Aide publique au développement

Aide publique au développement

L’aide au développement désigne une action volontaire par un acteur extérieur pour impulser le développement d’un pays tiers (pays en développement). Les conceptions du développement sont nombreuses, les formes de l’aide le sont tout autant. D’une côté il y a ce qu’on appelle : développement durable, le développement participatif, le développement agricole, le développement rural et ainsi le développement local et développement intégrés. D’autre part, c’est le concept de l’aide Publique au Développement (APD), qui a des effets positifs au niveau de développement du pays bénéficière de l’aide.

Les différentes formes de l’APD

Aide bilatérale
Pour l’aide bilatérale, elle est accordée par un Etat à un autre Etat. Elle est non liée lorsque l’aide fournie par l’Etat donateur est sans condition d’utilisation en retour. Par contre, on parle d’aide liée si le pays donateur prescrit l’octroi de l’aide à des conditions préalables comme l’obligation de lui acheter en retour. Pour sa part, l’aide bilatérale peut être distinguée en des dons bilatéraux et des prêts bilatéraux.

a) Les dons bilatéraux 

Les dons bilatéraux comprennent la coopération technique ou plus précisément l’assistance technique telle que l’attribution des bourses d’études, l’envoi des techniciens. Cette coopération a pour but d’assurer le transfert et la diffusion de technologies, de compétences et de savoir aux PED afin de fournir les ressources humaines appelées à jouer un rôle clé dans le développement socioéconomique de leur pays. Elle contribue également à renforcer et améliorer les techniques adaptées à la situation de chaque pays en mettant en place de nouvelles organisations et institutions.

Plus précisément, la coopération technique autonome comprend : la formation technique des techniciens administrateurs des PED pour assurer le transfert de connaissances administratives, l’envoi d’experts disposant de compétences et de connaissances spécialisées et de volontaires pour transférer celles-ci afin de renforcer la capacité nationale à entreprendre des activités de développement, les études de développement destinées par exemple à la formulation de plan d’aménagement (urbain, rural) et à l’exploitation des ressources. Elle comprend également les secours aux victimes de catastrophes et l’aide à la reconstruction.

La coopération technique liée à des projets d’investissements se présente comme le financement en espèce et en nature des projets d’équipements précis tels que les projets créateurs de capitaux productifs qui sont susceptibles de créer à leur tour de nouveaux biens et services. Tandis que, l’aide hors projet ou aide aux programmes consiste, soit en des devises mises à la disposition du bénéficiaire pour qu’il en use à sa convenance, soit en des devises destinées à financer l’achat de biens figurant sur une liste particulière ou des produits déterminés (denrées alimentaires par exemple) dont la livraison n’a de rapport avec aucun projet précis d’équipement. Ce type d’aide est fourni également dans le but d’améliorer la balance des paiements des bénéficiaires. Il s’inscrit donc dans le cadre des objectifs plus large de développement macroéconomique. L’aide de soutien est une forme d’aide qui est motivée par la nécessité des bénéficiaires de détourner à la fois des fonds en monnaie locale et des ressources en devises pour financer des installations militaires ou de véritables opérations de combat. Elle peut être affectée au financement de budgets, ou de projets de développement, ou encore au financement d’importations essentielles.

b) Les prêts bilatéraux 

Les prêts bilatéraux servent à fournir des crédits pour le développement, à long terme et à des taux préférentiels. Il existe deux sortes de ce prêts : les prêts d’APD accordés directement à un gouvernement ou un organisme d’Etat d’un PED ; les financements et investissements privés du secteur privé (crédits accordés aux entreprises locales ou des sociétés du donateur exerçant des activités dans des PED.

Aide multilatérale

L’aide multilatérale est celle qui est accordée par un groupe d’Etats ou plus généralement par des Organisations Internationales. C’est une méthode d’aide indirecte par laquelle des fonds sont transmis à ces organisations telles que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour les organismes liés aux Nations Unies. D’autres souscriptions sont effectuées auprès d’autres organisations de financement comme la Banque Mondiale. Pour cette dernière, elles sont le plus affectées à l’Association Internationale de Développement (AID). Il est à noter que le rôle de l’AID, qui était le principal canal pour l’APD multilatérale, a été dépassé par la Commission Européenne et l’Organisation des Nations Unies.

Dans cette aide, les différentes institutions multinationales ont ces rôles principale et ces objectifs à attendre pour les pays bénéficière de l’aide.

a) Pour l’Association Internationale de Développement (AID) : Créée en 1960, l’Association Internationale de Développement (AID) est une institution de la Banque Mondiale qui vise à réduire la pauvreté en accordant des dons et des prêts sans intérêt destinés à financer des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. Pour les pays les plus pauvres, l’AID est la plus grande source d’aide financière concessionnelle qui investi dans des projets économiques et de développement humain de base.

b) Pour les Nations Unies : Un des objectifs des Nations Unies est de promouvoir une condition de vie optimale, le plein emploi et des conditions pour un progrès économique et social pour promouvoir ainsi le développement. Le système travail dans une variété de moyens pour soutenir les objectifs économiques et sociaux.

c) En outre, les Banques Régionales de Développement (BRD), comme la Banque Africaine de Développement, la Banque Interaméricaine de Développement, et la Banque Asiatique de Développement fonctionnent de la même façon que la Banque Mondiale : elles fournissent une assistance concessionnelle aux pays les plus pauvres, une assistance à la fois pour le financement de projets et l’appui budgétaire. En outre, des indicateurs de performance sont inclus dans leurs formules d’allocation.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre 1 : Le cycle du projet
1.1. Définitions
1.1.1. Le projet
1.1.2. Gestion de projet
1.1.3. Evaluation des projets
a- Evaluation des résultats
b- Evaluation des effets
c- Evaluation sur l’impact
c.1 Le liste de contrôle
c.2 La matrice d’impact
c.3 Méthode d’aide à la décision
c.4 Méthode de collecte de données
c.5 Dépouillement de la documentation spécialisée
c.6 Etude de dossier
1.2. Phase de programmation
1.2.1. Replacer le projet dans une stratégie de développement
1.2.2. Outils de la programmation : CADRE LOGIQUE
1.2.3. Diffusion, communication : des activités essentielles à programmer
1.3. La phase de Mise en œuvre
1.3.1. Définition des acteurs des projets et les différentes fonctions
1.3.2. Plan d’action
1.3.3. Calendrier d’action
1.3.4. Budgétisation
1.4. La phase de suivit et d’évaluation
Chapitre 2 : Aide publique au développement
2.1. Les différentes formes de l’APD
2.1.1. Aide bilatérale
a) Les dons bilatéraux
b) Les prêts bilatéraux
2.1.2. Aide multilatérale
3. Origine de l’idée de faire l’aide au développement
3.1. Evolution
4. Limites de l’APD
2.2. L’aide par projet
2.2.1. Notion de l’aide par projet
2.2.2. Aide par projets
a) Dans le domaine de l’éducation
b) Dans le domaine de la santé
c) Dans le domaine alimentaire
d) Dans le domaine de l’environnement
CHAPITRE 3 : Présentation du Projet ADRA
3.1. Présentation de l’ONG ADRA
3.1.1. Historique
3.1.2. Objectif – Mission
3.2. Structure organisationnelle de l’ADRA
3.2.1. Organisation de l’Organisation
3.2.2. Attributions et tâches
3.2.3. Les instances de décisions
Chapitre 4 : Analyse des composants de l’ADRA
Conclusion
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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