Les Mรฉningites Bactรฉriennes Pรฉdiatriques (MBP), infections graves par essence, constituent un problรจme majeur de santรฉ, particuliรจrement dans les pays en dรฉveloppement. Elles reprรฉsentent, ร cause de leur mortalitรฉ รฉlevรฉe, de leur morbiditรฉ et des sรฉquelles invalidantes, lโune des rares urgences dโun Laboratoire de Bactรฉriologie. De ce fait, un diagnostic biologique rapide avec une orientation รฉtiologique, reprรฉsente un atout pour la mise en route dโun traitement prรฉcoce et adaptรฉe.
Les donnรฉes de la littรฉrature [35] font ressortir la prรฉรฉminence de trois agents microbiens parmi les รฉtiologies de ces MBP. Il sโagit de :
– Haemophilus influenzae b (Hib).
– Streptococcus pneumoniae (PNO).
– Neisseria meningitidis (MGO).
Des vaccins de plus en plus efficaces sont disponibles contre ces trois bactรฉries. Cependant leur mise ร la portรฉe des populations nรฉcessiteuses demeure un dรฉfi ร relever. Dโautres germes sont rencontrรฉs, parfois liรฉs au jeune รขge (Streptococcus agalactiae, Escherichia coli), rarement en relation avec une immunosuppression ou une origine iatrogรจne (Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, etc..). La surveillance des MBP, tant clinique que bactรฉriologique, est une activitรฉ menรฉe en routine au Centre Hospitalier National dโEnfants Albert Royer (C.H.N.E.A.R.) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Fann depuis lโouverture de cette structure sanitaire en 1983.
LE LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
Le systรจme nerveux central, constituรฉ par lโencรฉphale et la moelle รฉpiniรจre, est enveloppรฉ par les mรฉninges. Bichat [24, 45] les divise en trois membranes qui sont de dehors en dedans :
– la dure-mรจre, de nature fibreuse, collรฉe au crรขne osseux, est une membrane รฉpaisse, qui adhรจre รฉtroitement ร lโos au niveau du crรขne alors quโau niveau du canal rachidien ce feuillet est sรฉparรฉ du canal osseux par une couche de tissu adipeux. La dure-mรจre est sรฉparรฉe de lโarachnoรฏde par lโespace sous-dural ;
– lโarachnoรฏde, qui est une sรฉreuse, est une membrane mince et conjonctive portant des villositรฉs au niveau des sinus dure-mรฉriens. Entre lโarachnoรฏde et la pie-mรจre, se situe un espace dans lequel circule le liquide cรฉphalorachidien. Sa taille est variable ;
– la pie-mรจre, plaquรฉe contre le tissu cรฉrรฉbral, est une fine membrane vascularisรฉe recouvrant directement la substance nerveuse pour participer ร lโรฉlaboration des plexus choroรฏdes.
Essentiellement sรฉcrรฉtรฉ au niveau des plexus choroรฏdes, le liquide cรฉphalo-rachidien (LCR) dโun volume de 150 ml chez lโadulte, 100 ml chez lโenfant et 50 ml chez le nourrisson, occupe les cavitรฉs ventriculaires et les espaces sous-arachnoรฏdiens du systรจme nerveux central. Sa rรฉsorption sโeffectue principalement au niveau des granulations de Pacchioni.
Liquide clair ยซ eau de roche ยป, le LCR contient moins de cinq รฉlรฉments/mm3 (monocytes) . Ce chiffre est de dix รฉlรฉments par millimรจtre cube chez le nouveau-nรฉ. La protรฉinorachie est infรฉrieure ร 0,4 g/l et la glycorachie est supรฉrieure ร 60 % de la glycรฉmie (soit 0,50 g/l ).
Le LCR pathologique peut revรชtir plusieurs aspects :
– LCR purulent : ce caractรจre apparaรฎt ร partir de 200 globules blancs par millimรจtre cube. Les donnรฉes du LCR purulent sont : une cytologie supรฉrieure ร dix รฉlรฉments/mm3 en majoritรฉ des polynuclรฉaires ; une protรฉinorachie รฉlevรฉe (supรฉrieure ร 0,40 g/l ) avec une glycorachie abaissรฉe.
– LCR clair : on dรฉcompte plus de dix รฉlรฉments par millimรจtre cube en majoritรฉ des lymphocytes. La protรฉinorachie est augmentรฉe. Quant ร la glycorachie, elle est abaissรฉe en cas dโรฉtiologie bactรฉrienne (Listeria monocytogenes, Mycobacterium tuberculosis) ; par contre elle reste normale ou augmentรฉe en cas de mรฉningite virale.
– Autres aspects : on rencontre des LCR ร formule mixte ou panachรฉe (autant de polynuclรฉaires que de lymphocytes) lors de mรฉningites bactรฉriennes ou virales au dรฉbut. Le LCR peut รชtre hรฉmorragique ร la suite soit dโune ponction lombaire (PL) traumatique, soit dโune hรฉmorragie sous- arachnoรฏdienne. La protรฉinorachie est alors difficile ร interprรฉter car 1000 globules rouges lโaugmentent de 0,1 g/l.
– On connaรฎt au LCR deux fonctions essentielles : amortir les chocs traumatiques cรฉrรฉbraux et servir de milieu aux รฉchanges nutritifs du systรจme nerveux central. Il joue รฉgalement un rรดle de barriรจre hรฉmato-mรฉningรฉe sโopposant au passage des protรฉines et de la plupart des antibiotiques. Cela reprรฉsente donc un inconvรฉnient dans la thรฉrapeutique des mรฉningites.
AGENTS ETIOLOGIQUES DES MENINGITES BACTERIENNES PEDIATRIQUES
Haemophilus influenzae b
H. influenzae b est un bacille trรจs court ou coccobacille ร Gram nรฉgatif immobile ; aรฉro-anaรฉrobie facultatif qui exige pour sa croissance des facteurs contenus dans le sang : hรฉmine (X) et le nicotinamide (V). Cโest la premiรจre cause de mรฉningite bactรฉrienne de lโenfant malgrรฉ lโexistence dโun vaccin efficace dans les pays en dรฉveloppement oรน cette vaccination nโest pas systรฉmatique.
CLASSIFICATIONย
– Famille : Pasteurellaceae.
– Genre : Haemophilus.
– Espรจce : Haemophilus influenzae.
– Sรฉrotypes : a, b, c, d, e, f.
CARACTERES BACTERIOLOGIQUESย
โคย Caractรจres morphologiques [20]
Ces sont des coccobacilles (0,5 ร 2 ยตm/0,2 ยตm) Gram nรฉgatif et polymorphes. Ils sont immobiles asporulรฉs et gรฉnรฉralement capsulรฉs dans les produits pathologiques.
โคย Caractรจres culturaux [37, 41, 43]
โข Milieux de culture
Cโest une bactรฉrie trรจs exigeante car elle ne croรฎt quโen prรฉsence des facteurs X et V. La culture se fait sur des milieux au sang cuit (cheval, mouton) ou milieux enrichis avec X et V.
โข Conditions de culture
Les milieux sont incubรฉs ร 37ยฐC en aรฉrobie. Lโatmosphรจre doit รชtre humide et riche en CO2.
โข Aspect des colonies
Les colonies sont petites, arrondies, transparentes, convexes et ร bords rรฉguliers (type S capsulรฉes).
โคย Caractรจres biochimiques [9, 11, 28]
H. influenzae possรจde une oxydase, une catalase et une nitrate rรฉductase mais ne produit pas du Sulfure dโHydrogรจne (SH2). Il fermente le glucose et le xylose alors que le saccharose, le lactose et le mannitol ne le sont pas. Ces biotypes sont distinguรฉs par la production dโindole, par la prรฉsence dโune urรฉase, dโornithine dรฉcarboxylase (ODC) et dโune capsule.
โคย Caractรจres antigรฉniques [20, 30, 41]
H. influenzae possรจde diffรฉrents antigรจnes dont :
– lโantigรจne somatique ou AgO. Il est spรฉcifique dโespรจce,
– lโantigรจne capsulaire (AgK), de nature polyosidique, permet de faire le sรฉrotypage.
Ainsi six types capsulaires sรฉrologiquement diffรฉrents sont dรฉcrits pour H. influenzae (a, b , c, d, e, f) dont le type b est responsable de la quasi-totalitรฉ des infections graves ร H. influenzae. Trois applications mรฉdicales pratiques sont actuellement disponibles pour lโAgK dโH. influenzae :
– son utilisation comme vaccin dans la prรฉvention des mรฉningites et รฉpiglottites,
– sa recherche dans les produits pathologiques (LCR, sang, urines) lors des tests de diagnostic rapide (test au latex),
– son rรดle dans la taxonomie (sรฉrotypage) des souches dโH. influenzae.
โคย Sensibilitรฉ aux antibiotiques
H. influenzae est trรจs sensible aux antibiotiques. A partir de 1971 sont apparues des rรฉsistances plasmidiques dues ร des enzymes inactivant lโampicilline (10 ร 15%), le chloramphรฉnicol, les tรฉtracyclines et la kanamycine. Cependant, les souches sรฉcrรฉtrices de ฮฒ-lactamases restent sensibles aux cรฉphalosporines de troisiรจme gรฉnรฉration (C3G), au trimรฉthoprime-sulfamรฉthozaxole, aux quinolones et ร lโassociation amoxicilline-acide clavulanique.
โคย Propriรฉtรฉs biologiques
La vitalitรฉ du germe est trรจs faible : il est sensible ร lโaction de la chaleur, de la lumiรจre, de la dessiccation et des antiseptiques, mais il se conserve bien au froid et par lyophilisation.
EPIDEMIOLOGIE
Cโest une bactรฉrie strictement humaine et pathogรจne spรฉcifique (BPS). Elle est retrouvรฉe au niveau des voies respiratoires supรฉrieures et de la muqueuse buccale. Le taux de portage dans la flore nasopharyngรฉe varie de 33 ร 67% chez les enfants. La transmission se fait par voie respiratoire. Elle est facilitรฉe par un taux important de porteurs sains. Cโest une bactรฉrie cosmopolite et endรฉmique, donnant lieu ร des poussรฉes รฉpidรฉmiques dans des collectivitรฉs dโenfants. Elle entraรฎne des infections graves, beaucoup plus frรฉquentes chez les trรจs jeunes enfants รขgรฉs de trois mois ร cinq ans. En effet chez lโenfant de moins de cinq ans, environ 25% des souches isolรฉes sont capsulรฉes ; ce pourcentage tombe ร moins de 1% chez lโadulte. Lors des infections aiguรซs des voies respiratoires (angines, pharyngites, รฉpiglottites, pneumonies), la plupart des souches isolรฉes sont capsulรฉes et appartiennent presque toujours au sรฉrotype b. Les souches non capsulรฉes dโHaemophilus influenzae sont surtout la cause de poussรฉes de surinfections lors de bronchites aiguรซs (grippe, rougeole) ou chroniques ou de mucoviscidose. Lโincidence des infections invasives varie selon les rรฉgions. La mรฉningite ร H. influenzae b qui est la forme clinique la plus sรฉvรจre tend ร disparaรฎtre dans les pays dรฉveloppรฉs grรขce au vaccin conjuguรฉ anti-Haemophilus influenzae b.
POUVOIR PATHOGENE NATUREL
H. influenzae provoque des infections aiguรซs atteignant avec prรฉdilection lโenfant. Le fait que ce germe soit un commensal de la flore buccale explique que les infections soient trรจs souvent initialement localisรฉes aux voies aรฉriennes supรฉrieures.
Les formes graves sont le fait de H. influenzae b ; ce sont :
โ les infections graves telles que :
– la mรฉningite purulente de lโenfant(MP). Comme agent primaire dโinfection, il reprรฉsente la 1รจre cause de MP aiguรซ chez lโenfant (3 mois ร 3 ans) ;
– lโรฉpiglottite, ou la pรฉricardite ;
– les infections pleuro-pulmonaires, ostรฉo-articulaires.
โ les autres infections :
– sphรจre oto-rhino-laryngologique (ORL): angine, sinusite, otite โฆ ;
– gรฉnitales ;
– surinfections des bronchites.
DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
โข Examen microscopique
Les hรฉmophiles apparaissent ร lโexamen dans les produits pathologiques comme des bacilles ร Gram nรฉgatif le plus souvent coccobacillaires mais parfois polymorphes. Ces sont des bacilles immobiles, non sporulรฉs et dans certains cas possรฉdant une capsule.
โข Isolement
Les milieux de culture doivent contenir les facteurs X (hรฉmine) et V (NAD). H. influenzae se cultive mieux sur la gรฉlose au sang cuit. Cependant la gรฉlose au sang frais avec une strie de S. aureus qui rรฉalise un apport de facteur V permet la culture par le phรฉnomรจne de satellitisme. La recherche peut se faire dans les produits polymicrobiens en utilisant des milieux sรฉlectifs prรฉparรฉs par addition de la bacitracine. Aprรจs une incubation de 24 H ร 37ยฐ C, les souches capsulรฉes sont lisses, rondes ร bords rรฉguliers, convexes et transparentes. Les souches non capsulรฉes sont rugueuses.
โข Identification
La premiรจre รฉtape de lโidentification des Haemophilus est la mise en รฉvidence de lโexigence en facteur X et/ou V. Elle sera complรฉtรฉe par lโรฉtude de caractรจres biochimiques. En fonction de lโornithine โ dรฉcarboxylase, de lโurรฉase et de la production dโindole, les biotypes ont รฉtรฉ dรฉfinis. La dรฉtermination du sรฉrotype des souches capsulรฉes est rรฉalisรฉe par agglutination sur lame, par gonflement de la capsule, ou par รฉlectrophorรจse.
โข Antibiogramme
Cโest une urgence mรฉdicale du fait du taux รฉlevรฉ de mortalitรฉ et des nombreuses sรฉquelles causรฉes par ce germe. De plus H .influenzae devient de plus en plus rรฉsistant vis ร vis de nombreuses molรฉcules dโantibiotique. Cependant de nombreuses souches restent sensibles aux bรชta-lactamines et au chloramphรฉnicol [28].
โ Diagnostic rapide
Il repose sur la recherche dโantigรจnes solubles capsulaires dans les liquides biologiques (LCR surtout). Cette recherche peut se faire par agglutination de particules de latex revรชtues dโanticorps.
ELEMENTS DE THERAPEUTIQUE
Traitement curatif
Les mรฉningites purulentes spontanรฉes de lโenfant sont traitรฉes en urgence par lโampicilline. Cependant, la frรฉquence des souches sรฉcrรฉtrices de pรฉnicillinase explique que lโattitude รฉvolue vers le choix dโune cรฉphalosporine de troisiรจme gรฉnรฉration (C3G), ร laquelle lโensemble des souches est actuellement sensible. Le chloramphรฉnicol peut รชtre รฉgalement utilisรฉ.
Prรฉvention
Elle est surtout basรฉe sur lโhygiรจne gรฉnรฉrale et individuelle. Cependant, le traitement classique (mais non obligatoire) des porteurs sains dans lโentourage dโun enfant ayant fait une mรฉningite a recours ร lโamoxicilline. Par ailleurs la vaccination protรจge bien ; elle utilise un vaccin conjuguรฉ constituรฉ par des fragments de capsule (AgK) associรฉs ร une protรฉine (anatoxine tรฉtanique). On ne dispose de vaccin que contre H influenzae b.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE
1. LE LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
2. AGENTS ETIOLOGIQUES DES MENINGITES BACTERIENNES PEDIATRIQUES
2.1. Haemophilus influenzae b
2.1.1. Introduction
2.1.2. Classification
2.1.3. Caractรจres bactรฉriologiques
2.1.4. Epidรฉmiologie
2.1.5. Pouvoir pathogรจne naturel
2.1.6. Diagnostic bactรฉriologique
2.1.7. Elรฉments de thรฉrapeutique
2.2. Streptococcus pneumoniae
2.2.1. Introduction
2.2.2. Classification
2.2.3. Caractรจres bactรฉriologiques
2.2.4. Epidรฉmiologie
2.2.5. Pouvoir pathogรจne naturel = pneumococcies
2.2.6. Diagnostic bactรฉriologique
2.2.7. Elรฉments de thรฉrapeutique
2.3. Neisseria mรฉningitidis
2.3.1. Introduction
2.3.2. Classification
2.3.3. Caractรจres bactรฉriologiques
2.3.4. Epidรฉmiologie
2.3.5. Pouvoir pathogรจne naturel
2.3.6. Diagnostic bactรฉriologique
2.3.7. Elรฉments de thรฉrapeutique
2.4. Autres bactรฉries
2.4.1. Streptococcus agalactiae
2.4.2. Staphyloccus aureus
2.4.3. Les entรฉrobactรฉries
2.4.4. Pseudomonas aeruginosa
3. ETUDE CLINIQUE DE LA MENINGITE
4. DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
Echantillon de liquide cรฉphalo-rachidien
4.2. Examen cytologique
4.3. Examen biochimique
4.4. Examen bactรฉriologique
4.5. Surveillance biologique de lโรฉvolution dโune mรฉningite sous traitement
ETUDE EXPERIMENTALE
1. CADRE DโETUDE
1.1. Le site de surveillance
1.2. La pรฉriode de lโรฉtude
2. LES PATIENTS
2.1. Population dโรฉtude
2.2. Critรจres dโinclusion
2.3. Critรจres dโexclusion
3. MATERIELS ET REACTIFS
3.1. Fiches dโenquรชte
3.2. Matรฉriels et rรฉactifs pour la ponction lombaire
3.3. Matรฉriels et rรฉactifs pour la cytologie et la chimie
3.4. Matรฉriels et rรฉactifs pour la bactรฉriologie
4. METHODES
4.1. Collecte des donnรฉes
4.2. Technologie au laboratoire
4.2.1. Transport et conservation du liquide cรฉphalo-rachidien
4.2.2. Etude bactรฉriologique du liquide cรฉphalo-rachidien
4.2.3. Etude cytologique du liquide cรฉphalo-rachidien
4.2.4. Etude chimique du liquide cรฉphalo-rachidien
RESULTATS
1. RESULTATS GLOBAUX
2. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES SUR LES MENINGITES BACTERIENNES PEDIATRIQUES
2.1. Frรฉquence des mรฉningites bactรฉriennes
2.2. Rรฉpartition selon lโรขge et le sexe
2.3. Rรฉpartition mensuelle des mรฉningites
2.4. Rรฉpartition des mรฉningites selon le district mรฉdical
2.5. Donnรฉes biologiques
2.5.1. Aspect macroscopique du LCR
2.5.2. Cytologie
2.5.3. Bactรฉriologie
2.5.3.1. Performance des tests diagnostiques bactรฉriologiques
2.5.3.2. Etiologie des mรฉningites selon lโaspect du LCR
2.5.3.3. Rรฉpartition des agents รฉtiologiques responsables de MBP
2.5.3.4. Rรฉpartition mensuelle des germes
2.5.4. Antibiotiques prescrits avant la ponction lombaire
2.5.5. Profil de sensibilitรฉ des germes aux antibiotiques
2.6. Evolution
2.6.1. Surveillance biologique
2.6.2. Surveillance clinique
DISCUSSION
1. RESULTATS GLOBAUX
2. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES SUR LES MENINGITES
2.1. Frรฉquence dโhospitalisation pour mรฉningite
2.2. Age et sexe
2.3. Rรฉpartition mensuelle des mรฉningites
2.4. District mรฉdical de rรฉsidence des malades
2.5. Donnรฉes biologiques sur les mรฉningites
2.5.1. Aspect macroscopique du LCR
2.5.2. Cytologie du liquide cรฉphalo-rachidien
2.5.3. Bactรฉriologie des mรฉningites
2.5.3.1. Performances des tests bactรฉriologiques
2.5.3.2. Germes isolรฉs dans les liquides cรฉphalo-rachidiens
2.5.4. Antibiotiques reรงus avant lโhospitalisation
2.5.5. Sensibilitรฉ aux antibiotiques des bactรฉries isolรฉes
2.5.6. Autres examens complรฉmentaires bactรฉriologiques
2.6. Evolution
2.6.1. Sur le plan clinique
2.6.2. Sur le plan biologique
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE