Soutenance mémoire
L’aviculture est un élevage à cycle court offrant quotidiennement une production satisfaisante en œufs et en viandes par rapport aux autres pratiques d’élevage.
Le marché des œufs se montre dynamique. Selon les estimations de la FAO, la production d’œufs de consommation dans le Monde a atteint 63,3 million de tonnes en 2013. La Chine, premier producteur mondial (24,5 MT), représente à elle seule 36 % de la production mondiale en 2013, suivie de l’Union européenne pour 10,2% (7 MT), des Etats-Unis (5 MT), de l’Inde (3,8 MT) et du Japon (2,5 MT). En matière des échanges internationaux, exprimés en valeur, l’Union Européenne est le premier exportateur mondial d’œufs et d’ovoproduits en 2014 (288 M€), suivie par les EtatsUnis (241 M€), et de la Chine (110 M€). (www.itavi.asso.fr) .
L’aviculture moderne est aussi incontournable à Madagascar puisque par son intervention permet de satisfaire la demande croissante des grosses agglomérations urbaines en viande et en œufs. Plus particulièrement, la filière poule pondeuse est très prometteuse pour le développement de l’économie. La production nationale d’œufs de consommation : 201,3 millions d’œufs en 2003 et 745 000 têtes de pondeuses en 2003. (MPE) (www.inter-reseaux.org) .
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
POULE PONDEUSE
La poule est un oiseau qui a plus d’aptitudes à marcher qu’à voler. Elle a des pattes résistantes qui correspondent à nos membres inférieurs. Chaque patte possède quatre doigts terminés par des griffes. (MOREL et al., 2005) .
Les poules sont élevées soit pour la production d’œufs, soit pour la production de viande. La spécificité de l’élevage des poules pondeuses est la production d’œufs de consommation. Selon la classification, les poules appartiennent à :
Règne : Animal
Sous-règne : Métazoaires
Embranchement : Vertébrés
Classe : Oiseaux
Sous-classe : Carinates
Ordre : Galliformes
Famille : Phasianidés
Genre : Gallus
Espèce : Gallus domesticus
(Linnaeus, 1758) .
ŒUF ET PONTE
Structure de l’œuf
L’œuf comporte principalement quatre parties qui sont selon leur ordre (de l’intérieur vers l’extérieur) : le jaune, le blanc, les membranes coquillères et la coquille . (MOREL et al., 2005) .
Formation de l’œuf
L’appareil reproducteur de la poule comprend deux principales parties : l’ovaire et l’oviducte. Chez la volaille, seulement celui de gauche se développe. La formation de l’œuf dans l’oviducte prend environ 24 à 28 heures , de l’ovulation jusqu’à la ponte (www.hyline.com).
Ovaire
L’ovule croît et parvient à maturité dans les follicules sur l’ovaire. Le follicule à maturité se rompt et relâche l’ovule dans l’oviducte. L’ovulation survient habituellement quelques minutes après la ponte de l’œuf précédent par la poule. Le jaune ne subit aucun autre développement après l’ovulation.
Infundibulum
La fonction principale de l’Infundibulum, en forme d’entonnoir, est de saisir le jaune à partir de l’ovaire au moment de l’ovulation. La première couche de l’épais albumen entourant le jaune est sécrétée dans l’infundibulum. Les chalazes sont des brins torsadés d’albumen qui servent à retenir le jaune au centre de l’œuf. L’œuf ne reste que 15 à 30 minutes dans l’infundibulum avant de passer dans le magnum .
Magnum
La partie la plus large de l’oviducte se nomme le magnum, là où l’albumen ou “blanc d’œuf” se développe autour du jaune. L’albumen entourant le jaune est composé de quatre couches distinctes d’albumen aqueux (couche mince externe et interne d’albumen) et d’albumen épais, semi-solide (albumen chalazophore et couches internes épaisses). L’albumen épais représente la plus grande partie de l’albumen. L’albumen de l’œuf représente environ 60% de l’œuf entier. L’albumen est de moins en moins épais à mesure que la poule vieillit.
Isthme
À cet endroit de l’oviducte, les membranes de la coquille (interne et externe) sont ajoutées à l’œuf en développement. Dans l’isthme, des structures spécialisées appelées corps mamillaires sont sécrétées sur les membranes de la coquille. Ces structures sont importantes dans le processus de calcification de la coquille de l’œuf.
Utérus
L’utérus, communément appelé glande coquillière, est le site de formation de la coquille de l’œuf. En quittant l’isthme, les membranes de la coquille de l’œuf sont molles et plissées, mais elles se raffermissent lorsque l’œuf entre dans l’utérus par un processus appelé “effet repulpant”. L’eau est aspirée par les membranes de l’œuf jusqu’à l’albumen. Le volume de l’albumen double durant cet “effet repulpant” et donne sa forme finale à l’œuf. Il est essentiel que la membrane se raffermisse et que les plis se tendent afin d’obtenir une coquille bien constituée et d’optimiser le transfert de calcium pendant la formation de la coquille. “L’effet repulpant” de l’albumen diminue à mesure que la poule vieillit ou en raison de maladies.
Vagin
Le vagin ne joue aucun rôle dans le développement de l’œuf. L’œuf est maintenu dans le vagin jusqu’à ce que la poule soit au nid, prête à pondre.
Composition alimentaire moyenne
L’œuf de poule sans coquille contient 74,4 % d’eau et deux séries de nutriments majeurs : de PROTEINES (12,3 %) et de LIPIDES (11,9 %). Le blanc est une solution aqueuse de protéines et de sels minéraux mais dépourvue de lipides et le jaune contient 78 % des calories et tous les lipides. L’œuf est pauvre en ENERGIE (85 kcal soit 6 % seulement du besoin quotidien de l’homme/100 g d’œuf) (NYS et SAUVEUR, 2004).
Les protéines sont réparties équitablement entre le blanc et le jaune d’œuf. Mais, tous les lipides de l’œuf (6 g par œuf) sont plutôt contenus dans le jaune. La teneur en sucres simples est extrêmement faible (1% de l’œuf) répartis entre le blanc et le jaune. Le glucose est la forme libre dominante (98 % des 0,5 % de sucres libres). L’œuf contient de nombreux glyco-conjugués notamment des glycoprotéines.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1. POULE PONDEUSE
2. ŒUF ET PONTE
2.1. Structure de l’œuf
2.2. Formation de l’œuf
2.3. Composition alimentaire moyenne
3. ALIMENTATION
3.1. Digestion et appareil digestif chez les volailles
3.2. Absorption des produits de la digestion
3.3. Besoins nutritifs
3.4. Alimentation protéique
3.4.1. Quelques notions
3.4.2. Métabolisme protéique
3.4.3. Rôles des acides aminés
3.4.4. Besoins protéiques
3.5. La provende
3.5.1. Définition
3.5.2. Processus de fabrication
3.5.3. Les matières premières
CONCLUSION PARTIELLE
Partie II. MATERIELS ET METHODES
1. SITE D’ETUDE
2. MATERIELS
2.1. Matériel animal
2.2. Matériels de fabrication de provende
2.3. Matériels de distribution des aliments
2.4. Matériels utiles pour la ponte
3. METHODOLOGIE
3.1. Objectifs
3.2. Hypothèses
3.3. Chronogramme des activités
3.4. Collecte et analyse des données
CONCLUSION PARTIELLE
Partie III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
1. RESULTATS
1.1. La provende
1.1.1. Composition de provende de la ferme
1.1.2. Valeur alimentaire de la provende
1.2. Les performances des pondeuses
1.2.1. Le taux de mortalité
1.2.2. Le taux de ponte
2. DISCUSSIONS
2.1. La provende
2.1.1. Taux d’incorporation des matières premières dans la provende
2.1.2. Valeur alimentaire de la provende
2.2. Les performances
2.2.1. Le taux de mortalité
2.2.2. Le taux de ponte
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
