ADSORPTION DES MOLÉCULES PHÉNOLIQUDES

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La combustion des biocarburants (bio-fuels) dans le moteur

La présence de molécules phénoliques dans les bio-carburants peut poser problème car ils sont connus pour leur toxicité pour la santé humaine. On peut donc se demander quel est le devenir de ces molécules lors de la combustion dans le moteur.
Dans la littérature a ne t de on ernant ’e et spécifique des composés phénoliques sur la combustion des biocar rants n’a t p i e. En revanche, des études ont été menés sur des mélanges (bio-huile hydrogénée/diesel)55 (bio-huile/diesel)56 ou (alcooli/diesel)57,58. A faible capacité motrice, la présence de composés oxygénés augmente la quantité d’hydrocarbures imbrulés56,55,57, la quantité de NOx58 et de CO57. Il a été montré que lors de la combustion, les groupements OH des fonctions alcooliques libèrent des radicaux O* induisant des effets sur le mécanisme de la combustion56,59 augmentant ainsi la température de la combustion et favorisant la production de NOx.
L’e et de ’ajo t des a oo s dans es harges ossi es no s permet d’envisager un comportement néfastes des espèces phénoliques dans les biocarburants de la 2ème génération. Lors de la combustion du phénol, des radicaux phénoxyles, connus par leur grande réactivité60, peuvent se former ainsi que des radicaux benzyles stables thermiquement à plus de 750°C59,61,62. i méthanol, ethanol, butanol, cyclohexanol, pentanol, alcool benzylique.
Des expériences ont été réalisées, en collaboration, dans le laboratoire de CORIA-INSA ROUEN (COmplexe de Recherche Interprofessionnel en Aérothermie) s r a om stion d’ n io ar rant modè e repr sentati d’ ne o pe essen e (Figure 6) contenant de 2 à 10 %pds de phénol. Les gaz d’ happements (extraits à 180°C) ont été analysés par spectroscopie de masse et spectroscopie infrarouge.

ADSORPTION DES MOLÉCULES PHÉNOLIQUDES

Généralités sur l’adsorption

L’adsorption est onn e omme tant un procédé de traitement bien adapté pour éliminer, séparer et purifier une très grande diversité de composés toxiques et non-désirables en phase gazeuse ou liquide. Ce procédé est utilisé dans des domaines très variés, allant des industries pétrolières, pétrochimiques et chimiques, aux applications environnementa es et pharma e tiq es. A o rs de ’adsorption, des mo es d’ n ide gaz o iq ide), appe es adsor ats sont mises en contact avec un solide, appelé adsorbant ; les adsorbats viennent donc s’a m er ’inter a e gaz-solide ou liquide-solide)63.
L’adsorption présente le double avantage de ne pas former des sous produits et de permettre d’o tenir une purification des mélanges étudiés à faible coût énergétique. C’est n pro ess s e othermiq e, e q i ond it n ha ement d so ide et ne dimin tion de a apa it d’adsorption. Ces augmentations de températ res sont so ent importantes dans es pro d s ind strie s d’adsorption et constituent un des principaux facteurs de la dégradation de performances. Le calcul de la chaleur d’adsorption partir des isothermes d’adsorption à différentes températures ou sa mesure par des techniques calorimétriques, permettent de ara t riser ’e othermi it d’ n système d’adsorption64. Il e iste de types de pro ess s d’adsorption : adsorption physique (ou physisorption) et adsorption chimique (ou chimisorption) q i di èrent par e rs a e rs de ha e r d’adsorption. La physisorption met en je des or es non sp i iq es de type des or es de an der Waa s, a ha e r d’adsorption est estimée à 40 kJ/mol-1. Dans le cas de la chimisorption, les interactions sont plus fortes, induisant une ha e r d’adsorption p s e e q i pe t atteindre es 200 kJ.mo -1.64,65 Les nombreuses applications te hniq es de ’adsorption r s tent de trois ara t ristiq es q i a di ren ient des a tres pro d s de séparation :
– La rétention des composants à très faible concentration (des impuretés)
– La s e ti it de ’adsor ant par rapport ertains onstit ants d m ange
– La régénération qui permet la valorisation des produits adsorbés
Parmi es di rents hoi possi e d’adsor ants, e charbon a ti est onn e omme tant ’adsor ant le plus performant et le plus utilisé à ’échelle industrielle. Dans les dernières années, les zéolithes ont remplacé le charbon actif dans les procédés de purification grâce à leur grande surface spécifique et leur capacité de régénération et réutilisation dans des conditions douces.

Caractéristiques des adsorbants

Les zéolithes faujasites

Les z o ithes sont des so ides d o erts par e min ra ogiste Crønsted en 1756 orsq ’i o ser ait n matériau qui bouillonne so s a amme d’ n ha mea . Le min ra est appe z o ithe d’après e gre « zéo » pour définir le terme bouillir et « lithos » pour dire pierre. Les zéolithes sont des aluminosilicates cristallisés. Leur charpente est constituée de tétraèdres TO4 où T orrespond n atome de si i i m o d’a mini m. Chaque tétraèdre met en commun un atome d’o ygène a e e t traèdre adja ent e q i r e des en haînements T-O-T pour former des cavités interconnectées. La répétition des cavités zéolithiques développe un réseau microporeux régulier, donnant pour chaque type de zéolithe une distribution de taille des pores étroite. Ces solides sont pr sents ’ tat nat re , mais a se de e r grande ti isation dans di rents domaines et applications (ex. adsorption, ata yse po r es r a tions de raq age et d’isom risation, hange d’ions …) n d e oppement de e r m thode de synthèse a permis e r prod tion en grande masse66,67. La prsen e d’ n atome d’a mini m dans la structure (entité AlO2) engendre un excédent de charge négative qui sera compensée par un cation. La formule générale de la zéolithe Y est : (AlO2)x (SiO2)y
Le rapport Si/Al doit avoir une valeur supérieure à 1, interdisant a possi i it d’a oir des enchaînements Al-O-Al dans la structure zéolithique68, et peut avoir des valeurs très importantes comme dans le cas des zéolithes désaluminées USY. La valeur de x+y donne le nombre de tétraèdres ons ti s dans ne mai e mentaire d’ n type de z o ithe.
La mai e mentaire d’ ne zéolithe de type faujasite (FAU) est cubique, elle est conçue de 192 tétraèdres. La maille (Figure 8) est constituée de 8 cages sodalite (appelés aussi cages) présentant un diamètre interne d’en iron 7 Å et ne o ert re de pores d’en iron 2.5 Å. Les cages sodalite sont connectées entre elles avec des doubles cycles hexagonaux D6R, appelés aussi prismes hexagonaux ou cavités. Ces prismes sont a nom re de 16 par mai e. L’ensem e des soda ites et de prismes D6R orment ne a it po y driq es de 26 a es d’ n diamètre interne d’en iron 13 Å, appelée la supercage ou cage. Elles sont au nombre de 8 par maille. Une supercage communique avec 4 autres supercages voisines par des fenêtres délimitées par un cycle de 12 tétraèdres dont le diamètre est compris entre 7 et 8 Å.
Toutes ces cavités confèrent à la zéolithe une grande porosité qui représente 50% de son volume total69. Classiquement, nous distinguons 2 types de zéolithes FAU par rapport à la variation du rapport Si/Al de la structure :
– Les zéolithes X, présentant un rapport Si/Al compris entre 1 et 1.5
– Les zéolithes Y, présentant un rapport Si/Al compris entre 1.5 et 3
Il existe des voies de traitement post-synth tiq es q i permettent ’o tention par désalumination des zéolithes ultra stabilisées (USY) avec des rapports Si/Al élevés. La diminution du nombre d’a mini m Si/A a gmente) ond it ne dimin tion d paramètre de mai e de a z o ithe70.
Les faujasites sont souvent synthétisées sous forme sodée ; la forme acide est obtenue en échangeant les cations Na+ par des cations NH4+ qui seront ensuite décomposés en NH3 et H+ par traitement
thermiq e so s d’air. La zéolithe ainsi protonée présente des sites de Brønsted. Les propriétés d’adsorption des z o ithes d pendent, en p s de e r str t re pore se, du nombre et du type des sites ainsi que de leur accessibilité71. Les sites de Brønsted présentent des accessibilités différentes en
on tion de e r emp a ement dans a str t re z o ithiq e. I s pe ent être sit s ’int rie r des ages soda ites, dans e as i s sont moins a essi es. I s pe ent a ssi être sit s ’int rie r des supercages, ce qui les rend plus accessible72. En p s de ’a essi i it , a or e des sites a ides peut jouer un rôle important dans ’adsorption. A ha te tene r en a mini m, ’intera tion entre sites acides fait diminuer leurs forces. A ’in erse, ne d sa mination q i entraîne ne dimin tion d nom re de sites ait a gmenter ’a idit des sites pr sents73. La force des sites devient maximale et constante à partir d’ ne a e r d rapport Si/A propre haq e structure zéolithique. Dans le cas des faujasites, il est rapporté une valeur correspondante à un rapport Si/Al = 674. Lors de la désalumination les atomes d’a mini m e traits d r sea pe ent se retro er en position o ta driq e po r ormer des sites acides de Lewis dans la phase extra-réseau (EFAL : Extra-Framework Al)75. De plus, ’e tra tion de ’a mini m r des nids d’hydro y es -Si-OH)4 qui forment des défauts dans la structure. Ces sites peuvent être stabilisés par insertion de silicium provenant de la destruction partielle de la structure76. La formation des liaisons Si-O plus courtes  et plus stables que les liaisons Al-O explique la stabilité thermique des zéolithes désaluminées. To te ois, on o ser e a r ation d’ ne m soporosit dans es rista , e i s’e p iq e par ’a sen e d’espè es si i iq es apa es de remp a er es a mini ms extraits lors de la désalumination. Cette mésoporosité favorise la diffusion des grosses molécules dans les cristaux zéolithiques.
Un autre paramètre pe t in en er es apa it s d’adsorption des z o ithes, ’est e ara tère hydrophile-hydropho e q i jo e n rô e r ia dans ’adsorption s rto t lorsque les tests d’adsorption se ont en pr sen e de ’ea . Le caractère hydrophile des zéolithes augmente avec ’a gmentation d ta d’a mini m dans a harpente77. La nature du cation peut aussi avoir une influence sur le caractère hydrophile des zéolithes. Dans la famille des alcalins par exemple, le caractère hydrophile augmente du proton H+ au Na+, mais à partir du Na+ elle décroît progressivement78. D’a tres paramètres q i pe ent in en er ’adsorption détaillés dans la thèse de M. Khalid70.
Un des a antages de ’ ti isation des z o ithes dans es pro d s d’adsorption est e r apa ité de régénération dans des conditions particulièrement douces, même si la régénération est souvent réalisée thermiquement so s de ’air, de ’o ygène o d’ n gaz inerte.

Les oxydes métalliques

Les o ydes m ta iq es sont des mat ria ompos s d’anions d’o yde et de ations m ta iq es. Ce sont des matériaux solides pouvant être largement utilisés dans divers domaines pratiques en particulier en catalyse hétérogène comme support de catalyseurs. Ces métaux oxydes sont caractérisés par une haute stabilité thermique et mécanique. Leur utilisation est devenue de plus en plus importante grâce à la maîtrise de leur mode de préparation qui confère un matériau avec des aires spécifiques élevées79. La surface des oxydes est composée principalement d’atomes d’oxygène, des groupements hydroxyles, et de quelques atomes métalliques exposés. La force de ces sites acides dépend fortement de la nature de la liaison métal-oxygène. Un e emp e ien ti is des o ydes m ta iq es est ’o yde d’a mine ’a mine), q i est o ten e par d shydratation thermiq e d trihydrate d’a mine. Les alumines sont hydrophiles et sont couramment utilisées pour le séchage des gaz80.

Les silices mésoporeuses

Les silices mésoporeuses, dont la MCM-41 sont des silicalites constituées d’un système de mésopores cylindriques unidimensionnel. Le diamètre de ces pores peut varier entre 2 et 30 nm en fonction de la méthode de synthèse utilisée. Lors de la synthèse (Figure 9), des agents tensioactifs sont utilisés pour former des micelles dans la solution de synthèse, précisant ainsi le diamètre de pore à former. Les micelles s’alignent par la suite dans des matrices hexagonales. Après l’ajout de la source de silice, celle-ci couvre les micelles. La calcination conduit à ’ imination des mi e es et don a condensation des groupes silanols de sorte que les atomes de siliciums soient reliés par des atomes d’oxygènes.

Le charbon actif

Le charbon actif peut être obtenu après carbonisation et activation de toute matière végétale contenant du carbone. C’est n adsor ant hydropho e q i présente une très grande surface spécifique (pouvant atteindre 2500 m2.g-1) ce qui lui confère un grand pouvoir adsorbant. L’adsorption dans les pores du charbon est un phénomène de surface par lequel des molécules se fixent sur la surface de l’adsorbant par des liaisons faibles ou par condensation capillaire. Une grande distribution de la taille des pores peut être obtenue dans le charbon : micropores (< 2 nm), des mésopores (entre 2 et 50 nm) et des macropores (> 50 nm). Le charbon est largement utilisé dans ’adsorption en e de son a ondan e et de ses propriétés adsorptives importantes81. Son point faible comme adsorbant est dans sa régénération qui nécessite un traitement thermique, en a sen e d’o ygène, impliquant des températures élevées, comprises entre 700 et 900°C.

L’adsorbat

Le phénol est un polluant toxique qui a été le sujet d’ n grand nom re de tra a de re her hes concernant la p ri i ation de ’ea . I pr sente un pKa = 9.882, une densité de 1.057 g.ml-1, une masse molaire de 94.111 g.mol-1, n diamètre in tiq e d’en iron 6.7 Å70 et un diamètre moléculaire de 5.6 Å. Sa taille permet son adsorption dans les supercages des faujasites mais pas dans les cages sodalites.

Adsorption de phénol dans des solutions organiques

Les papiers qui traitent de ’adsorption d ph no o des ompos s ph no iq e d’ ne so tion organique ne sont pas très nombreux dans la littérature. Deux brevets ont été publiés à ce sujet en 195283 et 197084. Le premier propose un traitement des hydrocarbures contenant le phénol par une solution d’hydroxydes alcalins tandis que le deuxième applique une adsorption des composés phénoliques s r des r sines de po y r thane. La r g n ration de es r sines se ait ’a tone. Depuis cette époque les normes environnementales ont beaucoup changé et ces 2 procédés ne satisfont plus aux exigences de la chimie verte.
Une étude plus récente85 qui traite du craquage catalytique du n-heptane sur une zéolithe USY (Si/Al = 2.9), en présence de 1.2 et 4.0 pds. % de phénol, montre q e e ph no s’adsor e s r es sites a ides de Brønsted et de Lewis de la zéolithe. L’a gmentation de a temp rat re j sq ’ 450°C) dimin e a quantité de phénol adsorbé.
Le même gro pe de re her he a t di ’e et de a pr sen e de ph no s r e raq age ata ytiq e d n-heptane dans une zéolithe MFI d’ n rapport Si/Al =1186 (5.1×5.4 Å et 5.4×5.6 Å)67. Les résultats de cette étude montrent q ’ ai es ta de ph no , l’e et s r a r a tion de raq age et a ormation d coke est moins important que celui obtenu sur la zéolithe USY. Ceci est expliqué par la difficulté d’a ès des molécules de phénol (diamètre moléculaire = 5.6 Å) dans les pores de la zéolithe de type MFI. A orts ta de ph no ’e et est p s marq . L’a gmentation de a temp rat re j sq ’ 450°C n’am iore pas es r s tats q e es mo es de ph no adsor s bloque les pores, ce qui rend leur désorption difficile. En ti isant a DFT Density F n tiona Theory) ’ nergie d’intera tion d ph no avec chacune des 2 zéolithes mentionnées a été calculée. Les résultats montrent une énergie de -80 kJ.mol-1 avec la zéolithe USY, cette énergie est de 20 kJ.mol-1 plus importante que celle du phénol sur la zéolithe de type MFI (-60 kJ.mol-1)87.
Popov et al.88 ont t di ’adsorption en phase gaz des ompos s ph no iq es s r es s pports des catalyseurs HDO. Ils ont montré que le phénol interagit via des liaisons hydrogènes avec les supports siliciques, tandis q e des espè es himisor es ph no ates) sont orm es s r ’o yde d’a mine. Les espèces phénolates formées présentent une bande caractéristique en infrarouge à 1597 cm-1. Ces espèces résistent à la désorption thermique sous vide poussée et sont toujours présentes même à 350°C.

Adsorption de phénol dans des solutions aqueuses

L’ imination des imp ret s ph no iq es de ’ea est un sujet plus étudié du fait de la grande toxicité et ’a ondan e de es ompos s dans ’ea de traitement des sines89. A cause de sa grande surface sp i iq e q i i on ère ne grande apa it d’adsorption, e har on a été largement utilisé pour en e er e ph no de ’ea 90–92. Dans ces travaux, la concentration du phénol dans les mélanges varie de 100 à  500 mg.l-1 (0.01 à 0.05 pds. %) et les quantités adsorbées sont importantes (200 à 300 mg.g-1) en fonction du type de charbon utilisé. Mais à cause du coût élevé du charbon actif (0.8 – 2.4 US$/Kg)89,93 et sa régénération difficile sous conditions douces il est nécessaire de trouver des adsorbants moins chèrs présentant des apa it s d’adsorption et de r g n ration p s per ormantes. L’ ti isation des z o ithes omme adsor ants a gagn d’int rêt dans es dernières ann es. Ces matériaux présentent une facilité à échanger les cations, une surface spécifique et un volume poreux relativement importants et surtout un faible coût (0.03 – 0.12 US$/Kg)89,93 en comparaison au charbon a ti . To tes es propri t s ont a i it ’introd tion des z o ithes omme remp açant du charbon actif dans es pro d s d’adsorption. Khalid et al.94 ont t di ’adsorption du phénol sur des différentes familles de zéolithes à différentes teneurs en phénol. Les résultats sont comparés à ceux obtenus sur le charbon actif (Surface spécifique ≈ 1150 m2.g-1). Pour adsorber sélectivement le phénol dans de ’ea , les adsorbants doivent présenter un caractère hydrophobe (Si/Al élevé). A faible concentration en phénol dans le milieu (< 1.6 g.l-1), a z o ithe BEA z o ithe Beta, rapport Si/A = ∞) montre une capacité d’adsorption s p rie re a har on a ti .
La apa it d’adsorption d’ ne z o ithe Y tra sta i is e USY Si/A = 40) a t t di e en on tion du pH de la solution95, pH compris entre 2 et 9. La apa it ma ima e d’adsorption orrespond à ~ 45 mg.g-1, cette valeur est obtenue pour une valeur de pH = 6. À des a e rs de pH a ides, ’adsorption diminue en vue de la possibilité de formation des espèces de phénol protonées dans le milieu. A pH = 9, valeur proche de pKa du phénol 9.95, la diminution de la quantité de phénol adsorbé est causée par la dissociation du phénol en PhO-.
D’a tres ami es d’adsor ants ont été aussi utilisées pour p ri ier ’ea des omposés phénoliques, comme les matériaux argileux81,96, les dérivés de la biomasse97, les oxydes métalliques98, les gels de silices99 et les MOF (Metal Organic Framework)100. Ces adsorbants sont moins performants que les zéolithes et le charbon actif, il présente soit des apa it s d’adsorption moins importantes, soit une faible capacité régénérative ou bien une mauvaise stabilité thermique à des hautes températures (parfois nécessaire lors de ’adsorption et de a régénération).

FORMULE BRUTE DES FAUJASITES

La formule brute de chaque faujasite est calculée en croisant les données obtenues par les 3  techniques d’ana yses pr dentes ICP, DRX et RMN).
La formule des zéolithes peut s’écrire sous la forme suivante : Mx (AlO2)x (SiO2)y; z(Al2O3) t(SiO2).
Mx (AlO2)x (SiO2)y représente la partie cristalline du réseau zéolithique et z(Al2O3) t(SiO2) représente la partie amorphe (non cristalline) présente dans la phase extra-réseau. L’indi e M orrespond a cations de compensation de charge (H+, Na+, NH4 +…), a q antit « x » des cations est identique à celle de AlO2 représentant es atomes d’a mini m présents dans le réseau cristallin. Al2O3 représente les espèces aluminiques extra-r sea , e r q antit est donn e par ’indi e « z ». SiO2 représente les espèces siliciques du réseau (dont leur quantité est représentée par « y ») et de la phase extra-réseau (dont leur quantité est représentée par « t »).
Sitotal/Altotal =
Cette valeur est obtenue grâce à l’analyse ICP.
Sitotal/Alréseau =
Cette valeur est obtenue grâce à l’analyse RMN 27Al.
Comme la mai e mentaire d’ ne faujasite comprend 192 atomes T : x + y = 192 et t cristallinité=
Le taux de cristallinité est obtenu à partir des résultats en RMN 29Si et en DRX.

ANALYSES TEXTURALES

Les isothermes d’adsorption-d sorption d’azote sont r a is es ’aide d’ n adsorptiomètre automatique Micromeritics (ASAP 2020). Les hanti ons sont d’a ord trait s 350°C so s ide pendant 4h. Ensuite la température est maintenue à -196°C et les isothermes sont enregistrées pour des pressions relatives (P/P0) comprises entre 0.05 et 1. Les méthodes de calcul de la surface spécifique sont choisies en fonction du type du solide à analyser. Les isothermes de type Langmuir sont utilisées pour l’ t de des zéolithes, la méthode-plot pour étudier les silices mésoporeuses3 et la méthode Brunauer-Emmet-Teller (BET)4 pour le reste des adsorbants. Le volume des micropores est calculé en utilisant la méthode t-plot. Le volume poreux total est obtenu en calculant le o me d’azote adsor entre P/P0 = 0.05 et P/P0 = 0.98.

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Table des matières

Introduction générale
CHAPITRE 1 : PARITE BIBLIOGRAPHIQUE
1. LES BIOCARBURANTS
1.1 Les différentes générations
1.1.1 Biocarburants de la première génération (1G)
1.1.2 Biocarburants de la deuxième génération (2G)
1.1.3 Biocarburants de la troisième génération (3G)
1.2 Procédés de transformation de la biomasse 2G
1.2.1 Procédés biochimiques
1.2.2 Procédés thermochimiques
1.3 La combustion des biocarburants (bio-fuels) dans le moteur
2. ADSORPTION DES MOLÉCULES PHÉNOLIQUDES
2.1 G n ra it s s r ’adsorption
2.2 Caractéristiques des adsorbants
2.2.1 Les zéolithes faujasites
2.2.2 Les oxydes métalliques
2.2.3 Les silices mésoporeuses
2.2.4 Le charbon actif
2.3 L’adsor at
2.4 Adsorption de phénol dans des solutions organiques
2.5 Adsorption de phénol dans des solutions aqueuses
3. OBJECTIF DE LA THÈSE
4. RÉFÉRENCES
1. ANALYSE CHIMIQUE (ICP)
2. DIFFRACTION DES RAYONS X
3. RMN DU SOLIDE
4. FORMULE BRUTE DES FAUJASITES
5. ANALYSES TEXTURALES
6. SPECTROSCOPIE INFRAROUGE (IR)
6.1 FT-IR in situ
6.2 IR-ATR in situ
7. TESTS D’ADSORPTION
7.1 Adsorption en réacteur batch
7.2 Adsorption en réacteur sous flux
8. Références
DU PHÉNOL DANS L’ISOOCTANE SUR DES H-FAUJASITES
1. INTRODUCTION
2. METHODS
2.1 Characterizations of the adsorbents
2.2 Phenol adsorption experiments
2.3 Computational methods
2.3.1 Force-field-based Grand Canonical Monte Carlo
2.3.2 Density Functional Theory
2.3.3 Structural models of faujasite
3. RESULTS AND DISCUSSION
3.1 Adsorbents characteristics
3.2 Phenol adsorption capacities
3.2.1 Breakthrough curves
3.2.2 Determination of the amount of phenol molecules per zeolitic supercage
3.2.3 GCMC simulations
3.3 Regeneration of the adsorbents
3.3.1 Residual phenol species
3.3.2 Residual phenol species as a function of the acidic properties
3.3.3 Interaction energies of phenol over DAY, USY and HY
3.3.4 Effect of the Si/Al ratio on the regeneration capacity
4. CONCLUSION
5. ACKNOWLEDGMENTS
6. REFERENCES
POUR L’ADSORPTION SÉLECTIVE DU PHÉNOL
1. INTRODUCTION
2. COMPUTATIONAL DETAILS
2.1 Methods
2.2 Structural model
3. RESULTS AND DISCUSSION
3.1 Theoretical investigation of the adsorption of phenol, toluene and water in FAU zeolitesusing dispersion-corrected DFT schemes
3.1.1 Adsorption of phenol
3.1.1 Adsorption of toluene
3.1.2 Adsorption of water
3.2 The selective adsorption of phenol towards toluene and water
4. CONCLUSION
5. REFERENCES
EN PRÉSENCE DE TOLUÈNE
1. INTRODUCTION
2. EXPERIMENTAL PART
2.1 Adsorbents
2.2 Characterization techniques
2.3 Adsorption experiments
3. RESULTS AND DISCUSSION
3.1 Adsorbents characterization
3.1.1 Textural properties
3.1.2 Hydroxyl groups
3.1.3 Acidic sites
3.2 Adsorption capacities
3.2.1 Water effect on the phenol adsorption
3.2.2 Phenol adsorption in the batch reactor
3.2.3 Phenol adsorption in the flow reactor
3.3 Selective phenol adsorption in presence of toluene
4. CONCLUSION
5. REFERENCES
ÉTUDE PAR SPECTROSCOPIE IR-ATR DE L’ADSORPTION SÉLECTIVE DU PHÉNOL
1. INTRODUCTION
2. LA CELLULE IR-ATR
2.1 Aspe t ondamenta de ’IR-ATR
2.2 Les différents types et propriétés des cristaux
2.3 Bi iographie des app i ations de ’IR-ATR
3. PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL DE L’ÉTUDE IR-ATR IN SITU
4. ADSORPTION SÉLECTIVE DU PHÉNOL DANS L’ISOOCTANE
4.1 Solutions et adsorbants
4.2 Adsorption d ph no dans ’isoo tane s r es di rents d pôts de so ide
4.2.1 Bandes de phénol en phase liquide
4.2.2 Adsorption d ph no s r n d pôt d’a mine
4.2.3 Adsorption phénol sur un dépôt de la zéolithe USY33
4.2.4 Adsorption phénol sur dépôt MCM-41
4.3 Adsorption s e ti e d ph no dans ’isoo tane en présence de toluène
4.3.1 Co-adsorption ph no /to ène s r n d pôt d’a mine
4.3.2 Co-adsorption phénol/toluène sur un dépôt de zéolithe USY33
5. CONCLUSION
6. RÉFÉRENCES
ÉTUDE PAR SPECTROSCOPIE IR-ATR DE L’ADSORPTION DE LA PYRIDINE ET DE L’INDOLE
1. INTRODUCTION
2. EXPERIMENTAL
2.1 Materials
2.2 Physicochemical properties
2.2.1 Chemical composition
2.2.2 Porosity and surface area
2.3 IR study of the gas probes over the solids.
2.4 IR-ATR study of the liquid probes over the materials.
2.5 DFT calculation of the frequencies of N-compounds on protonic sites
3. RESULTS AND DISCUSSION
3.1 Chemical and textural properties of the solids
3.2 Pyridine adsorption
3.2.1 Adsorption of gas pyridine over solids
3.2.2 IR-ATR study of liquid pyridine adsorption over the solids
3.2.3 Theoretical assessment of the pyridine adsorption.
3.3 Indole adsorption
3.3.1 IR-ATR study of indole adsorption over the solids
3.3.2 Theoretical assessment of the indole adsorption
4. CONCLUSION
5. REFERENCES

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