Affections Opportunistes chez les PVVIH Naïves de traitement antirétroviral

CELLULES CIBLES DU VIH 

   Les cellules sensibles à l’infection VIH font partir de la sous-population de lymphocytes TCD4+helper(ou auxiliaire), en particulier les cellules TCD4+ mémoires, mais aussi les macrophages ou d’autres cellules telles les cellules dendritiques et les cellules de Langerhans, ainsi que les cellules micro gliales du cerveau. Ces cellules, souvent présentatrices d’antigènes, ainsi que les lymphocytes TCD4+au repos (resting) jouent un rôle important de réservoirs viraux, de dissémination et d’entrée du virus dans l’organisme. Il a été également démontré qu’une molécule de surface exprimée sur les cellules dendritiques est capable de se lier au VIH et de le transmettre aux lymphocytes TCD4+ [8]. Dans d’autres cellules, les virus sont simplement emprisonnés sans se répliquer. C’est le cas, par exemple, des cellules folliculaires dendritiques présentes dans les centres germinatifs des ganglions [2].

CONSEQUENCES DE LA REPLICATION DU VIH 

   De multiples facteurs semblent jouer un rôle dans l’évolution lente de la maladie induite par le VIH. Parmi ceux-ci, les phénomènes consécutifs aux interactions virus-hôte et virus- cellules apparaissent primordiaux et leur complexité reflète celle précédemment décrite pour la régulation de la réplication virale. En dépit de la réponse immunitaire de l’hôte, probablement trop lente à s’établir, contrairement aux altérations immunes induites par le virus, l’infection VIH est persistante. Cette infection chronique de l’hôte est liée à l’infection rapide de tissus lymphoïdes, à l’établissement précoce de réservoir viraux (cellules présentatrice d’antigènes, mais aussi lymphocytes CD4+ au repos) [9] et à la réplication constante du virus in vivo. Cette réplication constante conduit à l’émergence et/ou la sélection de variants viraux qui échappent aux réponses immunes de l’hôte [10].La réplication constante du virus in vivo se traduit par un renouvellement rapide et permanent de nouveaux virions circulants (environ 109 virions par jour) dont résulterait l’accroissement régulier de la charge virale tissulaire et circulante, observé au cours de l’évolution de l’infection [11]. Cette charge virale croissante est considérée comme responsable de la disparition progressive des lymphocytes TCD4+par des mécanismes directs (effet cytopathogène du VIH pour les cellules CD4+ par exemple) et indirects (perturbation de l’homéostasie et activation chronique des cellules immunocompétentes) [12].En effet, pendant plusieurs années, les lymphocytes TCD4+ progressivement détruits par le virus semblent rapidement renouvelés jusqu’à ce que les altérations des organes lymphoïdes centraux (thymus) ne permettent plus leur régénération. Devant l’importance de la charge virale dès les premières phases de l’infection, un état d’activation chronique et généralisée des cellules immunocompétentes, d’ailleurs favorables à la réplication du virus, s’établit. Cette activation chronique à l’origine des phénomènes d’anergie, d’apoptose ou encore de déséquilibre des sous-populations lymphocytaires sécrétrices de cytokines qui sont observés chez les patients est liée à des altérations phénotypiques et fonctionnelles des cellules de l’immunité induites par des déterminants viraux, comme les protéines tat, nef, par exemple, mais probablement aussi à d’autres antigènes viraux. L’induction précoce de cette activation chronique serait donc impliquée dans l’évolution de l’infection vers un déficit immunitaire profond. Ainsi, grâce à un système de régulation complexe de sa réplication et de sa dissémination chez l’hôte, le VIH possède une remarquable capacité à se reproduire et à échapper aux contrôles de l’hôte in vivo, y compris durant les phases dites silencieuses de l’infection [12-13]. Toute stratégie d’intervention thérapeutique doit prendre en considération l’importance des événements très précoces de l’infection VIH in vivo, en particulier l’établissement et la persistance des réservoirs viraux mais aussi l’induction très rapide, par le virus et ses constituants, d’anomalies d’activation de la réponse immune de l’hôte compris de l’immunité innée[14].

CONSEQUENCES DE LA REPLICATION DU VIH 

   De multiples facteurs semblent jouer un rôle dans l’évolution lente de la maladie induite par le VIH. Parmi ceux-ci, les phénomènes consécutifs aux interactions virus-hôte et virus- cellules apparaissent primordiaux et leur complexité reflète celle précédemment décrite pour la régulation de la réplication virale. En dépit de la réponse immunitaire de l’hôte, probablement trop lente à s’établir, contrairement aux altérations immunes induites par le virus, l’infection VIH est persistante. Cette infection chronique de l’hôte est liée à l’infection rapide de tissus lymphoïdes, à l’établissement précoce de réservoir viraux (cellules présentatrice d’antigènes, mais aussi lymphocytes CD4+ au repos) [9] et à la réplication constante du virus in vivo. Cette réplication constante conduit à l’émergence et/ou la sélection de variants viraux qui échappent aux réponses immunes de l’hôte [10].La réplication constante du virus in vivo se traduit par un renouvellement rapide et permanent de nouveaux virions circulants (environ 109 virions par jour) dont résulterait l’accroissement régulier de la charge virale tissulaire et circulante, observé au cours de l’évolution de l’infection [11]. Cette charge virale croissante est considérée comme responsable de la disparition progressive des lymphocytes TCD4+par des mécanismes directs (effet cytopathogène du VIH pour les cellules CD4+ par exemple) et indirects (perturbation de l’homéostasie et activation chronique des cellules immunocompétentes) [12].En effet, pendant plusieurs années, les lymphocytes TCD4+ progressivement détruits par le virus semblent rapidement renouvelés jusqu’à ce que les altérations des organes lymphoïdes centraux (thymus) ne permettent plus leur régénération. Devant l’importance de la charge virale dès les premières phases de l’infection, un état d’activation chronique et généralisée des cellules immunocompétentes, d’ailleurs favorables à la réplication du virus, s’établit. Cette activation chronique à l’origine des phénomènes d’anergie, d’apoptose ou encore de déséquilibre des sous-populations lymphocytaires sécrétrices de cytokines qui sont observés chez les patients est liée à des altérations phénotypiques et fonctionnelles des cellules de l’immunité induites par des déterminants viraux, comme les protéines tat, nef, par exemple, mais probablement aussi à d’autres antigènes viraux. L’induction précoce de cette activation chronique serait donc impliquée dans l’évolution de l’infection vers un déficit immunitaire profond. Ainsi, grâce à un système de régulation complexe de sa réplication et de sa dissémination chez l’hôte, le VIH possède une remarquable capacité à se reproduire et à échapper aux contrôles de l’hôte in vivo, y compris durant les phases dites silencieuses de l’infection [12-13]. Toute stratégie d’intervention thérapeutique doit prendre en considération l’importance des événements très précoces de l’infection VIH in vivo, en particulier l’établissement et la persistance des réservoirs viraux mais aussi l’induction très rapide, par le virus et ses constituants, d’anomalies d’activation de la réponse immune de l’hôte compris de l’immunité innée[14].

Les atteintes neurologiques

   Le système nerveux constitue une cible majeure de plusieurs complications infectieuses ou tumorales au cours de l’infection par le VIH. Diverses études d’autopsie ont pu mettre en évidence une atteinte neurologique au cours de l’infection à VIH dans 75 % des cas. Les manifestations neurologiques occupent le troisième rang des atteintes au cours de cette virose. Ces manifestations couramment associées au VIH se développent au début et au stade immunodépression sévère. Elle inaugure 10 à 20 % des cas avec une encéphalite caractéristique [35]. Diverses neuropathies périphériques se rencontrent à tous les stades de l’infection à VIH. Elles répondent à de nombreuses étiologies (VIH, VHC, neurotoxicité iatrogénie, infiltrations CD8 diffuses, infections opportunistes) [36]. A la séroconversion, le syndrome de Guillain-Barré, la myélite aiguë transversale, la paralysie faciale, la névrite brachiale, les poly radiculites et les neuropathies tronculaires périphériques ont été décrites.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. INTRODUCTION
GENERALITES
II. GENERALITES
1. CELLULES CIBLES DU VIH
2. CONSEQUENCES DE LA REPLICATION DU VIH
3. Mécanismes immunopathologiques de l’infection VIH
3.1. Tropisme et récepteurs du VIH.
3.2. Déficit immunitaire et conséquences immunopathologiques de l’infection par le VIH
3.2.1. Lymphopénie TCD4+
3.2.2. Histoire naturelle de l’infection à VIH
3.2.3. Déficit CD4+, marqueur de progression du déficit immunitaire
4. Classification de l’Infection VIH chez l’adulte
4.1 Classification en stades cliniques proposés par l’OMS révisée en 2006
4.2 Catégories cliniques selon les classifications et définitions du Sida de 1993
5. – LES PRINCIPALES INFECTIONS ET AFFECTIONS OPPORTUNISTES AU COURS DU SIDA
5.1 Les atteintes pulmonaires
5.1.1 Les pneumopathies bactériennes
5.1.2 La pneumocystose
5.1.3 La tuberculose
5.2 Les atteintes digestives
5.2.1 Les atteintes des cavités buccales, œsophagiennes et gastriques
5.2.2 Les diarrhées au cours du sida
5.3 Les atteintes neurologiques
5.3.1 La toxoplasmose
5.3.2 La cryptococcose neuromeningée
5.3.3 La Leuco-Encéphalopathie Multifocale Progressive (LEMP)
5.3.4 Le Lymphome Primaire du Système Nerveux Cérébral (LPSNC)
5.4 Les atteintes ophtalmologiques
5.5 Les atteintes hématologiques
5.6 Les cancers et le Sida
5.7. Les atteintes dermatologiques
5.7.1. Les infections bactériennes
5.7.2 Les infections virales
5.7.3 Les autres manifestations dermatologiques
METHODOLOGIE
III. METHODOLOGIE
1. Cadre et lieu de l’étude
2. Type et période d’étude
3. Population d’étude
4. Définition du cas
4.1 Critères d’inclusion
4.2 Critères de non-inclusion
4.3 Echantillonnage
5. Diagnostic de l’infection à HIV
6. La Collecte des données
6.1 La technique de collecte des données
6.2 La saisie et l’analyse des données
7. Considérations éthiques
IV. RESULTATS
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI. CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
VII. RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
VIII. REFERENCES
IX. ANNEXES

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