Une approche pluridisciplinaire pour l’étude du contexte , de l’identité au Liban et du rapport à l’Autre
A la lumière de cette étude, dans un premier temps nous mettrons en évidence le contexte libanais en lien avec celui de la création de l’ONG. Ces éléments permettront par ailleurs d’établir un mapping des confessions religieuses au Liban puisqu’elles renvoient au territoire.
Il faudra interroger également la question identitaire libanaise qui renvoie à la douloureuse question religieuse et à la place qu’occupe la religion dans la société libanaise.
Dans un second temps, comme notre étude se déroule dans le paysage des ONG au Liban, il nous faudra étudier le choix du positionnement d’Amel dans sa communication auprès des autres ONG pour soulever les différences et mettre en évidence les points de tension du secteur notamment avec la recherche de stratégie de financements.
Enfin, il s’agira de mettre à jour la vision présentée par l’ONG et de dépasser les limites posées par le positionnement d’Amel afin d’ouvrir sur des perspectives propres aux ONG locales au Liban puisque sonaction s’inscrit à la fois dans le contexte de la création des ONG et l’évolution des relations internationales dans lesquelles la société civile tend à jouer un rôle de plus en plus dynamique, s’inscrivant dans la théorie trans-nationaliste des années 1970 politique, sociale et culturelle de la France favorisant une forte mobilisation (l’année 1968, le Vietnam, la théologie de la libération…).
Notre approche sera pluridisciplinaire. En effet, nous convoquerons les sciences humaines que sont : l’histoire, afin d’établir le contexte sur le temps long et les implications liées à la guerre ; la géographie, pour mesurer l’impact au niveau spatial. Les sciences politiques nous aiderons également à saisir la complexité de cette région qu’est le Moyen-Orient. Notre approche qui se veut globale intégrera dans cette analyse la sociologie ainsi que la psychologie, afin de mieux saisir la complexité de l’organisation sociale et les rapports inter-communautaires au Liban ainsi que les impacts directs sur les individus.
La méthode utilisée pour cette étude sera le recueil des données qualitatives (à partir : d’observations, de quelques entretiens réalisés auprès du staff d’Amel (notez que faute de disponibilité du personnel, nous n’avons pu recueillir que quatre témoignages), d’archives, de discours, de données quantitatives quand cela sera possible (il nous faut soulever ici, le problème de l’accès non seulement à des données fiables, mais encore à des outils et des mesures afin de les récolter, ceci sachant que l’État éprouve des difficultés à produire ses propres statistiques).
Nous enrichirons notre étude par des lectures pluridisciplinaires. Nous trouvons une abondante littérature sur le thème du religieux au Moyen-Orient, de la laïcité et de l’identité musulmane. En effet, G. Corm relève même la fascination moderne de l’identitaire pour les Européens (idée par exemple que « l’Orient est la terre de la pureté originelle » ; « le monde de la lumière et de la foi » ), qui est lié à une forme de désenchantement et une recherche de l’authenticité perdue en Occident. En France au début des années 1980, les travaux sur l’islam et les musulmans se multiplient. Les médias se sont fait échos de ce qu’ils croyaient pouvoir expliquer « les crises géopolitiques qui secouent les pays arabes méditerranéens et marquent la psychologie des communautés maghrébines immigrées ». Par la suite, l’inquiétude des français sur l’hétérogénéité de leur société et les questions portant sur l’intégration ont fait également l’objet de nombreux débats à l’occasion de loi sur le port du voile.
Or, en 1996, le politologue français Jean-François Bayart, dénonce « l’illusion identitaire » critiquant la montée des « songes » identitaires et la croyance dans la permanence figée des cultures sensées exprimer de façon existentialiste l’ »âme des peuples » . » Ce que nous retiendrons ici, c’est surtout la mise en garde de Jean-François Bayart dans ce que nous percevons dans l’identité de l’Autre et dans le fonctionnement des sociétés en évitant de partir de nos propres schémas, en évitant aussi de les figer.
Et déjà nous avons remarqué, la différence de perception dans les présentations des ouvrages entre des français qui prennent les clés d’explications de la religion et de la laïcité pour expliquer le Liban, alors que les libanais comme d’autres auteurs moyen-orientaux analyserons plus en détail le tissu social et les fonctionnements politiques.
Amel Association dans le contexte confessionnel libanais et au MoyenOrient
Dans cette première partie, il s’agit d’analyser le contexte libanais, cadre dans lequel l’ONG Amel agit au quotidien. Nous observerons ainsi les éléments auxquels l’ONG est confrontée et les défis qu’elle doit relever pour mener son action. Afin d’étudier au mieux ces éléments, nous utiliserons les clés de lectures propres à l’histoire et aux sciences politiques ainsi qu’à la sociologie.
Le contexte libanais et la création d’Amel (de1979 à nos jours)
Pour commencer, attachons notre étude aux faits clés de l’histoire récente du Liban ainsi qu’aux acteurs qui ont émergés suite à ces crises successives.
Le « Liban compliqué » avec lequel les ONG doivent composer (de 1975 à nos jours)
Héritier de la civilisation phénicienne, le Liban a vu se succéder les califats Omeyyades et Abbasides (659-945), puis fut placé sous la domination de l’Empire Ottoman (1299-1923).
C’est à la suite du tracé définit lors de l’accord secret Sykes-Picot en mai 1916 (qui prévoit le partage de l’Empire Ottoman et la création des mandats français et britannique au MoyenOrient), que le pays est fondé. Au moment de l’indépendance du Liban, en 1943, un Pacte national a été mis en place pour fixer la répartition du pouvoir en tenant compte des communautés présentes sur le territoire, à la suite de quoi, l’arrivée de réfugiés va entraîner une instabilité ce qui va permettre aux états voisins de jouer un rôle directement dans la stabilité du pays.
Le Pacte national entre communautés religieuses et faiblesse étatique
Ce qui fait l’originalité du système politique Libanais, c’est la construction de ce que l’on appelle : une « démocratie confessionnelle ». L’intérêt de la mise en place de cette forme politique unique est le respect et l’adaptation de cette forme démocratique au cadre social établi.
Ce qui nous intéresse ici, plus que d’en faire la description, ce sera d’observer la portée et les limites afin de saisir : comment l’ONG peut-elle aussi s’inscrire dans ce cadre établi ? Le pacte national . Au Liban, le communautarisme politique est institutionnalisé sous la forme d’un Pacte national de 1943. Il « exprime le consensus par lequel les nouvelles élites du Grand Liban ont consacré solennellement son existence et défini ses orientations de base ».
L’arrivée des réfugiés palestiniens et la guerre civile attisée par les États voisins (la Syrie et Israël)
Le problème Israëlo-palestinien et ses conséquences au Liban. En 1947, la création d’Israël va avoir un impact profond pour le Liban qui va observer l’arrivée massive de réfugiés palestiniens. Les camps de réfugiés servent de base arrière pour les commandos palestiniens en vue de mener des actions terroristes.
Cette situation va directement impacter le pays lorsque le 13 avril 1975, Pierre Gemayel, issu d’une puissante famille maronite et co-fondateur des phalanges chrétiennes est visé par une attaque palestinienne. La réponse ne se fait attendre : l’après-midi même, les phalangistes attaquent un bus, massacrant de nombreux passagers palestiniens et marquant le début de la guerre civile. En 1976, les maronites réclament le secours de la Syrie. La présence militaire syrienne exacerbe les tensions. Et en 1978, Israël met en place une nouvelle stratégie préventive multipliant les incursions armées dans le Sud du pays.
Le débat est toujours vif au Liban pour savoir si l’ingérence palestinienne est la cause de la guerre civile au Liban. L’auteur souligne, que le pays est divisé avant la crise (crise de 1958 et crises successives qui donnent lieu à de nombreuses tensions).
La mission de sécurité de l’ONU : la FINUL, positionnée au Sud-Liban. En effet, suite à l’attaque commando du 11 mars 1978,en Israël, revendiquée par l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) et l’invasion Israélienne qui a fait suite, le 15 mars 1978, le « Gouvernement libanais a adressé une ferme protestation au Conseil de sécurité contre l’invasion israélienne, affirmant qu’il n’avait aucun lien avec l’opération commando palestinienne.
Le 19 mars, le Conseil de sécurité [de l’ONU]a adopté les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) dans lesquelles il demande à Israël de cesser immédiatement son action militaire et de retirer ses forces de tout le territoire libanais. Le Conseil a également décidé la constitution immédiate de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Les premières troupes de la FINUL sont arrivées dans la région le 23 mars 197 . »
Le déploiement de la Finul, envoyée pour stabiliser la situation, va être vivement critiqué, non seulement par les libanais mais aussi par les voisins, alors que ses forces n’interviennent pas lors des résurgences récurrentes d’affrontements entre Israël et le Liban. Le mandat de cette mission est de : 1) confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban; 2)rétablir la paix et la sécurité internationales; 3) aider le Gouvernement libanais à assurer le rétablissement de son autorité effective dans la région.
Ainsi, en vue d’accomplir sa mission, « durant trois années, la FINUL est restée positionnée (…). En 1985, Israël a effectué un retrait partiel mais a conservé le contrôle d’une région du Sud-Liban où étaient stationnées les Forces de défense israéliennes (FDI) et les Forces libanaises de facto (FDF), aussi connues sous le nom d' »Armée du Liban du Sud » (ALS). »
Puis, afin de renforcer le positionnement de la Finul, le Conseil de sécurité a cherché à maintenir « son engagement à assurer l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance du Liban ».
Pour cela, il a tenté à plusieurs reprises de convaincre Israël de se retirer de la zone occupée. C’est le 17 avril 2000 que « le Secrétaire général a reçu une notification formelle du Gouvernement d’Israël de son intention de retirer ses forces du Sud-Liban en juillet 2000. » Mais cette intention est entravée par la reprise des affrontements. Le 13 août 2006, la « résolution 1701 du Conseil de Sécurité demande cessation des hostilités.»
La mission de la FINULest alors renforcée et élargie avec l’augmentation des contingents pour poursuivre l’ « opération de maintien de la paix » au Liban du Sud.
Amel Association International, une ONG du « Sud » (1979 à nos jours)
L’acte fondateur : une ONG au cœur de la guerre civile libanaise
Les premiers pas avec l’association Nadjeh. Constituée pendant la guerre civile, cette association, après s’être dotée d’un bureau exécutif, a ouvert un centre médical à Damour ainsi qu’un atelier de femmes et une maternelle.
Étant donné le contexte de l’urgence dans lequel l’association opérait, la mission principale de celle-ci était de développer un accès rapide aux soins pour les victimes et blessés de la guerre : « Kamel recevait quotidiennement quarante à soixante malades au dispensaire, des enfants pour la plupart. Il assurait également le suivi de plusieurs patients blessés durant le blocus de Tall el-Zaatar».
Par la suite, l’association a développé des partenariats, notamment avec le Croissant Rouge Palestinien et la Croix Rouge, ainsi que la Cimade. Son succès lui a également permis de développer d’autres centres dans le pays : « On créa des maternelles à Tarik el-Jdidé, au camp Badawi à Tripoli au nord, au camp Rachidié, à Ain el-Héloué et à Borj el-Chémali ». Les bénéficiaires étaient principalement les populations déplacées alors que l’association travaillait principalement dans les camps de réfugiés avec pour mission d’assurer « un minimum de stabilité à des populations qui luttaient chaque jour pour leur survie.». Des réfugiés palestiniens aux Libanais… « L’association Nadjeh était un organisme libanais, fondé par des Libanais.» Ses activités étaient principalement orientées vers les camps de réfugiés palestiniens. L’invasion israélienne de 1978 permit à M. Mohanna, Président d’Amel , de prendre conscience dubesoin de s’investir pour les Libanais et principalement pour des déplacés qui affluaient vers les quartiers pauvres de Beyrouth et de sa banlieue, et jusqu’à la plaine de la Bekaa. La création d’ « Amel Association International ». Dans sa biographie, écrite par Cahwki Rafeh, Kamel Mohanna évoque l’idée de cette association :« Au début des années 1979, l’idée avait bien mûri dans sa tête. Il avait pris la décision de fonder l’association Amel, dans le cadre du Mouvement national libanais. » C’est donc, avant tout, la réalisation d’une idée d’un homme qui, conscient « qu’un individu seul ne peut prendre la tête du changement », s’entoure de personnes de confiance pour réaliser son projet.
L’association intervenait initialement auprès de la population libanaise pendant la guerre civile (1978-1990) et offrait également son soutien aux réfugiés palestiniens du Sud Liban (arrivés en 1979). Elle a été fondée à l’initiative de médecins, professeurs et journalistes militants à l’image des ONG françaises en réponse à l’invasion israélienne du Sud-Liban de 1978. L’ONG ouvre son premier centre de santé à Ersal (à l’Est du Liban) en 1982 . Amel Association est présentée comme « une association de solidarité internationale non-gouvernementale qui marque sa volonté d’indépendance et d’impartialité » . Cette ONG est reconnue d’utilité publique en 1994. Amel est une structure qui comprend le siège à Beyrouth et 24 centres de santé répartis sur le territoire libanais. Elle affiche sa volonté de consolidation , en vue de renforcer sa légitimité et son influence, mais aussi sa cohérence et son identité pour développer et pérenniser ses ressources. L’organisation cherche également à conserver sa spécificité d’ONG locale dans ce milieu d’ONG qui donne la place à de nombreuses ONG internationales. Les objectifs de l’ONG sont principalement orientés vers la promotion des droits civiques, la promotion de l’égalité et de la justice sociale ainsi que l’assistance en matière de santé, d’éducation et de renforcement des structures sociales.
Sur son site l’ONG présente son action comme suit : « L’objectif principal de l’association est de participer à la construction d’une paix durable, et à celle d’un État fort et uni. Amel participe à des actions de lobbying et privilégie les actions qui renforceraient la société civile à un niveau national et régional et affirmeraient les droits et besoins de la population. ».
Cet objectif de paix sera poursuivit par cette action de plaidoyer incarnée ar la Maison des droits de l’Homme d’Amel Association.
Composer avec des acteurs clés particulièrement contestés : le Hezbollah et l’ONU
La présence du Hezbollah dans les zones d’actions d’Amel.Amel a fait le choix de mener des programmes dans la banlieue Sud de Beyrouth et dans le Sud du Liban, soit dans des zones sous domination du Hezbollah. Dans ses programmes, il n’y a pas d’adaptation particulière, cependant, le staff sait qu’il doit composer avec la présence de ces groupes armés. Par ailleurs et comme nous l’avons noté précédemment, d’une part, le Hezbollah est bien perçu par la population. En l’absence de l’État, l’organisation a protégé la population de l’invasion israélienne assurant la sécurité sur le territoire. D’autre part, nous avons remarqué que le staff qui agit au Sud est principalement issu de cette région, donc habitué à vivre au quotidien avec cette organisation qui fait partie de leur paysage social.
Amel Association International dans la gestion de la crise syrienne
Dans sa communication, Amel Association met particulièrement en avant son action d’urgence.
Les contextes d’action dans lesquels intervient Amel Association sont ceux de l’urgence et de la post-urgence mais également selon la présentation de l’ONG, de la reconstruction, de la réhabilitation et du développement ainsi que des crises chroniques. Aujourd’hui, l’une de ses missions principales est devenue la réponse à la crise syrienne. En effet, l’ONGa réorganisé ses programmes de mission en tenant compte des enjeux internationaux.
L’adaptation d’Amel Association dans la gestion des réfugiés. Le Président de l’ONG, Kamel Mohanna, appelle à plus de cohésion et une meilleure coordination dans les actions menées par le gouvernement :« we urge the implementation of a comprehensive National Plan for the recorvery of Lebanon ».
Les confessions religieuses réparties sur le territoire libanais et le positionnement des centres de santé d’Amel Association
Il semblait intéressant de développer la question de l’appartenance communautaire puis d’observer la répartition sur le territoire libanais. Pour cela, dans un premier temps, nous aurons recours à la fois à des données historiques et sociologiques pour apporter des éléments préliminaires sur la présence des communautés, les réseaux communautaires et leur fonctionnement. Puis, nous aurons recours, dans un second temps, aux données de la géographie spatiale et de la cartographique. Ceci en vue d’effectuer une analyse plus fine, en observant la répartition spatiale de ces confessions et en les superposant à la carte des centres de santé d’Amel afin de mesurer si l’action de l’ONG s’adresse à toutes les communautés et si celle-ci couvre l’ensemble du territoire.
La répartition des communautés religieuses sur le territoire libanais
Avertissement. Avant de présenter une carte des répartitions religieuses au Liban, un premier avertissement doit être fait au lecteur sur les enjeux de la cartographique dans le pays à partir de nos propres observations. Il n’est pas rare, en effet, de voir au Liban des cartes qui ne présentent pas les noms..
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie 1 : Amel association dans le contexte confessionnel libanais et Moyen-Oriental
I- Le contexte libanais et la création d’Amel (de 1979 à nos jours)
1. Le « Liban compliqué » avec lequel les ONG doivent composer (de 1975 à nos jours)
1.1. Le Pacte national entre communautés religieuses et la faiblesse étatique : Le Liban (1946 à nos jours)
1.2. L’arrivée des réfugiés palestiniens et la guerre civile attisée par les États voisins ( la Syrie et Israël)
1.3. Le Hezbollah ne déposa pas les armes
1.4. … alors que l’ONU s’installait au Liban. La mission de sécurité de la Finul
1.5. Gestion internationale et nationale de la crise syrienne : les agences de l’ONU et le « Lebanon
crisis response plan » (LCRP)
2. Amel Association International, une ONG du « Sud » (1979 à nos jours)
2.1. L’acte fondateur : une ONG au cœur de la guerre civile libanaise
2.2. Composer avec des acteurs clés particulièrement contestés : le Hezbollah et l’ONU
2.3. Amel Association International dans la gestion de la crise syrienne
II- Les confessions religieuses réparties sur le territoire libanais et le positionnement des centres de santé d’Amel Association
1. La répartition des communautés religieuses sur le territoire libanais
1.1. L’espace communautaire
1.2. Les enjeux de la cartographie des religions au Liban
1.3. L’appartenance religieuse et l’identité communautaire au Liban
2. Des réseaux communautaires avec lesquels composer
2.1. Mapping de la répartition des centres de santé d’Amel Association
2.2. Quelques éléments d’explication
III- Politiques des ONG au Liban
1. Le Liban est-il un pays d’ONG ?
1.1. Pas de »Statebuilding » mais une « association de communautés »
1.2. Une absence d’État comblée par les association et les ONG au Liban
2. Amel une ONG éloignée des sphères politiques
2.1. Naissance de l’ONG avec l’appui du Parti Radical Libanais
2.2. Se distancer du Parti veut-il dire qu’Amel est apolique ?
Partie 2 : Amel comme ONG non-confessionnelle : stratégie de communication ou nouvelle voie ?
I- Choix et originalité du positionnement d’Amel ONG non-confessionnelle, stratégie de communication ?
1. L’identité de Amel
1.1. Une identité multiple et non-confessionnelle
1.2. Une ONG du Sud
1.3. La question de la légitimité à travers la personnalité de son Président
1.4. Perceptions et représentations du staff : confessionnel, non-confessionnel ou multiconfessionnel ?
2. Le renouvellement des usages de la communication , stratégies de financements et rapport aux
médias
2.1. Les stratégies de financements : les « Programmes crise syrienne » et le choix d’intégrer les libanais
2.2. Récupérer des financements : des bailleurs de fonds institutionnels d’Amel Association à l’absence de relais médiatiques
2.3. La réalité d’une ONG locale libanaise et de son discours humaniste : droits de l’homme et tolérance religieuse au Liban
2.4. Confessionnalisme et médias, vers la création de la Maison des droits de l’Homme
2.5. Les limites du positionnement non-confessionnel d’Amel au Liban
II- Vers une nouvelle voie ou un nouveau dogme : à la recherche de la société civile au Liban
1. A la recherche de la société civile libanaise
1.1. Le concept de société civile
1.2. La société civile libanaise ?
1.3. Les associations locales et la société civile au Liban dans la crise syrienne, vers une république laïque
1.4. Vers la déconfessionnalisation : la campagne « vous puez », un nouvel appel ?
2. L’ONG Amel, une nouvelle voie ?
2.1.L’équipe d’Amel : propos recueillis sur la société civile
2.2.Amel et la société civile : un rôle de catalyseur
III- Amel Association et l’internationalisation de son action
1.Vers une société civile internationale ?
2. La création de l’antenne Amel Association à Grenoble
3. Vers un pacte laïc des sociétés civiles du Nord et du Sud ?
CONCLUSION
ANNEXES
Annexe 1 : UNHCR Mandate, Syrian refugee crisis
Annexe 2 : WHO Lebanon, Emergency risk and crisis management
Annexe 3 :Objectifs et vision d’Amel Association
Annexe 4 : Les questionnaires : Questionnaire-entretien : Staff d’Amel ; Questionnaire : Amel’s partners
Annexe 5 : Staff Amel Association
Annexe 6 : Amel Association Lebanon : financial statement, Financial Statement and Auditor’s report,
Budget prévisionnel Amel Association 2015
Annexe 7 : Les partenaires d’Amel Association
BIBLIOGRAPHIE
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