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Les unitรฉs industrielles spรฉcialisรฉes dans la transformation fruitiรจre :
Ces unitรฉs se caractรฉrisent par :
– une capacitรฉ potentielle de production importante (plusieurs milliers de tonnes de fruits),
– une activitรฉ รฉtendue sur toute l’annรฉe (avec une tivitรฉac rรฉduite de mai ร septembre) des moyens techniques (Chambres froides nรฉgatives)permettant de constituer des stocks en matiรจres premiรจres,
– un effectif important d’une centaine d’employรฉs, รฉnรฉralementg formรฉs sur le tas des installations complรจtes : machines et รฉquipements,
– un local sur une surface importante,
– une unitรฉ de production de vapeur et d’utilisationde celle-ci pour le chauffage,
– la prรฉsence d’un responsable de production qui a eรงur une formation supรฉrieure,
– une structure hiรฉrarchique : direction gรฉnรฉrale,irectiond technique et production, direction commerciale,
– et d’autres activitรฉs dans l’agro-alimentaire (charcuterie, laiterie, huilerie, โฆ).
Les entreprises qui remplissent ces critรจres produisant rรฉguliรจrement des produits transformรฉs ร base de fruits sont TIKO, LECOFRUIT et CODAL.
Les unitรฉs semi-industrielles spรฉcialisรฉes dans latransformation fruitiรจre :
– Capacitรฉ de production annuelle : au moins 100 tonnes de produits finis
– Investissement de dรฉpart : important, allant jusqu’ร 80 millions de Ariary.
– Chiffre d’Affaire annuel : plus de 120 millions Ariary
– Effectif : une quinzaine d’employรฉs
– Niveau technologique : moyen
On peut citer : GAM (production de confitures et de pรขtes de fruits) TRANSEXPORT (sรฉchage de fruits exotiques pour l’instant sur le marchรฉ local avec une volontรฉ de dรฉveloppement ร l’export).
Les unitรฉs artisanales :
Elles sont caractรฉrisรฉes par :
– Effectif : 5 ร 10 employรฉs salariรฉs.
– Equipements : ustensiles de cuisines de grande capacitรฉ (marmites, robot coupe, ….) et des รฉquipements spรฉcifiques ร chaque production : operculeuse pour les bouteilles plastiques de jus (FRE), sรฉchoir (Arche de Noรฉ).
– Niveau technologique : trรจs simple
On peut citer : Arche de Noรฉ, production de confitures, pรขtes de fruits et fruits confits classรฉs produits de luxe, FRE (production de boissons ร bas e de fruits pour les รฉpiceries) et JAM (production artisanale de confitures).
D. Les unitรฉs familiales :
Ces entreprises diffรจrent des unitรฉs de la derniรจrecatรฉgorie par la faiblesse de leur effectif (5 personnes au maximum). Le promoteur est la personne responsable de la production, de la gestion et de la commercialisation et reรงoit l’aide de 2 ou 3 membres de la famille ou d’aides mรฉnagรจres.
Les entreprises artisanales travaillent toutes dans leur cuisine. Elles n’utilisent que des ustensiles de cuisine (marmite, couteaux, moulin ร lรฉgumes manuel). Elles n’ont que des gaziniรจres ou le charbon ou le bois de chauffe comme รฉnergie de chauffage.
Ces unitรฉs n’ont pas les moyens de produire rรฉguliรจrement, faute de trรฉsorerie pour constituer un stock de matiรจres premiรจres (ne travaillent que les fruits de saison). Leur capacitรฉ de transformation n’excรจde pas 30 kg de fruits (5 ร 30 kg de fruits) ร chaque fabrication.
Leur production tourne autour de produits classiques et simples : fruits secs, confitures, sirops et pรขtes de fruits. Ces produits sont vendus ร des clientรจles de proximitรฉs (restaurants et รฉpiceries), des connaissances ou pour certaines dans un point de vente (cas d’IRAY). Certaines unitรฉs ne produisent que sur commande, oupour la prรฉparation d’une manifestation (bazar de Noรซl, vente – exposition organisรฉe par une association – exemple de FRUILECVA ร Antsirabe).
Elles s’approvisionnent au marchรฉ de gros que ce soit sur Antananarivo ou ร Antsirabe. Elles n’ont pas de problรจme d’approvisionnement vu la quantitรฉ qu’elles traitent. Le contrรดle qualitรฉ (triage de fruits avariรฉs) se fait au moment de l’achat.
Le circuit de distribution est en gรฉnรฉral limitรฉ (dรฉmarchage dans les รฉpiceries de la ville, vente ร des connaissances ou sur des points de vente part iculier), le mode de paiement des clients (vente par consignation dans les รฉpiceries, vente par crรฉdit 30, 45, 60 jours pour les grandes surfaces) ร crรฉdit leur pose de gros problรจmes de disponibilitรฉ en trรฉsorerie.
Un de leur point commun est aussi l’utilisation des pots ou bouteilles plastiques pour la plupart. Ils sont confrontรฉs au non disponibilitรฉ urs place des conditionnements en verre et d’offre en รฉquipements de transformation.
Ces unitรฉs ont pour la plupart pour objectif d’essayer de pรฉrenniser leur activitรฉ actuellement fragile (manque de dรฉbouchรฉs, absence de distributeurs d’emballages appropriรฉs et manque de moyens techniques et financiers).
E. Les unitรฉs industrielles ou semi-industrielles ร activitรฉs principales ou secondaires saisonniรจres dans la transformation fruitiรจre :
Ces entreprises sont pour la plupart (en dehors de PROBIOMAD), d’abord des exportateurs de fruits frais qui recherchent une valorisation pour les produits de qualitรฉ insuffisante pour l’exportation en frais. Ils sont tous basรฉs sur lacรดte Est. Ceux identifiรฉs qui ont รฉtรฉ en activitรฉ en 1998 sont les suivants :
– HU CHA WING : sรฉchage de litchis en coque pour l’exportation sur le marchรฉ chinois
– PROBIOMAD qui dรฉveloppe une gamme de produits transformรฉs biologiques pour le marchรฉ europรฉen (pulpes d’ananas, de litchis, de bananes, de goyaves et de grenadelles)
– TOYOTA RASSETA : exportation de pulpes de litchis congelรฉes vers l’Afrique du Sud
– SOPRAL : Exportation de pulpes de litchis ร la Rรฉunion et de litchis au sirop pour l’Europe.
Les diffรฉrents types de produits
Les transformateurs de fruits ร Madagascar produise nt actuellement une assez large gamme de produits ร base de fruits. Ils utilisent toute s orte de niveau technologique (du sรฉchage naturel au soleil jusqu’au conditionnement aseptique) et diffรฉrents matรฉriaux de conditionnement suivant l’importance, l’anciennetรฉde l’entreprise et le type de clientรจle visรฉe.
Les produits locaux rencontrรฉs sur le marchรฉ sont :
– les confitures sous bocaux en verre ou sous boites plastiques ou mรฉtalliques
– les compotes sous bocaux en verre ou sous boites mรฉtalliques
– les jus, nectars ou concentrรฉ de fruits sous boites mรฉtalliques, ou tรฉtrabriks ou bouteilles plastiques
– les fruits au sirop sous boites mรฉtalliques
– les pulpes et purรฉes de fruits en boites mรฉtalliques
– les fruits secs en sachets polyรฉthylรจnes ou barquettes plastiques
– les fruits confits en bocaux verres
– les pรขtes de fruits en sachets plastiques
– et les chutneys en bocaux verres.
Malgrรฉ les difficultรฉs rencontrรฉes par les opรฉrateurs au niveau de l’emballage, des efforts pour amรฉliorer la prรฉsentation sont entrepris.
Les entreprises bien positionnรฉes sur le marchรฉ comme CODAL, TIKO, GAM, ARCHE DE NOE font appel ร l’importation pour avoir des emballages de qualitรฉ. Les impressions des รฉtiquettes sont assurรฉes par des imprimeries locales performantes qui peuvent fournir des รฉtiquettes de trรจs bonne prรฉsentation (quadrichromie, impression sur papier glacรฉ).
Les produits transformรฉs ร base de fruits sont vendus principalement dans :
– les grandes surfaces : qui proposent une large gamme de produits aux consommateurs.
On y trouve tous les types de produits ร base de fr uits ; confitures, fruits sรฉchรฉs, nectar, jus de fruitsโฆ et des fruits frais selon la saison.
– les รฉpiceries : qui se limitent aux produits de consommation assez courante comme : jus de fruits et confitures.
– quelques points de vente : cas d’IRAY, d’Exoticah (boutiques BONGOU), de CODAL qui dispose d’une boutique ร cรดtรฉ de l’usine, de l’Arche de Noรซ (Le Grillon et La Landaise).
– et les ventes-expositions : organisรฉes par une association, qui permettent aux groupements des artisans transformateurs (cas de FRUILECVA) lors de la manifestation (bazar de Noรซl, foires ou autres, โฆ) de rassembler, de vendre et d’exposer toutes les gammes de produits artisanaux ร base de fruits fabriquรฉs par les artisans membres.
Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM)
Prรฉsentation
Le SIM est une association professionnelle crรฉรฉe en1958 qui regroupe diffรฉrents secteurs de lโindustrie ร savoir : l’agro-alimentaire, le te xtile et le cuir, la mรฉtallique et la mรฉcanique, l’industrie extractive, l’รฉnergie, le bois et ses dรฉrivรฉs, le plastique, le caoutchouc et leurs dรฉrivรฉs, l’industrie chimique te parachimique, les industries pharmaceutiques, paramรฉdicales et les cosmรฉtiques. Dโenvergure nationale, il regroupe 82 adhรฉrents reprรฉsentant non seulement des sociรฉtรฉs privรฉes mais aussi des entreprises dโEtat. Ces membres sont des entreprises industrielles (78) ou des groupements spรฉcialisรฉs prรฉsentant unaractรจre industriel (4).
Missions
Il a pour mission de promouvoir lโindustrie malgache bien que lโenvironnement externe ne lui semble pas favorable suite ร lโintensitรฉ concurrentielle internationale. Ainsi, ses deux objectifs principaux sont :
– รชtre un partenaire crรฉdible et incontournable dansle domaine industriel pour amรฉliorer l’environnement รฉconomique de Madagascar.
– renforcer les relations inter-industrielles
Afin dโatteindre ces objectifs, ses actions ont pour but :
– accroรฎtre la confiance rรฉciproque entre l’Etat et esl Industries ;
– supprimer les goulots d’รฉtranglement qui freinent ‘investissementl et la productivitรฉ ;
– amรฉliorer l’offre des produits industriels ;
– se prรฉsenter comme interlocuteur des institutions nternationales.
Le SIM fait partie des plus importants groupements dโopรฉrateurs รฉconomiques de Madagascar et adhรจre ร plusieurs autres organes de concertation. Sur la scรจne internationale, il participe ร plusieurs exposition s et foires commerciales afin dโinformer et de dรฉfendre les intรฉrรชts de lโรฉconomie malgache.
Stratรฉgie de dรฉveloppement
Pour que le secteur soit performant, Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) a รฉlaborรฉ une stratรฉgie du Dรฉveloppement Industriel Madagascarร ยซ Vision 2010 ยป. Lโobjectif est de rendre le secteur industriel plus compรฉtitif et dโaccรฉlรฉrer lโรฉmergence de nouvelles unitรฉs.
Lโimplication de lโEtat sโavรจre plus que nรฉcessaire pour atteindre le but fixรฉ par le secteur industriel qui rencontre actuellement diffรฉrents problรจmes. ยซ Dรฉficience en ressources รฉnergรฉtiques, une carence en ressources technologiques, des lacunes en ressources mรฉthodologiques et humaines, des taxes et des redevances lourdes, un marchรฉ intรฉrieur รฉtroit et faible ainsi que des procรฉdures dโimportation et dโexportation non incitatives ยป. Tels sont les vรฉcues du secteur, selon le SIM. Malgrรฉ tout, celui-ci ambitionne dโรชtre le moteur du dรฉveloppement.
Les exportations sont favorisรฉes et soutenues par des mesures dโaccompagnement appropriรฉes. Dans le domaine รฉnergรฉtique, les opรฉrateurs sโattendent ร un tarif de souscription et de consommation spรฉcifiques pour les industries et ร une augmentation du nombre dโindustriels dotรฉs de compteurs horaires.
La compรฉtence des ressources humaines devra sโamรฉliorer grรขce ร la prรฉsence des reprรฉsentants au sein des Conseils dโorientation des institutions de formation, la valorisation de lโenseignement technique et professionnelle et lโimplantation des instituts rรฉgionaux de formation agricole.
Enfin, pour la fiscalitรฉ, qui nโest pas la moins importante, le SIM recommande lโadoption dโune politique fiscale incitative en faveur du secteur industriel et favorisant la diminution du secteur informel.
Cette prรฉsentation des contextes actuels de nos industries nous conduit ร parler de la sociรฉtรฉ Quality and Environment Institute Madagascar au sein duquel nous avons pu faire cette รฉtude.
LA SOCIETE QEIM
La sociรฉtรฉ Quality and Environment Institute Madagascar ou QEIM est un cabinet dโรฉtudes qui comme son nom laisse entendre dire opรจre essentiellement dans le domaine de la qualitรฉ et de lโenvironnement. Elle sโest fixรฉe pour mission dโaccompagner les personnes tant physiques que morales face ร la perpรฉtuelle รฉvolution de lโenvironnement pour trouver une place dans la mondialisation ร travers un programme sur les normes.
Nous avons choisi de faire notre stage au sein de ce cabinet รฉtant donnรฉ que nous avons fait une รฉtude sur les fruits transformรฉs. Lapremiรจre section nous parlera de la structure organisationnelle de la sociรฉtรฉ et la deuxiรจme, sonfonctionnement.
Structure organisationnelle
Historique et statut
Historique
Compte tenue des besoins en formation des cadres dirigeants des sociรฉtรฉs, les associรฉs de la sociรฉtรฉ QEIM ont dรฉcidรฉ de la crรฉer pour honorerle marchรฉ local. La sociรฉtรฉ a รฉtรฉ opรฉrationnelle au dรฉbut de lโannรฉe 2006.
Mรชme si la sociรฉtรฉ nโexiste que trรจs rรฉcemment, QEIM a dรฉjร accomplie des travaux de trรจs grandes envergures :
– En 2006, Evaluation du programme de la Fondation Tany Meva
– En 2006, Formation sur la Santรฉ, la Sรฉcuritรฉ et lโEnvironnement au travail qui a comptรฉ 13 participants, en collaboration avec BNM
– En 2006, Formation sur le Systรจme de Management de la Qualitรฉ, qui a comptรฉ 14 participants, en collaboration de BNM
– En 2007, Evaluation de la faisabilitรฉ dโun Projet sur lโAdaptation au Changement Climatique dans la rรฉgion de lโOcรฉan Indien.
– En 2007, Evaluation institutionnelle du Programme National de Recherche Crevettiรจre
– En 2007, Evaluation scientifique du Programme National de Recherche Crevettiรจre
– En 2007, Formation sur lโImplรฉmentation du Systรจmede Management de la Qualitรฉ selon ISO 9000 :2000, qui a comptรฉ 9 participants.
– En 2007, Formation sur la Technique de mise en ลuvr e des normes HSSE (Hygiรจne, Santรฉ, Sรฉcuritรฉ, Environnement), 8 participants.
– En 2007, Formation sur lโImplรฉmentation du Systรจmede Management de la Qualitรฉ, 11 participants
– En 2008, Formation sur le Management de la Santรฉ et de la Sรฉcuritรฉ au travail, 22 participants
– En 2008, Formation sur lโImplรฉmentation du Systรจmede Management de la Qualitรฉ, 5 participants
– En 2008, Formation sur le Systรจme de Management de lโEnvironnement, 3 participants
– En 2008, Evaluation technique de projet sur la sรฉquestration de carbone, en collaboration avec UNEP ou United Nations Environment/WINROCK
– En 2008, Evaluation technique de projet sur le Mรฉcanisme de Dรฉveloppement Propre (MDP)
– En 2008, Accompagnement pour la mise en place des normes sur les cyclones auprรจs de CARE.
Statut et forme juridique
– Dรฉnomination : Quality and Environment Institute Madagascar
– Annรฉe de crรฉation : 2006
– Statut Juridique : Sociรฉtรฉ a Responsabilitรฉ Limitรฉe
– Capital Social : 2 000 000 Ar
– Identification Statistique : 80409 11 2006 0 10 533
– Numรฉro du Registre de commerce : RCS Antananarivo nยฐ 2006800644
Objet
Elle a pour objet la formation, la recherche, lโexpertise dans le domaine des normes en gรฉnรฉral, de la qualitรฉ, de lโenvironnement, de lโhygiรจne, de la sรฉcuritรฉ, des conditions de travail, de lโutilisation des nouvelles technologies de lโinformation et de la communication, lโaudit, la participation dans les Sociรฉtรฉs et toutes activitรฉs pouvant se rattacher a son objet principal.
GENERALITES SUR LES NORMES ET QUALITE
La normalisation
Dรฉfinitions
Norme
Selon lโISO : ยซ Une norme est un document รฉtabli par consensus et approuvรฉ par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et rรฉpรฉtรฉs, des rรจgles, des lignes directrices ou des caractรฉristiques, pour activitรฉsou leur rรฉsultats garantissant un niveau dโordre optimal dans un contexte donnรฉ ยป.
Rรจglement technique
Le rรจglement technique est dรฉfini comme รฉtant un document dans lequel sont dรฉcrits les caractรฉristiques dโun produit (pouvant รชtre un service) avec les mรฉthodes de production et procรฉdรฉs y affairant ainsi que les dispositions administratives qui sโy appliquent, dont le respect est obligatoire. Il est ainsi exรฉcutoire etmis en application par le gouvernement.
Il peut traiter en partie ou en totalitรฉ la terminologie, les symboles, les prescriptions en matiรจre dโemballage, de marquage ou dโรฉtiquetage, pour un produit, un service, un procรฉdรฉ ou encore une mรฉthode de production donnรฉe. Pour Madagascar, on peut citer entre autres : la rรจglementation sur la commercialisation de la vanille.
Bonnes pratiques de fabrication
Les bonnes pratiques de fabrication ou BPF constituent un ensemble de rรจgles ร respecter dans lโimplantation et la conduite des la fabrication dโun produit de maniรจre ร rendre optimale la production, tout en rรฉduisant au minimum possible les risques se rapportant ร ces pratiques, tant vis-ร -vis de lโhomme que vis-ร -vis de lโenviro nnement.
Objectifs de la normalisation
La normalisation rรฉpond ร six objectifs, ร savoir :
– la standardisation du langage technique dans le but de rendre plus aisรฉes les relations des partenaires รฉconomiques
– la rรฉduction des coรปts de revient ร travers la qualitรฉ des approvisionnements et la limitation des productions spรฉcifiques
– lโatteinte des objectifs de qualitรฉ avec lโaide des outils qu’elle met ร la disposition des entreprises
– la disponibilitรฉ des expรฉriences industrielles quireprรฉsente le premier pas vers le dรฉveloppement des produits et de l’innovation
– la facilitation de l’รฉlaboration des stratรฉgies industrielles et commerciales grรขce aux donnรฉes techniques essentielles qu’elle fournit
– servir l’argument qualitรฉ au niveau commercial et contribuer au dรฉveloppement des ventes.
Rรดle de la normalisation
La normalisation est un outil :
– dโรฉchange : elle permet le dรฉveloppement des marchรฉs en harmonisant les rรจgles et les pratiques et en rรฉduisant les entraves techniques aux รฉchanges, et permet de clarifier les transactions en aidant ร la dรฉfinition des besoins , en optimisant les relations clients/fournisseurs, en fournissant un rรฉfรฉrentielpour la valorisation des produits et services, et en permettant lโรฉconomie dโessais supplรฉmentaires.
– de dรฉveloppement รฉconomique : elle permet de rationaliser la production par la maรฎtrise des caractรฉristiques technique des produits, la satisfaction des clients, la validation des mรฉthodes de production et lโobtention de gains de productivitรฉ, la garantie de la sรฉcuritรฉ aux opรฉrateurs et installateurs
Caractรจre dโune norme
La norme a un caractรจre volontaire, c’est-ร -dire que son application est facultative. Mais pour trois motifs, la norme peut รชtre rendue obligatoire, soit :
– pour la protection de la santรฉ des consommateurs,
– pour la sรฉcuritรฉ des personnes
– et pour raison de souverainetรฉ nationale (รฉconomique, protection du produit ou autre)
La norme se distingue des rรฉglementations techniques รฉtablies par les pouvoirs publics et dont l’application est obligatoire. L’existence d’une rรฉglementation dans des pays ciblรฉs ou de rรฉglementations internationales impose une adaptation du produit pour qu’il puisse entrer sur d’autres marchรฉs. Un produit allant ร l’encontre d’une rรฉglementation risque d’รชtre retirรฉ du marchรฉ avec รฉventuellement amendes et poursuites pรฉnales pour le fabricant et l’importateur.
Sont d’application obligatoire tous les textes techniques concernant la sรฉcuritรฉ, la santรฉ des consommateurs et la protection de l’environnement.
Le Bureau des Normes de Madagascar (BNM)
Statut et organisation
Le Bureau des Normes de Madagascar ou le BNM est lโorganisme National de Normalisation chargรฉ de la mise en ลuvre de la politique national e en matiรจre de normalisation/qualitรฉ. Cโest un Etablissement Public National ร caractรจre administratif, dotรฉ de la personnalitรฉ morale et jouissant dโune autonomie administrative et financiรจre, placรฉ sous la tutelle technique du Ministรจre chargรฉ du Commerce, sous latutelle financiรจre du Ministรจre chargรฉ des Finances et sous la tutelle budgรฉtaire du Ministรจre chargรฉ du Budget.
Il est instituรฉ par le Dรฉcret Nยฐ 98-944 du 04/11/98 modifiรฉ par le Dรฉcret 2000-109 du 16/02/00, du Dรฉcret Nยฐ 2004-316 du 09/03/04 et du dรฉcret Nยฐ 2008-703 du 17 juillet 2008.
Dans le contexte de compรฉtitivitรฉ, le BNM a รฉtรฉ crรฉpour rรฉaliser les travaux de normalisation et dโassurance qualitรฉ afin dโappuyer et accompagner les entreprises et les opรฉrateurs ร maรฎtriser et gรฉrer la qualitรฉ des produits, biens et services.
Activitรฉs et missions
Les activitรฉs du BNM sont les suivantes :
1. La normalisation
Le bureau assure les missions suivantes :
– la planification, la coordination et la supervision des activitรฉs dโรฉlaboration, de rรฉvision, dโadoption des normes malgaches ;
– assurer le secrรฉtariat technique des travaux du Comitรฉ technique de normalisation.
2. Lโassurance/qualitรฉ
Le bureau assure les missions suivantes :
– homologation des produits ;
– Audits qualitรฉ ;
– aider dans la mise en place dโun systรจme de traรงabi litรฉ des produits ;
– la gestion de la marque nationale de conformitรฉ
– Conseils et assistance aux opรฉrateurs
3. La gestion de la documentation normative
Le bureau assure les missions suivantes :
– mettre ร la disposition du public les normes et tou tes les informations normatives ;
– assurer leurs diffusions et leurs ventes auprรจs des entitรฉs concernรฉes ;
– donner des conseils et de lโassistance aux opรฉrateurs.
4. Lโorganisation des formations se rapportant ร la Normalisation / Qualitรฉ.
– La formation peut รชtre dโordre gรฉnรฉral ou spรฉcifique selon des besoins prรฉcis.
– Elle peut รชtre programmรฉe par le BNM ou suite ร desdemandes faites par les opรฉrateurs.
– La formation est destinรฉe ร tous les intรฉressรฉs.
5. Reprรฉsentation de Madagascar auprรจs des divers organismes rรฉgionaux et internationaux de normalisation.
Madagascar est membre de quelques organisations internationales et rรฉgionales par lโintermรฉdiaire du BNM, entre autres :
– lโISO : International Standardisation Organisation,
– la CEI : Commission รlectrotechnique Internationale ,
– lโARSO : African Regional Standardisation Organisation,
– le CODEX ALIMENTARIUS,
– la SADC SQAM : South African Development Community Standardization Quality Assurance Accreditation and Metrology,
– et le COMESA SQAM.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I. LES INDUSTRIES MALAGASY ET LA NORMALISATION/QUALITE
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES INDUSTRIES MALAGASY DE
TRANSFORMATION DE FRUITS
Section 1 : Gรฉnรฉralitรฉs sur les Industries malagasy
I. Contexte
II. Diffรฉrentes types dโentreprises de transformation
A. Les unitรฉs industrielles spรฉcialisรฉes dans la transformation fruitiรจre :
B. Les unitรฉs semi-industrielles spรฉcialisรฉes dans la transformation fruitiรจre :
C. Les unitรฉs artisanales :
D. Les unitรฉs familiales :
E. Les unitรฉs industrielles ou semi-industrielles ร activitรฉs principales ou secondaires saisonniรจres dans la transformation fruitiรจre :
III. Les diffรฉrents types de produits
Section 2 : Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM)
I. Prรฉsentation
II. Missions
III. Stratรฉgie de dรฉveloppement
CHAPITRE II : LA SOCIETE QEIM
Section 1 : Structure organisationnelle
I. Historique et statut
A. Historique
B. Statut et forme juridique
C. Objet
II. Les diffรฉrentes fonctions
A. Organigramme
B. Les fonctions et responsabilitรฉs
1. Manager
2. Consultants
3. Gรฉrant
4. Responsable consulting
5. Responsable des formations
6. Lโadministration
Section 2 : Fonctionnement
I. Les activitรฉs de la sociรฉtรฉ
A. Formations et conseils
B. Environnement
C. Accompagnement et ressource
D. Evaluation et Audit
E. Recherche
II. Les ressources
A. Les ressources humaines
B. Les ressources matรฉrielles
C. Les ressources financiรจres
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LES NORMES ET QUALITE
Section 1 : La normalisation
I. Dรฉfinitions
A. Norme
B. Rรจglement technique
C. Bonnes pratiques de fabrication
II. Objectifs de la normalisation
III. Rรดle de la normalisation
IV. Caractรจre dโune norme
V. Le Bureau des Normes de Madagascar (BNM)
A. Statut et organisation
B. Activitรฉs et missions
1. La normalisation
2. Lโassurance/qualitรฉ
3. La gestion de la documentation normative
4. Lโorganisation des formations se rapportant ร la Normalisation / Qualitรฉ.
5. Reprรฉsentation de Madagascar auprรจs des divers organismes rรฉgionaux et internationaux de normalisation.
Section 2 : La Qualitรฉ
I. Dรฉfinition
II. Objet
III. La qualitรฉ du produit
A. Dรฉfinition
B. La certification du produit
1. Dรฉfinition
2. Marque de conformitรฉ
IV. Le Systรจme de Management de la Qualitรฉ (SMQ)
A. Fondements du SMQ
1. Organisme ร l’รฉcoute du client
2. Leadership
3. Implication du personnel
4. Approche processus
5. Management par approche systรจme
6. Amรฉlioration continue
7. Approche factuelle pour la prise de dรฉcision
8. Relations mutuellement bรฉnรฉfiques avec les fournisseurs
B. Mise en place de la dรฉmarche qualitรฉ
PARTIE II. ANALYSE DE LA COMPETITIVITE DES INDUSTRIES DE LA CAPITALE Cas des fruits transformรฉs
CHAPITRE I. ANALYSE DE LA SITUATION DES ENTREPRISES DE TRANSFORMATIONS DE FRUITS
Section 1. : Analyse du marchรฉ des fruits transformรฉs
I. Marchรฉ local
A. Confitures
B. Jus, nectars et concentrรฉs de fruits
C. Fruits au sirop
D. Fruits secs
E. Fruits confits :
F. Pรขtes de fruits :
G. Compotes :
H. Pulpe et purรฉes de fruits :
II. L’importation des produits transformรฉs :
III. La concurrence entre les produits locaux et importรฉs :
Section 2. : Difficultรฉ ร satisfaire les exigences
I. Dรฉfaillance du Cadre Normatif
A. Faiblesse de lโorganisme de normalisation
B. Indisponibilitรฉ des documents normatifs
C. Harmonisation des normes et mesures SPS
II. Problรจmes dโinspection et de contrรดle
A. Contrรดle interne ร lโentreprise
B. Contrรดle de lโEtat
III. Crainte des exigences des importateurs europรฉens
CHAPITRE II. LES PROBLEMES DE LA COMPETITIVITE DES INDUSTRIES MALGACHES
Section 1 : Problรจmes liรฉs au cadre de travail
I. Faible capacitรฉ de production
II. Stabilitรฉ politique et aide de lโEtat
III. Problรจmes de cadre de travail
A. Formation des planteurs
B. Cadre รฉtatique dรฉfaillant
C. Sรฉcuritรฉ sanitaire fรฉbrile
D. Accรจs aux ressources nรฉcessaires ร la mise en conformitรฉ
E. Dรฉlais de mise en conformitรฉ
F. Accรจs ร lโinformation
G. Sensibilisation
H. Structures rรฉglementaires internes
I. Besoin de stratรฉgies nationales de contrรดle des aliments
J. Besoin de rรจgles et lรฉgislations alimentaires
K. Besoin dโinspections sur site
IV. Problรจmes de ressources
A. Problรจmes dโinfrastructures
B. Problรจmes de compรฉtence des personnels
Section 2. Problรจmes liรฉs ร la qualitรฉ des produits
I. La traรงabilitรฉ
II. Problรจmes chimiques du produit
PARTIE III. LES PROPOSITIONS DE SOLUTIONS DE LโAMELIORATION
CHAPITRE I. AMELIORATION DE LA COMPETITIVITE DES ENTREPRISES MALGACHES
Section 1 : Amรฉlioration du cadre de travail
I. Amรฉlioration du cadre normatif
II. Politique de lโEtat adaptรฉ
Section 2 : Mise en place de la dรฉmarche HACCP
I. Dรฉfinition
II. Avantages de la mise en place
III. Etapes de la mise en place
CHAPITRE II. LES OBLIGATIONS DES ACTEURS DE LA FILIERE
Section 1 : Obligations des acteurs
I. Des producteurs
II. Des industriels
A. Formation en hygiรจne alimentaire
B. Propretรฉ et comportement des employรฉs
C. Blessures et maladies transmissibles
D. Ventilation
E. Transport
F. Installations sanitaires
G. Guide de BPF pour la transformation minimale des fruits et lรฉgumes
III. De lโAdministration
A. Orientation de la formation
Section 2 : La mise en place de la dรฉmarche Marketing
I. Politique de produit
II. Politique de prix
III. Politique de distribution
IV. Politique de communication
Section 3 : Stratรฉgie adoptรฉ
I. Le marketing PULL
II. Le marketing PUSH
CONCLUSION
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