Depuis quelques dizaines d’années, le niveau de vie de la population malagasy n’a pas cessé de régresser. Il est étonnant de savoir que le pays cherche encore l’autosuffisance alimentaire malgré ses potentialités agricoles. Le secteur productif agricole est basé sur l’entraide et le surcroît sur une pratique routinière de subsistance. 80% des Malagasy sont des paysans et affrontent actuellement une destabilisation. L’orange est l’un des fruits le plus consommer dans le monde grâce à son apport en enérgies au corps ainsi que de la santé et évite également les conflits de famille, des dépenses d’argent. Auparavant, Ambohijafy est réputé meilleur producteur d’agrumes à Madagascar et un niveau de vie de la population considerable. Ce ne sont plus les cas maintenant. Ici, le thème de cette recherche s’intitule : « AFFRONTEMENT IDEOLOGIQUE ET TECHNIQUE AU SEIN DE L’AGRICULTURE DES HAUTES TERRES DE MADAGASCAR. CAS DE L’AGRUMICULTURE D’AMBOHIJAFY » étudie une obstruction entravant l’évolution du secteur agricole malagasy. Le principal critère de réussite d’un projet est sa pérennité. . Parmi les nombreux projets traités à Madagascar seulement quelques-uns sont jugés réussis. Cela suppose que les innovations qu’il a apportées dans sa zone d’action continuent toujours à exister après son expiration. Les cultures fruitières n’en ont pas bénéficié et ont été délaissées par l’Etat. Les prix des fruits sont intéressants même pour les marchés locaux. Les agrumes sont des fruits polyvalents. L’agrumiculture peut être appliquée dans toutes les régions de Grande Ile. Cette étude postule aux intérêts personnels des paysans et ruraux qui permettent l’évolution rapide du pays. On aide les paysans à devenir autonomes, professionnels et gestionnaires dans leurs fonctions. On essaiera de montrer l’importance de l’agriculture, d’analyser les principaux facteurs limitant son développement pour en dégager des solutions.
MATERIEL
Données documentaires
Notre but est de collecter le maximum d’informations sur notre thème d’étude. Pour ce faire, nous nous sommes appuyées sur une étude documentaire en consultant des ouvrages disponibles dans les bibliothèques et la recherche d’informations sur internet s’avèrent être nécessaires.
La consultation sur site web a permis d’avoir des ouvrages. Il fait le déroulement historique de l’agriculture à Madagascar. La lecture des ouvrages d’OLIVIER DE SARDAN Jean Pierre intitulé « l’anthropologie et le développement » permet de retracer qu’il y a deux types de sociétés, société traditionnelle et société moderne dont on parle de deux cultures, deux univers de signification, deux systèmes de sens. Il y a aussi deux configurations de représentation contrasté qui se confrontent. D’un côté, il y a la configuration de représentation des destinataires à savoir les populations cibles ou les communautés paysannes. D’autre côté, il y a la configuration de représentation des institutions de développement et de leurs operateurs. C’est autour de tentatives de transferts et de savoirs faire que ces ensembles de savoir de signification entrent en relation. Le développement consiste en effet à tenter de transférer certain savoir-faire associé aux systèmes de sens propre qu’opérateurs de développement vers les populations dotées de système de sens. Ce modèle a donné lieu à de vives critiques. Plusieurs raisons sont évoquées notamment l’inefficacité économique de la croissance qui n’a pas réduit la pauvreté agricole relative, arène local que constitue tout projet de développement.
Les ouvrages de BARBICHON Guy et d’ALAOUI My Hachem permettent d’élaborer les techniques de transfert et aident à bien se communiquer. Il y a aussi ceux qui permettent d’en savoir plus sur les végétaux comme celui de PINGAUD Marie Claude, de ROSSIN Anne Marie et d’ABADIE (Ch.). Le plus important est le règlement de blocage de développement qui est due entre la tradition et la modernisation dont RANDRIAMANALINA Daniel Jules parle dans Hiratra.
Données du terrain
Monographie de la commune de Fenoarivo
La loi n°95-005 du 26 juin 1995 stipule la nécessité de chaque commune d’avoir un cadre de programme triennal ou quinquennal dans un souci de développement et de la décentralisation effective. Notre projet pour le développement d’agrumiculture et également un cadre de référence pour les investisseurs et les bailleurs de fonds pour les différentes demandes de financement de projet, faisant état les besoins d’une commune. La zone d’étude se situe dans les Hautes Terres Centrales, plus précisément dans la commune rurale de Fenoarivo, dans la circonscription d’Antananarivo Atsimondrano. Elle est à 17 km d’Antananarivo centre-ville et incluse dans la nouvelle circonscription dénommée Grand Tana, appartient à la route nationale n°1 dont il y a deux Routes d’Intérêt Provincial (RIP). C’est l’ensemble de tous ces atouts majeurs qui détermineront le choix de notre site.
➤ GEOGRAPHIE
– Délimitation :
NORD : commune d’Ambavahaditokana
EST : commune d’Ampitatafika
SUD : commune d’Alakamisy
OUEST : commune de Fiadanana
– Son superficie est de 32 km², son relief 45% de la superficie est constitué de rizière.
– Son sol est hydromorphe .
➤ HYDROGRAPHIE ; il a le fleuve SISAONY .
➤ CLIMAT ET VEGETATION
Le climat de notre région est favorable aux agricoles. Elle est situées à une altitude de 1300 m. Sa température varie entre 16°C à 22°C, et la pluviosité est abondante pendant la saison de pluie (du mois de Novembre au mois de Mars) . Ce niveau de température convient pratiquement aux caractéristiques biologiques de l’agrumiculture. Son climat est à peu près de la température moyenne, Ses végétations sont la riziculture, la culture des légumes et l’orangeraie.
➤ DEMOGRAPHIE
Le nombre de la population sont environ 31 191 habitants, ayant comme densité de 944hab/km², 50% de la population sont active. La commune Fenoarivo est composée de 12 fokontany, 4 sont situés à Ambohijafy dont Madiomanana, Ambatomilona, Ambohijafy Antanety, Soavinimerina. Les derniers sont divisés en 10 quartiers. L’agriculture tient une place importante sur l’économique des villageois. Les cultures dominantes sont la riziculture, l’orangeraie et la culture des légumes occupent une superficie inondable de 1400ha.
Le service Agriculture est encadré par un agent technicien, un CDT, deux copilotes CSA, qui sont en désaccord avec les paysans. Pour les paysans, des enquêtes au travers d’actions de projet de développement sont analysées par des techniques combinant les données qualitatives et quantitatives. Le vécu sociétal des paysans provient des mass média et des informations sur eux ou il soit de conflits ou d’arrangements.
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Table des matières
INTRODUCTION
a) Contexte et justification
b) Problématique
c) Hypothèses des Prédécesseurs
d) Evaluation des hypothèses des prédécesseurs
e) Hypothèse Personnelle
PREMIERE PARTIE : MATERIEL ET METHODES
I.1. MATERIEL
I.1.1. Données documentaires
I.1.2. Données du terrain
I.2. METHODES
I.2.1. Techniques de collecte des données
I.2.3. Outils
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
II.1. RESULTATS D’ENQUETES
II.1.1. Phénoménologie des conflits
II.1.2. Typologie des conflits
II.1.3. Dynamique des conflits
II.1.4. Principes de relation avec les paysans
II.2. LA REALITE A AMBOHIJAFY
II.2.1. Infrastructures économiques
II.2.2. Infrastructures administratives et culturelles
II.2.3. Faiblesses du site
II.3. FILIERE AGRUME, UNE NOUVELLE VISION AGRICOLE
II.4. APPROCHE ANALYTIQUE DE L’EXPLOITATION DE LA FILIERE AGRUME
II.4.1. Risques liés à l’instabilité politique
II.4.2. Adoption de l’éducation pour les paysans
II.4.3. Causes matérielles
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION ET PERSPECTIVES
III.1. DISCUSSION
III.1.1. Critique de l’agriculture malgache
III.1.2. Agriculture malagasy face à la mondialisation
III.1.3. Agriculture et entrepreneuriat
III.1.4. Agriculture et limites paysannes
III.2. PERSPECTIVES
III.2.1. Savoir transmettre
III.2.2. Règlement des conflits
III.2.3. Responsabilités de l’Etat concernant la filière agrume
III.2.4. Assurer des débouchés pour les produits agricoles
III.2.5. Assurer la sécurité des agriculteurs
III.2.6. Instaurer un système de formation adapté au besoin
III.2.7. Solution vis-à-vis de l’agrumiculture d’Ambohijafy
III.2.8. Financement des programmes pour le développement dans le secteur agricole malagasy
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES