’EDI
1.2) Application des deux méthodes d’approvisionnement
1.3) Recrutement de personnel
Section 2 : Résultats attendus
2.1) Résultat financier
2.2) Résultat social
2.3) Résultats économiques
Section 3 : Recommandations générales
3.1) Renouvellement du parc informatique
3.2) Amélioration de l’information et de la communication sociale
Conclusion partielle partie III
CONCLUSION GENERALE
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